27.6.14

Guebuza visita Portugal



PELA SEGUNDA VEZ NOS SEUS CERCA DE 10 ANOS DE EXERCÍCIO


Guebuza faz segunda visita

de Estado a Portugal
Basicamente para reforçar e consolidar a cooperação nos diversos domínios de cooperação iniciada em Outubro de 1975 entre Moçambique e Portugal, o estadista moçambicano, Armando Emílio Guebuza, visita a antiga metrópole entre os dias 1 e 3 de Julho próximo.

O anúncio oficial desta segunda visita de Estado de Guebuza a Portugal foi feito esta quinta-feira por Edson Macuácua, porta-voz do Presidente da República de Moçambique, em conferência de imprensa essencialmente para esse efeito concedida no Palácio Presidencial em Maputo.




A primeira vez que Guebuza efectuou uma visita de Estado a Portugal foi em 2010. Em 2011 visitou também Portugal no âmbito da cimeira bilateral regular que Maputo e Lisboa realizam.


Em Março deste 2014 também o Primeiro-Ministro de Portugal, Pedro Passos Coelho, visitou Moçambique para uma cimeira com Guebuza.




Contactos


Encontros oficiais com o seu homólogo português, Aníbal Cavaco Silva, com o Primeiro-Ministro, com a presidente da Assembleia da República, Assunção Esteves, e uma homenagem ao poeta Luís de Camões, no Mosteiro dos Jerónimos, destacam-se na agenda desta visita de Guebuza a Portugal.

Ao que o Correio da manhã apurou, o estadista moçambicano, que viaja com a mulher, Maria da Luz Dai Guebuza, deverá igualmente se reunir com representantes da comunidade moçambicana estabelecida em Portugal.

Destacados membros do Governo, deputados da Assembleia da República, empresários e intervenientes culturais também acompanham Guebuza nesta visita durante a qual também visitará a sede da Comunidade dos Países de Língua Oficial Portuguesa (CPLP), estando previsto um encontro com o respectivo secretário executivo, o moçambicano Murade Murargy.

Na agenda da visita Guebuza a Portugal inclui-se ainda um encontro com o Presidente da Câmara Municipal de Lisboa, António Costa, e uma visita à sede da Fundação Champalimaud, uma reputada instituição científica lusa.



A cooperação luso-moçambicana inside fundamentalmente nas áreas da Defesa, Agricultura, Económica, Pescas, Educação, Transportes e Comunica
 
Correio da Manhã, Maputo


 

26.6.14

MH370: Mais de três meses e meio de mistério


Map showing new underwater search area The new underwater search will initially focus on the orange area indicated


A new search area for the missing Malaysian plane has been announced by the Australian government after further analysis of satellite data.

The search will now shift south to focus on an area 1,800km (1,100 miles) off the west coast of Australia, Deputy Prime Minister Warren Truss confirmed.

Flight MH370 vanished en route from Kuala Lumpur to Beijing on 8 March with 239 passengers on board.

Officials said they believed the plane had been on autopilot when it crashed.

A 64-page report released by the Australian government concluded that the underwater search for the plane should resume in the new 60,000 sq km area.

An extensive search of the ocean floor was conducted in April after several acoustic pings, initially thought to be from the plane's flight data recorders, were heard. However, officials now believe the pings were not caused by the plane.

"It is highly, highly likely that the aircraft was on autopilot otherwise it could not have followed the orderly path that has been identified through the satellite sightings," Mr Truss said.

Martin Dolan from the Australian Transport Safety Bureau said data showed the plane was on autopilot


line
Analysis: Jonathan Amos, science correspondent, BBC News
The new search area focuses on the "7th arc" - a line through which the analysis suggests the jet had to have crossed as it made a final, brief, connection with ground systems. The interpretation of the data is that this "electronic handshake" was prompted by a power interruption onboard MH370 as its fuel ran down to exhaustion. As auxiliary power came on, the jet tried to log back into the satellite network.

In normal circumstances following such a logon request, there would usually have been additional "chatter" between the network and MH370. That these connections are not seen in the data log are a very strong indication that the jet was in its crash descent.

Several teams within the investigation have been running the numbers; this is not the sole work of the satellite system's operator - Inmarsat.

The collective opinion of several independent teams has therefore arrived at a zone of highest priority covering some 60,000 sq km. Once the ocean floor there is mapped, the investigation team can then summon the best - but also the most appropriate - submersibles in the world to go hunt for sunken wreckage.

Costa do Marfim: Um livro de Laurent Gbagbo

Dans un livre à paraître le 26 juin, "Pour la vérité et la justice", cosigné avec le journaliste François Mattei, Laurent Gbagbo écrit son histoire politique de la crise ivoirienne, depuis sa cellule de Scheveningen, près de La Haye. Se sentant trahi, se dressant volontiers en martyr de l'indépendance africaine vis-à-vis de la "Françafrique", l'ancien chef de l'État ivoirien règle également ses comptes avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro et, bien sûr, Nicolas Sarkozy.
Il n'est guère étonnant de voir Laurent Gbagbo, historien passionné d'ouvrages anciens, choisir le Verbe pour transmettre sa vérité, sa version de la crise ivoirienne, pré ou post-électorale, qui l'a vu chuter. Chantre de la rupture entre l'Afrique et les réseaux de la "Françafrique", l'ancien président est intarissable, bien aidé par la plume convaincu du journaliste François Mattei, qui l'a rencontré à de multiples reprises.

Sur ses relations avec l'Élysée, sur les causes profondes de la crise ivoirienne, qu'elles soient économiques ou démographiques, sur les tragiques événements de Bouaké et sur les accords de Marcoussis, Laurent Gbagbo livre la réflexion de l'accusé qu'il est, attendant son procès à la Cour pénale internationale (CPI). Surtout, il règle des comptes, de manière plus ou moins véhémente, avec les acteurs de la crise. D'Alassane Ouattara à Blaise Compaoré, de Guillaume Soro à Nicolas Sarkozy en passant par Dominique de Villepin - particulièrement visé. Voici quelques extraits à ne pas manquer de Pour la vérité et la justice, à paraître ce 26 juin.
  • "La bavure" de Bouaké et les accords de Marcoussis
"Ils [les rebelles] avaient perdu la partie et la France les a remis en selle sur le même plan que le pouvoir légitime… Villepin appelait ça la diplomatie de mouvement, moi j'y vois plutôt un coup d'État en gants blancs. (…) Je suis arrivé le jeudi 23 janvier 2003, par un vol régulier d'Air France : je craignais qu'on tire sur mon avion présidentiel. (…) À 11 heures [le vendredi], je suis parti pour l'Élysée, Le Monde était déjà paru. (…) j'ai découvert qu'ils y donnaient déjà le nom du futur Premier ministre, une proche de Ouattara, Henriette Diabré. (…) Villepin m'a dit que si je n'acceptais pas Diabré, il donnerait les ministères de l'Intérieur et de la Défense aux rebelles. J'ai tout refusé. (…) Ils voulaient juste, au mieux, me transformer en reine d'Angleterre, pour que je n'aie plus de véritable rôle politique."
Ils voulaient juste, au mieux, me transformer en reine d'Angleterre, pour que je n'aie plus de véritable rôle politique.
"À peine informé des événements de Bouaké, j'apprenais qu'une colonne française (…) s'approchait d'Abidjan (…). Au milieu de la nuit, cette colonne encerclait la résidence présidentielle (…). Les Français ont dit après coup "qu'ils avaient fait une erreur de trajet". Quand on connaît Abidjan, c'est impossible à croire. Ils venaient donc pour me faire fuir ou me faire tuer par quelqu'un pour me remplacer : le plan était de mettre Doué [son chef d'état-major, réputé proche des Français] à ma place "en intérim", mais il s'est dégonflé. (…)

  • Ouattara, Soro, Bédié, Sarkozy, Villepin, Compaoré…
"L'Élysée a toujours eu deux fers au feu : "Bédié et Ouattara". Le problème en Côte d'Ivoire est venu de leur rivalité à la mort d'Houphouët, qui est allé jusqu'à l'exclusion de Ouattara par Bédié. (…) Il a même lancé contre lui un mandat d'arrêt international (…), mandat que j'ai levé quand j'ai eu le pouvoir. Ils sont aujourd'hui ensemble contre moi. Je n'aimerais pas être dans l'intimité de leur conscience."
Ouattara n'a pas compris que le tribalisme était dépassé.
"C'était en 2001 je pense. Villepin et Robert Bourgi m'ont demandé de cracher au bassinet pour l'élection [de Jacques Chirac] en 2002 en France. (…) C'était le prix pour avoir la paix. (…) Je ne suis pas fier de cet épisode mais je pensais y gagner la marge de manœuvre nécessaire pour avancer vers nos objectifs. On me l'a reproché. (…) Comme si on pouvait toujours répondre à des partenaires aussi puissants (…)."
"J'ai été pendant toutes ces années comme un poisson qu'on voulait asphyxier en le jetant sans arrêt hors de l'eau. Mais je réussissais toujours à replonger dans mon élément (…). Alors Sarkozy a pris un gourdin. Ce que j'avais sous-estimé, c'était [sa] volonté de tout faire pour placer au pouvoir son ami intime Alassane Ouattara. (…) Je n'avais confiance ni en Soro, ni en Compaoré, ni en Ouattara. Je savais que leur but premier était de prendre le pouvoir (…). Il s'agissait pour eux de faire disparaître la Côte d'Ivoire dans un ensemble plus vaste comprenant notamment le Burkina Faso (…)."
Chez Sarkozy, à la place des idées, il y a l'arrogance.
"Ouattara n'a pas compris que le tribalisme était dépassé. Qui a construit la République et qui l'a cassée ? Nous avions une armée et une police, il les a mises de côté et remplacées par des milices tribales. (…) C'est aux armes que Guillaume Soro doit sa place. Il devra s'inquiéter si un jour il ne les a plus avec lui."
"Sarkozy ramène tout à lui. (…) Il était l'ami de Ouattara et il ne m'aimait pas, je l'ai toujours su. (…) Chez lui, à la place des idées, il y a l'arrogance. Georges W. Bush était le symbole achevé de ce type d'homme. Ce sont des hommes sans pensée profonde. C'est dans cette catégorie que je classe Sarkozy. Ou Villepin. Des arrogants, qui utilisent leur arrogance en lieu et place de la pensée. C'est comme cela qu'ils croient montrer que la France est grande, alors qu'ils prouvent seulement qu'elle est devenue petite."
  • Le cacao et le franc CFA, des causes de la chute
"Pour savoir si on était à la veille d'un coup d'État en Côte d'ivoire, ces dernières années, il suffisait de regarder le cours du cacao ! (…) En 2007, j'avais lancé une grande enquête sur la filière (…), il y a avait eu de nombreuses arrestations, le nettoyage était en train de se faire. (…) Tout menait à des abus et des fraudes caractérisés de la plupart des exportateurs au détriment de l'État et des planteurs, et à la complicité de certains ministres. J'en connais qui ont tourné casaque pendant les dernières élections  pour passer dans le camp d'en face et se mettre au sec…"
Un président du FMI (…), je comprends que c'était préférable à Laurent Koudou Gbagbo.
"La Côte d'ivoire est la pierre d'achoppement indispensable de la zone franc en Afrique de l'Ouest. C'est la raison pour laquelle il vaut toujours mieux avoir à sa tête quelqu'un qui ne remettra rien en cause. (…) La Côte d'ivoire avait les moyens de quitter cette dépendance de la zone franc, même seule, et je m'apprêtais à le faire, c'est pourquoi on a voulu m'empêcher de poursuivre ma route. Un président du FMI (…), je comprends que c'était préférable à Laurent Koudou Gbagbo."
  • Les élections et la CPI
"Ma stratégie a réussi, j'ai gagné les élections (…). Alassane Ouattara n'est jamais arrivé deuxième, et n'était donc pas qualifié pour le second tour. C'est Bédié qui était deuxième. Bédié, c'est Ésaü : il a vendu son droit d'aînesse contre un plat de lentilles."
Bédié, c'est Ésaü : il a vendu son droit d'aînesse contre un plat de lentilles.
"J'ai toujours joué le jeu des élections (…). Et finalement, c'est ça que l'on me reproche : être le porte-parole du peuple. (..) Combien sont-ils les dirigeants africains qui représentent le peuple ? Ils se comptent sur les doigts d'une main. Pourquoi n'ai-je pas été élu avec 80% (…) ? C'est apparemment plus crédible en Afrique (…) ! Au moment où il avait obtenu un de ses scores soviétiques, en 2003, (…) Blaise me menaçait déjà de la CPI. (…) Il est vrai qu'il exprimait les vœux secrets de ses maîtres français."

"À Korhogo, (…) on était, mon médecin et moi, dans une toute petite maison, une baraque de trois pièces(…). Je n'avais pas l'autorisation de mettre le nez dehors. (…) Une femme, que je ne connaissais pas, venait nous porter les repas, (…) calculés pour nous affaiblir. Si j'ai pensé être empoisonné, oui, ça m'est arrivé. (..) Je tournais en rond (…). Ils m'auraient tué à petit feu."
Si j'ai pensé être empoisonné, oui, ça m'est arrivé.
"Mes avocats ont su retourner complétement la situation. (…) Désormais, tout le monde sait que les éléments présentés par le procureur (…) ne résistent pas à l'analyse. (..) Pourquoi ne s'intéresse-t-il pas aux élections ? Car après tout, c'est simple : si je les ai perdues, on peut discuter. Mais si je les ai gagnées, alors tout s'écroule. (..) Pourquoi Ouattara et ses soutiens français n'avaient-ils qu'une crainte pendant la crise, que l'on parvienne  à un accord qui prévoie le recomptage des votes (…) ?"
 >> Pour la vérité et la justice, de Laurent Gbagbo et François Mattei, aux éditions du Moment (19,95€, 320 p), en vente en ligne ici.
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Contra a Guiné Equatorial na CPLP

Recusar a adesão da Guiné Equatorial à CPLP como membro de pleno direito enquanto não estiver comprovado, na lei e na prática do país, o cumprimento das condições dos Estatutos da CPLP.

Exmos. Senhores Chefes de Estado e de Governo dos países da CPLP,
No dia 20 de Fevereiro de 2014, os Ministros de Negócios Estrangeiros da Comunidade de Países de Língua Portuguesa (CPLP), recomendaram que a Guiné Equatorial se tornasse membro de pleno direito da CPLP, decisão que deverá ser ratificada durante a Conferência que terá lugar daqui a um mês, em Díli.
Um dos “progressos” registados pelos ministros, face ao Programa de Adesão de Julho de 2012, foi o anúncio da adoção de uma moratória sobre a pena de morte. Porém, organizações como a Amnistia Internacional divulgaram que pouco tempo antes, pelo menos quatro pessoas, “senão mesmo nove”, foram executadas. Estas mortes levantam sérias dúvidas sobre a motivação da moratória apresentada.
Acresce o facto de nada ter sido introduzido na Constituição ou na lei penal ordinária que permita concluir com segurança que o país tenciona pôr fim à pena de morte. A anunciada “moratória temporária à aplicação da pena de morte”, contida na Resolução Presidencial n.º 426/2014, não passa disso mesmo: uma decisão, temporária, que não foi sequer submetida a ratificação parlamentar nem a referendo popular. Continuam também a registar-se várias execuções extrajudiciais pelas forças de segurança governamentais.
É, pois, incompreensível, que os Ministros tenham concluído existirem “progressos” nesta matéria.
Segundo a Amnistia: “a Guiné Equatorial apresenta uma situação muito preocupante de direitos humanos, tendo falhado na adoção de muitas das recomendações feitas no âmbito da avaliação periódica das Nações Unidas”. Também a Human Rights Watch e o Departamento de Estado dos EUA, num relatório de Fevereiro, denunciam casos de detenções extrajudiciais em que os detidos ficam sem acesso ao exterior, desaparecimentos forçados, práticas de tortura e limitação ao exercício dos direitos políticos em democracia.
A corrupção a todos os níveis é outro problema grave. De acordo com várias organizações internacionais, o filho mais velho do Presidente Obiang, enquanto ministro da Agricultura e Florestas, extorquiu fundos públicos que canalizou através de empresas fictícias para contas bancárias sob o seu controlo. Teodorin Obiang foi procurado pela justiça internacional mas isso não impediu o seu pai de rever a Constituição do país e criar o cargo de segundo vice-presidente para o seu filho.
Não é pois de espantar que, pelo segundo ano consecutivo, a Guiné Equatorial tenha ficado na 163.ª posição, num ranking de 177 países, no Índice de Percepção sobre Corrupção de 2013 da Transparência Internacional. Apesar de receitas elevadíssimas provenientes dos recursos naturais, Obiang e o seu regime mantêm, deliberadamente, 70% da população a viver abaixo do limiar da pobreza.
Em suma, pouco ou nada mudou desde a Cimeira de Maputo de 2012 – a não ser as manobras de propaganda e de compra de favores por parte da Guiné Equatorial. Os milhões de dólares que o regime tem investido não conseguem, porém, esconder as violações de direitos humanos.
Assim e sob o risco de serem violados os Estatutos da CPLP, de ser descredibilizada esta instituição e de serem postos em causa direitos do povo da Guiné Equatorial, os subscritores desta missiva instam V. Exas a:
1. Recusar a adesão da Guiné Equatorial à CPLP como membro de pleno direito enquanto não estiver comprovado, na lei e na prática do país, o cumprimento das condições dos Estatutos da CPLP, designadamente a abolição efectiva da pena de morte;
2. Estabelecer pré-requisitos formais e substantivos de democratização política e de canalização das receitas nacionais para a melhoria efectiva das condições de vida das populações, ao abrigo dos princípios orientadores consagrados no artigo 5.º dos Estatutos da CPLP;
3. Exigir que as práticas democráticas, a boa governação e o respeito pelos Direitos Humanos sejam promovidos entre os seus membros e se espelhem nas actividades e estratégias de alargamento e aprofundamento da organização ao abrigo do n.º 2 do artigo 5.º dos Estatutos da CPLP.

Adelino Gomes, jornalista, investigador, Portugal;
Albertina Costa, socióloga, Brasil;
Alberto Acosta, político, Equador;
Alfredo Bruto da Costa, sociólogo, Portugal;
Ana Clara Schenberg, bióloga e professora universitária, Brasil;
Ana Gomes, eurodeputada;
Ana Lúcia Sá, socióloga, Portugal;
Ana Paula Tavares, poeta, Angola;
André Corsino Tolentino, embaixador na reforma, Cabo Verde;
Anita Simis, socióloga, Brasil;
Augusta Henriques, dirigente associativa, Guiné-Bissau;
Aurelio Michiles, cineasta, Brasil;
Carlos Figueiredo, dirigente associativo, Angola;
Carlos Sangreman, professor universitário, Portugal;
Cecilia Thompson, jornalista, Brasil;
Chico Buarque, músico, dramaturgo e escritor, Brasil;
Damien Hazard, diretor da ABONG, Brasil;
Debora Duboc, atriz, Brasil;
Edith Derdik, artista plástica, Brasil;
Eduardo Costa Dias, antropólogo, Portugal;
Eduardo Ferro Rodrigues, político e economista, Portugal;
Fátima Proença, dirigente associativa, ACEP Portugal;
Fernando Coelho, jornalista e poeta, Brasil;
Francisco Sarsfield Cabral, jornalista, Portugal;
Frei Carlos Alberto Libânio Christo, religioso dominicano e escritor, Brasil;
Gerhard Seibert, antropólogo, Portugal;
Gilberto Gil, músico, Brasil;
Helena Roseta, política e arquiteta, Portugal;
Henrique Cayatte, designer, Portugal;
Immanuel Wallerstein, sociólogo EUA;
Ivan Lins, músico, Brasil;
Ivany Turibio, jornalista, Brasil;
João Carlos Rodrigues, jornalista e pesquisador, Brasil;
José Celso Martinez Correa (Zé Celso), diretor de Teatro, ator e dramaturgo, Brasil;
João José Fernandes, OIKOS, Portugal;
José Manuel Pureza, professor da Faculdade de Economia da Universidade de Coimbra, Portugal;
Leão Lopes, artista plástico, Cabo Verde;
João Paulo Batalha, TIAC;
Luís Cardoso, escritor, Timor-Leste;
Luís Vaz Martins, presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, Guiné-Bissau;
Luísa Teotónio Pereira, dirigente associativa, CIDAC, Portugal;
Manuel Alegre, político e escritor, Portugal;
Manuel Carvalho da Silva, sindicalista e investigador, Portugal;
Margarida Gevevois, cientista social, Brasil;
Marina Costa Lobo, politóloga, Portugal;
Nuno Teotónio Pereira, arquiteto, Portugal;
Pedro Krupensky, plataforma das ONGD, Portugal;
Pedro Rosa Mendes, jornalista e escritor, Portugal;
Fernando de La Vetier Nobre, AMI, Portugal;
Romério Rômulo Campos Valadares, poeta e economista, Brasil;
Sérgio Muniz, cineasta, Brasil;
Toni Venturi, cineasta, Brasil;
Valter Vinagre, fotógrafo, Portugal

23.6.14

Bissau: O surrealismo de Ramos-Horta

José Ramos-Horta: A culpa dos problemas da Guiné-Bissau é dos constitucionalistas portugueses!!!

(artigo saído no PÚBLICO)    No mercado Caracol de Bissau as bideras (vendedeiras) e os seus filhos, muitas centenas, organizaram para mim uma grande festa de despedida na última quinta-feira, 19 de Junho.
Ofereci duas vacas e comprei todos os produtos necessários para confecionarem almoço para umas centenas de gente do povo. Quis despedir-me dos mais simples da Guiné-Bissau. Alberto Pereira Carlos, chefe da Agência de Cooperação Timor-Leste – Guiné-Bissau, pagou o aluguer do equipamento sonoro e de um palco rudimentar.
Os dois primeiros-ministros, o cessante, Rui Duarte Barros, e o eleito, Domingos Simões Pereira, também lá estiveram e ofereceram caixas de bebidas. O general António Indjai, Chefe de Estado-Maior General das Forças Armadas (CEMGFA), compareceu igualmente. Indjai, visto sempre como o "lobo mau", de grande porte, ar de verdadeiro chefe de tabanca, lá estava, a ser bem recebido pelo povo.
Convidei os três Homis Garandis a juntarem-se a mim e ao seu povo humilde. Mas, antes, tinha telefonado ao principal promotor da festa, o Adile, para saber se o povo receberia bem o general. Ele assegurou-me que sim.
Grupos musicais, rappers e rockers, assim como grupos tradicionais ofereceram entretenimento. Um grupo de jovens rappers compôs uma música para mim e emitiu um certificado garantindo que José Ramos-Horta cumpriu a sua missão. Disseram para eu o entregar ao Secretário-geral da ONU, para ele saber que os rappers da Guiné-Bissau acham que eu cumpri a missão de que fui incumbido pelo Conselho de Segurança.
Conheci as bideras no início da minha chegada a Bissau, em Fevereiro de 2013. E, agora, parto despedindo-me delas, mulheres simples da Guiné-Bissau, elas que são a verdadeira força económica desta terra. Desbravam as matas, plantam e colhem, apanham a lenha para cozinhar, buscam água para a casa e cuidam dos filhos.
Os homens, muitos - há sempre exceções - estão sentados à sombra das árvores na tabanca, serenos; discutem as pequenas e grandes questões de hoje, ou de ontem; jogam cartas, bebem vinho de cajú. E esperam pelas mulheres que estão no campo para, logo que cheguem a casa, lhes prepararem o arroz. O homem não sabe botar água numa panela, fazer lume e cozinhar o arroz.
Foram 18 meses de missão político-diplomática na Guiné-Bissau e, também, de muitas viagens na região, Europa, Estados Unidos.
O Estado Timorense, com o Presidente Taur Matan Ruak, o primeiro-ministro Xanana Gusmão e o líder da oposição, Mari Alkatiri, assumiu liderança moral num ato de coragem e generosidade que surpreendeu, e a todos emocionou na Guiné-Bissau e em toda a região da África Ocidental. Nicolau Lobato, herói e mártir timorense, não esperaria outra coisa dos seus sucessores.
Os povos e governantes da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP, que tanto contribuíram para a independência de Timor-Leste, deverão sentir-se felizes por verem Timor-Leste saber assumir as suas responsabilidades morais e históricas apoiando um país irmão da CPLP, em crise.
Acredito que os militares vão respeitar a nova Ordem Constitucional. Não haverá mais golpes à mão armada. O governo do primeiro-ministro, engº. Domingos Simões Pereira, vai governar cinco anos sem sobressaltos.
Constitucionalistas portugueses impingiram o semi-presidencialismo à Guiné-Bissau; no resto da África, em toda a América Latina e em quase toda a Ásia impera o presidencialismo. No modelo semi-presidencialista da Guiné-Bissau, que criou a bicefalia do poder político, pode ser encontrada a explicação para uma boa parte da instabilidade política, agravada pela falta de humildade e sentido de Estado dos que ocuparam a presidência e a primatura.
Espero que o meu irmão José Mário Vaz (Jomav) saberá exercer uma presidência de reconciliação e estabilidade, criando condições políticas favoráveis para que o governo possa governar com tranquilidade; que ambos, Jomav e Domingos Simões Pereira, saibam ouvir e dialogar com a classe militar, tranquilizando e dignificando os militares; e, gradualmente, com prudência, mas também com firmeza, iniciar o processo de modernização das Forças Armadas.
Toda a chefia militar disse, repetidamente: "queremos o modelo timorense". Mas nós, timorenses, temos que ter consciência das nossa muitas limitações no plano dos recursos humanos e financeiros.  
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Os rappers da Guiné-Bissau disseram que ele cumpriu bem a missão. E na Guiné-Bissau não haverá mais golpes. E Domingos Simões Pereira vai governar sem sobressaltos. Que maravilha...

Timor-Leste: O Estado foi lesado

La'o Hamutuk has warned for years that Timor-Leste's petroleum wealth, when viewed through the cracks in our  management systems and limited levels of experience and capacity, makes us a tempting target, Criminals from all over the world are enticed by the billion dollars Timor-Leste spends each year, and drool over our $16 billion Petroleum Fund. Our fears have now been confirmed.
FBI officials in the USA arrested Nigerian-born U.S. citizen Bobby Boye last Thursday, charging him with seven crimes involving the theft of more than $3.5 million from Timor-Leste's people.

Boye came to Timor-Leste in 2010 as part of Norway's assistance program in the Petroleum Sector, a $4 million, four-year program that finished in 2012, and he  worked as an adviser in the National Directorate for Petroleum Revenue in the Ministry of Finance until last year. According to the FBI, Boye created a fake law firm in New York and arranged for it to get $7.8 million in contracts from Timor-Leste's Ministry of Finance. Timor-Leste was unaware that the "Opus & Best" company didn't exist or that Boye was behind it.

RDTL officials became suspicious only after paying more than $3.5 million to Boye's fake company during 2012. We were told that they then worked with the U.S. Federal Bureau of Investigation (FBI), the Norwegian Foreign Ministry and perhaps others, to develop the case against Boye.

According to the FBI's legal filing, Boye spent his ill-gotten gains on four pieces of land in New Jersey, three luxury cars (including a Rolls Royce and a Bentley) and other items. If convicted on all charges, Boye could be imprisoned for 140 years, fined several million dollars, and ordered to repay the money he obtained by fraud.

La'o Hamutuk has information and documents about this case on our web page on back petroleum taxes, which will be updated as we learn more.

Bobby Boye pushed Timor-Leste's government to accuse ConocoPhillips and other oil companies of cheating on their taxes to Timor-Leste, leading to dozens of cases against them totaling hundreds of millions of dollars. The companies paid under protest in order to avoid escalating penalties while appealing. Many of these cases are currently before an arbitration panel in Singapore, which will decide whether this part of Boye's work in Timor-Leste was legitimate.

In addition to his salary from Norway and the money he obtained by fraud, Boye received a $250,000 salary from the Timor-Leste Government's Contingency Fund during 2011, which probably made him the highest paid person in the country.  When we learned of this in November 2012, La'o Hamutuk asked Boye about it, and he replied:
"The Timor-Leste Prime Minister upon recommendation from the then Vice Minister of Finance, DG Revenue & Customs and the National Director of NDPR approved additional compensation for me based on my performance. The employment contract with Norway (now terminated) did not preclude the additional compensation that I received from the TL Government for the services that I rendered during the 2011 calendar year. Whether I am entitled to it or have earned is beyond debate. ...
   "Quite frankly the people that want to ask questions should go ahead and do so but I will encourage them to also look at the results of what I am doing here. Aside from other intangibles like capacity building, structure at NDPR, I have literally brought in over $300 million of additional revenue to TL through solo efforts and that is a mere scratch on the surface-considering what is in the pipeline for TL.
  "I spend an average of 14 hours a day, 7 days a week on what I do here. My talent is portable and if anybody thinks in and out government that I am paid too much, I am more than willing to move on-fairly quickly, so that they can get a cheap replacement."
We don't doubt that Boye worked hard -- in addition to his job as an adviser, he was secretly doing the work of an entire law firm (or at least enough to keep up appearances). And he did move on fairly quickly once people started asking questions ... but apparently not quickly enough to stay ahead of the feds.

We look forward to learning more about the Boye case, and wonder if other U.S. or Timorese people were involved. Timor-Leste should feel lucky that Boye only took us for around $4 million (about as much as the Ministry of Health spends each month). Let this be a lesson for officials, citizens, and everyone who believes that Timor-Leste's finite petroleum wealth should be used to improve the lives of its people.

La'o Hamutuk would have liked to include a photo of Nigerian-born Bobby Boye in this article, and would be grateful anyone who can provide one.  The FBI says he is 50 years old. From our observations, he is a large man, about 190 cm tall and weighing at least 85 kilograms.

22.6.14

Bissau: O adeus de José Ramos-Horta

O representante das Nações Unidas na Guiné-Bissau, José Ramos Horta, defendeu em entrevista à agência Lusa que A remodelação das chefias militares do país deve ser feita sem pressas, ao longo de alguns meses. No poder está atualmente o Chefe de Estado-Maior General das Forças Armadas, António Indjai, líder do golpe de Estado de abril de 2012, que depôs o Governo a que pertencia José Mário Vaz, o novo Presidente da República, a empossar na segunda-feira.

"O processo [de remodelação] tem que ser necessariamente prudente" e a mudança das figuras-chave pode levar "meses", referiu Ramos-Horta em entrevista à agência Lusa, em Bissau, onde termina hoje uma missão iniciada em fevereiro de 2013. De acordo com o representante da ONU, Indjai já lhe confidenciou que pretende aposentar-se e já transmitiu também essa ideia ao embaixador dos Estados Unidos da América (EUA) para o Senegal e Guiné-Bissau, Lewis Lukens.

Se o Governo e Presidente também "entenderem que deve haver outro" líder militar, o representante da ONU defende o diálogo com as forças armadas para escolha do próximo nome. Os militares no poder, ligado ao golpe de 2012, "querem garantias de não perseguição e acho que é o que lhes deve ser dado", referiu, defendendo uma amnistia interna e o levantamento condicional de sanções individuais impostas por organizações internacionais.

Entre as medidas está um mandado de captura da justiça norte-americana contra António Indjai, por indícios de participação em tráfico de droga, e o congelamento de bens e proibição de circulação na União Europeia para vários militares envolvidos no golpe. Ramos-Horta defende que o benefício da dúvida pode ser concedido sob condição de não haver infrações individuais durante um número específico de anos.

Seja de que maneira for, o representante da ONU acredita que não haverá mais golpes de Estado na Guiné-Bissau, assolada por vários, entre tentativas e movimentos concretizados, ao longo de 40 anos de independência. Éuma cartada que acha que os militares guineenses vão deixar de jogar porque "estão exaustos emocionalmente com a situação que o país vive, com críticas direcionadas contra eles, muitas legítimas, porque ao fim ao cabo são seres humanos com orgulho", acrescentou.

"Estou convencido que sim [que não vai haver mais golpes]", sobretudo desde que o primeiro-ministro e o novo Presidente da República "se apoiem mutuamente no que toca à reforma das forças armadas". A prioridade deve ser o pagamento de salários em atraso a militares e outras forças de segurança e a capitalização do respetivo fundo de pensões. "Há pelo menos 700 militares que se inscreveram voluntariamente para sair, mais 200 cuja idade e saúde exige que saiam", num total que se aproxima de mil elementos das forças armadas.

De saída da Guiné-Bissau - onde a título particular promete manter projetos de apoio à população, José Ramos-Horta disse à agência Lusa que regressa a Timor-Leste, onde ficará à disposição do Governo e do Presidente, assim como ficará "à disposição do secretário-geral das Nações Unidas, mas de preferência na região do sudeste asiático".

A sua agenda inclui hoje uma passagem pelas Nações Unidas em Nova Iorque e de seguida uma deslocação para o Myanmar, país do sul da Ásia continental, onde participará nos trabalhos do Conselho Asiático para a Paz e Reconciliação que vai debruçar-se sobre o conflito no mar do Sul da China. Ramos-Horta chegou à Guiné-Bissau a 13 de fevereiro do último ano. Substituiu o ruandês Joseph Mutaboba na liderança do Gabinete Integrado das Nações Unidas para a Consolidação da Paz na Guiné-Bissau - UNIOGBIS, cargo de que hoje se despede em Bissau.

Bissau: Só africanos na tomada de posse do Presidente

Lusa

Cerca de dois anos e dois meses depois do golpe de Estado militar que depôs o Governo em que era ministro das Finanças, José Mário Vaz vai tomar posse como Presidente da República da Guiné-Bissau. A cerimónia está marcada para segunda-feira às 11:00 horas no Estádio Nacional 24 de Setembro e o país vai parar para receber nove chefes de Estado, de acordo com as confirmações recebidas até hoje.

Vão estar presentes os presidentes Jorge Carlos Fonseca (Cabo Verde), Macky Sall (Senegal), Yaya Jameh (Gambia), Ibrahim Boubacar Keita (Mali), Blaise Kamporé (Burkina-Faso), Goodluck Jonathan (Nigéria), John Dramani Mahama (Gana), Faure Gnassingbe (Togo) e Issoufou Mahamadou (Niger). Ibrahim Boubacar Keita é o primeiro chefe de Estado a chegar ao país, aterrando no domingo para pernoitar em Bissau.

Vários governantes e representantes de instituições internacionais vão também marcar presença e assinalar o regresso do país à ordem constitucional - entre os quais Rui Machete, ministro dos Negócios Estrangeiros de Portugal, cujo avião, um Falcon da Força Aérea Portuguesa, aterra às 09:30 em Bissau e volta a partir às 14:30.

Dezenas de polícias e guardas nacionais vão garantir a segurança do estádio, onde é esperada uma enchente, com a população a chegar pelas primeiras horas da manhã. José Mário Vaz assume funções na segunda e prevê-se que na terça ou quarta-feira dê posse ao primeiro-ministro, Domingos Simões Pereira, disse à Lusa uma fonte próxima da Presidência. Na quinta e sexta-feira deverá participar na cimeira de chefes de Estado da União Africana em Malabo, Guiné-Equatorial, mas a deslocação ainda carece de confirmação, referiu a mesma fonte.

Outra dúvida na agenda está em saber se José Mário Vaz vai conseguir dar posse ao Governo, a propor pelo novo primeiro-ministro, até final da semana, acrescentou. O novo presidente, militante do Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC) desde 1989, é conhecido como "o homem do 25" por ter conseguido pagar pontualmente os ordenados da função pública (no dia 25 de cada mês) quando era ministro das Finanças.

Hoje, os serviços públicos (incluindo forças de segurança) acumulam seis meses de salários em atraso, o aparelho de Estado não funciona, a economia caiu a pique, os indícios de corrupção são generalizados e os recursos naturais são saqueados, referem organizações nacionais e estrangeiras. Ainda assim, José Mário Vaz disse num recente encontro com jornalistas que "a partir de agora, nada é impossível" - para contrariar a expressão do crioulo guineense "djitu ka ten" que significa "não tem jeito, não há solução".

Promete dar estabilidade ao governo e dialogar com todos os representantes da sociedade guineense para garantir paz e desenvolvimento. José Mário Vaz foi eleito à segunda volta a 18 de maio depois de o Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC) que o apoiou já ter conquistado maioria absoluta nas eleições legislativas realizadas a 13 de abril.

Foram as primeiras eleições realizadas na Guiné-Bissau desde o golpe de Estado de 12 de abril de 2012 e que permitem ao país voltar a normalizar relações diplomáticas e de cooperação com a generalidade da comunidade internacional - que não reconheceu as autoridades de transição nomeadas depois do golpe militar. -------
----    Portugal não envia o Presidente; e depois queixa-se de que a CEDEAO esteja a exercer mais influência na Guiné-Bissau do que a CPLP.
Aliás, o destino da Guiné-Bissau está a jogar-se cada vez mais a nível regional, entre os países da África Ocidental, relegando para segundo plano outras alianças.

21.6.14

Egipto: Feroz perseguição aos fundamentalistas

An Egyptian court has confirmed death sentences for 183 Muslim Brotherhood supporters accused of a 2013 attack on a police station, lawyers say.

A judge had recommended the death penalty for the 683 defendants, in a widely-criticised mass trial in April.

Mohammed Badie, leader of the banned group, was among those whose sentences were upheld. Appeals are now likely.

The military-installed government has sentenced hundreds of its opponents since December.

File photo: Egyptian Muslim Brotherhood leader Mohammed Badie gesturing as he shouts from inside the defendants cage during his trial in the capital Cairo, 7 June 2014 Muslim Brotherhood leader Mohammed Badie is facing execution after two separate trials

Authorities have cracked down harshly on Islamists since former President Mohammed Morsi, who belongs to the Muslim Brotherhood, was removed by the military in July 2013 following mass protests.

Saturday's verdict was delivered by a court in the town of Minya, south of Cairo.

Four of the defendants were given sentences of 15-25 years in jail and the rest were acquitted.

The defendants were accused of involvement in the murder and attempted murder of policemen in Minya province on 14 August 2013, the day police killed hundreds of Muslim Brotherhood supporters in clashes in Cairo.

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Analysis by Bethany Bell, BBC news, Cairo

This is the largest confirmed mass death sentence to be passed in Egypt in recent times. The verdicts and the speed at which the trial was handled have drawn widespread criticism from human rights groups.

The judge, Sa'ed Yusef Sabri, has a draconian reputation, and is known as al-Jazzar, the Butcher. The activist and former chairman of the Egyptian Organisation for Human Rights, Hesham Qasim, told the BBC it was time for the authorities to take measures against the judge for these unprecedented sentences.

He said the judge had not observed due process, and that once the verdicts were challenged, all the sentences would be overturned. The death sentences, he said, would have a negative impact on Egypt's image around the world and its economy.

The prominent human rights activist, Aida Seif al-Dawla, said the verdicts were politically motivated. The government, she said, was settling its political scores with the Brotherhood through executions.

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The charges ranged from sabotage and terrorising civilians to murder. Of the 683, all but 110 were tried in absentia.

Defence lawyers called the mass trial "farcical" and said many of those accused were not present during the clashes.

Following April's trial, the recommended death sentences were referred to the Grand Mufti - Egypt's top Islamic authority - for review.

The court was to consider his opinion before issuing its final decision.

However correspondents say the case is likely to go to Egypt's appeal courts.

On Thursday, Mr Badie and 13 others were also given recommended death sentences over a separate case involving deadly clashes last year.  BBC

20.6.14

Bissau: Golpistas ficam com umas boas pensões

ANG

O Presidente da Assembleia Nacional Popular (ANP) Ibraima Sori Djaló escusou-se a comentar a actualização das Pensões e Subvenções dos ex-titulares dos órgãos de soberania feita pelo Governo de Transição, e já publicadas no Boletim Oficial.

Em declarações à Agência de Notícias da Guiné – ANG, Ibrahima Sory Djaló alegou que o diploma não passou no hemiciclo, pelo que cabe ao Governo e o Presidente da Republica de Transição darem resposta sobre as duvidas que se levantam em relação ao assunto.

“Eu não sei nada sobre o assunto. Fui informado, por via telefónica, e a pessoa me disse que decidiram aprovar um Diploma no Conselho de Ministros e que fixou pensões aos titulares dos órgãos da soberania, na qual eu estou incluído e eu limitei a responder “tudo bem´”, explicou Ibraima Sorri Djalo.

O Conselho de Ministros teria aprovado a fixação de uma pensão de 3.142 milhões de Francos CFA para os ex-Presidentes da República, incluindo os que desempenharam função no período de transição, e que correspondem a 100 por cento do vencimento de um Chefe de Estado em exercício.

O mesmo Diploma, publicado no Boletim Oficial de 6 de Maio deste ano, à que a Agência de Noticias da Guiné-ANG teve acesso, fixou ainda o valor de 75 por cento do referido montante como pensão dos ex. Presidentes da ANP, aposentados ou falecidos, incluindo igualmente o actual, em regime transitório. O documento detalha ainda que os ex-Primeiros-Ministros e os ex-presidentes do Supremo Tribunal de Justiça vão ganhar o correspondente à 55 por cento do vencimento do Presidente da República em exercício.

Os ex-presidentes da Assembleia Nacional Popular, os ex-Primeiros-ministros e os ex-Presidente do Supremo Tribunal de Justiça, no activo beneficiarão de uma subvenção vitalícia correspondente a 34 por cento do salário do Presidente de Republica. As pensões e subvenções dos ex-ministros e ex-secretários de Estado que exercerem funções durante um mandato ou cinco anos alternados, dos ex-Procuradores gerais e dos ex-Presidentes do Tribunal de Contas foram igualmente reajustadas.

O diploma define como mandato, o período de vigência de um governo constitucional (quatro anos) ou de um governo de transição, exercido desde o inicio até ao fim ou que tenha sido interrompido por uma alteração da Ordem Constitucional.

O cálculo para a fixação das pensões dos ex-ministros e ex-secretários de Estado far-se-ão tendo como referência o valor da pensão do Primeiro-ministro que é de 1.728.100 fcfa (um milhão e setecentos e vinte e oito mil e cem francos cfa).

Para os ex-ministros, ex-Procuradores-gerais da Republica e ex-presidente do Tribunal de Contas a pensão de reforma correspondem a 80 por cento da pensão do Primeiro-ministro. Para os ex-secretários de Estado a pensão corresponde a 60 por cento da do Primeiro-ministro.

Para os beneficiários no activo ( ex-Primeiro-Ministro, ex-Procuradores-gerais da Republica e os ex-Presidentes do Tribunal de Contas) a subvenção vitalícia corresponde a 70 por cento da do Primeiro-ministro. E para os ex-secretários de Estado a subvenção vitalícia é de 50 por cento da do Primeiro-ministro.

O Diploma estabelece ainda o reajustamento das pensões e subvenções vitalícias dos ex- titulares dos mais altos cargos militares, nomeadamente, os chefes de Estado Maior General das Forças Armadas, Vice-chefes de Estado Maior, chefes de Ramos, Inspectores-gerais e os Presidentes do Tribunal Militar Superior.

Para os ex-chefes de Estado-Maior General das Forcas Armadas, a pensão de reforma corresponde a 70 por cento da do Primeiro-ministro (1.728.100fcfa). E para o ex-Vice-Chefes do Estado-Maior General das Forças Armadas, ex-Inspectores e ex-Chefes de Estado-Maior dos Ramos, ex-Presidentes do Tribunal Militar Superior as pensões de reforma correspondem a 50 por cento da do Primeiro-ministro.

Para os beneficiários no activo, a subvenção vitalícia é de 60 por cento da do Primeiro-ministro para os ex-chefes de Estado-Maior General das Forcas Armadas, e de 40 por cento da do Primeiro-ministro para os ex-vice-chefes de Estado-Maior das Forças Armadas, ex-chefes de Estado-Maior dos Ramos, ex-Inspectores-gerais das Forcas Armadas e os ex-Presidentes do Tribunal Militar Superior. Nas disposições finais, o governo de transição refere que a regulamentação da aplicação do diploma será feita por despacho do ministro das finanças.

19.6.14

147 empresas controlam 40% da riqueza mundial

The Swiss Federal Institute (SFI) in Zurich released a study entitled “The Network of Global Corporate Control” that proves a small consortiums of corporations – mainly banks – run the world. A mere 147 corporations which form a “super entity” have control 40% of the world’s wealth; which is the real economy. These mega-corporations are at the center of the global economy. The banks found to be most influential include: • Barclays • Goldman Sachs • JPMorgan Chase & Co • Vanguard Group • UBS • Deutsche Bank • Bank of New York Melon Corp • Morgan Stanley • Bank of America Corp • Société Générale. However as the connections to the controlling groups are networked throughout the world, they become the catalyst for global financial collapse. James Glattfelder, complex systems theorist at the SFI explains: “In effect, less than one per cent of the companies were able to control 40 per cent of the entire network.” Using mathematic models normally applied to natural systems, the researchers analyzed the world’s economy. Their data was taken from Orbis 2007, a database which lists 37 million corporations and investors. The evidence showed that the world’s largest corporations are interconnected to all other companies and their professional decisions affect all markets across the globe. George Sudihara, complex systems expert for SFI claims that this phenomenon is a common structure that could be found in nature. Comparing the manufactured reality of the financial markets to the ecosystems of the planet, Sudihara says that although the 147 corporations that rule the world through influence and interconnectedness are no more harmful than the natural cycles of our weather or animal kingdoms. Yet because of the facts presented in the study, the financial crash of 2008 can be traced back to these tightly-knit networks. Future disasters can also be projected based on this analysis because of the “connectedness” of these influential entities which are only 147 corporations. It is suggested the global capitalism could be a useful tool to make the markets more stable by simply acquiescing to control by the technocrats. The world’s transitional corporations (TNCs) guide the flow of all economies through influence and manipulation which created a structure of economic power. Most corporations are guided by the shareholders who use the companies to wield incredible power over the shift of economic consciousness. And the behavior of the system reflects the direction taken by those who fund the super entities. Assumed by many that there was a complex architecture to the global economic power that caused financial systems to ebb and flow or crash and burn is not a scientific fact as evidenced in this study. As the banking cartels force countries in the EuroZone into sovereign debt, there is a weakening of the many multi-national corporations around the world. Wells Fargo and JPMorgan Chase have financially gained while stocks are being unloaded in other markets. This sovereign land-grab by the central banking cartels across Europe is mirrored in a recent Goldman Sachs report: “The more the Spanish administration indulges domestic political interests … the more explicit conditionality is likely to be demanded.” In other words the technocrats working for the Zionists are acquiring each country in the EuroZone. The European Central Bankers agreed to give any nation in the Euro-Zone a bailout if they agreed to hand over the country to them under the guise of “new rules and conditions when applying for assistance.” As America drifts downstream toward economic implosion, the Federal Reserve headed by Ben Bernanke has chosen a different approach. They unveiled QE3 last week as a pump and dump scheme to prop up the US dollar by printing cash that is backed by nothing, while purchasing the mortgage-backed securities from the same banks that created the scandal and acquiring land in a massive land-grab; the likes of which have never been seen in the US. Simultaneously, the BRICs nations (Brazil, Russia, India and China) are buying gold to back their fiat currencies to avoid being caught up in the destruction of the technocrats as they march toward one world currency. BRICs have become the anti-thesis to the banking cartels of the Zionist regime. As these nations pair with Middle Eastern countries like Iran to trade gold for petrol instead of the US dollar as the global reserve currency, the Obama administration has begun a propaganda campaign against China involving a manufactured cyber-threat. In Iran, the terrorist factions that do the bidding of the Zionists to topple governments by inciting fake revolutions have been deployed to Iran to stir-up trouble and blame the failing Ra-il which is being strategically destroyed by sanctions placed on the nation by the US. The American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC) coerced the US Congress to pass HR 1905 which further tighten the economic noose around Iran for the benefit of the Zionist-controlled Israeli government. In April of this year, the BRICs nations met to agree upon a strategy that would liberate the countries of the world from the grip of the technocrats. The BRICs countries are pushing for peace, but not through force and occupation of other countries to obtain this goal. Vladimir Putin, President of Russia had this to say about the United Nations and their obvious attempts at global governance through usurpation of powers over countries. “One of the priorities of BRICs for the years to come should be the strengthening and key role of the UN’s Security Council in maintaining international peace and security. And also ensuring that the UN is not used as a cover for regime change and unilateral actions to resolve conflict situations.” A joint BRICs bank was discussed with vigor. It would serve as an alternative to central banks that abuse their power at the expense of nations worldwide. They hope to replace the International Monetary Fund (IMF) and the World Bank. The IMF and World Bank are alarmed by this move and highly disapprove of it. This is not shocking, considering that the central banks play a game of printing fiat that has no precious metals backing the paper. Over 180 countries have signed onto the BRICs agreement as evidenced in their declaration. While the global Elite still hold power over the G5 countries, the rest of the world is standing up, severing their ties and making plans for a new world without them. -  Susanne Posel http://www.occupycorporatism.com/swiss-study-shows-147-technocratic-super-entities-rule-the-world/#sthash.1qZvwnh2.dpuf

18.6.14

Nigéria: Bomba mata 21 adeptos do Mundial de Futebol

Un "centre de visionnage" des matchs de la Coupe du monde de football d'une ville du nord du Nigeria a été visé mardi au moment où commençait la retransmission du match opposant le Brésil au Mexique. Au moins 21 personnes ont été tuées.
Nouvel attentat sanglant au Nigeria. L'explosion s'est produite mardi 17 juin à proximité d'un "centre de visionnage" des matches de la Coupe du monde de football à Damaturu, dans le nord du pays.
"Nous avons reçu 21 cadavres et 27 blessés après l'explosion, survenue mardi soir dans le quartier de Nayi-Nama", a déclaré cette source médicale de l'hôpital Sani Abacha. Un premier bilan mardi soir ne faisait état que de plusieurs blessés.
Selon des habitants, la bombe avait été dissimulée dans un pousse-pousse motorisé devant le centre de retransmission.
"Il y a eu une explosion à l'extérieur d'un "centre de visionnage" de Damaturu", a dit Sanusi Ruf'ai, commissaire de police pour l'État de Yobe ou est située la ville. "Nos hommes se sont rendus sur les lieux mais il est trop tôt pour donner des détails", a-t-il ajouté.
L'explosion s'est produite vers 20H15 locales (19H15 GMT) au moment où commençait la retransmission du match opposant le Brésil au Mexique. Dans un premier temps, les sources médicales n'ont pas fait état de morts mais ont indiqué que plusieurs blessés avaient été transportés dans des hôpitaux.
Un résident a indiqué que des cordons de policiers et de soldats envoyés sur place avaient encerclé la zone de l'explosion.
>> Lire aussi : Craintes pour les plus de 200 lycéennes enlevées par Boko Haram
Dans de nombreuses vidéos, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a décrit le football et la musique comme des perversions venues d'Occident dans le but de dévier les musulmans de la religion.
Début juin, au moins 40 personnes ont été tuées quand une bombe a explosé après un match de football à Mubi dans l'État d'Adamawa.
En mai, trois personnes ont été tuées à l'extérieur d'un "centre de visionnage" à Jos, la capitale de l'État du Plateau, où était retransmis un match entre le Real Madrid et l'Atletico Madrid.
(Avec AFP)


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Terrorisme | Nigeria : une bombe explose près d'"un centre de visionnage" du Mondial 2014, au moins 21 morts | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Timor-Leste: 15 anos de autodeterminação

Following the vote in favour of self-determination in 1999 chaos engulfed East Timor. Dozens of buildings burned, thousands of people were displaced from their homes and some were injured or killed. World-wide outrage denounced the horror and demanded “something must be done!” Within days a UN mandated Australian-led multi-national force named ‘INTERFET’ (International Force East Timor) arrived on 20 September 1999 with Indonesian agreement and support to restore security and order.
What was the crisis and how did it come about? What events led to it? What factors were influencing events? What did INTERFET achieve or fail to achieve? How did the crisis impact on relationships in the region in the short and longer term?  What can the INTERFET experience teach us for the future?
On the 15th Anniversay of the 1999 crisis in East Timor – this two-day international conference will initiate the process of examining these and other questions. The aim of the conference is to write into the public record different perspectives and responses to the long dormant questions for the benefit and further development of history and scholarship.
In the absence of an Australian official history, and with relations between Indonesia, Australia and Timor Leste in need of greater understanding and enrichment, key participants in the events of that period are gathering together at the prestigious RACV Club in Melbourne on 20 and 21 September 2014 to reflect on the significance of INTERFET then and since.
Military History and Heritage Victoria in partnership with the Strategic and Defence Studies Centre at the ANU have gathered an impressive array of speakers – most of whom were involved first hand at the international, national and operational levels.
His Excellency the Prime Minister of Timor Leste, Xanana Gusmao, GCL, CNZM – former East Timor independence leader – and His Excellency General the Honourable Sir Peter Cosgrove AK, MC, Governor-General of the Commonwealth of Australia – the Commander of INTERFET – will be the keynote speakers.
The international panel of distinguished speakers includes Lieutenant General Kiki Syahnakri (Retired) who was the Indonesian Martial Law Administrator at the time of the crisis, and author of Timor Timur: The Untold Story and Thailand’s General Songkitti Jaggabatra (Retired) who was the Deputy Commander INTERFET. They will be joined by, Major General Orlando Ambrocio (Retired) who was the Commander of the Philippines Humanitarian Support Mission to East Timor; Colonel Kevin Burnett, ONZM (Retired), former Commanding Officer the 1 RNZIR Battalion Group; and Admiral Dennis Blair (Retired) who was the Commander in Chief U.S. Pacific Command.
Speakers from the Strategic and Defence Studies Centre at the ANU include Admiral Chris Barrie (Retired), former Chief of the Australian Defence Force, and Doctor John Blaxland, former Intelligence Officer for West Force, INTERFET.
Doctor Blaxland, whose recently published book The Australian Army from Whitlam to Howard included a chapter on INTERFET, will edit the conference proceedings for publication. Doctor John Blaxland said that “the conference is even more important given the absence of an official Australian history for INTERFET.”
Lieutenant General Ash Power, AO, CSC (Retired), former Colonel Operations INTERFET; Professor Damien Kingsbury, author of East Timor: The Price of Liberty; Brigadier Jeff Wilkinson, AM (Retired), former Commander Logistic Support Force; and Associate Professor Bob Breen, author of Mission Accomplished, East Timor: The ADF Participation in INTERFET, will also be speaking at the Conference.
Associate Professor Bob Breen from Deakin University acknowledged that much additional information had come to light over the past 14 years that warranted a review of events, causation and unintended consequences surrounding INTERFET. “It’s important to get the benefit of time and the perspectives of different stakeholders to get a holistic understanding of these historic events” said Professor Breen.
The Conference will be held in the prestigious Pavilion Room at the RACV Club in Melbourne on Saturday 20 and Sunday 21 September 2014.
- See more at: http://mhhv.org.au/?p=4232&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=interfet-reflections-on-the-1999-east-timor-crisis#sthash.caWWlFsB.dpuf

17.6.14

Bissau: Os antecedentes da operação "Mar Verde"

Os contactos entre o Governo português e adversários do Presidente da República da Guiné (Conakry), Sékou Touré, decorriam, pelo menos, desde 1967; e tinham como objectivo obter o apoio de Portugal para a invasão daquele país, numa operação que ficaria exclusivamente a cargo de naturais do mesmo e que partiria da Serra Leoa.
Quem assim nos explica os antecedentes políticos da operação "Mar Verde", de Novembro de 1970, é Mário Matos e Lemos, no terceiro número da revista Mátria XXI, do Centro de Investigação Prof. Doutor Joaquim Veríssimo Serrão.
O apoio pedido a Lisboa limitava-se a uma contribuição financeira para o treino de elementos de Frente Nacional de Libertação da Guiné (FNLG), bem como ao fornecimento de material militar.
A contrapartida oferecida pela FNLG, no caso de conseguir derrubar Sékou Touré, seria a proibição das actividades do PAIGC na Guiné-Conakry.
Aparentemente, segundo Matos e Lemos, não se levantava até 1970 a hipótese de a invasão da República da Guiné partir de território sob administração portuguesa.
O Governo de Marcello Caetano não aceitou as propostas iniciais da FNLG, mais baratas e menos comprometedoras, para depois executar a operação "Mar Verde", coordenada pelo Capitão-de-Mar-e-Guerra Alpoim Calvão.
Segundo o investigador Matos e Lemos, é provável que o governador da Guiné, António de Spínola, pouco confiante na capacidade militar da FNLG para, sozinha, levar a bom termo a invasão, tivesse convencido Caetano a autorizar a participação de forças portuguesas e a partir da então Guiné Portuguesa; e já não da Serra Leoa.
No entanto, o malogro da expedição comandada por Alpoim Calvão levou à consolidação do regime de Sekou Touré e atraiu às águas do Golfo da Guiné dois navios soviéticos, um deles armado com mísseis; tendo-se-lhes juntado mais tarde um navio anfíbio.
De acordo com a tese de Matos e Lemos, inicialmente exposta em 2014 durante um colóquio na Universidade dos Açores, é plausível que o futuro relacionamento difícil do general Spínola com o Governo de Caetano tenha uma das suas raízes no malogro da operação que era para derrubar Sékou Touré e na qual os portugueses nunca se deveriam ter imiscuído; pelo menos tão abertamente.
Na elaboração do plano de invasão de Conakry colaboraram dois dos oficiais que serviam na Guiné sob as ordens de António de Spínola: Firmino Miguel, que viria a ser ministro da Defesa depois do 25 de Abril, e Carlos Azeredo, entretanto governador civil do distrito do Funchal, comandante da Região Militar Norte e chefe da Casa Militar do Presidente Mário Soares.
Eis, pois, um opúsculo muito interessante, este do Centro de Investigação Prof. Doutor Veríssimo Serrão, de Santarém. JH

Bissau: Deputados guineenses tomam hoje posse

O secretário de estado português dos Negócios Estrangeiros e da Cooperação, Luís Campos Ferreira, que por acaso nem é uma pessoa de grande peso político, afirmou hoje em Bissau que Portugal é um "forte aliado" dos guineenses, verdadeiramente empenhado no seu regresso à ordem constitucional, depois da aventura protagonizada por pessoas como o general António Indjai e o entretanto falecido Kumba Ialá.
Na linguagem pomposa da diplomacia portuguesa, este é "o primeiro governante europeu a visitar o país após o golpe de estado" de Abril de 2012. Mas chamar "governante europeu" a Luís Campos Ferreira soa quase a ridículo, dado que não se trata de pessoa com currículo suficiente para ter grande importância no relacionamento entre a Europa e a África.
Trata-se de um simples alto funcionário que foi assistir à tomada de posse dos deputados eleitos: 57 do PAIGC, 41 do PRS, 2 do PCD, um do PND e um da UM.
"Portugal está muito empenhado neste novo regresso à ordem constitucional", disse o dito Luís Campos Ferreira à agência Lusa. Mas a verdade é que na tomada de posse do Presidente José Mário Vaz, dia 23, Lisboa não se faz representar pelo Presidente da República, nem pela presidente da Assembleia, nem pelo primeiro-ministro, nem pelo vice-primeiro-ministro, mas simplesmente pelo ministro dos Negócios Estrangeiros, Rui Machete.
Por aqui se vê a grande distância que vai das palavras proferidas aos actos verificados. Portugal diz querer muito ouvir as prioridades da Guiné-Bissau, mas não lhe envia, pelo menos para já, nenhuma das figuras de topo da hierarquia do Estado. E aqui se denota uma grande contradição, que talvez ainda esteja a tempo de ser corrigida.
"Queremos dar um sinal de proximidade, de apoio, de afeto, de que a Guiné-Bissau é um país amigo, um país irmão", sublinhou Luís Campos Ferreira. Palavras, palavras, palavras, coisas em que os pequenos "governantes" são férteis.
Uma vez que o Presidente José Mário Vaz tome posse e que indique como primeiro-ministro o líder do PAIGC, Domingos Simões Pereira, então veremos se Portugal conseguirá ou não colocar-se na primeira fila do relacionamento com o povo guineense, coisa que muitos outros querem, e pelos mais variados motivos, nem sempre muito altruístas.
Desde agora e até ao fim de Novembro, a Guiné-Bissau vai continuar a contar com uma representação das Nações Unidas, a UNIOGBIS, e esse vai ser o período para se aquilatar das capacidades da dupla José Mário Vaz-Domingos Simões Pereira para arrancar como deve de ser com um diálogo político de grande fôlego e com a reconciliação nacional tão necessária, depois das tristes aventuras de António Indjai, Kumba Ialá e quejandos.
A ONU, a União Africana, a Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO), a CPLP e outras instâncias terão de ajudar muito a sério a fortalecer as frágeis instituições guineenses, que ao longo dos anos têm sido alvo de muitas conjuras e golpes baixos.
O Presidente que na próxima semana toma posse e o Governo que a seguir se formará terão de fazer com que a justiça realmente funcione, que não haja mais impunidade e que se respeitem tanto os direitos humanos como as liberdades fundamentais.
Se não se avançar de vez para a reforma do sector da segurança, há tantos e tantos anos adiada, e se os tribunais não funcionarem a contento, nada feito. De pouco servirá investir em escolas e hospitais se permanecerem as condições para que, a qualquer altura, um grupo de militares se apossar uma vez mais do poder e deitar tudo a perder.
O combate ao tráfico de drogas e ao crime organizado, a redução drástica dos efectivos das Forças Armadas e o apuramento das responsabilidades de muita coisa errada verificada ao longo dos anos são essenciais para que se chegue a Novembro ou Dezembro de 2014 com muito mais esperanças de retirar a Guiné-Bissau do grande atoleiro em que tem vivido nas suas primeiras quatro décadas de existência.
Uma das tarefas mais difíceis que se deparam ao Presidente Vaz e ao futuro primeiro-ministro Domingos Simões Pereira é escolher, logo que possível, um novo Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, que nada tenha a ver com o general António Indjai e com oficiais da sua laia.
Se este poder civil que está agora a ser constituído não conseguir com eficácia desmantelar os ninhos de víbora que em 2012 se apossaram do controlo do Estado, arrisca-se fortemente a, mais tarde ou mais cedo, vir a ser vítima deles, como o foi o primeiro-ministro Carlos Gomes Júnior (Cadogo Júnior). Jorge Heitor, 17 de Junho de 2014

14.6.14

Salários chineses sobem 10% ao ano

One of the major forces reshaping global business is that of rising wages in China. Nominal wages have been rising at over 10% a year in every year since 1997: Chinese workers are still much cheaper than those in, say, the United States, but the gap is closing rapidly. China has managed to create such a dominant position in global manufacturing supply chains, despite rapidly increasing wages, partly because of its infrastructure, but also because productivity growth has been unusually rapid.

Over the next five years we think that Chinese wages will continue to rise fast. Productivity will rise as well, but this is going to change the type of activity in which Chinese workers are competitive. Countries all around the world, such as Bangladesh, Peru and Nigeria, are hoping to get a slice of labour-intensive manufacturing supply chains as Chinese factories focus on a different stage of production. Which countries are best placed to move into this gap? One country stands out as having a lot of potential: India. It has low wages and business inputs are low, and it has the scale to attract big firms that many countries in, say, Africa lack. India's business environment is very difficult, however, and its infrastructure is poor. But if India can get the building blocks right, then China's rising wages create an opportunity it is uniquely placed to capture.
the Economist

Intercâmbio agricola EUA-Japão

Dear Friends,

 

Today, I had the opportunity to serve as a local guide to Mr. Tatsuya Ito, a Member of the Japanese Diet (House of Representatives). He is visiting the United States to discuss trade and other important bilateral issues between the United States and Japan. During his visit to Tulare, Mr. Ito and I met with local farmers to discuss trade negotiations and their impact on agriculture.

 


 

Pictured above from left to right is Deputy Consul General Nobuhiro Watanabe, Congressman Devin Nunes, Tatsuya Ito, Member of the Japanese House of Representatives, and local farmer Mark Watte.

 

Japan tightly restricts its agriculture imports, but we're looking to change that. New access to the Japanese market would allow made-in-America products to compete in one of the world’s richest economies. This would result in significant economic growth and, more importantly, jobs for rural America.

 

As trade negotiations with the Japanese and other Trans-Pacific Partnership nations continue, I am fighting to make sure agriculture will not be left behind (see my statement at a recent hearing here). In fact, as Chairman of the Trade Committee, I have made it clear that there will be no deal if our farmers don’t get a fair deal (see more about California agriculture exports).

 

Thanks for your interest in this important issue. And please check out the Nunes Digest which has been updated for your weekend reading.

 

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Devin Nunes

Nigéria: Uma crescente crise regional

After two months in the global spotlight, the insurgency in northern Nigeria is fast turning into a national political crisis

The deepening security crisis in northern Nigeria and along the borders with Cameroon and Niger has galvanised more attention internationally than in Abuja. This week, it was Britain's turn to hold a security conference on northern Nigeria. It invited an impressive group of diplomats and security experts. Many also attended the Global Summit to End Sexual Violence in Conflict, hosted by Foreign Secretary William Hague and Angelina Jolie, a Special Envoy of the United Nations High Commissioner for Refugees.
A month ago it was France that hosted the regional summit at which President Goodluck Jonathan declared 'total war' on the Jama'atu Ahlus Sunnah Lidda'awati wal Jihad, widely known as Boko Haram, dubbing it the Al Qaida of West Africa. His fellow leaders, especially Cameroon's Paul Biya, looked markedly less enthusiastic about the prospect of total war in the region.
Then in August, United States President Barack Obama will host a grand Africa summit in Washington and security will top the agenda, along with economic renewal. Jonathan has been invited to that too, despite some coded critical messages passing between Abuja and Washington.
Many Nigerians have been puzzled by this intensity of international attention, triggered by Boko Haram's abduction of over 230 schoolgirls from Chibok, Borno State in April (AC Vol 55 No 10, Everyone loses & Vol 55 No 11, Poison politicsAmnesty anomalies). Far from being a new peak in violence by the jihadist group, it was the latest in a series of bloody attacks in the north-east. Earlier attacks had included the murder of dozens of teenage school children of both genders and serial abductions. Since the kidnapping of the Chibok girls, Boko Haram has launched a succession of attacks on villages in the area, and organised two bombs blasts in Abuja.
Last week, it killed hundreds more people in the Gwoza local government area in Borno, after murdering the Emir of Gwoza, Shehu Mustapha Idrisa Timta, who had publicly condemned Boko Haram. This prompted speculation that the Islamists may be seeking to take over swathes of territory. Locals say the group's black flag is flying in many villages in the Gwoza area.
Nine parts military
Taking territory would mark a huge tactical switch for a group that security experts say is about 4,000-5,000 strong and split into hundreds of quasi-autonomous fighting units, with several established bases in the Sambisa Forest, reckoned to cover an area the size of Britain, and the Mandara mountains on the Cameroon border.
Boko Haram's fighting and logistical capability has increased under Abubakar Shekau's leadership. 'The group is now nine parts military, one part theological, at least for this moment in the struggle,' says a Nigerian official who has had extensive contacts with its former members.
Not only has the group launched a near-constant barrage of attacks on villages, and especially schools, this year; it also has the logistics to move hundreds of captive children and adults around the region in trucks, keeping them well concealed from, or at least beyond the reach of, Nigeria's military and Special Forces from Britain and the USA.
Until now, Boko Haram's great military strength has been its mobility, able to hit and run at will, targeting military and police installations, and even organising gaol breaks. When the government announced emergency laws in Adamawa, Borno and Yobe states in the north-east alongside a new army onslaught a year ago, Boko Haram retreated from cities such as Maiduguri to the forest.
Although it reduced operations for a few weeks, the militia quickly established a new tempo of armed raids on villages and even the military's Giwa Barracks in Maiduguri. In the short term, there would seem to be little advantage in trying to hold territory, unless it was able to take vast numbers of civilians hostage in the process. Nigerian security officials said the armed forces would see that as a red line and any Boko Haram-held territory would be attacked by air and land.
These developments, regardless of international reaction, are changing political dynamics in the country. The local campaign #bringbackourgirls is led by luminaries such as Obi Ezekwesili, former Education Minister and Vice-President of the World Bank, and Hadiza Bala Usman, an activist from a radical northern family and former Special Assistant to Nasir El-Rufai. Their campaign prompted global attention as their messages and interviews flashed across social media and satellite television stations amid multiple demonstrations in cities across Nigeria.
Both Boko Haram and the government are drawing some harsh lessons from this latest development. Earlier this year, several Boko Haram fighters intensified their kidnapping and ransom operations, say government security officials. Abductions stick in the public mind far longer than even the bloodiest massacre. Many local newspapers carry a daily tally of the number of days the Chibok girls have been held hostage; one opposition newspaper simply carries 'Where are our girls?' each day.
The fighters see the operations, officials say, as a means to boost their profile internationally and to raise funds through ransom payments. Cameroon is known to have paid ransoms on behalf of French hostages last year; the official line from Abuja, reinforced by Western diplomats, is that no ransom will be paid.
Some fear that northern Nigeria could replace the Sahel as the hostage market of choice for jihadist fighters, who have earned tens of millions of dollars from kidnapping there over the past decade. However, the main concern for Jonathan's government is the group's political impact. For months, the orthodoxy in Jonathan's circle was that the group was sustained primarily by opposition politicians and their business allies, who saw it as a way to undermine the government.
Tacticians in the governing People's Democratic Party (PDP) suggested that the insurgency could be turned to the government's advantage in elections due next year. The state of emergency likely to continue in Adamawa, Borno and Yobe – all opposition strongholds – makes polling difficult if not impossible. Furthermore, voters will be able to contrast the conditions in the opposition-controlled north-east with the rising wealth of the south-south and south-east states.
That calculation no longer works. Boko Haram's bases may be confined to the north-east and neighbouring countries but its political effects are sweeping the nation. Whatever he may say at international conferences about the global struggle against terrorism, President Jonathan has not convinced his own people that the government has a strategy to rescue the Chibok girls or contain, let alone defeat, Boko Haram.
Instead, political confidence in his government is declining and there have been ominous rumblings in the military. Some politicians in Abuja think that Jonathan won't win the PDP presidential nomination for next year's elections, while others say he won't even manage to hold on to power until the vote.
The announcement this week that Diezani Allison-Madueke, the seemingly immoveable Petroleum Minister and close presidential ally, is to seek election as Secretary General of the Organisation of Petroleum Exporting Countries was seen by oil company executives as a sign that Jonathan is planning to throw in the towel. Even if he wanted to, it's difficult to believe that his Ijaw people, led by fiery nationalists such as Edwin Clark, would allow him to stand down. Political insiders say simply that Jonathan won't get the votes, state by state, to win the party's presidential primaries but they don't yet have a clear idea of who could.
That leaves other messier options. There is much interest in the plans of Senate President David Mark, a veteran ally of General Ibrahim Babangida, whose coup-making days go back to the 1970s and 1980s. Mark has taken a noticeably harder line on Boko Haram than his counterparts at the top of government.
He is also, we hear, outraged by the current state of the armed forces, whose soldiers say they lack basic supplies and weaponry. Should Jonathan stumble, jump or be pushed, a groundswell is building for some form of transitional government to tackle both the security crisis and the flagging morale of the military. Among the leaders mooted for such a transition is none other than Brigadier Gen. (Retired) David Mark.