31.10.11

Pretória quer dirigir Comissão da União Africana

YAOUNDE (Xinhua) - En attendant la formalisation de la prétendue bataille de succession à la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA) pour le prochain sommet, la candidature annoncée de la ministre sud-africaine de l'Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma représente un défi au conservatisme du leadership au sein de l'organisation, de l'avis des observateurs.
Déjà en ces temps des crises et révolutions effrayantes et à effet de contamination, il apparaît comme peu évident d'imaginer que la désignation d'un nouveau président de la Commission de l'UA soit véritablement une des grandes préoccupations des leaders africains, jusqu'ici muets sur la mort du colonel Mouammar Kadhafi en Libye, note le socio-politiste Mathias Eric Owona Nguini.
« La bataille n'est pas encore engagée en termes de procédure. Mais, il convient de noter que les Sud-africains ont commencé à en parler depuis bien longtemps, ce n'est pas maintenant. Je pense qu'ils seront fermes là-dessus », a souligné sous couvert d'anonymat à Xinhua un ambassadeur africain en poste à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Pour ce diplomate cependant, « la bilan de M. Ping dépendra de son maintien ou de son départ ». Et, a-t-il ajouté, « si on respecte la tradition de changement entre francophones et anglophones, je pense que les Sud-africains sont bien partis, et la candidate annoncée a des atouts ».
De l'avis de l'universitaire Owona Nguini, enseignant à l'Université de Yaoundé II, cette candidature traduit, dans le contexte actuel, surtout « une volonté du pouvoir sud-africain de réagir à la crise libyenne. Il est estime que Jean Ping a été trop timoré et qu'il est pro-français ». Une analyse partagée par d'autres analystes en Afrique et ailleurs. Il s'agit précisément, explique-t-il, d'« une volonté de relancer un positionnement de type renaissance africaine, dans une conjoncture où l'un des mentors de l'intégration africaine, aussi controversé qu'il ait pu être, a été neutralisé dans la lutte pour le pouvoir en Libye, entre la Jamahiriya et le CNT (Conseil national de transition, ndlr) ». « C'est aussi une manière pour l'Afrique du Sud de se donner une ressource supplémentaire dans sa stratégie d'apparaître comme la grande puissance africaine », a observé par ailleurs ce spécialiste des relations internationales.
Comme notamment dans la perspective d'une élection, le sortant Jean Ping a entrepris au cours des derniers mois une campagne en douceur sur la défense de son bilan, qui n'a pas notamment échappé aux observateurs avisés lors du dernier sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation continentale en juin-juillet à Sipopo, près de Malabo en Guinée équatoriale.
Le fait qu'il est le tenant du poste lui garantir naturellement une prime au sortant, juge Owona Nguini. « Le fait également qu'il est une personnalité assez lisse au plan idéologique, qui ne suscite pas de vive méfiance chez certains des chefs d'Etat » constitue un autre atout. De même, l'ex-ministre d'Etat gabonais en charge des Affaires étrangères, ajoute le politologue, « peut aussi compter sur des appuis extra-africains et particulièrement français, parce qu'il entretient globalement de bonnes relations avec les grandes puissances occidentales, surtout la France », qui peut peser en faveur de sa réélection, comme on l'a vue peser dans les décisions de l'UA lors de la crise ivoirienne.
Clos le registre des atouts, Jean Ping, à bientôt 69 ans, traîne à présent contre lui « son profil de grand bureaucrate » et, encore une fois, « sa position timorée face au désaveu des positions de l'Union africaine par les grandes puissances internationales, particulièrement occidentales, surtout dans le traitement de la crise libyenne », décrypte par ailleurs l'universitaire.
Désigné en février 2008, le Gabonais se croyait pourtant dans des eaux tranquilles. D'autant le renouvellement des hommes à la Commission de l'UA n'est pas apparu systématique jusqu'ici. Bien avant lui, le Malien Alpha Oumar Konaré s'est retiré de sa propre initiative, en raison de divergences de vues avec certains membres du club des dirigeants du continent. Contre toute attente, Nkosazana Dlamini-Zuma, ex-ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud sous aujourd'hui chargée du portefeuille de l'Intérieur, vient bousculer l'establishment. Avec elle, le régime de Pretoria défend « son expérience diplomatique, sa connaissance des circuits de la politique internationale et panafricaine, parce qu'elle a longtemps occupé le poste de ministre des Affaires étrangères (1999-2009, ndlr) », estime Owona Nguini. Ministre de la Santé dans le premier gouvernement postapartheid formé après l'élection historique de Nelson Mandela en 1994, cet ex-épouse de l'actuel dirigeant sud-africain Jacob Zuma peut également se targuer du fait qu'elle a longtemps relayé le discours de l'ancien président Thabo Mbeki sur la renaissance africaine au sein de l'Union africaine, analyse encore le politologue. Mais, cette posture de chantre de la renaissance africaine pourrait tout aussi bien se révéler un inconvénient et ne pas favoriser de repositionner la présidence de la Commission de l'UA sur cette base, dans « la conjoncture actuelle dans laquelle l'UA a perdu de son lustre en raison de son efficacité limitée dans le traitement des crises ivoirienne et libyenne », tempère Owona Nguini.
Pour lui encore, la Sud-Africaine « peut aussi pâtir des solidarités culturelles francophones qui profiteraient alors à son principal concurrent, Jean Ping. Il faut également voir quelle sera la position du Nigeria : est-ce que le Nigeria sera favorable ou prudente vis-à-vis de cette candidature ? Elle peut aussi se heurter au conservatisme des chefs d'Etat qui ne sont pas toujours soucieux de renouveler leurs interlocuteurs à la tête de la Commission de l'UA ».
Pour l'heure, c'est au rythme d'un duel en coulisses que vibre l'organisation continentale, en attendant la formalisation de la bataille de succession dans l'agenda officiel du prochain sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement en janvier-février 2012.

30.10.11

Líbia mergulha num ciclo de violência tribal

TRIPOLI, Oct 30 (Reuters) - Libya's crude oil exports will jump to almost 350,000 barrels per day in November, more than double the volume sold the previous month, sources at the National Oil Company (NOC) told Reuters in an interview on Sunday.
The NOC plans to sell a total of up to 14 cargoes of oil from several fields, primarily in the east and at offshore sites which escaped the worst of the damage inflicted by the war and located in areas that were liberated soon after the uprising.
A further two cargoes were expected to be offered by Benghazi-based subsidiary Agoco, bringing the total to 16, the sources said.
The eastern firm took charge of sales during the fighting to provide rebels with a crucial source of income after sanctions froze most of Libya's $170 billion worth of assets.
Libya's crude oil exports virtually ground to a halt during the war, with just two cargoes leaving the country's ports until September, when the first flows began trickling back into the market.
Before the February uprising that toppled former leader Muammar Gaddafi and ultimately led to his capture and death just over a week ago, Libyan crude oil exports stood at 1.3 million bpd.
Agoco was due to hand over responsibility for sales in mid-November, the sources said.
At least eight cargoes of crude and condensate have been sold since Agoco's fields began pumping oil again almost two months ago, and several grades have been offered.

REFINERIES

Libya still has no plans to offer crude from Repsol's El-Sharara field however, as the first flows will be used to supply the country's largest online refinery at Zawiya. It can process around 120,000 bpd but has yet to return to full capacity.
There was no timeframe in place for marketing oil from the site, which is located deep in the south west and among Libya's largest fields, the sources said.
Libya's largest refinery, which accounts for around two-thirds of the country's refining capacity, was expected online towards the end of November, the sources said.
Ras Lanuf can process 220,000 bpd and the NOC chairman has previously said the plant would return to service by the end of the year, a forecast the NOC sources said was over-cautious.
The NOC's shipments will total around 600,000 barrels each, while Agoco was expected to sell its oil in larger cargoes of 1 million barrels, the sources said.
More streams of crude would become available for export, in a further sign the industry is slowly returning to normality. [ID: nL5E7LO31U]
The NOC planned to market crude from Total's Al Jurf, Eni's Abu Atiffel, Amna, Sirtica and Zueitina in November. Agoco would market cargoes of Sarir crude before handing control back to the NOC.

OBSTACLES

The rapid return of Libya's oil is still almost entirely owed to the efforts and sacrifices of local workers who have returned to fields that are still viewed as unsafe either due to the risk of attack by insurgents or maintenance issues.
But it could be many months before they are joined by the foreigners that make up a key part of the country's skilled workforce, which could hamper efforts to speed up flows at sites already in operation and restart other fields.
The largest contractors working on Libya's oil fields say most foreign companies still have no timeframe in place for returning evacuated staff, and few have volunteered to return.
New obstacles are emerging as firms negotiate who will provide security for workers vulnerable to attacks in the desert and in cities overflowing with weapons.
Foreign oil companies are keen to use their own security, but the interim government has said a special branch of the military will be trained up to protect the country's oil fields. [ID: nL5E7LR4G6]
And for the time being, with or without security, they are unwilling to commit to sending employees back to a country that is already seen to be plunging into a cycle of tribal violence and retribution, potentially undermining the new leaders and sending Libya back into chaos. (Reporting by Jessica Donati; Editing by Helen Massy-Beresford)

29.10.11

Lula sofre de cancro na laringe

estadão.com.br
SÃO PAULO - O ex-presidente Luís Inácio Lula da Silva, que fez 66 anos na última quinta-feira, foi diagnosticado com tumor localizado de laringe após realizar exames neste sábado, 29, no Hospital Sírio-Libanês, em São Paulo. Lula, que foi internado após queixas de dores na garganta, está, neste momento, no Hospital Sírio Libanês, informou o hospital. Segundo a assessoria de imprensa do ex-presidente, Lula deve deixar o hospital ainda hoje.
Após avaliação multidisciplinar, foi definido tratamento inicial com quimioterapia, que será iniciado nos próximos dias. Segundo boletim médico divulgado pelo hospital, Lula está bem e deverá realizar o tratamento em caráter ambulatorial. A equipe médica que assiste o Ex-Presidente é coordenada pelos Profs. Drs. Roberto Kalil Filho, Paulo Hoff, Artur Katz, Luiz Paulo Kowalski, Gilberto Castro e Rubens V. de Brito Neto.
Minutos depois da divulgação da notícia, os usuários do Twitter lançaram a hashtag #ForçaLula, com mensagens de apoio ao ex-presidente. O assunto já é um dos mais falados na rede social.
No mesmo hospital foi tratada com sucesso a atual presidente, Dilma Rousseff, de um linfoma não-Hodgkin em 2009, e recebe atendimento atualmente o presidente do Paraguai, Fernando Lugo, de uma doença similar a de Dilma. Os especialistas do Hospital Sírio-Libanês foram colocados à disposição pelo Governo brasileiro do presidente da Venezuela, Hugo Chávez, quem optou por tratar-se em Cuba de um câncer na região pélvica.
Lula chegou ao poder em 2003 em no último 1º de janeiro entregou a faixa presidencial a Dilma, sua discípula política e vencedora das eleições de outubro de 2010. Nos últimos meses, Lula teve uma intensa atividade e viajou para dezenas de países. Ele recebeu homenagens pelo seu empenho na luta contra a pobreza e a fome.

26.10.11

Aceitará a NATO ficar no Norte de África?

The head of Libya's transitional authorities has called for Nato to extend its mission in Libya until the end of the year.
National Transitional Council (NTC) Chairman Mustafa Abdul Jalil said the extension was needed to help Libyans trying to control surplus weapons and to deal with Gaddafi loyalists.
Nato has delayed a making a formal decision on when to end its mission.
It had made a preliminary decision to end operations on 31 October.
Diplomats had been expected to confirm that date on Wednesday.
"We hope (Nato) will continue its campaign until at least the end of this year to serve us and neighbouring countries," Mr Jalil told a gathering in Qatar of states that have supported the NTC's military campaign.
He said his appeal was aimed at "ensuring that no arms are infiltrated into those countries and to ensure the security of Libyans from some remnants of [ex-leader Col Muammar] Gaddafi's forces who have fled to nearby countries".
Mr Jalil added that the NTC wanted help "developing Libya's defence and security systems".
Nato, which has been operating in Libya since March under a UN mandate to protect civilians, said it would now make a formal decision on the length of its mission on Friday.
"As agreed, NATO continues to monitor the situation on the ground, and retains the capability to respond to any threats to civilians," said Nato spokeswoman Carmen Romero.
"The situation remains calm as the NTC continues to establish its authority."

Rights concerns

Speaking on the sidelines of the Qatar meeting, Qatari chief of staff Maj Gen Hamad bin Ali al-Atiya told Agence France-Presse that his country had deployed ground troops in Libya.
"The numbers of Qataris on ground were hundreds in every region," he was quoted as saying.
The small but gas-rich Gulf state, which has played a dynamic role in Libya, had previously acknowledged contributing to Nato's air campaign there.
Meanwhile, the NTC came under pressure from human rights bodies following questions surrounding the death of Col Gaddafi last week, and allegations that NTC forces may have executed dozens of their opponents.
"I call on all the armed forces to avoid any act of reprisal and arbitrary repression against both Libyans and foreigners," said Philippe Kirsch, the head of a UN commission of enquiry on Libya.
BBC

Canção dos Alemães, senhores da Europa 1939-2011

MIGUEL MORA (El País) - París - 26/10/2011

Todos intentan lo mismo: que el Titanic no se hunda. Y todos saben que, si cayera la Italia de Berlusconi, también los viajeros de primera clase se hundirán. Son las horas decisivas para la Unión Europea, y Alemania decide los tiempos, las formas, los números. Francia va por detrás, tratando de poner algo de humanidad y calor donde Berlín solo ve trileros, derroche, indisciplina y una crisis política que solo se resuelve con más política y más austeridad. Nicolas Sarkozy lo resumió así en el habitual desayuno de los martes con miembros del Gobierno y del partido: "Jamás Europa ha estado tan cerca de la explosión".Sarkozy, incomprendido en casa, donde el 75% de sus paisanos censura su gestión de la crisis, según la última encuesta de Libération, busca en Bruselas un imposible. Habla de salvar el euro, de recapitalizar los bancos, de correr al rescate de los Estados en quiebra. Pero los medios franceses ya no tienen piedad. Afirman que París "ha perdido su credibilidad financiera" en Berlín, que sus propuestas, por justas que sean, "cada vez valen menos" al otro lado del Rhin, y que "los jefes" son Angela Merkel, el Bundesbank y... Jean-Claude Trichet.
Son frases de los diarios locales del lunes y el martes, un gancho al mentón del líder de un país que parece, como hace 70 años, casi resignado a perder su grandeur ante el poderío y la determinación de Alemania.
Arnaud Leparmentier, el periodista de Le Monde que cubre el Elíseo, subrayaba ayer las "sorprendentes diferencias" que separan todavía las respuestas a la crisis de Berlín y París. "Allí se habla de federalismo y se rescata la fórmula pronunciada por Churchill en 1946, los Estados Unidos de Europa; los franceses siguen en el terreno de juego fijado por los mercados, mientras los alemanes definen su debate en términos políticos, en el cuadro de una democracia parlamentaria madura".

Losas domésticas

Sarkozy lucha en desventaja, con varias losas domésticas: el sistema gaullista, que cada cinco años designa un monarca civil, parece una antigualla Luis XV ante el rigor incorruptible del Bundesbank y la ética protestante del Bundestag. Los últimos Gobiernos franceses han despreciado olímpicamente el pacto sobre el déficit para primar el crecimiento. Una parte de la derecha local ve con buenos ojos el fin del euro (y de hecho ayer mismo lo pidió madame Le Pen, presidenta del Frente Nacional). La ciudadanía, cansada de la vulgaridad y corrupción del sistema de poder, vive y gasta ajena a estos problemas. Y la alternativa socialista no atiza el fuelle europeísta, incapaz como fue de ganar en 2005 el referéndum por el tratado europeo.
Alemania consideró aquello una traición, y seguramente la desconfianza dura todavía. No hace ni cuatro meses, en un alarde, Francia suspendió la libre circulación de personas y endureció el tratado de Schengen. Por un puñado de tunecinos. Ahora, su problema es que tiene más que perder en el Titanic que Alemania. Y no solo por la altísima exposición de sus bancos. Como escribía ayer Leparmentier, "desde hace 60 años, Francia intenta que Europa sea el principio de Arquímedes de su influencia; y se vería incapaz de escoger entre una Europa latina excluida del euro, y Alemania, su primer socio, que le sirve desde hace medio siglo como un modelo de virtud".

A Grécia entre a Turquia e as potências europeias

La relation entre la Grèce et l'Europe est complexe. Sans l'appui financier et militaire des grandes puissances européennes, le pays hellène aurait eu du mal à se libérer du joug ottoman il y a moins de deux cents ans et à prendre son indépendance.
Paris, Londres et les autres, qui invoquaient alors le passé prestigieux de la Grèce antique, berceau de la démocratie, rappellent aujourd'hui à Athènes sa dette.
Dans son roman, Le Dicôlon (paru en 1995 en Grèce et traduit en 2011 chez Verdier), Yannis Kiourtsakis évoque ce rapport difficile à l'Europe et le poids de cet héritage antique : "Cette admiration transformait notre sentiment d'infériorité permanent à l'égard de l'Europe et des Européens en sentiment de supériorité inébranlable, puisque - nous le sentions bien - rien désormais ne pourrait faire descendre la petite Grèce du piédestal sur lequel, depuis bien des siècles, l'Histoire l'avait installée à tout jamais dans la conscience universelle !"
L'entrée dans l'Europe, puis dans l'euro, tout comme les Jeux olympiques de 2004, ont fait croire que c'était arrivé : la Grèce était à égalité. L'argent était aussi facile à dépenser qu'à emprunter pour les particuliers et encore plus pour les gouvernements. La crise est venue. La Grèce est redescendue brutalement et douloureusement de son piédestal.
Alain Salles/Le Monde

23.10.11

Testamento de Muammar Khadafi

"This is my will. I, Muammar bin Mohammad bin Abdussalam bi Humayd bin Abu Manyar bin Humayd bin Nayil al Fuhsi Gaddafi, do swear that there is no other God but Allah and that Mohammad is God's Prophet, peace be upon him.
I pledge that I will die as Muslim. Should I be killed, I would like to be buried, according to Muslim rituals, in the clothes I was wearing at the time of my death and my body unwashed, in the cemetery of Sirte, next to my family and relatives.
I would like that my family, especially women and children, be treated well after my death. The Libyan people should protect its identity, achievements, history and the honourable image of its ancestors and heroes.
The Libyan people should not relinquish the sacrifices of the free and best people. I call on my supporters to continue the resistance, and fight any foreign aggressor against Libya, today, tomorrow and always.
Let the free people of the world know that we could have bargained over and sold out our cause in return for a personal secure and stable life. We received many offers to this effect but we chose to be at the vanguard of the confrontation as a badge of duty and honour.
Even if we do not win immediately, we will give a lesson to future generations that choosing to protect the nation is an honour and selling it out is the greatest betrayal that history will remember forever despite the attempts of the others to tell you otherwise." The Guardian

Legislativas marroquinas a 25 de Novembro

On ne le dira jamais assez, les voies de la politique au Maroc sont impénétrables. Les alliances se font et se défont au gré de ce que la conjoncture dicte comme opportunité liée à un besoin immédiat. Cela a toujours été le cas depuis au moins une quinzaine d'années pour ne pas diaboliser les coalitions actuelles. Dressons le tableau : d'un bout à l'autre du spectre partisan, les rapprochements obéissent peu ou prou aux affinités idéologiques ou à des systèmes de valeurs politiques et socio-économiques fédérateurs. Certes, comme on le crie sur tous les toits, «c'est la fin des idéologies».
Mais il y a toujours un minimum de critères qui doivent être présents dans tout projet politique commun. Aujourd'hui, il y a deux forces politiques majeures qui peuvent encore être renforcées en s'ouvrant à d'autres formations. La dernière en date est la coalition pour la démocratie formée de huit partis politiques. Il s'agit du PAM, du RNI, du MP, de l'UC, du Parti travailliste, du Parti socialiste, du Parti de la gauche verte et du Parti de la renaissance et la vertu, issu d'une scission avec le PJD. La création de ce pôle, annoncée il y a deux semaines, a jeté une pierre dans la mare. Plusieurs responsables de grands partis n'ont pas hésité à fustiger une telle alliance qu'ils ont qualifiée de contre-nature. Mais face à une Koutla (Istiqlal, USFP, PPS) qui a longtemps hésité avant d'annoncer sa résurrection via deux communiqués laconiques, le groupe des huit parait plus déterminé. Tambour battant, la coalition démocratique a pris tout le monde au dépourvu en communicant devant la presse, jeudi dernier, sur son programme commun.
C'est du concret quand bien même peut-on être critique vis-à-vis de sa teneur. La coalition a damé le pion aussi à la Koutla qui examine toujours une plateforme programmatique commune aux trois partis. Parallèlement à ces deux pôles politiques, il y a la gauche qui essaie tant bien que mal de resserrer ses rangs ou du moins à se retrouver autour de certains principes fédérateurs. Trois formations, à savoir l'USFP, le PPS et le FFD, n'ont pas renoncé à la coordination qu'elles avaient espéré élargir au Parti socialiste et au Parti de la gauche verte, deux formations qui se retrouvent désormais au sein de la coalition des huit. Aujourd'hui que le calendrier électoral est fixé par décret au dernier conseil de gouvernement, les partis ont de la visibilité. Le vendredi 25 novembre prochain est ainsi maintenu comme jour du scrutin, tandis que la campagne électorale débutera le 12 et prendra fin au 24 du même mois.
Il reste donc une vingtaine de jours aux partis politiques pour boucler plusieurs dossiers à la fois : les candidatures, les programmes et les éventuelles coordinations dans les circonscriptions difficiles. Le groupe des huit peut particulièrement rafler la mise s'il arrive à éviter les tacles qui peuvent naître de la course aux sièges. En orbite de tout ce magma politique se trouve le PJD. Un électron libre qui peut faire basculer la balance d'un côté comme de l'autre. A plus forte raison que les portes ne lui sont plus fermées comme avant. Dans son communiqué, la Koutla a bien signifié qu'elle reste ouverte à toute formation dans le cadre de la coordination. Idem pour la coalition démocratique qui refuse d'être cantonnée aux huit partis qui en constituent l'ossature. S'ajoute à cela le fait que l'Istiqlal et le PJD se prévalent du même référentiel islamique, un argument de force en faveur de leur rapprochement.
Par Mostafa Bentak | LE MATIN
--- Se bem que para o Partido da Justiça e do Desenvolvimento se possa vaticinar o primeiro lugar, ele nunca se traduzirá em nada que se pareça sequer com 15 por cento dos votos expressos. E do meio do grande leque de partidos desta monarquia constitucional emergirá a figura dominante de Sua Majestade o Rei.

Preocupante triunfalismo dos novos líderes líbios

Washington, DC - For most Libyans, news of Muammar Gaddafi’s death and the fall of Sirte marks the end of a long and brutal nightmare. But for some, the triumph of the National Transitional Council (NTC) and its revolutionary fighters is a cause for grave concern. In the past eight months, the NTC and its allies have failed to protect the most vulnerable in Libya, including sub-Saharan migrants and minority Libyans – many of whom have been arbitrarily targeted and detained by rebel forces and forced to flee their homes. So as the conflict comes to an end, Refugees International calls on Libya’s new leaders to enforce a ban on score-settling and revenge attacks against vulnerable groups, protect them from gangs and rogue elements, and provide assistance and long-term solutions for all who have been forced to flee the fighting.
“With Gaddafi gone the eyes of the world are on Libya’s new leadership,” said RI Advocate Matt Pennington. “And having finally achieved its revolution, the NTC must now deliver on its promises of freedom and dignity for all.”
In his visit to Libya this month, Mr. Pennington found that black Libyans (such as the Tawerghans), sub-Saharan African migrants, and other minorities are routinely and arbitrarily targeted by revolutionary fighters and armed Libyans for allegedly supporting the Gaddafi regime. Many of the NTC’s supporters still see black Libyans and migrants as allies of Gaddafi – their perceptions skewed by reports of Tawerghan fighters’ involvement in the siege on Misrata, and sub-Saharan mercenaries brought in to quell the initial uprising. Libyans forced to flee Gaddafi-allied towns have also been abused, harassed, and detained by rebel forces. Even those who did not support the Colonel fear how they will be treated by their new rulers.
So far, the NTC has done virtually nothing to stop these abuses. With a new wave of rebel triumphalism threatening to make the situation worse, the NTC must prevent commanders from abusing unarmed civilians; any found doing so must be arrested and brought to trial.
Two weeks ago, on the outskirts of Sirte, Mr. Pennington met with families fleeing the fighting in this final Gaddafi stronghold. “They were caught in the crossfire,” Pennington said. “They described critical food, water, medical, fuel, and power shortages, and several of them told me that their homes had been destroyed by rockets fired from both sides. A group of sub-Saharan Africans I spoke with fled Sirte by foot, walking 17 kilometers before approaching a rebel checkpoint where they were harassed and accused by fighters of being pro-Gaddafi mercenaries.”
“If we stay here,” the migrants told RI, “people will not leave us in peace because we are black and we are from Sirte. We are scared; we just want to go home."
In addition to the physical dangers faced by these vulnerable Libyans, the NTC and the UN must respond to the humanitarian crisis facing the residents of Sirte and other recently “liberated” cities throughout the country. The rebels’ final push resulted in the destruction of property on a massive scale, and the displaced will be unable to return for their homes for some time. RI therefore urges the NTC and the UN to provide immediate assistance and commit to long-term solutions for those who have fled their homes in the last eight months.
As for the US government, Mr. Pennington said: “The Obama administration must demonstrate the same commitment to protecting civilians in Libya today that it did in the face of Gaddafi’s onslaught in March. It must leverage its political leadership in the region and help ensure Libya becomes the ‘inclusive, tolerant, and democratic’ society President Obama called for today.”
Refugees International

22.10.11

Líbia: há que dar nome aos bois

"Quando Khadafi foi assassinado, não foi o 'povo' líbio que ganhou a guerra. Foram Sarkozy, Cameron e Obama", reconhece Pacheco Pereira, aceitando que a União Europeia e os Estados Unidos querem o controlo do petróleo líbio. E no mesmo artigo (pág.33 do PÚBLICO de hoje) desmonta o chavão de uma "revolução árabe", a que os líricos gostam de chamar Primavera. Finalmente, há quem na imprensa portuguesa seja capaz de falar claro quanto à bizarra aventura ocidental na Líbia.
"O que aconteceu no último ano no mundo muçulmano, os eventos na Tunísia, Egipto, Bahrein, Iémen e Síria, só para citar os casos mais relevantes, está longe de ser esclarecido e muito menos de ser conhecido. Com a grande apetência para a ilusão exótica e a vontade de wishful thinking que têm os media ocidentais, divulgou-se uma interpretação feita à medida mais das esperanças ocidentais do que das realidades locais", escreve Pacheco Pereira.
Estou totalmente de acordo, pois é mais ou menos isto o que tenho vindo desde há meses a escrever nest blog e em outros sítios.
"A intervenção da Força Aérea dos países da NATO foi fundamental para conseguir que os rebeldes entrassem em Trípoli e de lá escorraçassem o coronel Muammar Kahadafi", escrevo eu no número de Outubro da revista "Além-Mar", saído há três semanas.
"Na Síria, poderá ser qualquer outra intervenção militar estrangeira, nomeadamente turca, a fazer com que se cumpram, entre outros, os desígnios dos Estados Unidos e da União Europeia: que o presidente Bashar al-Assad seja afastado do poder", acrescento no mesmo artigo, que redigi o mês passado, para o número deste mês daquela revista dos missionários combonianos.
Ou seja, basta de chavões e de palavras bonitas quando nos estamos a referir a grandes jogadas internacionais viradas para o espaço compreendido entre o Magreb e o Médio Oriente.

A barbaridade dos novos senhores da Líbia

Bloodied, wearing just a pair of khaki trousers, and dumped on a cheap mattress, Muammar Gaddafi's body has become a gruesome tourist attraction and a macabre symbol of the new Libya's problems.
Hundreds of ordinary Libyans queued up outside a refrigerated meat store in Misrata, where the dead dictator was being stored as a trophy. A guard allowed small groups into the room to celebrate next to Gaddafi's body. They posed for photos, flashing victory signs, and burst into jubilant cries of "God is great."
Wounds on Gaddafi's body appeared to confirm that he was indeed killed in cold blood in the chaotic minutes following his capture on Thursday. He was found in the town of Sirte, hiding in a drainage pipe. There was a close-range bullet wound on the left side of his head. Blood stains showed another bullet wound to his thorax. His body, subsequently driven to Misrata and publicly paraded, was barefoot and stripped to the waist.
Late on Friday the Gaddafi clan demanded a chance to bury the body. In a statement on a Syria-based pro-Gaddafi television station, the ousted dictator's family asked for the bodies of Gaddafi, his son Mo'tassim and others who were killed on Thursday by fighters who overran his hometown Sirte.
"We call on the UN, the Organisation of the Islamic Conference and Amnesty International to force the [National] Transitional Council to hand over the martyrs' bodies to our tribe in Sirte and to allow them to perform their burial ceremony in accordance with Islamic customs and rules," the statement said.
What to do with the fallen dictator's corpse is the subject of a row inside the National Transitional Council (NTC). Libya's interim prime minister, Mahmoud Jibril, arrived in Misrata to talk with local NTC representatives. They have made it abundantly clear they do not want Gaddafi to be buried in their town. The NTC leadership in Tripoli wants a solution quickly. One popular option is to bury him at sea, like Osama bin Laden.
The dispute threatens to overshadow NTC plans to declare a formal end to Libya's nine-month uprising . The council will announce from Benghazi, where the Libyan revolution began in February, that the project of national liberation is now complete. It will say a new, democratic post-Gaddafi era has begun.
The Guardian

20.10.11

Os tunisinos já estão a votar

Paris - Os tunisinos residentes no estrangeiro começaram a votar hoje (quinta-feira), para eleger os seus representantes à Assembleia Constituinte, três dias antes do escrutínio na Tunísia, primeira eleição livre da primavera árabe, após 23 anos do governo de Zine El Abidine Ben Ali, noticiou a AFP.
O voto dos tunisinos no estrangeiro, que elegerão 18 dos 217 membros da futura assembleia, deve durar três dias, ou seja, de hoje (quinta-feira) a sábado.
Eles estão a votar em consulados ou embaixadas, em seis circunscrições, sendo duas em França, uma na Itália, uma na Alemanha, uma na América do Norte e uma referente a diferentes países árabes. Angop


A comunidade tunisina em França ocupará 10 dos 18 assentos reservados aos tunisinos residentes no estrangeiro. As assembleias de voto foram abertas hoje (quinta-feira) às 6H00 locais.


A contagem dos boletins de voto terá lugar sábado, e os resultados só serão anunciados após o início da votação domingo na Tunísia.


No estrangeiro, assim como na Tunísia, a taxa de participação é uma das grandes incógnitas desse escrutínio, primeira eleição livre após dois decénios do regime Ben Ali, durante o qual os resultados, manipulados, eram sempre conhecidos antes.
O partido islamista Ennahda, duramente reprimido durante o mesmo governo, é dado como favorito nesse escrutínio.
Ben Ali, refugiado na Arábia Saudita, foi derrubado do poder em Janeiro por uma sublevação popular sem precedentes, que deu o início à primavera árabe.






O voto dos tunisinos no estrangeiro, que elegerão 18 dos 217 membros da futura assembleia, deve durar três dias, ou seja, de hoje (quinta-feira) a sábado.
Eles estão a votar em consulados ou embaixadas, em seis circunscrições, sendo duas em França, uma na Itália, uma na Alemanha, uma para América do norte e uma para os países árabes.
A comunidade tunisina em França ocupará 10 dos 18 assentos reservados aos tunisinos residentes no estrangeiro. As assembleias de voto foram abertas hoje (quinta-feira) às 6H00 locais.
A contagem dos boletins de voto terá lugar sábado, e os resultados só serão anunciados após o início da votação domingo na Tunísia.

Hillary, pronta para matar e vir a ser Presidente

by Quoriana

During a meeting with members of the NATO-rebels' TNC in Libya on Tuesday, U.S. Secretary of State Hillary Clinton said Washington wants to see Libyan leader Muammar Gaddafi captured or killed.
In a comment on Clinton's bloodthirsty statement, Professor Paul Sheldon Foote from the California State University explains that the Obama administration believes this killing would be a justified one:
"Warmongers in the Obama administration will argue that Gaddafi is a former leader and therefore he's fair game. Don't forget who Hillary Clinton is. In 2008 as a candidate for president she threatened to kill every man, woman and child and turn Iran into a waste basket."
Foote says that behind this unannounced visit there is the desire of the Obama administration to put some American 'fingerprints' on the so-called 'success' of NATO in Libya.
"In addition to saying that they've killed Bin Laden, they want to say next year in Obama's campaign for re-election that they've brought a great 'victory' in Libya," he says.
mathaba.net

Kadhafi foi morto depois da visita de Hillary

SIRTE, Libya (AP) — Libyan fighters have overrun the last positions of Moammar Gadhafi loyalists holding out in the city of Sirte and the revolutionaries now have all of the ousted leader's hometown within their hands.
Reporters on the scene say the final push to capture the remaining pro-Gadhafi positions began around 8 a.m. on Thursday and was over after about 90 minutes. Just before the assault, about five carloads of loyalists tried to flee the enclave down the coastal highway but were killed by revolutionaries.
Revolutionaries began searching homes and buildings looking for any Gadhafi fighters who may be hiding there.
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Pouco mais de 24 horas antes de se ter confirmado a morte do coronel, a BBC noticiara: "US Secretary of State Hillary Clinton has made an unannounced visit to Libya aimed at showing support for the Libyan people and building ties.
"Mrs Clinton was in the capital Tripoli for only a few hours - the first US cabinet-level official to visit since Col Muammar Gaddafi was ousted.
"She said she hoped that Col Gaddafi would be captured or killed".
**** Os seus desejos foram ordens.

O tenebroso Prince Johnson está com Ellen

Former rebel leader Prince Johnson, who came third in Liberia's election, says he will back Nobel Peace Prize-winner President Ellen Johnson-Sirleaf in the second round.
"She is the lesser of two evils," he told the BBC. Forces loyal to Mr Johnson infamously filmed the torture and murder of dictator Samuel Doe.
Mrs Sirleaf's opponent will be former UN diplomat Winston Tubman
This is Liberia's second election since the end of a 14-year civil war in 2003.
With almost all the ballots counted, Mrs Sirleaf has 44% against 32% for Mr Tubman, with Mr Johnson on 12%.
A candidate needs most than 50% for outright victory.
Over the weekend, opposition parties - including those of Mr Tubman and Mr Johnson - said they were pulling out of the election, accusing the National Elections Commission (NEC) of rigging it in favour of the incumbent.
But Mr Tubman has since confirmed that he will take part in the run-off, provisionally set for 8 November.
Mrs Sirleaf, who was earlier this month awarded the Nobel Peace Prize, won the 2005 election to become Africa's first female elected head of state.
Nephew of Liberia's longest-serving President William Tubman
The BBC's Jonathan Paye-Layleh in the capital, Monrovia, says Mr Johnson enjoys strong support in his home area of Nimba County, the region with the second highest number of voters after the capital, Monrovia.
The election has been largely peaceful, however an office of Mrs Sirleaf's Unity Party was on Saturday morning burnt to the ground in an apparent arson attack in Monrovia. It is not clear who was responsible.
The NEC, which is running its first poll, has rejected the accusations of fraud but Mr Tubman said the opposition threat to boycott the second round had prevented the NEC from declaring that Mrs Sirleaf had won in the first round.
On Saturday, opposition parties said they could offer photographs and witnesses to back their claims that the NEC had manipulated vote-counting in favour of President Sirleaf.
BBC

O Magreb de olhos postos na Tunísia

Listas concorrentes às eleições tunisinas para a Assembleia Constituinte, no domingo 23 de Outubro: Al-Nahda
Parti Démocrate Progressiste
Ettakatol/Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés
Congrès pour la République
Al-Watan e Al-Mubadara
L’Union Patriotique Libre
Al-Badil/Parti Ouvrier Communiste Tunisien
Afek Tounes
Alliance Démocratique Indépendante
Ettajdid (que faz parte do Pôle Démocratique Moderniste)
Parti du Travail Tunisien

São as primeiras eleições realizadas no Norte de África nestes últimos nove meses, desde que foram afastados os presidentes da Tunísia e no Egipto.
Da Mauritânia à Líbia, as forças políticas deverão estar atentas a este acto eleitoral.

18.10.11

Não esqueçamos os berberes

Le numéro 22 de la revue Afrique réelle du 22 octobre 2011 est consacrée spécialement aux Berbères contenant plusieurs chapitres :

- Un peuple aux origines multiples
- L'Egypte : une création berbère ?
- Les pharaons berbères
- Les berbères durant l'antiquité
- Comment les berbères furent-ils arabisés ? Entretien avec Bernard Lugan

Nous republions l’éditorial signé par Bernard Lugan :

La guerre de Libye a replacé les Berbères au coeur de l’actualité. Le contentieux les opposant au régime du colonel Khadafi était à ce point fort qu’ils furent parmi les premiers à se soulever, juste après les Arabes de Benghazi en Cyrénaïque. Sans les Berbères, le régime libyen ne serait pas tombé puisque c’est en effet le front qu’ils ouvrirent depuis le djebel Nefusa, sur les arrières du bastion régimiste tripolitain, qui permit de couper la frontière avec la Tunisie, puis d’isoler Tripoli, ce qui permit ensuite la prise de la ville. Tout à son nationalisme arabo-islamique, le colonel Khadafi niait la question berbère. En 2007 il déclara ainsi :

« (…) les tribus amazighs (berbères) se sont éteintes il y a longtemps, depuis le temps du royaume de Numidie. Personne n’a le droit de dire « je viens d’ici ou de là-bas ». Celui qui le fait est un agent du colonialisme, qui veut diviser pour régner ». (Mouammar Khadafi, Discours à la Nation, le 2 mars 2007).

Les Berbères qui se désignent sous le nom Imazighen (Amazigh au pluriel), ce qui signifie « homme libre », constituent le fond ancien de toute la population de l’Afrique du Nord, depuis le delta du Nil jusqu’à l’Atlantique et de la Méditerranée jusqu’au Sahel. Les berbérophones ne subsistent plus aujourd’hui en tant que groupes homogènes que dans quelques isolats généralement montagneux ou dans des oasis.
Le monde berbère a eu son histoire propre durant plusieurs millénaires. A la différence de ceux de l’Est, les Berbères de l’Ouest ont constitué des Etats qui s’étendirent sur tout le Maghreb. A partir du VIIe siècle, l’islamisation, avec l’arabisation linguistique qu’elle implique, modifia en profondeur la berbérité, au point de lui faire perdre sa mémoire et ses racines.
Après les indépendances, les nouvelles autorités gouvernementales développèrent une extrême méfiance à l’égard de la langue berbère, le fait berbère lui-même étant vu comme un ferment de division, sa propre existence contredisant le mythe de l’ « arabité » du Maghreb. L’enseignement du berbère disparut ainsi au Maroc avec la suppression en 1956 de la chaire de berbère de l’Institut des hautes Etudes Marocaines de Rabat, et en 1962 avec la suppression de celle de l’université d’Alger.
Au Maroc, le nationalisme s’affirma initialement contre la berbérité, son adversaire principal n’étant pas tant la France que la montagne féodale et berbère. Comme l’amazighité affirmait la double composante du pays, arabe et berbère, le parti Istiqlal représentant les Arabes et les arabo andalous des villes, parla alors de dérive « ethnique », « raciste » et « xénophobe » menaçant de détruire l’Etat. L’inquiétude des élites arabo-musulmanes pouvait être compréhensible face aux déclarations de certains berbérophones. Aussi tard qu’en 2004, le grand intellectuel berbère Mohammed Chafik publia ainsi un article dont le titre explosif était « Et si l’on décolonisait l’Afrique du Nord pour de bon ! »,[1] et dans lequel il écrivait que « Les Imazighen en sont réduits à se sentir étrangers chez eux (…) Au fait, pourquoi le Maghreb arabe n’arrive-t-il pas à se former ? C’est précisément parce qu’il n’est pas arabe ».
En Algérie, figé dans sa gangue idéologique, le régime demeure aujourd’hui encore un jacobinisme arabo-musulman fondant sa légitimité à la fois sur la négation de l’histoire du pays et sur celle de sa composition ethnique. Ici, la question kabyle s’est posée avec une acuité particulière dès l’indépendance de 1962, rythmée par des épisodes sanglants ayant débuté par la guérilla du FFS en 1963, suivie par le mouvement du « Printemps berbère » en 1980, puis par la « grève du cartable » durant les années 1994-1995, par les émeutes de 1998 qui suivirent l’assassinat du chanteur Matoub Lounès et enfin par le mouvement dit des « Aarchs » en 2001 et 2002. Ces derniers mois, la tension n’est pas retombée.

Angola perante o vespeiro guineense

As últimas notícias vindas da Guiné-Bissau indicam um cenário em que a diplomacia angolana, no âmbito da presidência da CPLP, terá de se empenhar com toda a inteligência requerida para que Bissau não volte a cair num clima de instabilidade.
Angola tem na Guiné um dos seus desafios na lógica da sua afirmação como país promotor da estabilidade no continente. Claro que a estabilidade depende mais dos próprios guineenses que da boa vontade angolana. E é aí que está o problema.
Nada na Guiné parece claro. Trata-se de um país onde, aparentemente, os desentendimentos pessoais, as raivas e os desejos de vingança entre ex-camaradas de trincheira parecem sobrepor-se à lógica dos interesses do Estado. Na Guiné parece nem haver espaço para o cinismo político, é tudo a ferro.
Neste momento, Sebastião Isata é o único angolano a trabalhar em busca da estabilidade na Guiné, isso como representante da União Africana. Os militares angolanos que irão ajudar na reforma do exército guineense ainda não foram nomeados. Enquanto isso, em Bissau a intriga corre, destapando medos e colocando alguns num estado de alerta que poderá descambar num “antes matar que morrer. Esse é o grande risco.

Zamora Induta é mesmo culpado?

As últimas notícias dizem que, citando relatório atribuído ao (então) Procurador-Geral da República, Amin Sad, Zamora induta terá sido o autor dos assassinatos do Presidente Nino Vieira e do general Tagme na Waye que ocupava o cargo de Chefe do Estado Maior General das Forças Armadas.
É verdade que Zamora Induta, na sequência de tais assassinatos, auto promoveu-se para o cargo de Tagme, ficando com o país nas mãos. Porque matar Tagme? Tanto Induta como Tagme eram homens de Ansumane Mané, o general que havia deposto Nino Vieira. Zamora poderia até ter razões para matar Nino (depois de ter ajudado a depô-lo e a força-lo a sair para o exílio, tê-lo de novo como Presidente e como Comandante em Chefe, poderia não ser coisa que Induta engolisse. Mas porque matar Tagme? Apenas para ser chefe das tropas?
O tal relatório atribuído a Amin Sad diz que Induta teria (ou o afirmou aos militares que foram executar as mortes, no dia 2 de Março) que o mandante dos crimes era o Primeiro Ministro Carlos Gomes Júnior. Gomes júnior, dizem os guineenses, foi uma criação de Nino Vieira, que lhe teria permitido tornar-se num próspero empresário. Há quem diga que Gomes júnior foi uma espécie de representante dos negócios de Nino Vieira. Que razões teria Gomes Júnior para matar o Presidente Nino Vieira? Gomes Júnior não se candidatou ao lugar de Nino, apoiou, antes, a candidatura de Malan Bacai Sanhá, como candidato do PAIGC, o mesmo partido que Nino Vieira derrotou nas urnas. Ao contrário de Carlos Gomes Júnior, Nino Vieira era um histórico do partido, do tempo da luta pela Independência, o facto de concorrer como independente não apagava a sua trajectória no PAIGC e na história da Guiné.
Pode-se dizer que com as mortes de Nino Vieira e de Tagme na Waye, Carlos Gomes Júnior passou a ter maior protagonismo, sem a sombra de um histórico na presidência, com a agravante de ter sido já Presidente até ter sido deposto por militares e de ter voltado e reconquistado o lugar nas urnas. Haveria aqui uma legitimidade reforçada e um sinal de que os guineenses teriam preferido o passado a outras experiências. Por seu lado, Zamora Induta via-se livre de Nino Vieira e consumava o seu afastamento definitivo, “não concluído na guerra de Ansumane Mané ; ocupava a chefia das forças armadas e obteria o verdadeiro poder na Guiné. Nos meses em que chefiou o Estado Maior, foi a impressão com que se ficou. Era Induta quem ditavas as regras no país.
Mas Induta e Tagme tinham um ponto mais a uni-los. Ambos teriam sido “afastados pelo general Veríssimo Seabra, depois deste ter morto Ansumane Mané e ter deposto o Presidente Kumba Yalá (PRS), entretanto eleito nas urnas contra Malan Bacai Sanhá (PAIGC). Veríssimo tinha estado com Ansumane na guerra contra Nino Vieira. Só quando Tagme assumiu a chefia do exército, depois da morte do general Veríssimo Seabra é que Zamora Induta recuperou algum protagonismo.

O narcotráfico e os suspeitos

Tagme na Waye não parecia ter ambições políticas. Não tinha carisma e também não tinha, na sua etnia balanta, o suporte de Kumba Yalá, por exemplo, que agora se converteu ao islão, um grupo religioso também muito forte na Guiné. Malan Bacai Sanhá também é muçulmano. Tal como o era Ansumane Mané. Nino Vieira e Veríssimo Seabra não eram muçulmanos.
Mas foi na chefia militar de Tagme e com a presidência de Nino Vieira, que surgiram as mais alarmantes notícias sobre o papel do território na rota do narcotráfico (Tagme dizia querer combater o narcotráfico). Também surgiram nomes associados. António Indjai e Bubo na Tchutu constavam da lista. Indaji era um militar do estado maior, um dos vices. Na Tchutu era o comandante da Marinha de Guerra.
A pressão internacional fez com que o Presidente Nino Vieira começasse a falar em combater o narcotráfico.
Tagme na Waye também se pronunciou. Ambos foram mortos.
As mortes de Nino e de Tagme abriram caminho a Bacai Sanhá, para a presidência, ganha nas urnas, e a Induta para a chefia militar, autoimpondo-se e ultrapassando generais melhor colocados na linha de sucessão. Estava ditado o seu destino.
Induta procurou fazer do combate ao narcotráfico a sua divisa. Viu escapar-se-lhe Bubu na Tchtu que fugiu para o Senegal mesmo antes de ser detido, acusado de envolvimento no narcotráfico. E a acusação não era apenas de Zamora Induta, os Estados Unidos da América já tinham publicado um relatório em que constavam os nomes de Bubu na Tchutu e de António Indjai. Entretanto, Baciro Dabó, antigo candidato presidencial e o ex-ministro Carlos Proença, foram assassinados em 2009.

As confissões de Zamora Induta

Zamora Induta, segundo as mais recente notícias, teria confessado, na prisão onde está, a autoria das mortes do Presidente Nino Vieira e do general Tagme na Waye. Induta foi detido no dia 1 de Abril de 2010. Quem o deteve foi o seu adjunto no estado maior, António Indjai, que se apressou a libertar Bubu na Tchutu que, entretanto, regressado a Bissau estava refugiado nas instalações das Nações Unidas. Tanto Bubu na Tchutu como o seu “libertador António Indjai, são os tais citados pelos norte-americanos como estando envolvidos no tráfico de drogas. Ambos aprisionaram Zamora Induta e o Primeiro Ministro ,Carlos Gomes Júnior.
Gomes Júnior foi salvo pelo povo que se manifestou farto das golpadas militares e exigiu nas ruas a sua libertação. Indjai ainda ameaçou matar o Primeiro Ministro e disparar contra a multidão. Em viva voz. Zamora Induta não teve a mesma sorte.
Não se sabe bem o que pensa Malam Bacai Sanhá.
É o actual Presidente que “aceitou Zamora Induta como chefe dos militares, aceitou a sua prisão, empossou António Indjai como Chefe do Estado Maior General das Forças Armadas e nomeou e deu posse a Bubu na Tchutu para o lugar de chefe do Estado Maior da Armada. Há que perceber se o fez por mera manobra de sobrevivência política e física, ou se porque mexe os cordelinhos. Entende-se que tenha contas a ajustar com Gomes Júnior, o Primeiro Ministro, que o derrotou na corrida à liderança do PAIGC e que as tivesse também com Zamora Induta cujo poder, o real, como chefe da tropa, suplantava o seu como Chefe do Estado.
Não está claro se tinha mais simpatias por Nino Vieira, a quem substituiu na presidência quando deposto por Ansumane Mané, ou se por este último.
Não se sabe ainda se vai ou não aceitar e como agirá na sequência do relatório atribuído a Amin Sád. Também não se sabe se considera legal a prisão de Zamora Induta. Se não é legal, as ditas confissões não são válidas.

Os outros …

Henrique Rosa, um presidenciavel, e que aguentou o país como interino nos momentos de vacatura, está remetido ao silêncio. Francisco Fadul, outro presidenciavel e que já foi Primeiro Ministro, também em tempo de vacatura foi agredido quase até à morte e recusa-se a envolver-se outra vez na política guineense. Kumba Yalá foi deposto da presidência, tem influência sobre os balantas mas está em silêncio, depois de derrotado nas urnas.

Os perigos para a diplomacia angolana

Em primeiro lugar, há a imprevisibilidade de novas vinganças. Depois, há a influência muçulmana e dos vizinhos Guiné Conakry e Senegal (sempre procuraram influenciar a situação em Bissau para seu proveito).
Os apoios para Angola poderão surgir das Nações Unidas, da União Africana, da CPLP e dos Estados Unidos da América. Uns porque querem a estabilização da Guiné, e outros porque querem combater o narcotráfico que pode financiar acções terroristas.
Com a fragilidade do Estado guineense, entretanto, Angola terá de agir na diplomacia, por um lado, e na economia, por outro. Os militares guineenses precisam de condições de vida, e os guineenses também.

José Kaliengue "O País" Luanda (mesmo que tenha sido escrito há já algum tempo, este artigo continua a ter interesse para quem queira perceber a Guiné-Bissau)

Aventura queniana no Sul da Somália

Kenyan troops with aerial support are continuing their advance into Somalia towards a town 120km (75 miles) from its border held by al-Shabab militants.
The Kenyan government wants to push the militants away from its border following a spate of kidnappings it blames on the Islamist insurgent group.
Kenya's army spokesman Maj Emmannuel Chirchir told AFP the forces were expected to reach Afmadow on Tuesday.
Al-Shabab has warned of attacks in Kenya unless the troops withdraw.
The hard-line group, which controls much of southern Somalia, has denied carrying out any abductions.
It is locked in a battle with the transitional government for control of parts of the country currently outside its power, particularly in the capital Mogadishu.
The UN-backed government in Mogadishu has refused to admit that the Kenyan troops are inside Somalia.
But BBC East Africa correspondent Will Ross says sources indicate that Somali government troops are working in tandem with the Kenyans in order to attack the al-Shabab-controlled areas.
Eyewitnesses say al-Shabab officials have forced truck owners to hand over their vehicles so that fighters can be moved towards Afmadow.
Our reporter says the progress of Kenya and Somali troops has been slowed by muddy terrain after heavy rain.
Afmadow is about 90km on the main road north of the port city of Kismayo, al-Shabab's main economic power base.

'Digging trenches'

Afmadow resident Hussein Osman Roble told Reuters news agency most people in the town had fled towards the Kenyan border.
"Jets have flown low over Afmadow, terrifying the residents, while al-Shabab is digging trenches and tunnels for defence inside and around Afmadow," he said.
The government controls very little territory, but does have several militant groups around the country it regards as allies, and it is backed by the international community.
Kenyan officials said they wanted to ensure al-Shabab militants were not able to operate anywhere near the two countries' shared border.
Nairobi has been infuriated by a string of abductions of foreign nationals near the border.
BBC

16.10.11

Petróleo no Uganda a partir de 2013

By Godfrey Olukya - The Associated Press
Sunday Oct 16, 2011 10:48:04 KAMPALA, Uganda — Ugandan President Yoweri Museveni said Sunday that U.S. military “personnel” being sent to Uganda to help fight the rebel group the Lord’s Resistance Army will not participate in actual fighting.
Museveni told a news conference it was wrong to say that the U.S. was sending troops to fight the LRA and its brutal leader Joseph Kony.
“When you call them troops you are saying that they are coming to fight on our behalf,” Museveni said. “We shall never have troops coming to fight for us. I cannot accept foreign troops to come and fight for me. We have the capacity to fight our wars.”
President Obama announced Friday he is dispatching about 100 U.S. troops — mostly special operations forces — to central Africa to advise in the fight against the LRA, a guerrilla group accused of widespread atrocities across several countries. Some experts suggest that the U.S. move is to reward Uganda for its contributions to the African Union force in Somalia that fights the al-Qaida-linked al-Shabab militia.
Museveni said Sunday that the U.S. has been supporting its fight against Kony already, including sharing satellite intelligence and assisting with helicopters.
The LRA once fought Ugandan troops in the country’s north, but have been flushed out of the country. The LRA now operates in South Sudan, Congo and the Central African Republic.
The LRA poses no known security threat to the United States, and a report from the anti-genocide group the Enough Project last year said that Kony no longer has complete and direct command and control over each LRA unit. The LRA is estimated to have between 200 and 400 fighters but still carries out deadly attacks on isolated villages.
The group’s tactics have been widely condemned as vicious. The U.S. troops will be helping to fight a group that has slaughtered thousands of civilians and routinely kidnaps children to be child soldiers and sex slaves.
Kony is wanted by the International Criminal Court for his group’s attacks.

10.10.11

A estratégia lusófona do ditador Obiang

Redacción Internacional, 10 oct (EFE).- La Asamblea unicameral de Guinea Ecuatorial ha aprobado por mayoría el idioma portugués como tercera lengua oficial, informaron hoy fuentes oficiales ecuatoguineanas.
A excepción de Plácido Micó, secretario general y diputado por el partido Convergencia para la Democracia Social (CPDS), el resto de los 99 parlamentarios, aceptaron la propuesta defendida por el ministro Delegado de Asuntos Exteriores, Cooperación y Francofonía, Eustaquio Nseng Esono.
Nseng Esono indicó a los diputados que el anteproyecto de ley por el que se reconoce el portugués como idioma oficial es "una decisión política que está justificada por los vínculos culturales y estratégicos que unen Guinea Ecuatorial con países lusófonos".
Recordó que "la inclusión de esta nueva lengua con los idiomas oficiales como español y francés, responde a los lineamientos estratégicos del ministerio de Exteriores para avanzar en el mundo globalizado".
Aseguró asimismo que se trata de "romper con el aislamiento que tanto ha perjudicado a Guinea Ecuatorial en las relaciones internacionales tradicionales".
El francés fue el primer idioma que la Cámara de Representantes del Pueblo aprobó como segundo en el país en septiembre de 1997, dentro del "contexto de las relaciones internacionales de Guinea Ecuatorial" y para su "integración completa", en una zona de África mayoritariamente francófona, según justificó el presidente del país, Teodoro Obiang.
El francés es "idioma de trabajo" desde la integración de Guinea Ecuatorial, en 1985, en la Unión Aduanera y Económica de los Estados del África Central (UDEAC), actual Comunidad Económica y Monetaria de África Centra (CEMAC) y en el Banco de los Estados de África Central (BEAC), dos instituciones respaldadas por el Gobierno de Francia. EFE

Pedro Pires ou a dignidade de Cabo Verde

Former Cape Verde President Pedro Verona Pires has been awarded this year's $5m (£3.2m) Mo Ibrahim prize for good governance in Africa.
The prize committee said Mr Pires, who stepped down in August, had helped make the archipelago off the West African coast a "model of democracy, stability and increased prosperity".
The prize is supposed to be awarded each year to a democratically elected leader who has voluntarily left office.
There has been no winner for two years.
The committee said there had been no suitable candidate.
The $5m award, given over 10 years followed by $200,000 a year for life, is the world's most valuable individual prize.
The previous winners are Botswana's President Festus Mogae and Mozambique's Joaquim Chissano.
Sudan-born telecoms entrepreneur Mo Ibrahim says the prize is needed because many leaders of sub-Saharan African countries come from poor backgrounds and are tempted to hang on to power for fear that poverty awaits them when they leave office.
Mr Pires played a key role in the fight against Portuguese colonial rule and became prime minister at independence in 1975.
He became president in 2001 and stepped down after two terms, rejecting calls to change the constitution to remain in office, like several African leaders have done.
Committee head Salim Ahmed Salim praised his "humility" and "personal integrity".
"Dismissing outright suggestions that the constitution could be altered to allow him to stand again, he said: 'This is a simple matter of faithfulness to the documents that guide a state of law'."
With Mr Pires not standing, opposition leader Jorge Carlos Fonseca won the August elections against Manuel Inocencio Sousa from the governing African Party for the Independence of Cape Verde (PAICV).
Cape Verde - an Atlantic archipelago of 10 islands - has experienced significant economic growth in recent years, partly due to a boom in tourism.
It is now classed by the United Nations as a middle-income country.
But unemployment and poverty are still high, forcing many people to emigrate.
Some 700,000 Cape Verdeans live abroad, more than the 500,000 at home, official statistic show.
BBC

A ilusão de que o Egipto mudou

La primavera de Egipto acabó con Hosni Mubarak, sus dos hijos y con los ministros más evidentemente corruptos; el resto del régimen sigue en pie, intacto, con el mariscal de campo Mohamed Husein Tantaui al frente de una junta de generales. No hubo juicios a los militares que reprimieron y torturaron. La salida de Mubarak del poder en febrero creó la ilusión del cambio.
Los gravísimos incidentes de ayer, al menos 24 muertos y más de 200 heridos, durante una manifestación de la minoría copta (10% de la población) en el barrio de Maspero de El Cairo muestran la fragilidad de la situación. A la marcha del domingo se sumaron cientos de personas no coptas descontentas por la lentitud del cambio. Los coptos acusan al Ejército de violencia indiscriminada. Hay vídeos que lo demuestran, como estos publicados en el 3Arabwy. La crónica de Associated Press firmada por Maggie Michael, muy criticada en Twitter, ofrece una versión diferente: los manifestantes también atacaron a los militares. Ahran Online denuncia el asalto a una televisión para censurar un programa de debate.
En The Arabist, uno de los blogs de referencia en la zona, acusa a la televisión estatal de haber actuado como en los tiempos de Mubarak, manipulando la información. También advierte del creciente radicalismo de algunos jóvenes musulmanes que gritaban consignas anticoptas y da cuenta de agresiones a esta minoría. La BBC ofrece un mapa de los cristianos en Oriente Próximo, que han sufrido ataques, sobre todo en Irak. El diario libanés The Daily Star se centra en el peligro de choques sectarios, aunque la crónica de su corresponsal cuenta que una marcha pacífica fue atacada por los militares.
The New York Times asegura que se trata de los incidentes más graves desde febrero, peores que el ataque a la embajada israelí. Jack Shenker en el británico The Guardian informa de que los incidentes son parte de un descontento general, de musulmanes y cristianos contra el régimen militar. También publica una galería de fotos y acusa a los militares de uso excesivo de la fuerza.

Ramón Lobo/El País

9.10.11

Integralismo islâmico ameaça Tunísia

Le siège de la télévision privée tunisienne Nessma a été pris d'assaut par près de 300 salafistes, dimanche 9 octobre, en raison de la diffusion, vendredi, du film Persepolis et d'un débat sur l'intégrisme religieux. "Les salafistes, rejoints ensuite par une centaine d'autres personnes, se sont dirigées vers Nessma pour attaquer la chaîne. Les forces de l'ordre sont intervenues et ont dispersé les assaillants", a annoncé le ministère de l'intérieur.
"Après la diffusion de Persepolis il y a eu des appels sur Facebook à brûler Nessma et à tuer les journalistes, a raconté le président de la chaîne, Nebil Karoui. Nous sommes habitués aux menaces mais ce qui est grave c'est que cette fois-ci ils sont passés aux actes. Nessma est la chaîne moderniste du Maghreb, on ne se laissera pas intimider et nous continuerons à diffuser les films qu'on veut. On n'a pas chassé une dictature pour revenir à une autre"
La police protège désormais le siège de la chaîne. Plusieurs journalistes de Nessma ont fait part de leur vive inquiétude, certains craignant que les autres locaux de la chaîne en région soient également ciblés. Cette attaque menée par des intégristes intervient au lendemain de l'invasion par des hommes armés de la faculté de lettre de Sousse, après le refus d'inscription d'une étudiante en niqab.

A 15 JOURS DES ÉLECTIONS

Pour une cadre de la chaîne, citée anonymement par l'AFP, cette attaque doit inciter les Tunisiens à se rendre aux urnes. "J'espère que ce genre d'événement va pousser les citoyens indécis à aller voter le 23 octobre, car le danger (intégriste) est imminent", a-t-elle ajouté. Il s'agira du premier scrutin en Tunisie depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier. Les Tunisiens sont appelés à élire une assemblée constituante, un scrutin où les islamistes d'Ennahda sont considérés comme les grands favoris.
Le parti Ennahda s'était publiquement démarqué des salafistes – dont le parti Tahrir n'a pas été légalisé – après l'attaque, fin juillet, d'un cinéma de Tunis qui avait diffusé un film de Nadia El-Fani sur la laïcité. Dimanche, un de ses responsables a condamné cette nouvelle attaque. "On ne peut que condamner ce genre d'incident. Il ne faut pas brouiller les cartes et les gens doivent garder leur calme. Si les gens ont des critiques à faire contre Nessma, ils doivent s'exprimer dans la presse, pas utiliser la violence", a dit Samir Dilou, membre du bureau politique d'Ennahda, qualifiant ces attaques "d'actes isolés".
Une manifestation contre l'interdiction du voile intégral chez les femmes à l'université a donné lieu, dimanche, à des affrontements à Tunis entre policiers et manifestants islamistes. Quant à Persepolis, dont c'était la première diffusion en arabe dialectal tunisien, il sera à nouveau à l'antenne de Nessma mardi soir.
Le Monde

+++ É importante notar que a Tunísia fica a uns meros 250 quilómetros das ilhas da Sardenha e da Sicília, ambas italianas.

8.10.11

0 narcotráfico na África Ocidental

Das ilhas do arquipélago de Cabo Verde às terras do Delta do Níger, quase na fronteira com os Camarões, os narcotraficantes latino-americanos têm circulado com impunidade, nestes últimos sete anos, aproximadamente. Muitos dos regimes existentes são fracos e/ou não dispôem de meios para controlar a circulação de cocaína, chegada normalmente da América do Sul a caminho da Europa.
Países como a Gâmbia, a Guiné-Bissau, a República da Guiné e a Serra Leoa têm constituído uma rota essencial para pessoas sem escrúpulos que, partindo da Venezuela ou da Colômbia, pretendem fazer chegar o seu produto à Península Ibérica, às Ilhas Britânicas, a muitas outras regiões europeias e até mesmo ao Médio Oriente.
O problema da droga na África Ocidental é tão grave que até já serviu para motivo primordial do mais recente livro do romancista britânico Frederick Forsyth, que durante a segunda quinzena de Agosto de 2010 lançou nos Estados Unidos e no Reino Unido o thriller "The Cobra", sobre o comércio internacional da cocaína, que envolve "alguns dos homens mais violentos do mundo".
Quando no início de Março de 1999 o autor de "O Dia do Chacal" estava em Bissau a investigar a passagem de droga sul-americana para a Europa, por vezes através do aeroporto de Lisboa, soube que alguém fizera explodir o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, general Tagme Na Wae, e que horas depois o próprio Presidente da República, João Bernardo "Nino" Vieira, seria assassinado com requintes de extrema malvadez.
O sangue guineense não se ficaria por aí, pois que algum tempo depois caberia a vez ao deputado Helder Proença e ao candidato presidencial Baciro Dabó. Todos eles, segundo é voz corrente entre as pessoas que regularmente acompanham os assuntos daquela região, mais ou menos ligados a negócios muito pouco dignos.

Relações com a Al-Qaeda

Ainda se o problema fosse só o narcotráfico, talvez as chancelarias ocidentais não se preocupassem tanto. Mas a verdade é que os responsáveis pelo combate ao terrorismo estão cada vez mais preocupados com os grupos islamistas que se associam aos cartéis da droga. Nomeadamente com a hipótese de a África Ocidental se tornar uma nova fonte de rendimento para a rede Al-Qaeda, de Osama Bin Laden, que se tem estado a infiltrar pelas terras da Mauritânia, do Mali, do Níger e do Burkina Faso.
Se formos ao site StrategyWorld.com, podemos ler que há alguns anos operacionais daquela rede terrorista começaram a aparecer na Guiné-Bissau, nomeadamente para facilitar a circulação de cocaína, numa terra onde os mais altos órgãos do Estado são incapazes de controlar o que quer que seja.
A ausência de uma Força Aérea bem equipada e de uma Marinha dotada de um razoável número de lanchas rápidas faz com que proliferem as pistas de aterragem e com que atraquem barcos às dezenas de ilhas do arquipélago das Bijagós, alvo dos mais mirabolantes projectos. Ao ponto de Nino Vieira ter chegado a autorizar um projecto do magnate chinês Stanley Ho para construir um casino na ilha Caravela.

Uma ameaça crescente

No dia 1 de Abril de 2010, tropas sob o comando do vice-chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, general António Indjai, foram à representação das Nações Unidas e retiraram de lá, com toda a impunidade, o contra-almirante Bubo Na Tchuto, que aí se encontrava refugiado, por ter um diferendo com o Governo. Depois, juntos, Indjai e Bubo Na Tchuto, afastaram o Chefe do Estado-Maior, almirante Zamora Induta, e remeteram-no para uma cadeia.
Dias depois, a Drug Enforcement Administration, dos Estados Unidos, colocava Bubo na sua lista de pessoas associadas ao narcotráfico na África Ocidental, tal como aliás o fez em relação ao capitão Ousmane Conté, filho do anterior Presidente da República da Guiné, Lansa Conté. Bissau e Conacri eram, desde há anos, duas faces de uma mesma moeda. Nino e Conté haviam sido, durante muitos anos, amigos inseparáveis.
As fracas instituições, a ausência de desenvolvimento e o crime organizado têm sdio um caldo fértil para toda a espécie de aventuras a que alguém se queira lançar desde as imensidões desérticas da Mauritânia até à contestada fronteira entre a Nigéria e os Camarões.
O representante especial das Nações Unidas na África Ocidental, Said Djinnit, tem dito que as perspectivas de realização nessa parte do mundo dos Objectivos de Desenvolvimento do Milénio continuam a ser fracas, sem que a pobreza da maior parte das pessoas diminua.

Namoro a Cabo Verde

A França, país com grandes tradições na África Ocidental, de Dacar a Brazzaville, e os Estados Unidos, ultimamente mais preocupados com a região, têm pensado em atrair para o seu campo a República de Cabo Verde, como um parceiro precioso num combate a todas as espécies de tráfico que passam pela Senegâmbia e pelo Golfo da Guiné. Estratégicamente colocadas na parte oriental do Atlântico Norte, abaixo do Trópico de Câncer, as ilhas podem muito bem servir para, a partir delas, se fiscalizarem as costas da Mauritânia e dos países a sul.
Os comércios de emigrantes que a todo o custo querem alcançar a Europa e das drogas que da América Latina são enviadas para a mesma Europa e para a região do Golfo Pérsico-Arábico passam pelo paralelo 20, que separa e aproxima Cabo Verde na costa e no interior das terras africanas. As rotas de contrabando que passam pelo Sul da Argélia e pelas solidões desérticas do Mali e do Níger são como que o prolongamento ou a duplicação das vias de comércio ilícito que se faz no litoral da Senegâmbia e das duas Guinés vizinhas. De modo que, as ilhas de Cabo Verde poderiam muito bem funcionar como torres de vigia ou bases de lançamento de grupos operacionais que, em acções rápidas, interviessem em certas situações, ao ser decretado o combate generalizado aos tráficos da África Ocidental e do Sahel.
Recordemos que há anos se arrasta a questão do Comando Africano idealizado pelos Estados Unidos e que tem sofrido muitos precalços, uma vez que quase ninguém na África quer fornecer instalações para ele funcionar como deve de ser. A Libéria, uma criação da América do Norte, foi um dos poucos países que admitiu, discretamente, dar uma ajuda ao Pentágono na implementação do referido Africom.
Os liberianos, aliás, também já deram uma ajuda às entidades norte-americanas de combate ao narcotráfico, facilitando a neutralização de alguns dos barões das drogas. Mas eles são tantos que não basta haver apenas um ou dois governos empenhados na gigantesca tarefa.
As polémicas intervenções militares deo Ocidente no Iraque e no Afeganistão, bem como o confronto com o Irão, têm feito esquecer a cruzada idealizada por alguns contra o narcotráfico, as migrações ilegais e a expansão islamista na África Ocidental. Mas um dia esse problema terá de ser encarado mais a sério. Talvez, por exemplo, se a Nigéria, o grande gigante da região, entrar em fortes convulsões,. na sequência dos seus muitos conflitos latentes. A forma como decorrerem as presidenciais de 2011 poderá ser um barómetro para se aquilatar do estado de saúde de uma federação que reivindica um lugar permanente no Conselho de Segurança das Nações Unidas.

A degradação do marfim

A Côte-d'Ivoire (Costa do Marfim), onde Fèlix Houphout-Boigny criou uma certa aparência de desenvolvimento, está hoje na prática dividida em duas, a do Norte, sob o controlo das Forças Novas, e a do Sul, a de Laurent Gbagbo, com as eleições da normalização já por tantas vezes adiadas. E é um dos exemplos perfeitos da artificialidade de tantos dos sonhos de 50 anos, quando se concretizaram tantas das independências africanas. Foi da sua fronteira, recorde-se, que em Dezembro de 1989 Charles Taylor lançou, no condado de Nimba, a rebelião que o iria levar ao poder em Monróvia e a partir da qual impulsionou a tenebrosa Frente Revolucionária Unida (RUF), de Foday Sankoh, na vizinha Serra Leoa. Muita gente tem na língua a expressão "diamantes de sangue", mas pouco estarão bem conscientes do autêntico dominó de violência e de instabilidade que nas últimas duas décadas cobriu o espaço que da Costa do Marfim sob à Libéria, à Serra Leoa, a Conacri e a Bissau.
Comércio de armas, fluxo de populações que querem a todo o custo fugir ao inferno das suas terras e dinheiro fácil obtido mediante a cumplicidade com o narcotráfico são facetas várias de uma mesma manta que se estende de Nouakchott ao Delta do Níger, a região africana sobre a qual aui tentámos reflectir.
Alguns países estão a ser mais afectados do que outros, mas quase todos eles têm armas e pobreza a mais, desenvolvimento a menos. Daí que tantos dos seus naturais procurem vir trabalhar para a Europa, trocando inclusive profissões de juízes ou jornalistas por trabalhos como os de segurança ou de ajudante de pedreiro. (Artigo escrito em Agosto de 2010, para o anuário Janus que deveria ter saído no fim desse ano e que sofreu um atraso.)

A guerra às portas da Europa

Já repararam bem que a luta encarniçada na cidade líbia de Sirte está a decorrer a uns 630 quilómetros da ilha de Malta e a uns 750 da Sicília ou de Creta?
É a guerra, a guerra intensa, aqui às portas da Europa, enquanto esta se preocupa sobretudo com ratings e com a hipótese de a Grécia entrar em falência.
A guerra, a guerra verdadeira, tradicional, com mortos e feridos, a guerra pelas gigantescas reservas líbias de petróleo, decorre a menos de 800 quilómetros de Malta, da Itália e da Grécia. E nós aqui tão perto, tão pouco importunados com ela.
A distância do Golfo de Sirte a Nápoles é menor do que a que vai de Lisboa a Marselha e no entanto os europeus, na sua generalidade, continuam a olhar para o conflito na Líbia como se fosse quiçá uma coisa longínqua, que em nada nos afectasse.
São estranhas barreiras civilizacionais, erguidas ao longo de séculos, as que nos fazem crer que Trípoli e Sirte são terras muito distantes, apesar de elas ficarem mais perto de Lisboa do que Oslo ou Estocolmo.
Já repararam bem nisso, que a Líbia não fica mais longe de nós do que a Escandinávia?

Primavera adiada em terras sarauís

Le Kenya a appelé, jeudi à New York, à des négociations «sans conditions préalables et de bonne foi», la seule voie «pour atteindre une solution juste, définitive et mutuellement acceptable».

«Le Kenya soutient les négociations en cours sur le Sahara tenues sous les auspices du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon et de son envoyé personnel pour le Sahara», Christopher Ross, a déclaré, devant la 4e Commission de l'Onu, l'ambassadeur du Kenya à l'Onu, S. K. Maina.

«Malgré une série de pourparlers informels bienvenus au cours de l'année dernière, peu de progrès ont été accomplis jusqu'à présent», a regretté l'ambassadeur.

Le Kenya estime que les parties «doivent négocier sans conditions préalables et de bonne foi. C'est la seule voie pour atteindre une solution juste, définitive et mutuellement acceptable», a conclu l'ambassadeur du Kenya.

Par MAP (a agênicia noticiosa marroquina)

5.10.11

A Síria, na grande encruzilhada

Se na Líbia a intervenção da Força Aérea dos países da NATO foi fundamental para conseguir que os rebeldes entrassem em Tripoli e de lá escorraçassem o coronel Muammar Khadafi, na Síria poderá ser qualquer outra intervenção militar estrangeira, nomeadamente turca, a fazer com que se cumpram, entre outros, os desígnios dos Estados Unidos e da União Europeia: que o Presidente Bashar al-Assad seja afastado do poder.
As intervenções estrangeiras poderão ser significativas no desenvolvimento daquilo a que se convencionou chamar a Primavera Árabe, o movimento surgido no início deste ano com o objectivo aparente de democratizar os países que se situam entre Tunes e Damasco. Correr de lá com autocratas e permitir a recomposição da paisagem política, muito mais de acordo com os valores prevalecentes na maior parte da Europa e das Américas.
Os Estados Unidos, a Turquia e Israel gostariam muito de ver afastado Bashar al-Assad, aliado da República Islâmica do Irão e patrocinador do grupo armado libanês Hezbollah, uma das faces menos agradáveis do Islão contemporâneo, uma comunidade composta por mais de mil milhões de seres humanos, mas que apresenta numerosas facetas.
O actual Presidente e seu pai, Hafez al-Assad, totalizam 41 anos de governação sobre um vasto território que se estende a sul da Turquia e a leste do Mar Mediterrâneo, do Líbano e de Israel. Os Al-Assad levam quase tanto tempo de poder quanto o tiveram o coronel Khadafi e os filhos que ele foi criando para o perpetuarem à frente do seu sonho, hoje praticamente transformado em pesadelo.
Quatro décadas é demasiado tempo para que uma só família domine um espaço que é duas vezes o de Portugal e que, a sul e a leste, faz fronteiras com a Jordânia e o Iraque. Daí que muita gente, dentro e fora da Síria, esteja ansiosa por uma mudança de regime, mesmo que a curto prazo isso possa significar o caos cívico e político. Numa terra onde a oposição poderá estar, se possível for, ainda mais desorganizada do que aquela que na Líbia se congregou sob o nome de Conselho Nacional de Transição.

Um complexo mosaico

Se a maioria da população da Síria é árabe, também lá há curdos, arménios, assírios (de língua aramaica e religião cristã), beduínos e uma pequena minoria muçulmana oriunda do Cáucaso e para ali transferida durante o Império Otomano; império esse de que a Turquia actual ainda tem saudades.
Do lado islâmico, os sírios dividem-se em sunitas, alauítas, druzos, ismaelitas, xiitas e até mesmo yézidis, aos quais algumas pessoas menos informadas chamam "adoradores do diabo". E na parte cristã, que representa 13 por cento da população, há gregos católicos ou melquitas, católicos sírios, maronitas, caldeus, latinos, gregos ortodoxos, arménios gregorianos, sírios ortodoxos, nestorianos e protestantes.
Como se vê, um conjunto bastante heterogéneo, que até poderia ter constituído uma forte riqueza civilizacional se a família política dirigente tivesse procedido a reformas na devida altura, sem deixar as coisas chegar ao que chegaram, com a perspectiva da eventual derrota dos alauítas de Al-Assad significar um imenso caos, de Alepo a Palmira e de Hama e Homs até Damasco e Kuneitra.
Estes alauítas que estão no poder, do Partido Baas, ou Baath, significam apenas 12 por cento da população; e só lá se conseguiram aguentar com o apoio das Forças Armadas, das quais poderá depender agora o seu descalabro, se acaso em algumas unidades se desenvolver algo de equiparável ao movimento de capitães que culminou em Portugal no 25 de Abril de 1974.

Processo longo

Apertada entre as pressões da Turquia, da Arábia Saudita e do Irão, a questão síria poderá levar ainda muito tempo a resolver, não se tornando as coisas muito líquidas antes do fim deste ano. Até porque primeiro, talvez, terá de se ver bem como é que estão a evoluir a Tunísia, o Egipto e a Líbia, os três primeiros patamares da Primavera Árabe de 2011, uma Primavera que tarda em dar frutos minimamente apetecíveis.
Se daqui a alguns meses caírem os pilares alauítas do regime de Bashar al-Assad, a Síria (tal como o Bahrein o está a ser) poderá transformar-se a médio prazo num enorme campo de batalha entre os xiitas iranianos e os sunitas sauditas, tão queridos da Casa Branca e do Pentágono.
O carácter autoritário do Estado sírio acentuou-se nos últimos tempos, quando muitos dos simpatizantes da causa democratizadora teriam esperado reformas, as reformas ansiadas e até mesmo prometidas desde a altura em que Bashar sucedeu a Hafez al-Assad. E assim se está a malograr mais uma experiência que poderia ter sido interessante, há alguns anos, quando a estrada de Damasco era uma via segura para o nacionalismo árabe e para o apoio à resistência palestiniana contra a ocupação israelita da Cisjordânia e da Faixa de Gaza.
O médico oftalmologista Bashar al-Assad não teve visão suficiente para evitar o levantamento popular que está a acontecer, deixou que a Armada do seu país bombardeasse inclusive um acampamento de refugiados palestinianos, dos palestinianos que a Síria sempre disse ajudar, e arrisca-se agora a ter um fim bem triste.
As forças progressistas que têm sido assinaladas em países muçulmanos, desde a Tunísia ao Médio Oriente, ainda terão um longo caminho a percorrer, um caminho de muitos anos, até que os seus anseios democráticos se possam enfim concretizar. Será que algum dia isso irá acontecer? Insha'Allah! (Deus queira)...

JH http://www.alem-mar.org/cgi-bin/quickregister/scripts/redirect.cgi?redirect=EFEZyVuVFZJTOZpyKA

4.10.11

Moçambique: carvão, gás e titânio

The first export of Tete coal in more than two decades left Beira port on 14 September. It was 35,000 tonnes from Vale for Dubai.

But the government has suspended issuing new coal licences in Tete and is planning a new mining law, while problems remain in Beira. (Noticias 9, 16, 28, 30 September 2011).

A total of 112 coal prospecting and mining licences have been issued to 45 foreign and national companies in just the past two years, and the government wants first to check which licences are actually being used – and revoke those which are not. The three biggest companies are Vale,
Riversdale Rio Tinto, and Minas de Rivubue. Others include three Indian companies: Jindal Steel and Power Ltd (JSPL), Midwest Mozambique and Osho Gremach Mining, as well as the Russian Eurásia Natural Resources Corporation. Indian companies have been criticised, in Mozambique and elsewhere, for not using exploration licences.

Predictions are that Mozambique could export 40 million tonnes of coal per year (worth $12 bn at present prices) from Tete, and a similar amount from Niassa, where exploration has only begun(with Vale and Riversdale again playing a key role). Meanwhile Beira port, operated since 1998 by
Cornelder (part owned by the Guebuza family), does not have the capacity to handle this much coal. Cornelder marketing head Felix Machado says the current capacity is 6 million tonnes per year, through a terminal exclusively for Vale and Riversdale. Other companies which hope to start
exporting next year have made no arrangements for port facilities, although Cornelder has plans to expand the coal terminal to handle 18 million tonnes per year.

Meanwhile, 1,000 women demonstrated in front of the Beira City Council headquarters demanding just compensation for land and crops they are losing because of the construction of the new coal terminal. The women say there is inconsistent compensation for the loss of their small rice fields.

The ports and rail company (CFM) representative, Rito Almirante, said that the different payments were due to different levels of damage. Those who could never use their land again were entitled to compensation of 5,000 meticais ($187), said Almirante, whereas those who had only lost their
rice harvest, would receive 1,500 Mt ($56). (Diario de Mocambique, 18 Sept 2011)

Inspections and new law

Mining vice minister Abdul Razak Noormahomed told Noticias that the government is rushing to train mining engineers to ensure there are enough inspectors for the rapidly expanding mining sector. More than 1000 mining and prospecting licences have been issued, according to Eduardo
Alexander, national director of mining. He noted that whereas a decade ago mining investment was only $20 million per year, it is now over $1 billion per year – and will continue to increase.

Noormahomed estimates that $15 bn will be spent by 2018 on installations to produce Liquified Natural Gas (LNG) in Cabo Delgado.

And Mozambique is revising its 2002 mining law. Afonso Mabica, inspector of the minerals ministry, says that Mozambique has gained huge experience in dealing with mining companies over the past decade and that the substantial exploration has given the government a better understanding of Mozambique's massive mineral resources. Therefore, it is time for a new law.

New Chinese mine

In what appears to be the first Chinese mining concession, Africa Great Wall is to mine titanium heavy sands in Sangage, Angoche, Nampula. Minerals Minister Esperança Bias says the company will invest $30 million and pay the government $4 million a year in taxes during the 15 year life of
the mine. This will be the second large open cast heavy sands mine on the Nampula coast, and a third is planned. Kenmare currently mines in Topuito, Moma district, and Bias said there is another large reserve in Quinga, Mongicual district. (Noticias 3 Oct 2011)

And problems in Tete

The Moatize coal basin is so large and rich that all of Tete city and its surrounding area is sitting on coal, which is causing difficulties. A thick layer of coal has stopped the construction of the second bridge over the Zambezi River at Tete. The coal is only 16 metres below where one of the
foundations is to be built, and Engineer José Frutuoso said he does not think a bridge has ever been built sitting on a coal seam like this, and that experts are being brought from Europe to see what to do. The coal seam also runs under the river. The new bridge is 5 km downstream from the
old bridge and will be 715 metres long. (Noticias 21 Sept 2011) Meanwhile, the Portuguese-Mozambican company building and subsequently running the bridge will also take over the old bridge and 700 km of road in the Tete corridor linking Malawi and Zimbabswe. (Noticias 1 Oct 2011).

And the Frelimo party in Tete complained the central government is issuing coal mining licences without even telling local officials. Frelimo Tete First Secretary Xavier Sakambwera said that local officials found only from the press that permission had been granted to dig up the Tete airport to
mine coal and that the airport would be moved. "Communities and investors are in constant conflict", he said. And he complained about Vale and Riversdale being allowed to cut roads, which has forced peasants to travel 50 kilometers instead of 15 to take their produce to market. (Noticias 6 September)

MOZAMBIQUE 185

News reports & clippings

3 Oct 2011

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Editor: Joseph Hanlon ( j.hanlon@open.ac.uk)