27.7.15

Sissi: Salvador do Egipto?

L'espoir retrouvé des Égyptiens et de la communauté internationale semble reposer sur un seul homme. Comme Pharaon ceignait sa couronne bleue pour aller en guerre, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi a revêtu, le 4 juillet, son uniforme militaire pour la première fois depuis qu’il est président. « Par reconnaissance et par respect », il partait dans le nord du Sinaï saluer l’armée là où elle avait mené bataille pendant cinq jours contre 300 jihadistes. « Un vrai Égyptien ! » Ce compliment ultime sur les bords du Nil lui est aussi adressé par opposition à son prédécesseur, l’islamiste Mohamed Morsi, accusé d’avoir servi les intérêts des Frères musulmans au détriment de ceux du peuple (et condamné le 16 juin à la prison à vie pour espionnage et haute trahison). Comparé à de Gaulle ou à Bonaparte par les intellectuels « Sissi, qui pâtit d’une regrettable hostilité de la presse européenne, a sauvé l’Égypte du fondamentalisme des Frères musulmans », estime l’ancien secrétaire général des Nations unies Boutros Boutros-Ghali qui, né en 1922, a connu tous les régimes de l’Égypte moderne. Volontiers comparé à de Gaulle ou à Bonaparte par les intellectuels, Sissi incarne pour la foule des quartiers populaires le digne héritier de Nasser, le père d’une nouvelle Égypte. Et son défi le plus ardu sera certainement de ne pas décevoir les maints espoirs placés en lui. Sans doute en avait-il entrevu la difficulté. « Il a beaucoup hésité à prendre le pouvoir en 2013. Il l’a fait parce qu’il n’y avait pas d’autre solution », poursuit Boutros Boutros-Ghali. Classes populaires et classes moyennes, technocrates et hommes d’affaires, libéraux et nassériens, coptes et salafistes : canalisées par leur rejet unanime des Frères musulmans, des tendances contradictoires ont porté Sissi à la magistrature suprême. Fatalement, le raïs devra prendre des décisions qui déplairont aux uns quand elles satisferont les autres. Réussite de bon augure, dès juillet 2014, le gouvernement est parvenu à réduire drastiquement les subventions aux carburants sans susciter le mécontentement populaire dont la crainte avait, pendant des décennies, retenu ses prédécesseurs de prendre une telle décision. Prendre le pouls de la population Mieux qu’un Moubarak vieillissant ou qu’un Morsi aveuglé par sa pieuse idéologie, le militaire sait prendre le pouls de la population. N’avait-il pas annoncé en 2010, dans un rapport au chef de l’état-major, les désordres à venir en Égypte ? Il était alors chef du renseignement militaire et en a gardé une certaine culture du secret. Si son entourage proche reste un mystère, ainsi que le regrettent les Égyptiens les mieux informés, tous s’accordent à constater que le président est homme de consultation et de réflexion. « Il aime prendre ses décisions en parfaite connaissance de cause, se souvient Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte en France, qui fut son porte-parole. Il est capable de tenir des réunions pendant des heures, il se renseigne sur les questions qui se posent dans les moindres détails et prend son temps avant d’adopter une opinion définitive. » Une prudence salutaire. Laurent De Saint Perier Jeune Afrique

21.7.15

Chade: Julgamento de Hissène Habré

Pour le premier jour de son procès à Dakar, l'ancien président tchadien Hissène Habré a multiplié les provocations à l'encontre de ses juges. Il doit comparaitre de force face à la cour ce mardi matin. Il était bien là. Boubou blanc immaculé et turban sur la tête ne laissant entrevoir que ses yeux derrière ses lunettes, Hissène Habré, 72 ans, a finalement été conduit de force dans la salle du tribunal de Dakar où s’est ouvert, lundi 20 juillet, un procès inédit et historique : celui du premier chef d’État africain jugé par des Africains dans un pays africain. Accusé de crimes de torture, de crimes de guerre, et de crimes contre l’humanité lorsqu’il a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, Habré a rapidement provoqué un esclandre. Peu après son arrivée dans la salle, acclamé par des partisans venus le soutenir bruyamment, il a bondi de sa chaise, chapelet à la main, et hurlé « À bas l’impérialisme et le néocolonialisme ! ». Affirmant depuis son inculpation et son arrestation, il y a deux ans, qu’il ne reconnaît aucune légitimité aux Chambres africaines extraordinaires (la juridiction ad hoc mise sur pied par l’Union africaine et le Sénégal pour le juger) ni à ses magistrats, il a finalement été évacué de la salle sans ménagement par d’imposants gardiens de l’administration pénitentiaire.  Ses victimes nous écoutent et le monde nous regarde, car ce procès concerne l’humanité toute entière » L’ancien président tchadien mis au silence dans une salle attenante à celle du tribunal, le procès pouvait démarrer. Présidée par le juge burkinabè Gberdao Gustave Kam, la cour a notamment donné la parole à la coordinatrice du collectif des avocats des victimes, la Tchadienne Me Jacqueline Moudeina. « Hissène Habré a été le bourreau de son peuple, qu’il a martyrisé à travers un système de répression dont il a été l’instigateur et le pivot, a-t-elle déclaré, visiblement émue par ce moment qu’elle affirme avoir tant attendu. Aujourd’hui, ses victimes nous écoutent et le monde nous regarde, car ce procès concerne l’humanité toute entière, la même humanité que Habré a bafoué pendant des années. » Les avocats de la défense, eux, étaient absents. Dans les couloirs du Palais de justice de Dakar, ils affirmaient, dans un discours calqué sur celui de leur client, qu’ils ne voulaient pas « comparaitre devant une cour qu’ils ne reconnaissent pas ». « Nous refusons de participer à une procédure dont l’arrêt de condamnation est déjà écrit », s’exclamait ainsi Me François Serres, dénonçant un procès « inéquitable » et financé par « le président Idriss Déby Itno et les Tchadiens ». Comparution de force Cette stratégie de défense de rupture totale a provoqué une interruption de séance. Prié de comparaitre devant la cour par un huissier en début d’après-midi, l’accusé a répondu à ses juges par une lettre qu’il n’a pas pris la peine de signer. « Ces chambres sont illégitimes et illégales. Ceux qui y siègent ne sont pas des juges mais de simples fonctionnaires exécutant des décisions politiques. Je n’ai à répondre à aucune demande de leur part. » Ne goûtant visiblement pas aux attaques de l’ex-chef de guerre tchadien, la cour a donc décidé de le faire comparaître de force ce mardi matin à 9h00 heure locale. Si ces avocats refusent toujours d’assurer sa défense, un avocat commis d’office devrait être désigné. Le procès pourrait alors être ajourné de deux à trois semaines, le temps pour son nouveau conseil de prendre connaissance du dossier. Dénonçant une stratégie de pourrissement de la procédure, les avocats des victimes et leurs soutiens ne semblaient guère étonnés par l’attitude provocatrice de Habré. « C’est un despote qui a martyrisé et tué des milliers de personnes. Il doit désormais avoir le courage de regarder ses victimes dans les yeux. De toute façon, qu’il soit là ou non, cela ne changera rien à la dimension historique de ce procès », affirmait Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de Human rights watch (HRW), qui épaule les victime depuis 1999. Restées calmes et dignes malgré les hurlements de Habré, la plupart d’entre elles considéraient que ce premier jour de procès constituait, déjà, une première victoire symbolique contre leur bourreau. Jeune Afrique

16.7.15

Guiné-Bissau: Ainda muito frágil

Na primeira quinzena deste mês de Julho de 2015, o primeiro-ministro português, Pedro Passos Coelho, efectuou uma breve deslocação à Guiné-Bissau, entre o Trópico de Câncer e o Equador, na África Ocidental, a fim de aí prometer 40 milhões de euros, ao abrigo de um Programa Estratégico de Cooperação delineado para o período quinquenal que vai até 2020. Explicou então o chefe do Governo português que estas verbas se destinam à defesa, à justiça, à educação, às empresas, à saúde (actualmente tão dependente de médicos marroquinos), à administração, ao ambiente, à energia e ao desenvolvimento rural. Os 40 milhões de dólares idos de Lisboa irão sendo aplicados à medida que os diversos sectores da vida guineense sejam capazes de os utilizar, se não se perder muito tempo em questiúnculas entre os diferentes órgãos de soberania, como tantas vezes tem acontecido. Pedro Passos Coelho fez-se acompanhar, além da mulher, Laura Ferreira, de origem africana, pelo ministro dos Negócios Estrangeiros, Rui Machete, cujo homólogo, Mário Lopes Rosa, se encontra proibido pelo Ministério Público, de se ausentar da Guiné-Bissau, por alegado envolvimento em venda ilícita de licenças de pescas, durante o Governo de Transição que se seguiu ao golpe de estado de 2012. A situação de Mário Lopes Rosa, antigo ministro das Pescas, e os projectos de uma remodelação governamental dizem bem dos constantes problemas que se deparam ao país, entretanto também visitado pelo primeiro-ministro de Cavo Verde, José Maria Neves. A disponibilidade portuguesa, o empréstimo de 24 milhões anunciado pelo FMI, para a implementação de reformas, e o financiamento de 16,7 milhões de dólares do Banco Africano de Desenvolvimento (BAD) para a rede eléctrica de uma capital tantas vezes mergulhada na escuridão são pequenos indícios de que alguém quer acreditar na solidificação da estabilidade política, na retoma das reformas estagnadas e na sempre adiada reforma do sector da segurança, entre outros. Os problemas de infraestruturas e a pobreza generalizada fazem com que não se possa lançar precipitadamente foguetes a assinalar o desejável renascimento e viabilização de um território de 36.125 quilómetros quadrados onde vivem um pouco mais de 1,6 milhões de pessoas. Acontece que, se bem que calma ao longo deste último ano, a Guiné-Bissau continua a ser, não o esqueçamos, apenas um resquício do velho Reino do Gabu, que por seu turno pertencia ao império do Mali, dominado pelos mandingas. Dêem-se as voltas que se derem, a verdade é que não se trata de um Estado devidamente enraizado, com 300 ou 400 anos de tradição e com toda a gente a falar a mesma língua, a ter a mesma cultura. Se bem que pelo menos uns 45 por cento dos guineenses se consigam entender num crioulo próprio, a verdade é que nem sequer um terço da população fala a língua oficial do país, o português, e que determinadas franjas quase que só se expressam em balanta, fula, mandinga, manjaco, papel, beafada, mancanha, bijagó, felupe ou outros idiomas de âmbito regional. Enquanto o crioulo não for a língua veicular de bem mais de 90 por cento da população, e enquanto no mínimo 30 por cento dos cidadãos não conseguirem falar e escrever correctamente português, não se pode falar de unidade nacional nem de consolidação do Estado unilateralmente proclamado em 1973. A diversidade linguística, cultural e religiosa que se nota na Guiné-Bissau, um dos Produtos Internos Brutos mais baixos do mundo e, também, um dos piores Índices de Desenvolvimento Humano fazem com que, ainda durante muito tempo, tenhamos de ouvir falar dela como uma entidade estatal bastante frágil, ainda nos seus primórdios. Faz hoje 41 anos que o país pediu formalmente a sua adesão à Organização das Nações Unidas, mas a verdade é que ainda o não podemos considerar adulto nem resgatar do lote dos mais infelizes ao cimo da Terra. Bissau, Bafatá, Gabu, Bissorã, Bolama, Cacheu, Bubaque, Catió, Mansoa e Buba são as cidades (em muitos dos casos mais diríamos vilas) de uma República incipiente, a meio caminho entre o Trópico de Câncer e a linha do Equador. Jorge Heitor **************************************16 de Julho de 2015

A Grécia refém do Euro

Greek PM Alexis Tsipras is focused on completing a bailout deal agreed with the eurozone despite setbacks in a crucial vote to push through tough reforms, his spokesman has said. Gabriel Sakellaridis was speaking after Mr Tsipras won the late-night vote convincingly, but with more than 30 of his own MPs voting against him. The vote means the government lost its majority but is expected to survive. Eurozone finance ministers are due to discuss the vote in a conference call. On Wednesday the European Commission proposed a €7bn (£5bn) "bridging" loan to help Greece pay debt interest due in several days. Alexis Tsipras said he was forced to accept the reforms. The bailout deal provides for Greece to receive up to €86bn. Under the terms agreed in Brussels on Monday, the first tranche of legislation relating to tax and pensions had to be passed by Wednesday. The Greek parliament discussed the bailout deal beyond a midnight deadline into Thursday morning. Mr Tsipras won the vote by 229 votes to 64, with the support of some opposition MPs. Analysis: Mark Lowen, BBC News, Athens The measures passed comfortably - but not without a major rebellion within the government. Alexis Tsipras said he'd had to choose between a deal he didn't believe in or chaotic default. He has been weakened and will now need a reshuffle or a vote of confidence. Of immediate concern for eurozone finance ministers on Thursday is how to fill Greece's short-term cash needs, with the country facing a big payment to the International Monetary Fund (IMF) next week. It could be financed from an EU-wide fund, which Britain opposes. And so there's still a long road ahead. But one big obstacle here has been cleared.

12.7.15

Chade: Boko Haram mata 15

Un kamikaze déguisé en femme s'est fait exploser samedi sur le marché central de N'Djamena, faisant au moins 15 morts, un attentat revendiqué par le groupe islamiste Boko Haram. Même affaibli par l’opération régionale en cours, le groupe islamiste nigérian reste une menace pour les pays riverains du lac Tchad et d’abord pour le nord-est du Nigeria, où 13 personnes ont été tuées dans deux attaques distinctes depuis vendredi. Boko Haram a revendiqué l’attentat de N’Djamena et l’une des deux attaques commises au Nigeria, a rapporté le centre de surveillance des sites islamistes SITE, basé aux États-Unis. La revendication, faite sur Twitter, était signée « État Islamique, Province d’Afrique de l’Ouest », appellation que se donne Boko Haram depuis qu’il a fait allégeance en mars dernier au groupe État Islamique (EI), a indiqué le centre, qui a son siège aux États-Unis. « La Province d’Afrique de l’Ouest (anciennement Boko Haram) de #ISIS (acronyme anglais de l’EI, ndlr) a revendiqué les attentats suicide d’aujourd’hui au Tchad et au Nigeria », écrit SITE sur Twitter. Pour l’attentat de N’Djamena, le « bilan provisoire » est de 15 morts et 80 blessés, dont quatre graves. Neuf commerçantes et six hommes ont été tués, dont un gendarme tchadien, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police nationale, Paul Manga. Le kamikaze a également péri dans l’explosion. « Pas de doute, il s’agit de Boko Haram », a assuré une source policière avant que ne soit connue la revendication du groupe islamiste. Le groupe avait revendiqué une double attaque ayant fait 38 morts mi-juin à N’Djamena, la première du genre. Samedi, c’est un homme habillé en femme, le visage dissimulé par un voile intégral, qui « a voulu infiltrer le marché. (…) Il a été intercepté par les gendarmes, qui lui ont demandé de se démasquer. (…) C’est à ce moment qu’il a déclenché sa ceinture (d’explosifs) », a raconté le porte-parole de la police. La tête voilée de l’auteur présumé de l’attentat, arrachée par l’explosion, a été retrouvée près du lieu de l’attentat, et montrée à des journalistes sur place. Invoquant des raisons de sécurité après la double attaque de juin, les autorités tchadiennes avaient dans la foulée totalement interdit le port du voile intégral (niqab, ne laissant apparaître que les yeux) dans ce pays majoritairement musulman. Elles avaient en représailles bombardé des positions de Boko Haram au Nigeria. A proximité immédiate du lieu de l’attentat, des morceaux de chair humaine étaient éparpillés au milieu de flaques de sang. Aussitôt après l’attaque, commerçants et badauds ont fui le marché dans un mouvement de panique. « Tout le monde est très choqué », a confié un responsable policier, d’autant que « nous sommes en pleine période de ramadan », le mois de jeûne musulman. Le quartier du marché central, situé au cœur de la capitale, a été entièrement bouclé par les forces de sécurité tchadiennes. Selon des sources sécuritaires, le Premier ministre Kalzeube Pahimi Deubet a convoqué une réunion d’urgence. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a « condamné avec la plus grande fermeté » l' »odieux attentat » de samedi. Le président tchadien Idriss Déby est un allié de poids pour Paris dans la lutte contre les groupes jihadistes en Afrique sahélienne, et l’armée française a établi à N’Djamena l’état-major de son opération Barkhane contre ces groupes. Le « terrorisme » qui frappe aussi « les pays du Bassin du Lac Tchad doit être combattu avec détermination », a ajouté le ministre. Village attaqué au Nigeria L’armée tchadienne est en première ligne dans l’opération militaire régionale contre les insurgés de Boko Haram, qui ont multiplié les attentats-suicide ces dernières semaines dans le nord-est du Nigeria. Vendredi soir, 11 personnes ont été tuées lorsque des islamistes ont envahi un village reculé de l’État de Borno, à moitié incendié. Et samedi matin à Maiduguri, deux kamikazes ont fait deux morts en visant une gare routière bondée, où ils ont percuté un bus, un attentat revendiqué par Boko Haram. Ces attaques soulignent la capacité de nuisance du groupe islamiste, malgré les succès militaires revendiqués ces derniers mois par l’opération régionale à laquelle participent le Nigeria et ses voisins tchadiens, nigériens et camerounais. Le nouveau président nigérian Muhammadu Buhari a érigé en priorité la lutte contre Boko Haram qui, depuis son entrée en fonction le 29 mai, a multiplié les attaques, faisant près de 580 victimes au Nigeria, selon un décompte de l’AFP. « Il y a peu de chances que la lutte contre Boko Haram trouve son terme rapidement », a déclaré à l’AFP Ryan Cummings, analyste chez Red24. « Boko Haram reste perçu comme un problème nigérian, mais l’évidence montre que la menace a pris des proportions régionales qui réclament une solution régionale », selon lui. L’insurrection et sa répression ont fait au moins 15 000 morts depuis 2009 et plus de 1,5 million de déplacés. Jeune Afrique

6.7.15

A resignação de Varoufakis

The referendum of 5th July will stay in history as a unique moment when a small European nation rose up against debt-bondage. Like all struggles for democratic rights, so too this historic rejection of the Eurogroup’s 25th June ultimatum comes with a large price tag attached. It is, therefore, essential that the great capital bestowed upon our government by the splendid NO vote be invested immediately into a YES to a proper resolution – to an agreement that involves debt restructuring, less austerity, redistribution in favour of the needy, and real reforms. Soon after the announcement of the referendum results, I was made aware of a certain preference by some Eurogroup participants, and assorted ‘partners’, for my… ‘absence’ from its meetings; an idea that the Prime Minister judged to be potentially helpful to him in reaching an agreement. For this reason I am leaving the Ministry of Finance today. I consider it my duty to help Alexis Tsipras exploit, as he sees fit, the capital that the Greek people granted us through yesterday’s referendum. And I shall wear the creditors’ loathing with pride. We of the Left know how to act collectively with no care for the privileges of office. I shall support fully Prime Minister Tsipras, the new Minister of Finance, and our government. The superhuman effort to honour the brave people of Greece, and the famous OXI (NO) that they granted to democrats the world over, is just beginning. Yanis Varoufakis