28.3.11

Líbia tem maior índice africano de desenvolvimento

A Líbia tem o maior índice de desenvolvimento humano do continente africano, graças às grandes obras lá feitas nas últimas quatro décadas. E tem também as maiores reservas de petróleo de toda a África, susceptíveis de virem a ser exploradas ainda durante muito tempo.
Algumas arbitrariedades cometidas pelo coronel Muammar Khadafi não podem fazer esquecer o quanto ele fez pelo desenvolvimento do seu país, que ainda é jovem, nas suas fronteiras actuais, e que na década de 1960 se encontrava bastante atrasado.
Khadafi não é mais ditador do que o rei da Suazilândia ou o primeiro-ministro da Etiópia, mas Paris e Washington parecem agora esquecer isso.
O coronel Muammar Khadafi fez com que os recursos da exploração petrolífera fossem essencialmente aplicados em grandes obras no país, em vez de servirem sobretudo as multinacionais do sector.
Por isso, bem como pelo seu apoio a grupos radicais de diferentes países, gerou ódios na França, nos Estados Unidos e em Israel.
No entanto, a actuação de Khadafi não será muito mais condenável do que a do Presidente da Eritreia ou a do Presidente do Gabão, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, que até se encontra actualmente na presidência rotativa da União Africana.
Neste jogo do deve e do haver, de listagem dos bons e dos maus dirigentes africanos, convém que não se fique com a impressão de que o coronel Muammar Khadafi será uma pessoa muito mais condenável do que os presidentes da Gâmbia ou do Zimbabwe.
Só que, Paris, Londres e Washington decidiram agora esquecer-se da existência de Robert Gabriel Mugabe, de Teodoro Obiang e de Omar al-Bashir para apontar todas as suas baterias contra o senhor da Tripolitânia, discípulo de Nasser.
É assim que funciona a dita comunidade internacional. Em determinado período, de seis ou sete meses, escolhe um alvo preferencial, que neste primeiro semestre de 2011está a ser o Guia da Revolução Líbia, o excêntrico coronel Kadhafi, na ribalta desde 1969. Jorge Heitor

27.3.11

O homem que sonha vir a ser rei da Líbia

Petit-fils du roi Idriss Ier, renversé par le colonel Kadhafi en 1968, le prince héritier Mohammed al-Sanusi vit à Londres depuis 1988.

«Quand j'ai vu le drapeau de la monarchie brandi par les insurgés de Libye, je me suis senti immensément heureux et fier.» Ce drapeau rouge, noir et vert frappé de l'étoile et du croissant, c'est le sien. Mohammed al-Sanusi est l'héritier du trône libyen. Petit-fils du roi Idriss Ier, renversé par le colonel Kadhafi en 1968, il vit en exil à Londres depuis 1988. Il veut toutefois garder la tête froide: «Ces drapeaux sont d'abord les emblèmes de la liberté. Les gens avaient caché ces drapeaux pendant quarante ans; ils les ressortent pour montrer qu'ils veulent renouer avec leur histoire.» Et avec le roi? «Les Libyens choisiront, répond-il prudemment. Ce que je crois, c'est que la Libye est promise à un brillant avenir, avec ou sans la monarchie.»

Mais les nouvelles sont mauvaises, et on n'en est pas là: «Aujourd'hui j'ai un seul message à faire passer. Il faut envoyer de l'aide humanitaire, instituer immédiatement une zone d'exclusion aérienne et bombarder les forces spéciales de Kadhafi, qui terrorisent la population.» Les camps des forces de sécurité, épine dorsale du régime, «doivent être frappés», insiste-t-il avec l'obstination du désespoir. Il se dit prêt à aller en Chine convaincre Pékin et ne comprend pas la «lenteur de la communauté internationale» à l'exception du président français, qui a reconnu le Conseil national de Benghazi comme seul représentant de la Libye: «Jamais nous n'oublierons ce que le président Sarkozy a fait.»

On sent chez Mohammed al-Sanusi la volonté d'une posture royale, d'apparaître comme une référence au-dessus des factions. Il se dit simplement «en contact» avec le Conseil de Benghazi. Il souhaite limiter ses commentaires, s'exprimant seulement «quand le besoin en devient criant», comme le dit sa biographie officielle, préparée par une agence de communication. C'est dans les bureaux de cette dernière, au cœur du très chic quartier de Mayfair, où Ferrari et Aston-Martin peuplent les parcmètres, que le prince reçoit. Pas question de l'interviewer chez lui, où il affirme vivre modestement dans un appartement loué, avec sa mère, ses frères et ses sœurs. Le prince n'est pas marié: «J'y penserai quand tous les Libyens pourront avoir une famille et une vie normale», assure-t-il. Costume bleu marine, voix douce, l'air juvénile malgré ses 50 ans, Mohammed al-Sanusi affiche une politesse dénuée d'affectation. Il n'a pas toujours vécu dans la relative aisance qui semble être la sienne.


Un pistolet sur la tempe

Au moment du coup d'État de 1969, le roi Idriss était en voyage à l'étranger. Son neveu, Reda, père de Mohammed, dut signer la fin de la royauté «un pistolet sur la tempe», raconte-t-il. La famille vécut en résidence surveillée jusqu'en 1984, date à laquelle Kadhafi fit brûler leur maison. Après quatre ans de déménagements, les Sanusi furent autorisés à s'exiler. Pendant sa période libyenne, le jeune prince ne put continuer ses études et dut travailler comme fonctionnaire au ministère de l'Agriculture.

C'est aussi en 1984 que Kadhafi ordonna la destruction du tombeau du fondateur de l'ordre Sanusi à Jaghboub. «Son corps a été déterré. Nous ne l'avons jamais retrouvé.». La Sanusiyya, confrérie religieuse et guerrière fondée à la fin du XIXe siècle, combattit les Italiens et les Français dans plusieurs pays dont le Tchad, avant de prendre le pouvoir en Libye en 1951. Aujourd'hui encore, de nombreux Libyens adhèrent à sa doctrine, fondée sur le respect des textes et sur une éthique du travail. «La Sanusiyya est toujours là, mais elle représente surtout un idéal religieux», affirme le prince.

Il est en relation régulière avec ses partisans, ajoute-t-il. Et il ne veut pas croire à la défaite. «Kadhafi ne tiendra pas le pays. Les Libyens entreront en résistance. Nous avons l'habitude.» L'épopée de la Sanusiyya combattante s'invite fugitivement dans le bureau de Mayfair. Le prince en est certain: un jour, le Conseil national s'installera à Tripoli, où il formera un gouvernement provisoire, qui organisera des élections. Dans quel cadre politique? Mohammed al-Sanusi ne veut pas s'avancer. Il se contente de remettre au visiteur un lot d'exemplaires de la Constitution de 1951, qui prévoit une monarchie constitutionnelle. Le Figaro

Introdução a Cabinda, por Michel Cahen

Sur le plan historique, Cabinda est un reste du vieux « Congo portugais ». Dès le XVIème siècle, les Portugais avaient pratiquement fait du roi du Congo un vassal de la couronne portugaise, ce qui ne fit que s’aggraver par la suite. Pendant la période fasciste au Portugal (1930-1974), un administrateur portugais alla jusqu’à gifler en public le roi du Congo, pour bien montrer qu’il était un indigène comme les autres. De surcroît, les rivalités inter-impérialistes consécutives au traité de Berlin (1884-85) ont dépecé l’aire d’expansion de l’ancienne nation Kongo. Aujourd’hui, on a des Bakongo sur cinq territoires: le sud du Gabon, l’ouest des deux Congos, l’enclave de Cabinda et deux provinces du nord de l’Angola. L’ancienne capitale du royaume (M'banza-Kongo) est en Angola, sans continuité territoriale avec l’actuel Cabinda.

Cela dit, l’histoire a aussi créé une spécificité cabindaise proprement dite : l’éclatement du royaume du Congo a eu des effets en termes identitaires. Mais le fait est que l’occupation effective du territoire cabindais par les Portugais a été un processus distinct de celui de l’Angola. Cabinda n’a été rattaché à l’Angola qu’en 1956, évidemment sans consultation des populations, pas même des chefs traditionnels. Cabinda a cependant été un lieu important de la lutte armée anticoloniale, menée dans cette région principalement par le « MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) », au pouvoir à Luanda depuis 1975. Mais la majorité des guérilleros n’étaient pas originaires de Cabinda..., les Cabindais ressentant de la méfiance envers ce parti « angolais ».

En 1974-1975, le Portugal et toute la communauté internationale ont été d’accord pour exclure les mouvements cabindais des négociations menant à l’indépendance, n’y acceptant que les trois partis « angolais », le « MPLA », le « FNLA (Front national de libération de l’Angola) », qui avait un fort soutien parmi les Bakongo du Nord de l’Angola) et l’ « UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) » qui a mené une guérilla jusqu’en février 2002). De ce fait, les diverses fractions du FLEC (Front de libération de l’enclave de Cabinda) n’ont pas reconnu l’incorporation de leur territoire à l’Angola et une guérilla endémique sévit, malgré l’énorme disproportion des forces.




QUELS SONT LES LIENS QUI UNISSENT L’ENCLAVE DU CABINDA À L’ANGOLA ?

Les liens actuels de Cabinda avec l’Angola sont surtout... pétroliers. Le territoire et sa côte sont une véritable éponge à pétrole : la question cabindaise ne vient pas du pétrole – comme on le voit écrit trop souvent – mais il est évident que le fait que le territoire regorge de cette richesse dont la population ne bénéficie en rien, exacerbe le mécontentement, et favorise les manipulations en tous sens des pays de la région et des services secrets les plus divers...

Il y a des liens avec l’Angola, mais sur le plan humain, sans doute plus avec les deux Congos. En effet, Cabinda n’a aucune frontière commune avec l’Angola, alors que sa frontière orientale jouxte le Congo démocratique, et la frontière nord, le Congo. Quand des Cabindais cherchent à fuir leur territoire, ils passent par les deux Congos francophones et, souvent, arrivent alors en France par des filières organisées à partir de ces pays. C’est ce que l’on vient de constater puisqu’au moins l’un des auteurs de l’attentat résidait en France.


QUELLES SONT LES REVENDICATIONS EXACTES DU FRONT DE LIBÉRATION DE L’ENCLAVE DU CABINDA ?

Il n’y a pas un « FLEC », mais plusieurs fractions rivales. Les dissensions sont aggravées entre elles par l’influence des pays de la région et des compagnies pétrolières. Le gouvernement de Luanda a aussi réussi excellemment à diviser le mouvement en négociant avec telle ou telle fraction. Il a gravement affaibli la guérilla en prenant d’assaut, à l’été 2002, le quartier général du principal mouvement, profitant du fait que la rébellion de l’« UNITA » avait été vaincue et qu’il disposait dorénavant des troupes nécessaires.

La revendication de toutes les fractions du « FLEC » est l’indépendance de l’enclave. Mais, au gré des rapports de force, cette revendication fait parfois place à celle d’une simple « autonomie ». Suite au grave revers militaire subit, les diverses fractions du « FLEC » avaient décidé de se réunifier en 2004. Cela n’a pas empêché qu’en août 2006, le gouvernement de Luanda a réussi à signer un « Mémorandum d’entente pour la paix » avec le président du « FLEC » unifié, Bento Bembe. Mais celui-ci était probablement tombé dans la dépendance du gouvernement de Luanda : arrêté en Hollande en juin 2005 sur demande d’extradition des États-Unis en raison de l’enlèvement d’un employé de la compagnie pétrolière Chevron en 1990, il avait été libéré conditionnellement, grâce à un passeport diplomatique angolais et avait alors regagné Luanda.

Bien qu’exclu en février 2006 de la présidence du « FLEC », il n’en signa pas moins le 1er août suivant le « Mémorandum d’entente pour la paix » au nom d’un « Forum cabindais pour le dialogue ». Ce mémorandum reconnaît l’indivisibilité de l’Angola et enterre donc définitivement toute idée d’indépendance ou même d’autonomie. Un statut particulier pour la province est néanmoins prévu, dont on voit mal la différence avec le fonctionnement des autres provinces. Ce « Mémorandum » n’a été accepté par aucune des autres fractions du « FLEC », qui maintiennent la revendication de l’indépendance.

Michel Cahen, investigador francês

25.3.11

Reformas de Obiang são consideradas insuficientes

En el día de ayer, el Presidente de la República de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, se reunió en el Palacio del Pueblo con todos los partidos políticos legalizados en el país, tras una convocatoria sin orden del día, pero cuyo objeto sería informar a los líderes políticos de las reformas que piensa emprender en los próximos meses.

Obiang inició su exposición con un recorrido histórico desde la colonización del país hasta nuestros días, resaltando lo que consideró como logros alcanzados durante sus 32 años de mandato, entre los cuales la Ley Fundamental, la fundación del Partido Democrático de Guinea Ecuatorial, el establecimiento de un sistema multipartidista y el ensayo democrático. Todo ello, según el Jefe del Estado, ha traído consigo la paz, la tranquilidad y la prosperidad de que gozan todos los ciudadanos ecuatoguineanos.

A continuación, Obiang hizo referencia a los acontecimientos que actualmente tienen lugar en Túnez, Egipto y Libia, asegurando que la situación de los países del norte de África, sin libertades ni democracia, no tiene nada que ver con los países del África subsahariana, que tienen más desarrollo democrático y con mayores cotas de libertad. Obiang, que aseguró que desde que llegó al poder siempre se caracterizó por su capacidad para anticiparse a los acontecimientos políticos, dijo que las reformas que estaba dispuesto a emprender no obedecían a la actualidad política internacional, sino a que la política tiene que ser dinámica.

Finalmente, dijo que para avanzar en el ensayo democrático, hacía falta realizar una reforma de la Constitución, introduciendo tres medidas fundamentales: establecer dos mandatos presidenciales, crear un Senado como cámara de representación territorial y un Tribunal de Cuentas para luchar contra la corrupción.

Convergencia para la Democracia Social (CPDS), califica de insuficientes e irrelevantes las reformas anunciadas por el Jefe de Estado, pues no responden a la necesidad de dar un verdadero impulso al proceso de democratización del país, sino que con ellas Obiang trata de distraer a la comunidad internacional y al propio pueblo de Guinea Ecuatorial y demuestra que le tiene sin cuidado la ausencia de libertades que vive el país.

En efecto, la situación política del país, estancada desde el pucherazo en las elecciones municipales, ganadas por la oposición en 1995, se caracteriza por la violación sistemática de los derechos humanos, los masivos fraudes electorales que garantizan a Obiang y su partido un 99% de los votos en unas elecciones en las que los ciudadanos no pueden expresar libremente su voluntad, la imposibilidad de que los partidos políticos de la oposición puedan celebrar actos públicos (como lo certifica la reciente negativa gubernamental a autorizar un mitin y una manifestación a CPDS y Unión Popular), la falta de acceso de la oposición a los medios de comunicación del Estado, la persecución a los militantes y dirigentes de la oposición, los secuestros y ejecuciones sumariales de opositores al régimen, la escandalosa corrupción política y administrativa, y la deplorable situación de la Sanidad y la Educación.

El acotamiento del mandato presidencial, la creación de un Tribunal de Cuentas y el establecimiento de un Senado, son medidas insuficientes e irrelevantes puesto que no pueden influir para salir de este estancamiento político.

CPDS exige al régimen emprender las verdaderas reformas sin las cuales es imposible lograr un verdadero cambio político en el país y garantizar el disfrute de los derechos y libertades que las leyes otorgan a los ciudadanos; es decir: una Amnistía general que implique la liberación de todos los presos de conciencia y el retorno al país de los exiliados políticos, la legalización de todos los partidos políticos, el acceso libre a los medios de comunicación y una mesa de negociación de las reformas políticas a emprender.

Malabo, 25 de marzo de 2011

LA COMISIÓN EJECUTIVA NACIONAL – CPDS

(por intermédio da investigadora Ana Lúcia Sá)

Sarkozy e as suas campanhas africanas

BRUSSELS, March 25 (Reuters) - France has submitted a draft resolution to the United Nations to ban heavy weapons in the Ivory Coast capital amid a violent post-election standoff in the top cocoa producer, President Nicolas Sarkozy said on Friday.

"France has submitted a draft resolution to the United Nations. It is a scandal that heavy weapons are being fired in Abidjan. At a minimum there should be no heavy weapons in Abidjan," Sarkozy told a news conference after a meeting of European leaders in Brussels. (Reporting by Emmanuel Jarry, editing by Tim Pearce)

---- Note-se que, ao contrário do que diz o telegrama, a capital oficial da Costa do Marfim não é Abidjan; mas sim Yamassoukro, terra natal do primeiro Presidente, Félix Houphouët-Boigny.
Paris pretende agora ditar a lei na cidade de Abidjan depois de ter empurrado a ONU para uma intervenção na Líbia. O pequeno Sarko está a dar-se ares de Napoleão, na esperança de vir a ser reeleito em 2012.
Ou, dito de outra maneira: ensombrado na União Europeia por Frau Merkel, arvora-se em "Nicolas, o Africano".

O Atlântico Norte espraia-se pela Líbia

A liderança da NATO nas operações que estão em curso na Líbia vai começar dentro de três a quatro dias. Os países da Aliança Atlântica concordaram em garantir, para já, o controlo da zona de exclusão aérea e do embargo de armas, mas ainda não o comando integral de todas as missões contra o sistema liderado pelo coronel Muammar Khadafi.
Assim, ao décimo ano da guerra no Afeganistão, de onde nos chegam imagens repugnantes de soldados norte-americanos a posar junto de cadáveres, como se acaso se tratasse de peças de caça, a NATO assume pouco a pouco o comando de uma nova frente de combater.
Da Ásia para a África, alarga-se o âmbito da Organização do Tratado do Atlântico Norte, que assim poderá muito bem vir a controlar tudo o que se passa desde o Alasca e do Canadá até às areias do Sara e à fronteira do Afeganistão com a China. Ou seja, do Estreito de Bering ao Mar da Noruega e ao Pamir.
Um conceito cada vez mais elástico, este da NATO, ou OTAN, com o Atlântico Norte a chegar à Tripolitânia e ao Trópico de Câncer. Jorge Heitor

23.3.11

Mais uma encenação de Teodoro Obiang

En el 24 de marzo de 2011 Teodoro Obiang abre una puerta al diálogo con la oposición política de su país. Este sería un titular muy importante si en él encontráramos deseos de una democratización real de Guinea Ecuatorial. Esta intención fue declarada por el Ministro del Interior, Clemente Engonga Nguema Onguene, en el mismo momento en que prohibió la concentración organizada por la Unión Popular para el 23 de marzo. Una prohibición acompañada por tanquetas en las calles y en el curso de demás prohibiciones y detenciones al largo de este mes: antes del 8 de marzo, Día Internacional de la Mujer, Epifanía Avomo Bicó, de la Convergencia Para la Democracia Social (CPDS), fue detenida mientras la ciudad de Bata amanecía con una impresionante presencia militar; el 20 de marzo, la policía esperaba que los militantes de la formación opositora CPDS salieran a la calle después de diversos actos en la sede de su partido. Y, claro, la presencia policial se robustecía.

Podría ser una buena noticia, esta de la disposición al diálogo de Obiang. Pero, para comprender los matices de esta cuestión, hay que mirar con atención el panorama político de Guinea Ecuatorial.

Desde 1993, la Plataforma de Oposición Conjunta (POC) pide la democratización de Guinea y este diálogo. Esta plataforma estaba compuesta por 13 partidos legalizados en Guinea Ecuatorial y hoy agrupa a tres: CPDS, Alianza Democrática Progresista (ADP) y Acción Popular de Guinea Ecuatorial (APGE). Los demás, pues, antropofagizados por el partido del poder, como se suele decir en lenguaje de las ciencias políticas aplicadas a África… Y a esto se añade el control que el Ministerio del Interior ejerce sobre la vida de los partidos. Como nos explica Avelino Mocache, de la APGE, esperan que el Ministro permita la celebración de un congreso en el que se elegirán sus dirigentes, sin maniobras de intentar colocar en el liderazgo del partido alguien más afín al régimen.

Podremos leer las formas de concentración del poder en las manos del régimen en la antropofagización de partidos de la oposición. No es una estrategia inédita. Y un documento preparado por el CIDOB nos explica de manera muy clara cómo se establecen estas relaciones entre los partidos existentes en Guinea Ecuatorial y el partido de Obiang, el Partido Democrático de Guinea Ecuatorial (PDGE).

Lo que podría ser una abertura al diálogo, no pasará más allá de ser una puesta en escena, una pantomima para dar la foto deseada a los medios de comunicación internacionales que están presionando fuertemente para que Obiang, y su hijo Teodorín, dejen el poder.

Cabrá a los líderes de los países democráticos occidentales una de dos actitudes: saludar a Obiang con la misma hipocresía con la que saludaron a lo largo de estos años a Gadafi y hoy lo bombardean, o mostrar que conocen los matices de los diálogos y ser más inteligentes. Probablemente, se callaran, porque de Guinea es mejor que se sepa poco y siga siendo “materia reservada”.

Yolanda Aixelà

Ana Lúcia Sá

22.3.11

"Teodorin" Obiang, traficante de armas

Le fils Nguema n'a pas que son attitude de play boy à se faire reprocher : il a aussi été mouillé dans des histoires de trafics d'armes. Rien de très surprenant à ça : la drogue et les armes, une constante le long de cette enquête, comme on a pu le voir à plusieurs reprises. "Selon l'enquête du sénat US, Teodoro à transféré 110 millions de dollars en fonds suspects aux États-Unis de 2004 à 2008 en provenance d'un vendeur d'armes en Angola, aujourd'hui dans une prison française (c'est bien de Pierre Falcone dont on parle, NDLR !), était capable de payer 9,6 millions de dollars pour une maison en Arizona en 2000 et de maintenir en même temps ses comptes à jour la banque américaine. Certaines opérations de transferts atteignaient 60 millions de dollars entre 1999 et 2007". Depuis l'enquête, "Teodorin" s'est acheté en plus une maison de 30 millions (sur 16 acres) à Malibu, en Californie, et s'est aussi offert un jet Gulfstream à 38,5 millions de dollars. Un avion de plus ! Qui s'ajoute à ceux dont il disposait déjà... acheté avec les revenus de la drogue... et des armes ! Pour un "ministre des arbres abattus", avouez que c'est un plus !



Or l'achat de cet avion nous ramène à nouveau à notre épisode XVIII : car pour arriver à dissimuler l'acheteur, à savoir lui-même, "Teodorin" va établir un montage financier assez sophistiqué dans lequel on va retrouver tous ceux que l'on venait de citer. Des dictateurs, certes, mais des dictateurs aidés. "Pour cela", nous raconte un journal de languet espagnole, "le 23 février 2006, Ebony Shine International, une société fictive enregistrée aux Iles Vierges Britanniques, déposée au nom d'Obiang Nguema fait une offre d'achat à Blue Sapphire Service, une autre société ayant les mêmes caractéristiques enregistrées sur les îles elles-mêmes, pour l'avion qu'elle vend, un Gulfstream V.Au cours des négociations, selon les recherches, l'avion était toujours physiquement situé à Singapour, mais il avait gardé son enregistrement en Oklahoma. La loi américaine exige en effet qu'un aéronef immatriculé aux États-Unis ait un propriétaire qui est également enregistré aux États-Unis, alors Blue Sapphire a embauché Wells Fargo Bank en tant que propriétaire enregistré de l'aéronef"... raconte le savoureux GuinGuin Bali sous la plume de Txema Santana. Or c'est exactement le même circuit qu'ont utilisé les narcos-trafiquants colombiens pour blanchir leur argent auprès de la banque mexicaine Casa de Cambio Puebla rachetée par Wells Fargo, justement, après l'énorme scandale créé par la divulgation des comptes alimentés par la drogue dans cette banque ! Pour davantage encore noyer le poisson, il sera décidé de faire trois versements : "L'offre faite par le fils du président de la Guinée Equatoriale a été de 38,5 millions de dollars. Qui seront payés en trois versements. L'un de 4,7 millions, un autre de 10,3 millions et, enfin, le dernier de 23,5 millions. Le premier a été exécuté au moment de l'offre, le second au moment de l'inspection de l'aéronef et le troisième lors de la réception".

L'argent transitera entre les banques de Londres et des USA : "le 27 Février 2006, e-mail du représentant d'Obiang Nguema, confirmait qu'ils avait reçu un dépôt initial de 3,9 millions de dollars sur un compte UBS à Londres. La prochaine étape consistait à transférer l'agent du vendeur, représenté par McAfee & Taft (un cabinet d'avocats d'affaires US !), d'un compte d'Oklahoma aux États-Unis. Hélas, les versements suivants se feront attendre, et McAfee & Taft étaient sur le point d'abandonner la vente quand est intervenue une société américaine pour faire avancer le dossier : IATS. Après son intervention tout va se réguler, et rapidement : qui est intervenu auprès de la société pour ce faire ? D'autres versements jusqu'à 15 millions de dollars rassureront au final le vendeur." Une fois l'achat fait, il fallait encore prendre possession de l'avion. Pour ce faire, il lui fallait une autorisation de vol. L'avion a décollé de Singapour pour Bâle, en Suisse. Le dossier a finalement été déposé dans les îles Caïmans pour échapper aux lois des États-Unis. Cependant, malgré ces lois strictes sur l'achat et la vente l'avion d'Obiang Nguema était entré et sorti aux États-Unis 35 fois en deux ans seulement" note avec malice le journal, qui venait de comprendre le sac de nœud des immatriculations US qui avait permis ces tours de passe-passe de registres !

Bref, on retrouve lors des opérations de vente les mêmes banques surtout que celles impliquées dans les achats d'appareils ayant servi à transférer la drogue colombienne sur la côte Ouest de l'Afrique. On a bien affaire au même réseau ! On retrouvera la trace de l'engin volant proprement dit en épluchant un volumineux dossier d'une enquête du Congrès sur le fils maudit : c'était bien le N-669, comme avion, devenu le VP-CES, ici en atelier de peinture (pour y apposer un Hibiscus sur la queue, la fleur du pays) et vu ici au Princess Juliana International Airport, à Philipsburg, à Saint Martin. A noter que le préfixe VP en fait un avion enregistré dans un "Territoire britannique de l'océan Indien", et non un avion de Guinée Equatoriale. Le gag ultime étant qu'au final ce n'est autre que l'archipel des Chagos, où est installée l'énorme base US de Diego Garcia... Et effectivement, dans le même rapport on peut lire qu'en 2002 et 2005, l'avion avait bien été enregistré sous l'intitulé de la Wells Fargo, sous l'appellation N144K puis N1UB, en 2005 ! En cherchant encore un peu, on retrouvait celui qu avait aménagé l'intérieur du Gulfstream "Blue Sapphire". C'était Aviation Concepts de Dallas, au Texas, avec de belles horreurs à la clé ! Le "Gulfstream Main Lounge" valant son pesant de mauvais goût... la firme ayant également réalisé l'intérieur du B-737 nigérian... le goût, ce n'est vraiment pas ce qui caractérise la dictature !

(Parte de um artigo da agoravox.fr que me foi enviado pela Mestra em Estudos Africanos Ana Lúcia Sá)

Denúncia do ditador Obiang como narcotraficante

La Guinée Equatoriale présente une particularité intéressante pour ceux qui voudraient y débarquer clandestinement de la drogue. Une petite île du Golfe de Guinée qui lui appartient, l'île de Bioko, située à 32 km des côtes du Cameroun seulement, et sa grande ville Malabo, sont des lieux propices à tous les trafics. Des trafics qui sévissent depuis maintenant plus d'un demi-siècle, et qui nous amènent à découvrir un autre "narcostate" dont on n'entend jamais parler ou presque. Or, au moment où les Ben Ali ou autre Moubarak se retrouvent accusés d'avoir pillé leur pays, il semble que l'on en a oublié un, de dictateur. Qui a fait bien pire, et qui n'a pas pour autant été mis au ban des nations, bien au contraire...

La Guinée Bissau, donc, mais aussi la Guinée Equatoriale, et sa façade Atlantique, propice à tous les trafics portuaires, notamment à Bata. Et là, on change de registre encore. Le pays, avant même l'arrivée de son dictateur actuel, était allé très loin dans le concept de narco-état. Arrivé au pouvoir en 1979, son successeur était allé encore plus loin dans le genre. Le nouveau président à peine arrivé a en effet organisé un trafic de drogue incluant ses proches comme ses ambassadeurs, devenus simples représentants en cocaïne !

Sidérante et confondante situation racontée ici dans le détail en 1997 déjà sous le nom de "Guinea Conexión" par Santos Pascal Bikomo, ancien ministre de l'information du personnage visé. "Il y a plus dix ans (donc dans les années 85 environ, NDLR), la Guinée Equatoriale s'est transformée en ce que les français, appellent la "plaque tournante" du trafic de drogue en Afrique centrale. Je n'ai aucune idée pourquoi cela n'a pas été dénoncé à un stade plus précoce. Mais bon, tous ces incidents et des événements antérieurs étaient pourtant bien connus à la fois les partis d'opposition et du Département d'État des États-Unis". Voilà pour l'historique. Pour le détail de fonctionnement, ça se passait ainsi, raconte notre bloggeur : "à partir de Malabo, de petits bateaux vont la chercher en haute mer, pour plus tard la stocker sur la terre et de Bata, les bateaux viennent directement sur les quais du port de Bata. A Malabo et à Bata, on sait quand il y a un déchargement car alors toutes les bonnes mains d' Obiang sont dans le port pour empêcher tout contrôle possible de douane, et vous y entendez dire des choses comme : « ça vous ne pouvez y toucher, c'est pour le Boss » ou « celui-là a une ligne directe, vous ne pouvez pas y toucher, c'est pour le Boss »,« ne pas toucher, c'est pour le Boss"- est ce que vous entendez constamment quand les marchandises arrivent..." continue l'incroyable témoignage.


http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-xx-pire-que-ben-ali-90753

(Graças à especial gentileza de Ana Lúcia Sá, de Eduardo Costa Dias e de todos os que estão sempre atentos às questões africanas. Ana Lúcia Sá é licenciada em Estudos Portugueses pela Universidade de Coimbra e Mestre em Estudos Africanos pela Universidade do Porto. Neste momento, é doutoranda na Universidade da Beira Interior e Bolseira de Doutoramento da Fundação para a Ciência e a Tecnologia. Nessa universidade, lecciona no curso de Ciência Política e Relações Internacionais, de cuja comissão criadora fez parte.)

Teodoro Obiang Nguema é um dos políticos mais ricos do mundo, segundo a Forbes, e encontra-se actualmente na presidência da União Africana, o que nada prestigia esta comunidade, sucessora da antiga Organização da Unidade Africana.

21.3.11

"Em socorro das vítimas de Khadafi"?

Segundo a Wikipedia, as reservas de petróleo existentes na Líbia são as maiores da África e as nonas no mundo, dando para mais de 57 anos, aos actuais níveis de exploração.
A maior parte do país está ainda por explorar, devido a antigas sanções e a desacordos do regime do coronel Muammar Khadafi com empresas petrolíferas estrangeiras.
Talvez que a Texaco, a BP, a Total e a ENI, entre outras, estejam agora interessadas em explorar todo o potencial petrolífero do imenso território líbio.
Para que o consigam fazer, chegando eventualmente à conclusão de que a Líbia tem petróleo suficiente para os próximos 60 anos, será porém necessário que os respectivos governos façam o favor de retirar de cena o sistema vigente em Tripoli.
Só com autoridades líbias mais permissivas aos interesses das grandes petrolíferas ocidentais é que se poderá garantir que daquele país continuará a vir uma parte razoável do petróleo de que a União Europeia necessita para se manter mais desenvolvida do que o Norte de África.
A exploração de petróleo na Líbia, país relativamente recente, começou há pouco mais de meio século e poderá muito bem continuar a efectuar-se durante os próximos 58 ou 63 anos, a bem da Europa e da América do Norte, se estas forem capazes de neutralizar a família Kadhafi.
É disto que se trata, quando as Forças Armadas da França, dos Estados Unidos e do Reino Unido tratam de colocar fora de combate a aviação e outros meios ao serviço do sistema vigente em Tripoli.
Se acaso Paris, Washington, Otava, Londres e Roma conseguirem o que desejam, retrocede-se ao tempo em que ainda não havia um Estado de Massas, uma Jamahirya; volta-se a 1950, quando o Reino Unido e a França ditavam a lei na faixa costeira existente entre a Tunísia e o Egipto.
Se os militares, os políticos e as multinacionais petrolíferas do Ocidente levarem a melhor, agentes britânicos, franceses, italianos e norte-americanos avançarão da costa para os montes e os desertos líbios, impondo a sua lei a uma população de muçulmanos sunitas, outrora sujeita ao Império Otomano.
O povo berbere e árabe que há um século passou do jugo otomano para o italiano e deste para o anglo-francês voltará a ser um joguete nas mãos de interesses estrangeiros, mesmo que sob a bandeira da monarquia constitucional que esteve em vigor de 1952 a 1969. Uns escassos 17 anos.
Cartago, Roma e os vândalos passaram pela Cirenaica e pela Tripolitânia, antes dos Otomanos. Roma voltou de 1912 até à II Guerra Mundial; e poderá voltar agora, à boleia dos gauleses e dos anglo-saxões.
É a isto que se chama a História, que neste seu novo capítulo talvez venha a registar, entre outras curiosidades, botas texanas a passeaream-se pelos areais da Líbia. Jorge Heitor

20.3.11

Roma e Paris armaram o coronel Khadafi

Dados do jornal britânico Guardian disseram-nos há pouco que de 2005 a 2009 os países da União Europeia forneceram à Líbia armamento (ou fizeram reparações de armamento)no valor de de 834,54 milhões de euros.
Os países europeus que mais ajudaram militarmente o coronel Khadafi foram a Itália, a França e o Reino Unido, precisamente os mesmos que nesta última semana decidiram atacá-lo.
Em quarto lugar esteve a Alemanha, que se absteve agora de participar na polémica aventura de intervenção num território estrangeiro.
Como interpretar o contraste do que Roma, Paris e Londres estavam a fazer há três anos com o que estão a fazer nos últimos dias?
Como aceitar que Barack Obama alinhe num novo conflito, antes de retirar os seus compatriotas do Afeganistão?
É acaso isto o Diálogo de Civilizações? Ou pura e simplesmente uma série de comportamentos lamentáveis? J.H.

Dias de alto risco no Mar Mediterrâneo

Como se os casos do Iraque e do Afeganistão não tivessem sido aviso suficiente para o risco de novas aventuras, os Estados Unidos, o Reino Unido e agora também a França, secundados pelo Canadá e pela Itália, decidiram atacar a Líbia.
Ignorando por completo os desastres bélicos desta última década, Washington, Londres e Paris concertaram-se para bombardear o Norte de África, tornando mais inseguro o Mar Mediterrâneo.
Depois das muitas preocupações de há sete ou oito meses com o Irão e a Coreia do Norte, as potências ocidentais resolveram agora intervir muito mais perto, a menos de 700 quilómetros da ilha de Malta.
Nicolas Sarkozy e Silvio Berlusconi decidiram ser cruéis para com o coronel Kadhafi, com o qual noutras ocasiões teriam chegado a confraternizar.
Algo de muito estranho se passou nestas últimas semanas, para uma reviravolta tão grande no relacionamento de Washington, Londres, Paris e Roma com Tripoli.
Acaso a Líbia dos últimos 35 dias era um perigo muito maior para a segurança ocidental do que há três ou quatro anos?
Se não o era, por que é que, neste Carnaval de 2011, as novas Romas decidiram de súbito que "Delenda est Khadafi"? Jorge Heitor

16.3.11

Costa do Marfim: os dioula aguardam a sua hora

No próprio dia em que o Presidente socialista Laurent Gbagbo tomou posse na Costa do Marfim, os jovens partidários do aristocrata de etnia dioula Alassane Dramane Ouattara começaram a avançar para o centro da cidade de Abidjan.
No ano a seguir, em 2002, os rebeldes com alguma simpatia por Ouattara e pela casta dos comerciantes dioula controlaram a parte setentrional do país, junto ao Burkina Faso.
As populações muçulmanas do Norte da Costa do Marfim, incluindo a aristocracia dioula a que pertence Ouattara, formado nos Estados Unidos com uma bolsa do Burkina Faso, consideram-se desde há uns bons nove anos claramente discriminadas pelo regime do historiador socialista Gbagbo.
Muitas daquelas populações fixaram-se ali porque a região lhes dava mais postos de trabalho do que as zonas situadas do lado de lá de uma fronteira há pouco criada e que nada tinha a ver com as realidades profundas de uma África de há 150 ou há 200 anos, antes de os europeus a terem retalhado segundo as suas conveniências.
Pessoas com antepassados no Burkina Faso, no Mali e no Níger constituem bem um terço de toda a população da Costa do Marfim, mas têm tido dificuldade em ver reconhecidos os seus direitos de cidadania.
Quando na década passada a economia começou a afundar-se, o Presidente Henri Konan Bedié tudo fez para que os mais altos cargos do país só ficassem nas mãos de quem já lá vivesse há várias gerações; excluindo portanto os descendentes dos imigrantes. Como se fez constar que seria o caso de Ouattara, oriundo de uma família patrícia dos tempos em que ainda não havia praticamente distinção entre o Alto Volta (hoje Burkina Faso) e a Costa do Marfim.
A instabilidade na Costa do Marfim tem vindo a prejudicar os investimentos e a confiança em toda a África Ocidental, onde se situam a República da Guiné, a Serra Leoa e a Libéria, entre outros países.
A França, antiga potência colonial, que ainda há alguns anos tinham 16.000 cidadãos na Costa do Marfim, gostaria porventura que Ouattara e Gbagbo se entendessem, no sentido de se formar um Governo de Unidade Nacional, favorável aos seus interesses comerciais.
Se assim não for, mantém-se de pé o fantasma de uma guerra civil que desde há meses é referido e que já fez com que 450.000 pessoas deixassem o território marfinense, a caminho de outros países da região, como a Libéria.
As próximas semanas dirão se Gbagbo cede finalmente às propostas de compromisso feitas por Ouattara ou se tudo continua caracterizado por um profundo impasse, sem que os comerciantes dioula e as grandes empresas gaulesas consigam fazer os seus ambicionados negócios. Jorge Heitor