Ramos-Horta aponta o dedo a Angelita Pires
O Presidente timorense, José Ramos-Horta, acusou ontem Ângela Pires, conhecida por Angelita ou Angie, uma sua compatriota que também tem nacionalidade australiana e que foi constituída arguida no processo do 11 de Fevereiro, de ter “manipulado e influenciado” o ex-major Alfredo Reinado. Ao falar assim ao jornal The Age, de Melbourne, o Chefe de Estado deu mais peso a todas as especulações que têm vindo a ser feitas sobre esta mulher de 38 anos que parece estar no centro de todas as investigações em curso sobre o que aconteceu naquela data, quando o chefe dos rebeldes se dirigiu à residência do Presidente com o eventual intuito de o matar ou raptar.
A Procuradoria-Geral da República considerou no mês passado que Angelita Pires era oficialmente suspeita de haver participado numa conjura para que fossem mortos Ramos-Horta e o primeiro-ministro Xanana Gusmão; e a sua amizade com Reinado não era segredo para ninguém em Díli.
O Presidente também disse ontem que pretende saber por que é que a Força Internacional de Estabilização (ISF), dirigida pela Austrália, não perseguiu de imediato as pessoas que o atacaram e deixaram gravemente ferido, tendo ficado meia-hora a sangrar à entrada de casa. Além de haver contado que nessa manhã, ao regressar da praia, o gerente local de um banco australiano lhe dissera que a ISF andava em manobras perto da sua residência.
O comandante das tropas australianas em Timor-Leste, brigadeiro James Baker, já desmentiu as notícias de que um bloqueio nas estradas atrasou a ajuda a prestar ao Presidente, designadamente pela polícia das Nações Unidas. Mas a Fretilin, agora na oposição, pediu que Baker se explique perante o Parlamento timorense.
J.H.
28.3.08
15.3.08
Prostituição e narcotráfico em Timor-Leste
A CRIME syndicate with links to former pro-Indonesian militias supplied drugs to youth gang members involved in violent attacks in East Timor.
This is the finding of an investigation ordered by East Timor's President Jose Ramos Horta.
It also found girls as young as 12 were being trafficked into East Timor for prostitution, some at a brothel frequented by United Nations personnel.
A report on the investigation, obtained by The Age, criticises the Australian-led International Stabilisation Force (ISF) and United Nations police in East Timor for failing to "recognise the importance and gravity of this new phenomenon" in the troubled country of 1 million.
"The swiftness in which international drug syndicates mobilised into Timor Leste (East Timor) was underestimated by the international security forces," the report said.
But within days of Mr Ramos Horta receiving the report last month, East Timor and United Nations police began raids in the capital, Dili, and arrested almost 100 Timorese and foreigners on drugs and prostitution charges.
Mr Ramos Horta is recovering in Royal Darwin Hospital from gunshot wounds received in a rebel attack on February 11.
The confidential report said girls aged between 12 and 15 were brought from Indonesian West Timor and held in safe houses in Dili and "only brought out on request" to a brothel operated by a drugs and human trafficking syndicate.
The Age, Australia
This is the finding of an investigation ordered by East Timor's President Jose Ramos Horta.
It also found girls as young as 12 were being trafficked into East Timor for prostitution, some at a brothel frequented by United Nations personnel.
A report on the investigation, obtained by The Age, criticises the Australian-led International Stabilisation Force (ISF) and United Nations police in East Timor for failing to "recognise the importance and gravity of this new phenomenon" in the troubled country of 1 million.
"The swiftness in which international drug syndicates mobilised into Timor Leste (East Timor) was underestimated by the international security forces," the report said.
But within days of Mr Ramos Horta receiving the report last month, East Timor and United Nations police began raids in the capital, Dili, and arrested almost 100 Timorese and foreigners on drugs and prostitution charges.
Mr Ramos Horta is recovering in Royal Darwin Hospital from gunshot wounds received in a rebel attack on February 11.
The confidential report said girls aged between 12 and 15 were brought from Indonesian West Timor and held in safe houses in Dili and "only brought out on request" to a brothel operated by a drugs and human trafficking syndicate.
The Age, Australia
Nova ronda de negociações sobre o Sara Ocidental
Alger, 15/03/2008 (SPS) Les négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario sur le conflit du Sahara Occidental reprennent dimanche à Manhasset, près de New York, pour un quatrième round, avec peu d'espoir d'aboutir à une avancée, selon le pronostic de l'Onu, sous l'égide de laquelle se tiennent les pourparlers.
Après avoir dirigé trois rounds de négociations depuis juin entre les deux parties au conflit, le médiateur de l'Onu, M. Peter Van Walsum, a déclaré en février qu'il n'avait pas encore trouvé de solution à ce conflit vieux de 33 ans.
"Je n'ai pas de nouveau plan pour sortir de l'impasse", avait ajouté l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-Moon, pour le Sahara Occidental, lors d'une tournée dans la région.
Le problème du Sahara Occidental, "il faut le rappeler, est un problème de décolonisation, ce qui implique une responsabilité des Nations unies vis-à-vis du peuple sahraoui", a déclaré, dans un entretien à l'APS, M. Mhamed Khadad, l'un des négociateurs du Front Polisario.
"C'est donc à l'Onu d'assumer cette responsabilité, de rappeler le Maroc à l'ordre pour qu'il mette fin à ses tergiversations et de lui dire qu'il est temps d'organiser le référendum d'autodétermination", a-t-il ajouté à la veille du départ de la délégation sahraouie pour Manhasset.
La finalité des négociations "est claire : une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ce qui est mentionné dans le libellé des résolutions 1754 et 1783 adoptées en 2007 par le Conseil de sécurité", a rappelé M. Khadad.
Ceci passe par la tenue d'un référendum d'autodétermination, dans lequel le peuple du Sahara Occidental aura à décider lui-même de son avenir, entre toutes les options possibles indépendance, intégration au Maroc ou autonomie, a-t-il expliqué.
Le négociateur sahraoui a relevé que le projet de règlement du Front Polisario formulé en ces termes inclut de fait la proposition d'autonomie prônée par Rabat qui, lui, rejette tout autre point de vue que le sien, a-t-il déploré, en dénonçant la "position marocaine figée".
"Du point de vue du Front Polisario, toutes les propositions doivent être offertes au peuple sahraoui dans une consultation électorale. C'est ça la démocratie", a-t-il affirmé.
Le peuple du Sahara Occidental "a démontré, durant les trois dernières décennies, qu'il refuse catégoriquement et sans appel toutes les solutions qui ne tiennent pas compte de son point de vue", a-t-il poursuivi.
"Il est temps que le point de vue du peuple sahraoui soit écouté et entendu, parce que c'est la seule manière d'aboutir à une solution juste et définitive", a-t-il insisté.
Les négociateurs sahraouis et marocains se sont retrouvés à Manhasset à trois reprises sous les auspices de l'Onu depuis juin 2007, sans parvenir à une avancée.
Après avoir dirigé trois rounds de négociations depuis juin entre les deux parties au conflit, le médiateur de l'Onu, M. Peter Van Walsum, a déclaré en février qu'il n'avait pas encore trouvé de solution à ce conflit vieux de 33 ans.
"Je n'ai pas de nouveau plan pour sortir de l'impasse", avait ajouté l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-Moon, pour le Sahara Occidental, lors d'une tournée dans la région.
Le problème du Sahara Occidental, "il faut le rappeler, est un problème de décolonisation, ce qui implique une responsabilité des Nations unies vis-à-vis du peuple sahraoui", a déclaré, dans un entretien à l'APS, M. Mhamed Khadad, l'un des négociateurs du Front Polisario.
"C'est donc à l'Onu d'assumer cette responsabilité, de rappeler le Maroc à l'ordre pour qu'il mette fin à ses tergiversations et de lui dire qu'il est temps d'organiser le référendum d'autodétermination", a-t-il ajouté à la veille du départ de la délégation sahraouie pour Manhasset.
La finalité des négociations "est claire : une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ce qui est mentionné dans le libellé des résolutions 1754 et 1783 adoptées en 2007 par le Conseil de sécurité", a rappelé M. Khadad.
Ceci passe par la tenue d'un référendum d'autodétermination, dans lequel le peuple du Sahara Occidental aura à décider lui-même de son avenir, entre toutes les options possibles indépendance, intégration au Maroc ou autonomie, a-t-il expliqué.
Le négociateur sahraoui a relevé que le projet de règlement du Front Polisario formulé en ces termes inclut de fait la proposition d'autonomie prônée par Rabat qui, lui, rejette tout autre point de vue que le sien, a-t-il déploré, en dénonçant la "position marocaine figée".
"Du point de vue du Front Polisario, toutes les propositions doivent être offertes au peuple sahraoui dans une consultation électorale. C'est ça la démocratie", a-t-il affirmé.
Le peuple du Sahara Occidental "a démontré, durant les trois dernières décennies, qu'il refuse catégoriquement et sans appel toutes les solutions qui ne tiennent pas compte de son point de vue", a-t-il poursuivi.
"Il est temps que le point de vue du peuple sahraoui soit écouté et entendu, parce que c'est la seule manière d'aboutir à une solution juste et définitive", a-t-il insisté.
Les négociateurs sahraouis et marocains se sont retrouvés à Manhasset à trois reprises sous les auspices de l'Onu depuis juin 2007, sans parvenir à une avancée.
14.3.08
Académico da África do Sul defende "justiça restaurativa"
O catedrático sul-africano Mbulelo Vizikhungo Mzamane, que veio a Lisboa proferir uma conferência na Universidade Lusófona, declarou ao PÚBLICO que prossegue "a saga" do seu país, "baseada em dois pilares complementares, o da reconciliação e do da reconstrução".
Se Nelson Mandela foi, de 1994 a 1999, "o Presidente da reconciliação", o seu sucessor Thabo Mbeki tem vindo a ser, nestes últimos nove anos, "o Presidente da reconstrução", constituindo ambos "as duas faces de uma mesma moeda".
No entender deste crítico literário e escritor, de 60 anos, "não há nenhum período mágico" para um país saído da segregação racial se reconciliar e reconstruir, sendo antes necessário dar tempo ao tempo, com uma "justiça restaurativa, e não correctiva, em que não haja vencedores nem vencidos". Segundo Mzamane, que já leccionou na Austrália, Europa e Estados Unidos, todas as crianças vão hoje em dia à escola na África do Sul, com 10 anos de escolaridade obrigatória, a partir do pré-escolar; mas tal não significa que a qualidade do ensino seja a melhor - seis por cento dos jovens não chegam sequer ao ensino superior. O que Mzamane considera manifestamente pouco para as necessidades de desenvolvimento do país.
Aprofundar a participação
"O aprofundamento da participação de todos, sul-africanos das mais diversas origens, é que é bom para a democracia"; e isto ajuda a que se proceda a uma transformação social que será tarefa para décadas, explicou o vice-reitor da prestigiada Universidade de Fort Hare. "Muitas das nossas expectativas estão agora em que se acabe com o que era irreconciliável, optando-se por formas aceitáveis de discussão". Isto tanto no que se refere à generalidade da sociedade sul-africana, como no âmbito no próprio partido maioritário, o Congresso Nacional Africano (ANC), para o qual não vê a curto prazo qualquer alternativa, devendo continuar a representar cerca de dois terços do eleitorado.
Proceder na África do Sul a uma reforma agrária abrupta, como se fez no Zimbabwe, retirando todas as fazendas aos brancos para as distribuir pelos negros, "seria como cortar a garganta", disse Mbuelelo Mzamane, propugnando sempre o pragmatismo no processo de reversão das iniquidades herdadas do passado. Na sua óptica, as áreas-chave do países são a educação (com seis por cento do Orçamento), a saúde, a habitação e a economia, tendo sempre em conta que esta última terá de ser encarada no contexto da globalização e que depende dos preços do petróleo.
Interrogado sobre se Mbeki não poderia ter já feito mais pela democratização do Zimbabwe, respondeu: "Não somos o cowboy da África Austral. Não queremos seguir a atitude de Bush em relação ao Iraque." Jorge Heitor
Se Nelson Mandela foi, de 1994 a 1999, "o Presidente da reconciliação", o seu sucessor Thabo Mbeki tem vindo a ser, nestes últimos nove anos, "o Presidente da reconstrução", constituindo ambos "as duas faces de uma mesma moeda".
No entender deste crítico literário e escritor, de 60 anos, "não há nenhum período mágico" para um país saído da segregação racial se reconciliar e reconstruir, sendo antes necessário dar tempo ao tempo, com uma "justiça restaurativa, e não correctiva, em que não haja vencedores nem vencidos". Segundo Mzamane, que já leccionou na Austrália, Europa e Estados Unidos, todas as crianças vão hoje em dia à escola na África do Sul, com 10 anos de escolaridade obrigatória, a partir do pré-escolar; mas tal não significa que a qualidade do ensino seja a melhor - seis por cento dos jovens não chegam sequer ao ensino superior. O que Mzamane considera manifestamente pouco para as necessidades de desenvolvimento do país.
Aprofundar a participação
"O aprofundamento da participação de todos, sul-africanos das mais diversas origens, é que é bom para a democracia"; e isto ajuda a que se proceda a uma transformação social que será tarefa para décadas, explicou o vice-reitor da prestigiada Universidade de Fort Hare. "Muitas das nossas expectativas estão agora em que se acabe com o que era irreconciliável, optando-se por formas aceitáveis de discussão". Isto tanto no que se refere à generalidade da sociedade sul-africana, como no âmbito no próprio partido maioritário, o Congresso Nacional Africano (ANC), para o qual não vê a curto prazo qualquer alternativa, devendo continuar a representar cerca de dois terços do eleitorado.
Proceder na África do Sul a uma reforma agrária abrupta, como se fez no Zimbabwe, retirando todas as fazendas aos brancos para as distribuir pelos negros, "seria como cortar a garganta", disse Mbuelelo Mzamane, propugnando sempre o pragmatismo no processo de reversão das iniquidades herdadas do passado. Na sua óptica, as áreas-chave do países são a educação (com seis por cento do Orçamento), a saúde, a habitação e a economia, tendo sempre em conta que esta última terá de ser encarada no contexto da globalização e que depende dos preços do petróleo.
Interrogado sobre se Mbeki não poderia ter já feito mais pela democratização do Zimbabwe, respondeu: "Não somos o cowboy da África Austral. Não queremos seguir a atitude de Bush em relação ao Iraque." Jorge Heitor
8.3.08
Este país que nos vão roubando
Cada vez nos sentimos mais estranhos na nossa própria terra, com uma série de neologismos e de palavras estrangeiradas.
Cada vez nos sentimos e vivemos pior.
Nunca a minha revolta foi tão grande, como nestes últimos anos.
Parece-me ser muito mais difícil viver em Portugal hoje do que há 12 ou 15 anos; e não se vê no horizonte qualquer sinal de esperança.
É como se de 1993 ou 1995 para cá as coisas viessem quase sempre a piorar.
A descrença instala-se. Sufocamos! Jorge Heitor
Cada vez nos sentimos e vivemos pior.
Nunca a minha revolta foi tão grande, como nestes últimos anos.
Parece-me ser muito mais difícil viver em Portugal hoje do que há 12 ou 15 anos; e não se vê no horizonte qualquer sinal de esperança.
É como se de 1993 ou 1995 para cá as coisas viessem quase sempre a piorar.
A descrença instala-se. Sufocamos! Jorge Heitor
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