10.1.13

República Centro-Africana perante o impasse

Un accord au terme des cruciaux pourparlers centrafricains de Libreville semblait mercredi soir loin d'être acquis, les rebelles continuant d'exiger le départ du président François Bozizé et sa traduction devant la Cour pénale internationale (CPI). "Il n'y a pas d'autre alternative, rien que le départ de Bozizé. L'unique mal des Centrafricains, c'est Bozizé, c'est tout", a déclaré un porte-parole du Séléka Florian Ndjadder, après 12 heures de discussions entre les délégations du pouvoir, de la rébellion et de l'opposition, sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Les représentants du Séléka ont quitté la séance vers minuit, mais doivent revenir jeudi matin. "Il y a blocage ce soir, mais les rebelles reviendront jeudi", a indiqué une source au ministère gabonais des Affaires étrangères. Dans un mémorandum présenté mercredi aux participants en début de séance, la coalition rebelle du Séléka exige "qu'une procédure soit engagée devant la CPI de la Haye contre François Bozizé". La rébellion accuse le président centrafricain de "faits de crimes de guerre et crimes contre l'humanité", en lui reprochant "arrestations, détentions et séquestrations arbitraires, enlèvements, disparitions, assassinats et exécutions sommaires". Après une conquête éclair de la majeure partie du pays depuis le 10 décembre, les rebelles se trouvant désormais aux portes de Bangui, demandent "la reconnaissance" par François Bozizé "et son régime de leur défaite militaire et leur abdication dans l'intérêt du peuple" Slate Afrique/AFP

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