31.1.15
Nigéria: Chade bombardeou Boko Haram
L'aviation tchadienne a bombardé samedi la ville nigériane de Gamboru, située à la frontière camerounaise et tenue depuis plusieurs mois par le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris de sources sécuritaires tchadiennes et camerounaises.
Gamboru est séparée d'un pont d'à peine 500 mètres de la ville camerounaise de Fotokol où des combats ont opposé vendredi islamistes nigérians et soldats tchadiens. Un premier raid a été mené par l'armée tchadienne samedi à la mi-journée par deux chasseurs qui ont largué leurs bombes sur la ville, selon ces sources s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Un premier raid a été mené par l'armée tchadienne samedi à la mi-journée par deux chasseurs qui ont largué leurs bombes sur la ville, selon ces sources s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Selon des sources tchadiennes, ce premier raid a été suivi d'autres bombardements autour de la zone de Gamboru. "Les avions de chasse agissent pour permettre aux soldats tchadiens d'entrer à Gamboru", a expliqué à l'AFP une source sécuritaire camerounaise établie dans la région de Fotokol.
"Des officiers supérieurs de l'armée camerounaise sont présents à Fotokol. Les armées camerounaise et tchadienne sont réunies pour l'opération de Gamboru contre Boko Haram", a-t-elle poursuivi.
Le Tchad a dépêché un important contingent au Cameroun voisin, pour aider l'armée camerounaise à contrer les raid meurtriers de Boko Haram sur son sol.
L'Union africaine a appelé vendredi et samedi à la mobilisation en Afrique contre les islamistes nigérians lors d'un sommet à Addis Abeba et a demandé la mise en place d'une force régionale de 7.500 hommes.
Jeudi et vendredi, des combats avaient opposé les soldats tchadiens aux islamistes à Fotokol et dans ses environs. Le bilan de ces combats est de trois morts et 12 blessés au sein de l'armée tchadienne et de 123 islamistes tués, avait indiqué vendredi soir l'état-major, précisant que les militaires avaient été tués par des engins explosifs de fabrication artisanale.
Selon l'hôpital militaire de N'Djamena, un soldat blessé lors de ces attaques est décédé samedi.
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Um travão no sonho angolano
The crash in the price of crude oil may not have worked through the economy yet but it has already trashed all spending plans
'Angola has seen nothing yet,' is a common comment in Luanda business circles about the impact of the oil price crash on the country. The government is seeking to plug financial gaps. 'They are out scrambling, trying to find dollars,' said a financial source in the capital. 'International banks are offering Angolan debt deals to raise dollar financing for the government.' Angola has secured US$250 million from the Goldman Sachs Group Inc. and the same amount again from Gemcorp Capital LLP, according to agency reports, while China Development Bank has loaned $2 billion loan to the state-owned oil company, Sonangol. Negotiations are also under way with the World Bank for more aid.
Africa Confidential
30.1.15
Mugabe, presidente da União Africana!!!
Le président zimbabwéen Robert Mugabe, 90 ans, a été désigné vendredi par ses pairs pour prendre la présidence tournante de l'Union africaine, lors du 24e sommet de l'organisation panafricaine à Addis-Abeba.
Robert Mugabe est le nouveau président en exercice de l'Union africaine (UA). Le chef de l'État zimbabwéen a été désigné vendredi 30 janvier par ses homologues du continent en ouverture du sommet de l'organisation à Addis-Abeba. Il succède au Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et prend la tête de la présidence tournante de l'UA pour un an.
"J'accepte humblement votre décision collective, pleinement conscient de la lourde responsabilité qu'elle implique", a-t-il déclaré, après avoir serré la main de son prédécesseur sous les applaudissements.
Youyous et tonnerre d'applaudissement
S’exprimant à la tribune du hall Nelson Mandela, Robert Mugabe a une nouvelle fois démontré qu’à 90 ans, son art de la formule était toujours intact. Comme d’habitude, il a ciblé les intérêts étrangers et le colonialisme, rappelant que les "ressources africaines doivent appartenir aux Africains et à personne d’autre".
Le nouveau président de l’UA a suscité de nombreux éclats de rire dans la salle et déclenché une salve de youyous lorsqu’il a souligné le rôle clé de la femme africaine dans le développement du continent. Autre tonnerre d'applaudissement lorsqu'il a remercié la Guinée équatoriale pour avoir organisé au pied-levé ce "super évènement" qu'est la Coupe d'Afrique des nations.
Sorties anti-occidentales
Plutôt populaire en Afrique, où beaucoup voient encore en lui le héros de l'indépendance zimbabwéenne et savourent chacune de ses – fréquentes - sorties anti-occidentales, Robert Mugabe a mauvaise presse auprès des Occidentaux. Les États-Unis et les Européens, dont le président zimbabwéen aime tant vilipender "l'impérialisme", l'accusent de museler l'opposition, d'avoir ruiné l'économie de son pays avec une réforme agraire désastreuse et le traitent comme un paria. Ils ne cachent pas non plus qu'ils souhaitent le voir quitter le pouvoir.
Surtout, Robert Mugabe est sous le coup de sanctions américaines et européennes – des sanctions prises après une vague de répression de l'opposition, en 2002. En février 2014, Bruxelles a suspendu la plupart des mesures restrictives qui frappaient le pays, mais a maintenu celles visant spécifiquement le chef de l'État et son clan. Y compris l'interdiction de voyager. Or dans les réunions du G8 ou du G20, quand l'Union africaine se fait représenter, c'est généralement par son président. Voilà qui promet de belles acrobaties diplomatiques.
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Anne Kappès-Grangé et Benjamin Roger, envoyés spéciaux à Addis-Abeba
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Timor-Leste: O desastroso desempenho de Xanana
Em entrevista para a Lusa apercebi-me que todos nós fomos ludibriados e continuaremos a correr esse risco se votarmos em força no recém anunciado partido xananista que usa e abusa de algo com grande significado para a história de Timor, refiro-me ao CNRT.
Fiquei estupefacta ao aperceber-me que afinal Xanana Gusmão ainda consegue falar verdade, por vezes, e confessou-se “desapontado com o seu desempenho como líder do país”. Quem fala assim e teima continuar na política certamente que não o faz por bem e está-se nas tintas para os prejuízos que possa causar a toda a nação.
É quase o mundo inteiro a confessar-se desapontado com o desempenho de Xanana Gusmão, questionando-se sobre se na realidade as capacidades desempenhadas durante a luta de libertação foram de sua autoria ou se não existiria outro mentor em zona pardacenta.
Xanana Gusmão afirma na entrevista concedida á Lusa que “a crise ainda não acabou” e que haverão “outras crises no futuro, embora nunca tão graves como esta”, considerou.
Pois bem, se o desempenho de Xanana nesta crise foi e é desastroso – ele próprio assim considera – porque motivo se obstina em continuar na política e a dividir os timorenses? Porque motivo, insiste em fundar o partido xananista, dividindo ainda mais o espectro político, procurando obter uma maioria que o conduza ao terrível desempenho de primeiro-ministro de crises que não saberá administrar, como não o soube no desempenho das funções de Presidente da República.
Ana Loro Metan 2007
Os equívocos de José Sócrates
O senhor secretário-geral do Partido Socialista declarou (em 10 de Novembro de 2006), no Congresso de Santarém, que as reformas progridem, a economia melhora, o desemprego diminui, os postos de trabalho aumentam.
Na Rua 1ºde Dezembro vejo bêbados, junto à Ireja de São Domingos dormem pessoas, na zona do Camões há quem durma, o metro está cheio de invisuais a pedir. Nas proximidades de casa há quem me peça dinheiro para ir beber um café.
O panorama idílico traçado pelo senhor Eng. José Sócrates não corresponde de forma alguma ao que vejo à minha volta. O salário não é aumentado, o poder de compra não aumenta nestes últimos três ou quatro anos, as pensões de sobrevivência dos idosos são em alguns casos inferiores a 190 euros, o salário mínimo nem chega aos 397 euros, as desgraças são muitas. Estamos muito longe de nos situar entre os 22 ou 23 países mais desenvolvidos da Terra. Os portugueses estão descontentes. A maioria dos portugueses não vive de forma remediada nem é feliz.
Apenas 10 ou 12 por cento terão 15.000/18.000 euros de reserva no banco, apenas 10 ou 11 por cento irão de férias à Tailândia ou ao Brasil; e assim por diante.
A vida é boa para um milhão de portugueses ou pouco mais. Não o é para sete ou oito milhões. O senhor secretário-geral do PS não consegue compreender isso? Vive dentro de uma redoma de vidro?
Jorge Heitor 11 de Novembro de 2006
Foi assim que me referi, há oito anos e dois meses, às perspectivas algo ilusórias de José Sócrates quanto ao evoluir da vida em Portugal. Claro que ele e os seus amigos não sentiam muita razão de queixa. Faziam parte do oitavo da população que se conseguia safar.
Timor-Leste: Chegou a hora de Rui Araújo?
East Timor's independence hero and former guerrilla fighter Xanana Gusmao has told colleagues he will resign as Prime Minister in the next fortnight.
Mr Gusmao gathered most of his 53-member government a meeting on Wednesday night in the capital Dili where he outlined plans to step back in favour of a unity administration under a new leader.
It is understood former health minister and opposition Fretilin party member Rui Araujo is most likely to win the top job, with February 6 the date for a change-over.
Mr Gusmao - who became East Timor's first president in 2002 after decades of brutal Indonesian occupation - has been a towering figure in the tiny nation's struggle for independence.
He spent more than a decade in the resistance to the 1975 invasion before being captured by Indonesian troops in 1992 and imprisoned.
Indonesian-sponsored militias then sought to violently intimidate the Timorese from voting for independence in 1999, with Australia eventually leading a United Nations military intervention after the ballot.
But Mr Gusmao, who has said he would prefer to live in the hills and write poetry, has also played a major role in the country's at times fragile years of independence.
He was elected prime minister in 2007 after riots in the capital the year before and a bitter political stand-off with then Fretilin prime minister Mari Alkatiri.
He was also the target of gunfire in 2008 by supporters of a rebel military officer, barely an hour after then-president and Nobel laureate Jose Ramos-Horta was shot in the stomach.
Mr Gusmao, 68, had flagged last year he intended to step down but has worked over recent months on a government restructure.
He told his colleagues as many as 20 ministers, vice ministers and secretaries of state would see their jobs pared back under the restructure, with new blood also introduced.
Minister of State Agio Pereira confirmed in a media statement government members had been given letters outlining the restructure.
He said an official announcement on the make-up of the government will be made early next week.
Portuguese-language media in East Timor has reported two ministers confirmed Mr Gusmao made clear his intention to step down.
Fairfax Media has also independently confirmed the comments. It is understood Mr Gusmao intends to continue to have a role in government.
But Mr Gusmao's only public statement has been to say he will first talk to East Timor's President, Taur Matan Ruak.
Sydney Morning Herald
Kissinger, "criminoso de guerra"
Washington: US Senator John McCain had a blunt message for demonstrators chanting for the arrest of Henry Kissinger at a Senate Armed Forces Committee hearing on Thursday: "Get out of here, you low-life scum".
The protesters, from the Code Pink anti-war group, drew the ire of the Arizona Republican who chairs the committee after some of them approached Mr Kissinger as he took his seat at a hearing on global security.
Members of the group held up handcuffs and anti-Kissinger signs and called for his arrest for "war crimes".
Former Secretary of State George Shultz, stands to move protesters away from fellow former Secretary of State Henry Kissinger.
Former Secretary of State George Shultz, stands to move protesters away from fellow former Secretary of State Henry Kissinger. Photo: AP
Addressing the hearing on global security challenges facing the US, Mr McCain said: "I have been a member of this committee for many years and I have never seen anything as disgraceful and outrageous and despicable as the last demonstration that just took place."
Mr McCain said he would have Capitol Police arrest the protesters if they did not "shut up". He then told them: "Get out of here, you low-life scum".
In a statement afterward, Mr McCain, who was held as a prisoner of war in Vietnam, said the protesters had physically threatened Mr Kissinger, who was secretary of state from 1973 to 1977 under Republican Presidents Richard Nixon and Gerald Ford.
"No American citizen testifying before the US Congress should be subjected to such treatment, particularly not a 91-year-old former Secretary of State who has served our nation with great honour and distinction", he said.
In its own statement, the Code Pink group said it had been attempting a "citizen's arrest" of Kissinger and was "really proud of our action in the Senate today".
It said its "arrest warrant" denounced Mr Kissinger "for complicity in the bombings in Vietnam, Cambodia and Laos; the overthrow of the Allende government in Chile and the Indonesian invasion of East Timor".
At the hearing, Mr Kissinger cautioned against deeper US military engagement in the Middle East and Ukraine without a better understanding of the potential consequences.
In a rare appearance on Capitol Hill, the former top foreign-policy strategist for the Nixon administration counselled restraint.
While the most immediate challenge was to defeat Islamic State fighters in Iraq and Syria, Mr Kissinger said, "We must not let that degenerate into another war that we don't know how to end".
He also stopped short of endorsing a call by the committee chairman, Senator McCain, for providing defence weapons to Ukraine's military as it battles Russian-backed separatists.
"I'm uneasy about beginning a process of military engagement without knowing where it will lead us and what we'll do to sustain it," Mr Kissinger said.
Reuters, Bloomberg
29.1.15
Xanana: o herói virou déspota
Xanana Gusmao was once labelled south-east Asia's Nelson Mandela; here was a guerrilla warrior and people's hero turned politician who would usher in a new democratic dawn.
The words "charismatic" and "poet" were de rigueur in any foreign news coverage of the former leader of Timor-Leste's armed resistance against Indonesia. When Timor-Leste separated from Indonesia in 1999 and began the transition to independence, Gusmao became the darling of the United Nations, influential donor countries, and international foreign journalists in his role as president and later prime minister.
How quickly times have changed. In recent international media reports, Prime Minister Gusmao has been labelled a "despot", implicated in corruption and nepotism allegations, and been told it is "time to go".
Whatever truth there is to these claims, they point to one remarkably undiscussed issue; the degree to which the Xanana myth was built by the international community itself. Recent coverage of Gusmao also overlooks the fact that local opinion about Timorese leaders was always more nuanced and conflicted than international portrayals made them out to be.
Timor-Leste's independence, achieved in 2002, coincided with the growing need for a UN success story after a series of failed missions in the 1990s. Immense optimism and big expectations surrounded the transition years, which occurred after more than two decades of Indonesian occupation and centuries of Portuguese colonialism.
International hopes for a democratic success story in south-east Asia hinged on select political leaders, chief among them Xanana Gusmao and Jose Ramos-Horta.
For international onlookers, Gusmao and Ramos-Horta embodied the democratic potential of the new nation. Samantha Power's biography of the late head of the UN transition administration in East Timor, Sergio Vieira de Mello, tells how de Mello and other UN officials believed that the UN's success depended on building a strong relationship with Gusmao – a bond that continued though much of the UN's presence in the country.
The optimistic view of the new nation's possibilities continued until 2006 when Paul Wolfowitz, then head of the World Bank, named the country a "remarkable" success story, ignoring the looming unrest that would soon culminate in a serious political crisis.
"In a short amount of time," he said, "the people of [East Timor] have built a functioning economy and a vibrant democracy from the ashes and destruction of 1999."
Gusmao's international popularity continued even when high hopes collapsed with the onset of the 2006-07 political crisis. Originally an army dispute over what was perceived as the unequal distribution of privileges to soldiers from the nation's western and eastern districts, it soon spread to the civilian population.
Externally and domestically, the crisis was viewed as a failure of local leadership. Internationally, however, this understanding served to escalate external debates about good and bad leaders in Timor-Leste.
In this context, then prime minister Mari Alkatiri was the "bad" leader. Opposing Gusmao's charisma, Alkatiri was routinely described as arrogant and aloof. According to media articles, he was uncommunicative, ruled his ministry with an iron fist, and was accused of corruption and an unwillingness to share power. International media reported widely on local critiques of Alkatiri during the crisis, and blamed him for not calling for Gusmao's help to solve disputes.
Certainly, Alkatiri's leadership was also challenged at the domestic political level. Yet his FRETILIN party managed to retain a large support base during and after the crisis. The strongest calls for his overthrow appeared to come from overseas. At the same time, questions circulated locally about Gusmao's role in the crisis that undermined the powerbase he had held in the eastern part of the country.
In the early independence years, Gusmao commanded full respect from young and old. By the time of the 2006-07 crisis, this mood had changed significantly. Many felt he had actively contributed to divisions between the country's western and eastern citizens, and failed to protect the latter from attacks by western gangs that ensued in the wake of the army disputes.
In the past few years, generations of young Timorese have also begun openly questioning the strict, top-down leadership style cultivated by Gusmao as head of the resistance, and which undermined the individual decision-making powers of Timorese youth during their involvement in the clandestine independence movement. In addition, there has long been widespread disappointment with the leadership's failure to pursue justice with Indonesia.
While Alkatiri was scapegoated in the international press, hardly any foreign reports relayed growing local critiques of Gusmao. Instead, Gusmao and Ramos-Horta were portrayed as the people most capable of leading the country out of crisis in reports that increasingly pitted the country's senior leaders against each other.
In 2007, the Foreign Fund for Peace placed Timor-Leste on its failed state index for the first time. Still, the FFP remained optimistic as to Timor-Leste's ability to get through the crisis, citing the election of Gusmao and Ramos-Horta to the nation's top jobs. That same year, when Gusmao campaigned for prime minister and Ramos-Horta for the presidency, a UN official described their election as the "only democratic choice" for Timor-Leste.
Ironically, Gusmao's calls for forgiveness and reconciliation with Indonesia that formed the basis of local critique, only served to strengthen his international glorification. Portrayals such as the documentary A Hero's Journey and various media portraits cemented his international reputation as a statesman on par with South African leader Nelson Mandela.
When foreign commentators now seek to tear down the myth of Xanana, they overlook the part international journalists, donor countries and UN officials played in its making. International assessments of Timor-Leste and its potential have always changed rapidly; from miracle nation in the making, to failed state, to success story again.
At the centre of these descriptions is a shifting cast of domestic political figures to be scapegoated or credited with democratic success. The new tone in international reporting on the country's current prime minister mirrors this cycle of reporting.
International media have often simplified East Timor politics into bad/good scenarios. In so doing, it has lagged behind Timorese nuanced and varied understandings of their own country and their leaders. Maj Mygaard-Christensen and Angie Bexley
Maj Nygaard-Christensen recently completed a post-doc project at the Department of Culture and Society, Aarhus University. She is currently an independent researcher and research consultant.
Angie Bexley is a Research Associate in Anthropology, School of Culture, History and Language, ANU College of Asia Pacific.
The Sidney Morning Herald
25.1.15
Bissau reaproxima-se de Cabo Verde
O primeiro-ministro da Guiné-Bissau, Domingos Simões Pereira, visita oficialmente Cabo Verde de 27 a 29 deste mês, retomando uma relação cordial com o país nascido na tarde de 5 de Julho de 1975; reatando laços que se tinham esfriado por causa do golpe de 2012 e de atitudes de militares como o general António Indjai.
Ao deslocar-se a Cabo Verde, nesta altura de renovação, para ambas as partes, uma vez que também no arquipélago crioulo o PAICV elege uma nova direcção, Domingos Simões Pereira estende a mão a quem muito o poderá ajudar, apesar de não ser um país rico.
Não é só das potências poderosas que a Guiné-Bissau necessitar, para se furtar a muitos anos de caminho ingrato, com muitas quedas. Mas também da amizade e da cooperação de nações pequenas, mas dignas.
Conforme tão bem nos explica José Vicente Lopes, no livro "Cabo Verde os bastidores da independência", de 1996, a luta que conduziu à independência da Guiné e de Cabo Verde "está irremediavelmente ligada ao aparecimento do PAIGC", partido agora dirigido por Domingos Simões Pereira, depois de em anos recentes o haver sido por Carlos Gomes Júnior.
Data esse aparecimento do Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde de Setembro de 1956, tendo ao parto estado particularmente associados Amílcar Cabral, Abílio Duarte, Aristides Pereira e Luís Cabral.
A unidade dos povos da Guiné e de Cabo Verde era um dos grandes desígnios dos irmãos Cabral e dos seus amigos mais próximos, mas essa unidade foi quebrada em 14 de Novembro de 1980 por João Bernardo Vieira, "Nino", ao dar um dos muitos golpes que os guineenses infelizmente têm sofrido.
Também se defendia no programa do PAIGC um regime democrático, uma boa estruturação da economia e o desenvolvimento da produção, coisas que acabariam por vingar muito mais em Cabo Verde do que na Guiné-Bissau, devido à impreparação de muitos dos seus quadros e às rivalidades étnicas.
Cabo Verde soube sempre lutar por justiça e progresso para todos, mas muitos guineenses não o conseguiram fazer, de modo que é agora chegada a altura, com o Presidente José Mário Vaz e com o primeiro-ministro Domingos Simões Pereira, de lançar mãos à hercúlea tarefa de começar de novo e erguer dos frágeis alicerces um Estado de há muito adiado.
A liberdade e o progresso que Cabo Verde tem conhecido, devidamente reconhecidos por muitas instâncias internacionais, deverão pela certa impressionar o actual líder do PAIGC quando por estes dias se passear por quatro das afortunadas ilhas onde nasceram Bana e Cesária Évora. E esperemos que lhe deem o impulso para ultrapassar barreiras e se firmar como um digno chefe de Governo, de que os seus compatriotas se possam orgulhar.
A Guiné-Bissau de hoje já não é a desgraça que era a de há dois anos, mas também não é ainda, de forma alguma, a que tantos têm desejado, ao longo dos tempos. E por isso se formula o ardente voto de que se torne altamente produtiva a visita oficial de Domingos Simões Pereira às ilhas de Cabo Verde. Jorge Heitor
21.1.15
Mobilização internacional contra o Boko Haram
Une vingtaine de pays et d'organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l'avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Le monde entier se penche au chevet du Nigeria, ce mardi 20 janvier à Niamey, pour une énième tentative d'action coordonnée pour bloquer la fulgurante avancée du groupe Boko Haram. Plus rien n'arrête le groupe jihadiste, qui multiplie les attaques dans le bassin du lac Tchad. La crise n'a plus rien d'interne, comme en témoignent les derniers événements au Niger et Cameroun, et les intervenants présents à cette réunion ministérielle sur la sécurité au Nigeria entendent sortir des déclarations d'intention.
"Boko Haram ne peut plus être considéré comme un problème du Nigeria et, à l'exemple des autres organisations terroristes comme Aqmi et Daesh dont il est proche, le groupe terroriste nigérian constitue une menace pour la paix et la sécurité pour la région et pour le monde", a averti Mohamed Bazoum, le ministère nigérien des Affaires étrangères, selon lequel "l'objectif de Boko Haram, c'est le contrôle du lac Tchad, zone stratégique pour son approvisionnement extérieur en armes et vivres et sa sanctuarisation territoriale".
Délégation nigériane famélique
Après le sommet de Paris, le 17 mai dernier, suivi de réunions à Londres et à Abuja, c'est donc à Niamey que se retrouvent des membres de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne (UE), des Nations unies (ONU), et de plusieurs pays : France, Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Chine... ainsi que les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays frontaliers, pour faire face à une délégation nigériane pour le moins famélique.
L'ambassadeur du Nigeria, et un général des forces armées sont aujourd'hui sous la pression de la communauté internationale. L'envoi de troupes tchadiennes au Cameroun traduit l'urgence des pays de la zone à contenir l'expansion du groupe, quelle que soit la position affichée par le Nigeria, qui semble, en pleine période électorale, minimiser l'ampleur de la menace.
La réunion de ce mardi a à nouveau évoqué la mise en place d'une force mixte multinationale de lutte contre Boko Haram, alors que les réfugiés continuent d'affluer dans les pays limitrophes. "La dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire imposée par Boko Haram nous impose d'accélérer le processus", a fait savoir Smail Chergui, commissaire à la Paix et la sécurité pour l'Union Africaine.
Le principe de cette force ayant déjà été approuvé par l'Union africaine, les chefs d'État, réunis en sommet la semaine prochaine à Addis Abeba, pourraient l'officialiser réellement.
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Dorothée Thiénot, envoyée spéciale à Niamey
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20.1.15
O terrorismo expulsou milhões de palestinianos
Um artigo do Prof. Doutor António José Avelãs Nunes
Tenho acompanhado as imagens e os comentários sobre o massacre na sede do Charlie Hebdo, em Paris. Também eu penso que se trata de um massacre, algo que a civilização não pode comportar. Mas também penso, como alguns (não sei se muitos) outros, que o essencial a discutir, para preservar a liberdade e a civilização, não é propriamente a história trágica dos assassinos e dos assassinados.
Creio que é necessário recordar que foi o terrorismo que, em 1948, expulsou milhões de palestinianos das suas casas e das suas terras. E lembrar que os crimes por terrorismo não prescrevem. E lembrar que um dos mais célebres terroristas desse tempo (Menahem Begin) foi anos depois Primeiro-Ministro de Israel e condecorado com o Prémio Nobel da Paz (como, entre outros, Kissinger, Obama e a UE).
É preciso não esquecer que, desde 1967, Israel ocupa ilegitimamente, território palestiniano e que ninguém, na dita ‘comunidade internacional’, se lembrou de invadir Israel e matar o ‘ditador’, como fizeram com o Iraque. É preciso recordar que esta situação (com a construção ilegal dos colonatos, a construção do ‘muro da vergonha’ e muitas outras vergonhas toleradas (estimuladas e pagas) pelo ‘mundo livre’) constitui uma humilhação para os palestinianos e para o mundo árabe. É preciso não esquecer que a Carta da ONU reconhece aos povos ocupados o direito de resistir à potência ocupante por todos os meios, incluindo a luta armada.
Ninguém (entre os democratas) condena as forças da Resistência pelos atos de ‘terrorismo’ praticados contra o ocupante nazi; os salazarentos chamavam terroristas aos combatentes dos movimentos de libertação que Paulo VI recebeu no Vaticano; o ‘mundo livre’ (vá lá…, uma boa parte dele) chamou terrorista a Nelson Mandela e achou muito bem que ele estivesse preso por não renunciar à luta armada, até chegar à conclusão de que, afinal, aquele ‘terrorista’ era uma referência moral do mundo inteiro.
Talvez o ato mais importante (oxalá decisivo) contra o terrorismo islamita fosse obrigar Israel a cumprir as múltiplas decisões da AG da ONU no sentido de entregar aos palestinianos o território que lhes pertence (e já se deixa de lado o território pilhado pelas ações terroristas de 1948 e antes). Após a constituição do estado da Palestina (com a capital em Jerusalém), então poderia exigir-se a este e ao povo palestiniano que respeitasse a soberania e a segurança do estado de Israel.
Parece-me uma enorme hipocrisia aceitar (como estão a dizer as televisões) que Netanyahu (que comete atos inaceitáveis de terrorismo de estado, muito mais grave do que o terrorismo dos ‘fanáticos’) desfile ao lado dos que protestam contra o terrorismo. Como classificar os bombardeamentos de Israel sobre territórios palestinianos, sacrificando milhares de inocentes? Como classificar os atos do estado de Israel que, recorrentemente, destrói as casas de família dos familiares dos palestinianos que cometem atos de terrorismo contra cidadãos israelitas? Em nenhuma civilização os crimes de uns podem incriminar outros, só porque são familiares do criminoso. E se a vendetta é repugnante quando praticada pela máfia, é muito mais repugnante quando praticada por estados que se querem civilizados. Como seria bom que, depois da barbárie nazi de Guernica e de Oradour crimes destes não se repetissem…
Em consequência de bombardeamentos e outros ataques israelitas, morreram, em 2014, 600 crianças palestinianas da Faixa de Gaza. Terão sido mortas para defender a liberdade de imprensa? Esses mesmos bombardeamentos mataram 17 jornalistas em funções na Faixa de Gaza. Talvez estivessem a abusar da liberdade de expressão. Uma coisa é certa: não se trata de terrorismo, são meros “danos colaterais”…
O que eu penso é que este massacre dos jornalistas franceses é mais um episódio desgraçado de uma guerra global feita pelo e em nome dos interesses do famoso complexo militar-industrial, que não deixou Eisenhower governar segundo a sua vontade, que impôs ao mundo a guerra fria e todas as guerras quentes que fizeram do século XX um inferno e que continuam a marcar o séc. XXI. Em nome desses interesses é que o ‘mundo civilizado’, defensor da liberdade de imprensa, da tolerância e de todas as virtudes republicanas, criou, doutrinou, treinou, armou e pagou (e paga) os bandos terroristas islamitas inventados para expulsar os soviéticos do Afeganistão e depois replicados em várias outras situações.
Foi em nome da tolerância laica e republicana que todas as franças do ‘mundo civilizado’ inventaram o Kosovo (um ‘país’ que dá cobertura a uma base americana, entregue a bandos de terroristas e traficantes de mulheres, de armas, de droga e de tudo o que dê dinheiro) e o entregaram a extremistas islamitas? Foi a defesa da liberdade de imprensa que justificou, aqui há anos (1999, salvo erro), o bombardeamento pela NATO do edifício da televisão sérvia, provocando dezenas de mortos?
Na altura, o porta-voz do Pentágono justificou o ataque invocando que a TV da Sérvia fazia parte integrante da máquina de guerra de Milosevic. Quem se admira que os fanáticos do Islão pensem que o Charlie Hebdo faz parte integrante da máquina de guerra do ‘ocidente’ contra o Islão?
Dos fanáticos não pode esperar-se racionalidade (para já não falar de decência e de humanidade), mas do Pentágono (e da NATO e da ‘Europa’ que apoiou os EUA) temos o direito de exigir racionalidade e respeito pelos valores do homem. Recordo de ouvir então o ‘não-terrorista’ Tony Blair declarar na TV (uma TV boa, com certeza) que a TV sérvia era um alvo militar legítimo. Certamente porque apoiava o Presidente Slobodan Milosevic (que os EUA tinham declarado inimigo) e difundia notícias (até podiam ser inverdades…) que não agradavam ao Sr. Blair e aos ‘civilizados’ dirigentes da NATO.
Como nega agora o Sr. Blair idêntico ‘direito’ aos que se sentem ofendidos com os textos e cartoons publicados pelo Charlie? A liberdade de imprensa da TV sérvia era má e a liberdade de imprensa da Charlie é boa? Quem define, então, o que é bom e o que é mau? Cá por mim, concluo que o Sr. Blair e outros vários Blaires são tão terroristas como os que agora assassinaram os jornalistas do Charlie. Com algumas diferenças: os Tony Blair que, mentindo aos seus povos e ao mundo, fizeram guerra ao Iraque (e depois à Líbia e agora à Síria) mataram centenas de milhar de inocentes; nenhum deles foi morto pela polícia francesa; nenhum deles irá responder no TPI por crimes contra a humanidade.
Pergunto: foi em nome de quaisquer valores dignos do Homem que os Blaires do mundo fizeram a guerra contra o Iraque, contra a Líbia e contra a Síria? Esta guerra não é terrorismo de estado? Os milhões de vítimas que viram as suas vidas destruídas e os seus países destruídos não são vítimas de nenhum terrorismo? Então são vítimas de quê? Ou morreram de morte natural?
Quem criou e armou o bando dos “Amigos da Síria”? Estes ‘amigos’ não serão agora os ‘amigos do “estado islâmico”? Como em tantas outras situações da vida, o feitiço parece voltar-se agora contra o feiticeiro… Dramaticamente, talvez os ‘terroristas islamitas’, criados, doutrinados e pagos pelo ‘império’ atuem, sem se dar conta disso, por conta desse mesmo ‘império’, em todos os ‘estados islâmicos’ do mundo, em todas os ataques contra todos os Charlies em qualquer parte do mundo (no Mali, na Nigéria, na República Centro-Africana…).
E o que se passa na Ucrânia, entregue a bandos fascistas e facínoras, depois de um processo de luta que não seria tolerado em nenhuma capital europeia, nem mesmo em Lisboa (quem se esquece do gravíssimo atentado à democracia cometido pelos polícias que subiram umas quantas escadas que dão acesso ao edifício da AR?). O massacre cometido na Casa dos Sindicatos de Odessa não foi um ato terrorista? Quantos milhões de pessoas se manifestaram contra ele? Os jornalistas assassinados merecem todo o respeito e toda a solidariedade do mundo. Mas os que foram chacinados na Casa dos Sindicatos de Odessa não merecem idêntico respeito e solidariedade?
Quero deixar claro que, a meu ver, um ato de terrorismo não legitima (não torna lícito moralmente) outro ato de terrorismo. O terrorismo não pode justificar-se à luz da civilização. Mas talvez ajude a compreendê-lo (o sono da razão gera monstros!). O que é certo é que nenhum dos ‘terroristas’ comprometidos com os massacres no Iraque, na Líbia e na Síria vão ser chamados ao TPI, criado para ‘julgar’ os que são de antemão considerados os maus. E os crimes cometidos pelos que estão do lado dos bons não são crimes, são atos de heroísmo praticados em defesa da democracia.
Esta ‘Europa civilizada’, que nos brindou (a nós e aos espanhóis) com trinta anos suplementares de fascismo, deu cobertura às prisões clandestinas semeadas pelos EUA em território europeu, verdadeiros Guantanamos onde muitas pessoas (quantas?) estão presas e são torturadas, anos a fio, sem culpa formada, sem acesso a advogado, sem contacto com a família, só porque os serviços secretos americanos decidem que assim seja (para combater o ‘terrorismo internacional’, é claro). Estes são crimes que deveriam envergonhar todos os defensores da liberdade, incluindo da liberdade de imprensa, em nome da qual, penso eu, os grandes órgãos da comunicação social silenciam estes e outros atos de terrorismo, as políticas sistemáticas e continuadas de terrorismo levadas a cabo por todos os Bush, por todos os Obama, por todos os Hollande-Sarkozys do mundo.
Por alturas do ataque às torres gémeas, o jornalista Francisco Sarsfield Cabral escreveu (no Público, creio) uma nota em que concluía mais ou menos deste modo: dizem agora que o mundo vai dar combate ao terrorismo internacional; pois bem: eu fico à espera para ver o que vai acontecer aos paraísos fiscais, por onde passa todo o tráfico de armas, drogas, mulheres, etc., e por onde passam as operações de financiamento do terrorismo internacional; se nada lhes acontecer, terei de concluir que o mundo, afinal, não quer combater o terrorismo internacional. Pois bem. O que aconteceu aos paraísos fiscais? O negócio corre de vento em poupa, cada vez mais próspero.
Olhando para a nossa Europa. Queremos maior atentado contra a democracia, contra a inteligência e contra a decência do que o desgraçado slogan tatcheriano NÃO HÁ ALTERNATIVA (TINA)? Querem maior obscurantismo do que isto? Isto não é uma nova Inquisição? Não é em nome deste dogma que se estigmatizam todos os que não concordam com ele e persistem em proclamar a sua fé na liberdade de pensamento dos homens? Não é em nome deste dogma que se vêm aplicando as políticas de austeridade salvadora, humilhando povos inteiros, num retrocesso civilizacional perigosíssimo? Não são estes dogmas que impõem os tratados orçamentais, com todas as suas ‘regras de ouro’ e outras de metais menos nobres, que matam a soberania dos povos da Europa e reduzem os ‘povos do sul’ a um indisfarçável estatuto colonial? Não são estes dogmas que, matando a soberania nacional, estão a liquidar o único quadro dentro do qual pode lutar-se pela democracia, pela liberdade, pela civilização? Estas ‘políticas terroristas’ não justificarão muito mais a unidade de todas as franças da Europa e do mundo contra aqueles que friamente as aplicam todos os dias e não apenas no desgraçado dia do massacre dos cartunistas do Charlie Hebdo? Não são estes os dogmas que todos os dias amordaçam a liberdade de pensamento, a liberdade de expressão, a liberdade de imprensa? Se metermos bem a mão na consciência, teremos de responder que sim: estes são os dogmas do pensamento único.
Para não remar contra a maré, eu sou Charlie. Estou do lado dos que foram assassinados, não estou do lado dos assassinos.
Mas estou também do lado de Mona Chollet, a jornalista do Charlie Hebdo que foi sumariamente despedida em 2000 por protestar contra um artigo do editor da revista (Phillipe Val) que chamava “não civilizados” aos palestinianos: então, a ‘liberdade de imprensa’ foi invocada para despedir uma jornalista, tendo-se conservado no seu posto o editor, substituído apenas em 2009 por Stéphane Charbonier, agora assassinado.
E estou igualmente (que bom se estivéssemos todos…) do lado dos 34 estudantes que foram barbaramente sequestrados, torturados e assassinados pelas ‘autoridades’ mexicanas por quererem manifestar publicamente as suas opiniões. E estou do lado dos sindicalistas massacrados em Odessa. E estou do lado das vítimas do terrorismo praticado em todos os ‘civilizados’ guantanamos do mundo. E estou do lado de todas as vítimas do terrorismo, desde as vítimas do terrorismo de estado (“danos colaterais” de bombardeamentos ou vítimas de drones criminosos) às vítimas do fanatismo de todas as religiões e às vítimas do sectarismo classista das políticas praticadas em nome do argumento TINA, que vêm empobrecendo e humilhando povos inteiros nesta nossa europa do euro.
Uma coisa é certa, para mim: ao contrário do que disse o nosso primeiro ministro, em todas estas ‘guerras terroristas’ quem se lixa é mexilhão! Mexilhões de todo o mundo, uni-vos!
António Avelãs Nunes
11.1.2015
19.1.15
Charlie: Hollande recupera popularidade
Os franceses aplaudem a boa gestão do Executivo francês depois dos três atentados dos dias 7, 8 e 9 de janeiro, que deixaram 20 mortos, incluindo os três terroristas que os cometeram. O presidente François Hollande, cuja popularidade tinha caído a índices históricos mínimos no fim do ano passado, viu-a recuperar-se em 10 pontos em apenas alguns dias, segundo pesquisa publicada no fim da semana passada. Seu primeiro-ministro, Manuel Valls, ovacionado na semana passada pela Assembleia Nacional ao apresentar suas novas medidas para lutar contra o terrorismo, também subiu nove pontos.
Com 34% de opiniões positivas diante de 65% negativas, o presidente recupera sua melhor cota de aprovação desde maio de 2013, segundo a pesquisa realizada pelo instituto BVA para Oragen e i-Télé. Valls soma 44% de aprovação contra 55% de rejeição. Ambos avançam, sobretudo, entre as pessoas que se consideram à esquerda do Partido Socialista, com uma alta de 17 pontos, para chegar a 46% de aprovação no caso de Hollande e 37% no caso de seu primeiro-ministro.
Ao lado do chefe de Estado e do Governo, a maioria dos ministros também vê melhorada sua aprovação, especialmente o titular do Interior, Bernard Cazeneuve, em primeiro lugar, que ganha 14 pontos, chegando a 44% de opiniões positivas. No entanto, a popularidade das figuras da oposição permanece estável: o presidente da conservadora União para um Movimento Popular (UMP), Nicolas Sarkozy, se mantém com 26% de aprovação, e a líder ultradireitista da Frente Nacional (FN), Marine Le Pen, em 27%, com uma progressão mínima de um ponto.
Os analistas destacam que a atuação de Hollande, apreciada até por seus rivais, devolveu uma estatura presidencial, de chefe de Estado no comando do país, algo que, com frequência, lhe foi negado. Cerca de 47% dos pesquisados vê como positiva sua capacidade de tomar as decisões adequadas, frente a apenas 17% em novembro passado. Em um contexto de unidade nacional, forjado na manifestação de 11 de janeiro passado em Paris, à qual só faltou a ultradireitista Frente Nacional, 39% o consideram um governante unificador, enquanto em novembro apenas 10% o consideravam. Por fim, 37% o definem como competente (eram 21% há dois meses).
O presidente socialista, cuja cota de popularidade já tinha começado a sofrer uma leve recuperação em dezembro passado, ganha créditos assim de sua rápida reação aos atentados. Na mesma manhã em que os irmãos Kouachi irromperam na sede do semanário Charlie Hebdo e mataram a tiros 12 pessoas, em 7 de janeiro passado, ele se deslocou ao local da matança em demonstração de solidariedade. A marcha história organizada em Paris, assistida por cerca de 50 mandatários estrangeiros, transformou a cidade na capital mundial contra o terror por um dia e forçou os Estados Unidos a desculpar-se por não enviar um representante de alto nível.
Enquanto isso, as autoridades seguem adiante com a delicada tarefa de enterrar os autores dos ataques, abatidos pelas forças de segurança. Depois dos enterros de Said e Chérif Kouahi, os dois irmãos autores do massacre, na sexta e no sábado à noite, ontem continuava sem solução o destino do terceiro terrorista, Amedy Coulibaly, autor do assassinato de uma policial em Montrouge e de quatro reféns depois da tomada de um supermercado judaico a leste de Paris.
El País
Un kamikaze s'est fait exploser dimanche avec son véhicule dans une gare routière de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, faisant au moins quatre morts et 48 blessés, ont déclaré des sources policière et hospitalière.
L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant mais Potiskum, la capitale économique de l'Etat de Yobe, a déjà été plusieurs fois le théâtre d'attaques perpétrées par le groupe islamiste Boko Haram.
Selon plusieurs témoins, l'explosion a secoué la gare de bus de Tashar Kunne, en périphérie de la ville, vers 10h30 (09h30 GMT), quand le kamikaze s'est précipité, avec sa voiture, vers les cars dans lesquels des passagers étaient en train de monter.
Quatre corps et 48 blessés
"Un kamikaze s'est fait exploser dans sa voiture dans une gare routière", a déclaré un policier dépêché sur les lieux, "nous avons évacué quatre corps et 48 blessés" a-t-il ajouté. "Nous avons reçu cinq corps dont celui du kamikaze", a également déclaré à l'AFP une infirmière de l'hôpital général de Potiskum, sous couvert d'anonymat.
"Quarante-huit personnes sont actuellement en train d'être soignées des blessures qu'elles ont reçues dans l'attaque", a-t-elle ajouté. "J'ai vu que (le kamikaze) ralentir deux fois (...) avant d'accélérer soudainement et de foncer dans les bus qui étaient stationnés dans l'attente de passagers", a déclaré à l'AFP Umar Sani, un commerçant dont le stand se trouve à proximité de la gare.
Un double attentat-suicide a déjà frappé Potiskum le weekend dernier, où deux femmes kamikazes se sont fait exploser dans un marché, tuant quatre personnes. Ce nouvel attentat-suicide a créé un mouvement de panique dans le marché pris pour cible le weekend dernier, commerçants et clients craignant d'être à nouveau visés, selon plusieurs témoins.
Potiskum a également été le théâtre de nombreuses attaques perpétrées par le groupe Boko Haram, avec notamment 15 morts en novembre 2014 lors d'une grande procession chiite.
Une semaine plus tard, un kamikaze s'était fait exploser dans un lycée, tuant 58 personnes et en blessant plus d'une centaine. Boko Haram a récemment intensifié ses attaques dans le nord-est du Nigeria et s'est emparé au début du mois de la base militaire de Baga, située sur le lac Tchad et à proximité du nord du Cameroun.
La dégradation de la situation a amené le Tchad à envoyer un contingent au Cameroun où un convoi de 400 véhicules militaires et des hélicoptères de combat sont arrivés samedi pour aider à combattre le groupe islamiste nigérian.
(AFP)
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18.1.15
Nigéria: A morte saiu à rua em Potiskum
Un kamikaze s'est fait exploser dimanche avec son véhicule dans une gare routière de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, faisant au moins quatre morts et 48 blessés, ont déclaré des sources policière et hospitalière.
L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant mais Potiskum, la capitale économique de l'Etat de Yobe, a déjà été plusieurs fois le théâtre d'attaques perpétrées par le groupe islamiste Boko Haram.
Selon plusieurs témoins, l'explosion a secoué la gare de bus de Tashar Kunne, en périphérie de la ville, vers 10h30 (09h30 GMT), quand le kamikaze s'est précipité, avec sa voiture, vers les cars dans lesquels des passagers étaient en train de monter.
Quatre corps et 48 blessés
"Un kamikaze s'est fait exploser dans sa voiture dans une gare routière", a déclaré un policier dépêché sur les lieux, "nous avons évacué quatre corps et 48 blessés" a-t-il ajouté. "Nous avons reçu cinq corps dont celui du kamikaze", a également déclaré à l'AFP une infirmière de l'hôpital général de Potiskum, sous couvert d'anonymat.
"Quarante-huit personnes sont actuellement en train d'être soignées des blessures qu'elles ont reçues dans l'attaque", a-t-elle ajouté. "J'ai vu que (le kamikaze) ralentir deux fois (...) avant d'accélérer soudainement et de foncer dans les bus qui étaient stationnés dans l'attente de passagers", a déclaré à l'AFP Umar Sani, un commerçant dont le stand se trouve à proximité de la gare.
Un double attentat-suicide a déjà frappé Potiskum le weekend dernier, où deux femmes kamikazes se sont fait exploser dans un marché, tuant quatre personnes. Ce nouvel attentat-suicide a créé un mouvement de panique dans le marché pris pour cible le weekend dernier, commerçants et clients craignant d'être à nouveau visés, selon plusieurs témoins.
Potiskum a également été le théâtre de nombreuses attaques perpétrées par le groupe Boko Haram, avec notamment 15 morts en novembre 2014 lors d'une grande procession chiite.
Une semaine plus tard, un kamikaze s'était fait exploser dans un lycée, tuant 58 personnes et en blessant plus d'une centaine. Boko Haram a récemment intensifié ses attaques dans le nord-est du Nigeria et s'est emparé au début du mois de la base militaire de Baga, située sur le lac Tchad et à proximité du nord du Cameroun.
La dégradation de la situation a amené le Tchad à envoyer un contingent au Cameroun où un convoi de 400 véhicules militaires et des hélicoptères de combat sont arrivés samedi pour aider à combattre le groupe islamiste nigérian.
(AFP)
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Charlie: Uma VISÂO deturpada
A revista portuguesa VISÃO, de 15 a 21 de Janeiro de 2015, dedica umas boas 20 páginas, e a capa, àquilo a que chama A vida depois de Charlie. Fala de dias de medo e de coragem em Paris, de ameaça jihadista, de liberdade em risco e de outras coisas assim. Mas apenas tem dois terços de página para recordar que, entretanto, na Nigéria, 2.000 pessoas foram mortas num ataque do Boko Haram e dezenas de milhares tiveram de abandonar os seus lares.
A revista insiste no velho chavão de que Somos todos Charlie, mas não tem três ou quatro páginas para explicar como é que os fundamentalistas do Boko Haram estão a arrasar povoações e a assumir o controlo de um pedaço de território com o tamanho da Bélgica.
Gonçalo M. Tavares, Luís Amado, Luís Marques Mendes, José Gil e Júlio Pomar participam neste grande dossier da VISÃO sobre os ataques à liberdade de expressão e a insegurança na Europa, não tendo sobrado colaboradores para fazer o ponto da situação na Nigéria, para explicar como é que o Boko Haram já chegou ao Norte dos Camarões e como é que está a menos de uma centena de quilómetros de N'Djamena, a capital do Chade.
Esta revista é bem um exemplo de muitos outros órgãos de comunicação social que se preocupam com a guerra da República Francesa contro o terrorismo, mas que não lamentam tanto assassínio que ocorre na Nigéria, na República Centro-Africana, no Sudão do Sul, na República Democrática do Congo e em outros rincões da África, berço da Humanidade.
Hoje como há 65 ou há 70 anos, a África continua a ser tratada por muitos europeus como um continente de segunda ordem, um reservatório de recursos naturais, onde a vida humana pouco importa.
Hoje, como em 1945, em 1950 ou em 1955, muita gente na Europa ainda tem uma VISÃO deturpada; e trata os africanos de uma forma extremamente injusta. Jorge Heitor 18 de Janeiro de 2013
17.1.15
Chade: Exército avança para os Camarões
L'armée tchadienne faisait mouvement vendredi vers le Cameroun voisin pour livrer bataille aux islamistes armés de Boko Haram, accusés par Washington et Paris de "crimes contre l'humanité" après une série d'attaques meurtrières au Nigeria.
Une colonne de plusieurs dizaines de blindés tchadiens a quitté vendredi N'Djamena en direction du sud pour rejoindre le Cameroun, a constaté un journaliste de l'AFP. Les véhicules ont emprunté le pont enjambant le fleuve Chari pour prendre la route du sud vers Bongor, secteur dans lequel les soldats tchadiens pourraient traverser la frontière camerounaise et se diriger vers l'ouest, en direction du Nigeria.
Quelques heures plus tôt, l'Assemblée nationale tchadienne avait autorisé l'envoi de soldats tchadiens, "en appui aux forces camerounaises et nigérianes engagées dans la guerre contre les terroristes au Cameroun et au Nigeria".
Dans un message lu à l'Assemblée, le président tchadien Idriss Deby Itno a dit vouloir "reconquérir Baga, base principale de la force multinationale. La libération de cette localité (du nord-est du Nigeria), qui constitue l’épicentre de nos échanges économiques, est indispensable à la relance du trafic et à la circulation des biens et des personnes en toute sécurité". Début janvier, Baga, située sur la rive du lac Tchad, avait été prise par les islamistes armés.
1,5 million de déplacés
Selon Amnesty International, cette attaque est "la plus grande et la plus destructrice" jamais perpétrée par le groupe armé depuis le début de son insurrection en 2009, qui depuis a fait plus de 13 000 morts et 1,5 million de déplacés.
Après Amnesty et le secrétaire d'Etat américain John Kerry jeudi, le président français François Hollande a également utilisé le terme de "crime contre l'humanité" pour qualifier les exactions de Boko Haram, déclarant que "ce ne sont plus simplement des femmes qui sont enlevées, c'est déjà suffisamment atroce, ce sont des enfants qui sont massacrés, ce sont des villages, des villes entières qui sont rasées".
"Nous devons soutenir les pays concernés par ces fléaux : le Nigeria, le Cameroun, le Niger, le Tchad", a-t-il dit. "Nous avons fait la démonstration de l'unité de la communauté internationale face à un ennemi commun (...): le terrorisme", a-t-il ajouté, en référence aux attentats de la semaine dernière à Paris (17 morts, une vingtaine de blessés).
"Réponse régionale"
La sous-secrétaire générale de l'ONU, Leila Zerrougui, a appelé vendredi à une "réponse régionale", tandis que le président ghanéen, John Dramani Mahama, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a déclaré espérer parvenir à "un plan d'action spécifique pour en finir avec le problème du terrorisme sur le continent" africain.
"Nous ne pouvons rester là sans rien dire, à attendre les bras croisés que la communauté internationale intervienne, pas quand nos frères et nos soeurs sont massacrés et brûlés dans leurs maisons et dans les rues de leurs villes et leurs villages", a-t-il dit.
L'ambassadeur russe au Cameroun a assuré, après un entretien avec le président Paul Biya, que la Russie fournirait des armes modernes au Cameroun pour combattre Boko Haram.
Des témoignages édifiants continuent d'affluer sur Baga. "Boko Haram a enlevé au moins 300 femmes et nous a détenues dans une école de Baga", déclarait une femme citée par Amnesty dans un communiqué jeudi, sous couvert d'anonymat. "Ils ont libéré les femmes âgées et les mères et la plupart des enfants au bout de quatre jours, mais ils détiennent toujours les jeunes filles", ajoutait-elle.
Mala Kyari Shuwaram, un chef local de Baga, a fui à Dubuwa, sur la rive tchadienne du lac Tchad où ont afflué 7.500 réfugiés, selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Il assure que Boko Haram s'est installé dans la localité.
Contenir la menace
Le groupe islamiste a proclamé un califat dans le nord-est du Nigeria et multiplie les attaques dans le pays et contre le Cameroun voisin.
Lundi encore, il a lancé un raid sur une base de l'armée camerounaise à Kolofata. Yaoundé a fait état d'un bilan de 143 "terroristes tués" pour un seul décès côté camerounais. Aucun bilan indépendant n'est toutefois disponible.
Cette attaque ainsi que l'activité incessante du groupe dans la zone a conduit le Cameroun à faire appel à son voisin pour contenir la menace. Le Tchad, qui considère désormais que Boko Haram menace ses "intérêts vitaux", dispose d'une armée puissante. Elle a fait ses preuves au Mali début 2013 dans la lutte contre les groupes jihadistes locaux aux côtés de l'armée française, qui depuis a installé l'état-major de son opération de lutte contre ces groupes au Sahel, baptisée "Barkhane", à N'Djamena.
(AFP)
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Terrorisme | L'armée tchadienne fait mouvement vers le Cameroun contre Boko Haram |
16.1.15
Estamos fartos de Charlie Hebdo!
La prensa francesa, hoy se conjura en favor de la libertad de expresión representada en ‘Charlie-Hebdo’, se puso sin embargo en pie de guerra en julio de 2008 tras el despido, sin apelaciones, por parte del semanario satírico de izquierdas, de uno de sus más famosos caricaturistas, por criticar en su columna al hijo mayor del presidente Nicolas Sarkozy, Jean, con unas palabras que, según la publicación, pecaron de “antisemitas”.
En el artículo que provocó el despido de Siné, que así es como firmaba sus dibujos y sus textos, ironizaba sobre la posibilidad de que Jean Sarkozy, de 21 años de edad, se convierta al judaísmo antes de casarse con Jessica Sebaoun, la hija del fundador de la gran cadena de tiendas de electrodemésticos Darty, de ascendencia judía.
Nacida en los años 60 bajo el nombre de ‘Hara-Kiri’, ‘Charlie-Hebdo’ fue prohibida varias veces por sus críticas. Sobrevivió al colapso de las ideologías gracias a su corte irreverente, mezcla de anarquismo y extrema izquierda.
En esa ocasión, la polémica dejó solo a Siné, puesto que si en otras ocasiones había sido apoyado por sus compañeros, esta vez no se manifestaron contra su despido. Además, las palabras del dibujante provocaron la inmediata reacción de ciertos sectores de la opinión pública francesa, que le acusaron de antisemitismo.
Philippe Val, columnista y director editorial del semanal, corroboró el despido de Siné y declaró que “muy pocas veces estoy de acuerdo con las cosas que cuenta Siné, pero hay espacio para expresar opiniones diferentes de las mías. Ese espacio, sin embargo, está limitado por una carta que proscribe cualquier declaración racista y antisemita en el diario y Siné transgredió ese límite”, añadió.
Siné, que vio presiones políticas tras su despido, tachó a todos sus detractores de “serviles y chupaculos”.
También se despachó a gusto con el director de la revista, de quien dijo que es “un sinvergüenza que atenta contra la libertad de prensa, puesto que el semanario publica artículos contra los musulmanes y eso no le plantea ningún problema”
“Vomitamos sobre los que de pronto son nuestros amigos”, dice un dibujante de Charlie Hebdo
Por otra parte, el dibujante holandés Willem, que trabaja en Charlie Hebdo, afirmó que “vomita sobre los que de pronto aseguran ser nuestros amigos” tras el ataque contra la revista satírica.
“Tenemos muchos nuevos amigos, como el papa, la reina Isabel o Putin, me hace mucha gracia” ironizó en una entrevista al diario holandés de centro izquierda Volkskrant.
“Marine Le Pen [presidenta del Frente Nacional francés] está encantada cuando los islamistas empiezan a disparar a todas partes”, añade.
Interrogado sobre el apoyo expresado por el líder de la extrema derecha holandesa Geert Wilders, Willem insistió: “Vomitamos sobre las personas que, de pronto, aseguran ser nuestros amigos”.
Willem, seudónimo de Bernard Holtrop, es un dibujante satírico de 73 años que vive en Francia desde hace varios años. Dibuja para Charlie Hebdo y en el diario Libération.
Willem estaba viajando en tren el miércoles entre Lorient (oeste) y París cuando se enteró del ataque contra la sede de Charlie Hebdo por parte de dos islamistas radicales.
“No voy nunca a las reuniones de redacción porque no me gustan”, afirmó Willem en otra entrevista a Libération, “eso quizá me salvó la vida”.
Willem insiste en la importancia de seguir publicando Charlie Hebdo y de dibujar. “Si no, ellos ganan”, asegura.
“El lápiz estará siempre por encima de la barbarie”, reza un mensaje que la redacción del semanario satírico ‘Charlie Hebdo’ ha publicado en su sitio web. Los editores citan este motivo, entre otros, para explicar el porqué de la salida de un número especial programada para el próximo miércoles.
Otras de las razones que destacan los caricaturistas para la publicación de una edición extraordinaria son la libertad, que consideran “un derecho universal”, y el apoyo que han recibido de sus lectores y seguidores. En el mensaje en su página web, el semanario se define como: “‘Charlie Hebdo’, el periódico de los supervivientes”.
Además de las multitudinarias congregaciones populares en las calles de París, ‘Charlie Hebdo’ también menciona el apoyo manifestado mediante el creciente número de suscriptores, tanto de la versión impresa como de la digital. Desde la mañana del miércoles, cuando se produjo el asalto armado a la redacción, solo en la plataforma Viapresse, a través de la cual se gestionan las suscripciones a la revista, estas se dispararon de 10.000 a más de 23.000.
El servicio llegó a colapsarse por momentos, ya que además de los 13.000 nuevos visitantes que se suscribieron al semanario, la página ha tenido más de 100.000 visitas y sigue registrando un tráfico masivo.
Alerta Digital
Boko Haram: N'Djamena está em perigo
Engagé début 2013 dans le Nord-Mali aux côtés de l'armée française, le Tchad va envoyer des troupes chez son voisin camerounais pour l'aider à combattre les islamistes nigérians de Boko Haram, ont annoncé les autorités des deux pays.
Quel soutien ?
"Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce que (...) M. Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, a décidé d'envoyer un important contingent des forces armées tchadiennes pour venir en appui aux forces armées camerounaises", a indiqué jeudi 15 janvier au soir un communiqué du porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary.
>> Lire aussi : Des images satellites montrent les ravages de l'attaque de Baga par Boko Haram
Pour le moment, ni les effectifs du contingent tchadien, ni la date de son déploiement au Cameroun n'ont été précisés. Les autorités tchadiennes pourraient également envoyer du matériel et fournir des renseignements.
Pourquoi le Tchad intervient ?
L'engagement des soldats tchadiens "s'inscrit dans le cadre des excellentes relations d'amitié et de bon voisinage qui unissent le Cameroun et le Tchad", tous deux frontaliers du nord-est du Nigeria, fief de Boko Haram, souligne le communiqué du président Biya.
Ce dernier "salue chaleureusement ce geste de fraternité et de solidarité (de Idriss Deby Into) qui s'inscrit dans l'engagement constant des deux chefs d'État en faveur de la stabilité, de la paix et de la sécurité de leurs pays et de leurs peuples respectifs".
>> Lire aussi : Les forces de sécurité camerounaises réclament des renforts
Face à la détérioration de la situation dans l'extrême-nord du Cameroun, "qui menace dangereusement la sécurité et la stabilité du Tchad et porte atteinte à ses intérêts vitaux, le gouvernement tchadien ne saurait rester les bras croisés", avait indiqué mercredi le gouvernement tchadien.
Quelle est la réalité de la menace pour le Tchad ?
Le Tchad a jusqu'à présent été épargné par les attaques de Boko Haram, mais seule l'étroite bande de terre formée par l'extrême-nord du Cameroun - une cinquantaine de kilomètres - sépare N'Djamena de l'État nigérian de Borno, fief des islamistes. La menace est donc bien réelle.
>> Lire aussi : Nigeria, Cameroun, Niger, Tchad... La menace s'étend
Ces derniers jours, les services de sécurité ont renforcé la surveillance à la frontière avec le Cameroun, que ce soit au pont de Ngueli, aux portes de N'Djamena ou le long du Logone, le fleuve qui sert de frontière naturelle entre les deux pays.
Les exactions de Boko Haram ont également drainé un flot important de réfugiés. Selon des sources humanitaires citées par RFI, plus de 12 000 Nigérians ont fui le nord de leur pays en direction du Tchad.
(Avec AFP)
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Londres e Washington contra extremismo
Britain and the US are to share expertise on preventing radicalism and tackling domestic "violent extremism".
Prime Minister David Cameron announced the move following talks with President Barack Obama at the White House, warning that they both faced a "poisonous and fanatical ideology".
The taskforce will report back to the two leaders within six months.
Mr Cameron also said Britain would deploy more unarmed drones to help ground forces tackle Islamic State.
The prime minister is on a two-day visit to Washington for talks with President Obama, likely to be his final Washington visit before the UK general election in May.
At a press conference in the White House, Mr Obama hailed Mr Cameron as a "great friend" while the British prime minister said the US was a "kindred spirit".
The talks between the two leaders come a week after the deadly terrorist attacks in Paris which killed 17 people.
Concerns over additional attacks by Islamic extremists intensified on Thursday, after two people were killed during a targeted anti-terror raid by police in Belgium, to pre-empt what officials there called a major impending attack.
'Fanatical ideology'
UK police have said there is "heightened concern" about the risk to the UK's Jewish communities in the wake of last week's attacks and are considering stepping up patrols in certain areas.
At a press conference in the White House, Mr Cameron said: "We face a poisonous and fanatical ideology that wants to pervert one of the world's major religions, Islam, and create conflict, terror and death.
"With our allies we will confront it wherever it appears."
President Obama said the US, UK and its allies were "working seamlessly to prevent attacks and defeat these terrorist networks".
The UK prime minister also announced that the UK will send an additional 1,000 troops to take part in NATO military exercises in the Baltic states and eastern Europe amid heightened tensions in the region following Russia's conflict with Ukraine.
Mr Cameron and President Obama were also due to discuss the economy, amid uncertainty in the eurozone and controversy over a planned EU-US trade deal.
Mr Cameron was also expected to raise the case of Shaker Aamer, the final British resident in Guantanamo Bay.
Ahead of the talks, which lasted just over an hour, it was announced that the UK and US are to carry out "war game" cyber attacks on each other as part of a new joint defence against online criminals.
BBC
Chade: O futuro decide-se nos Camarões
N'Djamena: Tens of thousands of people rallied in the capital of Chad on Saturday in support of the authorities` decision to send troops to fight Nigeria`s Boko Haram Islamists.
Prime Minister Kalzeube Pahimi Deubet led the demonstrators as they marched from city hall in the capital N`Djamena to the Place de Nation square, carrying Chadian flags and chanting in French and Arabic: "Kick the forces of evil out of our territory."
A large banner read: "We support our army. The people of Chad support their Cameroonian and Nigerian brothers in the fight against terrorism."
"Today`s march is a strong signal, a warning to Boko Haram and above all a march for peace to protect our vital interests, to protect our economy, to protect Chad`s security," Deubet said.
"The country is seriously threatened by Boko Haram," said Ouchar Tourguidi, head of the main party in parliament, calling the rally "important for boosting morale of our troops who are going to the front."
Dozens of Chadian tanks headed out of the capital Friday south towards Cameroon after Chad`s parliament approved the deployment.
Chad`s plunge into the war against Boko Haram came after a large-scale attack by the militants in Baga, the Nigerian town on the shores of Lake Chad were as many as 2,000 people were massacred by the militants in a raid on January 7 described by US Secretary of State John Kerry as a "crime against humanity".
Cameroon`s President Paul Biya had announced Thursday that his Chadian counterpart Idriss Deby had agreed to send "a substantial contingent" of troops to help Cameroonian armed forces, who have faced repeated attacks from Boko Haram.
The Russian ambassador to the country also pledged to supply Cameroon with more modern weapons to combat the Islamist insurgents.
AFP
15.1.15
África: O terrível LRA
The Lord’s Resistance Army (LRA), a rebel group led by Joseph Kony, originated in Northern Uganda as a movement to fight for the interests of the Acholi people. Kony rapidly lost support, and for the last 24 years has led a terrifying regime targeting attacks on innocent civilians, kidnapping children and forcing them to fight in his rebel forces.
Driven out of the country by the Ugandan army, the LRA’s rebels are now scattered across the Democratic Republic of Congo (DRC), Central African Republic (CAR) and southern Sudan, where brutal attacks continue on remote villages that can take months to be reported.
How did it all start?
The Lord’s Resistance Army began life in the early 1980’s as the Holy Spirit Movement, led by a woman called Alice Lakwena who claimed the Holy Spirit had ordered her to overthrow the Ugandan government, which was accused of treating the Acholi people of the North unfairly. As resentment towards the Ugandan government intensified, supporters flocked to Lakwena and the Holy Spirit movement gathered momentum, until a battle won by the government led to Lakwena’s exile.
With no clear direction for the movement, a man claiming to be Lakwena’s cousin, Joseph Kony, took over as leader and rebranded the movement in 1986 as the Lord’s Resistance Army. Kony initially stated that the LRA’s mission was to overthrow the government and rule Uganda based on the Ten Commandments. He rapidly lost support, however, and in frustration Kony began abducting thousands of children to swell its ranks, turning them into killers and unleashing them on villages.
How does the Lord's Resistance Army operate?
The rebels often masquerade as military soldiers, or pounce as villagers gather together for occasions such as church services. They launch vicious attacks, killing the weak and the old with machetes, swords or stones, and cutting off people’s ears, lips and noses to serve as a warning to others. The rebels capture those who can be useful to them, including children strong enough to carry weapons. The captives are tied together and marched to camps where they are violently indoctrinated and turned into soldiers, porters, cooks, or sex slaves. Captives are often forced to kill or rape family members, making it impossible for them to think about returning home. Those who do resist or try to escape are tortured and killed.
Why hasn’t the conflict been resolved?
Numerous attempts to reach a peace agreement were made between the LRA and the Ugandan government, but Kony withdrew each time. The Ugandan People’s Defence Force (UPDF) – i.e. the Ugandan army continues its pursuit of the rebels and claims that they have substantially weakened the LRA, but the ongoing attacks suggest otherwise. In the DRC, the UN mission MONUSCO is under-resourced and unable to protect civilians or contain the LRA’s activities. Communication is also a severe problem; attacks are happening in extremely remote regions, and news of incidents can take weeks, even months, to come to light.
Why does the LRA target innocent civilians?
By attacking villages and carrying out its notorious vicious attacks, the LRA defies claims that the group is weakening. Rebels also loot villages for food and supplies, and abduct adults and children to fight for them. The attacks also serve to divert military resources towards defending civilians instead of pursuing the rebels.
Who are the key players?
Joseph Kony (foto)is the founder and leader of the LRA. His top commanders, wanted alongside Kony for war crimes, are Okot Odhiambo, Dominic Ongwen, and Raska Lukwiya. Kony’s deputy, Vincent Otti, was executed on Kony’s command in 2007 for his role in peace talks. Another high profile commander, Bok Abudema, was killed in battle in early 2010.
How have children been affected?
Children have been affected the most acutely by this conflict, with thousands abducted, used as child soldiers and sex slaves, beaten and forced to torture and kill friends, family and innocent people. Those lucky enough to escape the clutches of the LRA deal with ongoing psychological trauma from their experiences, and face huge problems reintegrating back into their communities. Hundreds of thousands have been displaced from their homes and are forced to live in camps with poor sanitation and health facilities. Even those not directly in contact with the LRA suffer the consequences of poor education due to schools being destroyed by rebels and not being able to afford fees.
How has the international community responded?
The International Criminal Court issued arrest warrants in 2005 for Joseph Kony and his top level commanders, but regional and international agents have failed to apprehend them.
14.1.15
Chade e Camarões enfrentam Boko Haram
Chad's government on Wednesday pledged "active support" for neighbouring Cameroon in fighting Boko Haram, after another cross-border raid this week by the Nigerian-based Islamist group.
The offer followed a meeting in Chad's capital N'Djamena between President Idriss Deby and Cameroon Defence Minister Alain Mebe Ngo'o to discuss the threat from Boko Haram.
The group is fighting to create a hardline Islamic state in northeast Nigeria along the border with Chad, Cameroon and Niger.
Soldiers in Limani, Cameroon, look out at the border with Nigeria on November 12, 2014, where Boko Haram Islamists attacked a nearby city ©Reinnier Kaze (AFP/File)
The government of Chad "expresses its solidarity with Cameroon and is disposed to provide active support in the courageous and determined response of its armed force against the criminal and terrorist acts of Boko Haram", it said in a statement.
On Monday, Boko Haram fighters crossed into Cameroon to attack a military base in the northern town of Kolofata. The country was also targeted by the group in 2014.
Cameroon's military said it killed 143 insurgents in firefight, and that one Cameroonian soldier was killed.
Chad has so far been spared attack by Boko Haram but only a thin sliver of land in northern Cameroon separates the desert state from the Islamists' stronghold in Nigeria's Borno state.
Chad has also been affected by the refugee crisis sparked by Boko Haram's insurgency, which has killed over 13,000 people since 2009.
Over 11,000 people fleeing an onslaught last week on the Nigerian town of Baga sought refuge in Chad, according to the United Nations.
Deby's government warned it would "not stand idly by" faced with the threat from Boko Haram and called on the west African ECOWAS bloc and international community to also step up their response.
AFP
Nigéria: Grande nau e grande tormenta
Nigéria: Grande nau, grande tormenta
(artigo por mim publicado em Julho de 2013)
A Federação da Nigéria, que ao longo de cinco décadas tem lutado por sobreviver como um Estado moderno, um dos primeiros da África e do Terceiro Mundo, luta agora contra a ameaça islamita que se faz sentir na sua parte setentrional, acima dos rios Níger e Benue.
A imensa Nigéria, o mais populoso dos países africanos, proibiu oficialmente este mês de Junho dois grupos islamitas, avisando muito seriamente que qualquer pessoa que os ajude enfrenta um mínimo de 20 anos na cadeia, pois que os fundamentalistas são um entrave a todos os esforços para transformar a sociedade que se começou a desenvolver na década de 1960 e a economia, que se pretende próspera e integrada.
O presidente Goodluck Jonathan, que conta com as boas graças dos Estados Unidos da América, proclamou o Boko Haram e o Ansaru grupos terroristas, daqueles que não são de forma alguma bem aceites nas sociedades ocidentais.
O Exército, o enorme Exército da Nigéria, tem estado desde Maio envolvido numa profunda ofensiva contra os combatentes islamitas entrincheirados no Norte do país, muito em especial para os lados de Kano e do Nordeste.
Desde há quatro anos, quando as esquadras começaram a ser atacadas em Maiduguri, a rebelião islamita já causou a morte a pelo menos 2000 pessoas, enlutando assim um pedaço da África que obteve a sua independência em 1960, então fundamentalmente dividido em Norte, Leste e Ocidente, tendo em Agosto de 1963 este dado origem a uma quarta unidade, o Midwest, ou Ocidente Médio.
O presidente Jonathan deixou bem claro, no início de Junho, que as actividades do Boko Haram e do Ansaru são sem qualquer dúvida terroristas, como se viu em Dezembro de 2010 com o ataque a Jos e o subsequente assalto aos quartéis de Abuja.
Quase que em sintonia com as palavras presidenciais, os Estados Unidos ofereceram recompensas por quaisquer informações sobre os combatentes islamitas que existem na África Setentrional e Ocidental, a começar por dados respeitantes ao paradeiro do líder do Boko Haram, Abubakar Shegau.
Quatro anos de guerra
Foi em 2009 que aquele grupo lançou a insurreição armada no Norte e no Centro da Nigéria, um país onde a indústria petrolífera gera diariamente milhões de euros, rivalizando com a de Angola. E no dia de Natal de 2011 uma série de ataques bombistas matou dezenas de pessoas, depois de na Páscoa de 2012 terem sido atacadas igrejas em Kaduna.
Quanto ao grupo Ansaru, que é como que um derivativo ou uma sucursal do Boko Haram, começou a notar-se mais activo o ano passado, raptando e assassinando naturais da Europa e do Médio Oriente, até que o presidente Goodluck Jonathan proclamou o estado de emergência nos estados de Borno, Yobe e Adamawa, perto das fronteiras com o Níger, o Chade e os Camarões.
Enquanto isto, alguns defensores dos direitos humanos têm vindo a acusar as Forças Armadas de se virarem por vezes contra pessoas inocentes, que são (sem grande fundamento) acusadas de apoiarem os fundamentalistas islâmicos.
Uma das novidades deste último mês foi a descoberta, no Norte da imensa Nigéria, de um arsenal pertencente ao grupo libanês Hezbollah, o que dá bem conta de quanto os problemas do Médio Oriente e da África se encontram agora interligados, havendo uma vasta rede de cumplicidades desde a Síria ao golfo da Guiné.
Três libaneses foram detidos, segundo um porta-voz militar, o brigadeiro Ilyasu Isa Abba, de acordo com o qual havia armas antitanque, entre outras, no arsenal que foi descoberto na cidade de Kano.
«Se um grupo como este existe aqui, poderá muito bem apoiar alguns dos terroristas locais», sentenciou Bassey Etan, director do Serviço de Segurança do Estado de Kano.
Os meandros da História
As mais recentes posições do Governo de Goodluck Jonathan, dominado por pessoas do delta do Níger, muito rico em petróleo, fazem recordar as questões políticas nigerianas da década de 1990. Nessa altura, um regime militar, dirigido pelo general Sani Abacha, precisamente natural do Nordeste do país, tentou recorrer ao Exército para esmagar uma rebelião que havia no delta do Níger.
Alguns observadores mais cépticos alegam que as tropas e os polícias poderão não conseguir dominar o Boko Haram e os seus aliados, antes chamando uma vez mais a atenção para as profundas divergências existentes entre um Norte muçulmano e um Sul cristão, num território que precisa de se unir e de ultrapassar as suas crises de identidade nacional se realmente desejar ter êxito na sua reivindicação de um lugar de membro permanente do Conselho de Segurança das Nações Unidas.
A cruzada contra os grupos fundamentalistas setentrionais está a deixar para segundo plano os objectivos de se conseguir tornar mais rendível a indústria nacional do petróleo e do gás natural, que ao fim e ao cabo é um dos sustentáculos de uma Nigéria que pretende controlar toda a Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO).
Os problemas da segurança, nomeadamente os derivados das questões religiosas e do fundamentalismo islamita, ameaçam os desejos de crescimento económico, essencial para que o país se solidifique como potência regional e tenha a primeira palavra a dizer em todas as questões que surjam desde a Guiné-Bissau até aos Camarões e à própria República Centro-Africana.
A economia nigeriana passou de um crescimento de 7,4 por cento em 2011 para um de 6,6 por cento em 2012, o que só se poderá agravar se a agricultura não tiver condições para se desenvolver normalmente em partes do território nacional, devido aos confrontos entre o Exército e os fundamentalistas.
Constelação de 36 estados
Os perto de 180 milhões de Nigerianos distribuem-se por 36 Estados e têm Abuja como capital federal, sendo Lagos a maior cidade, com 11 milhões de habitantes, seguida por Kano, Ibadan e Kaduna, todas elas com mais de dois milhões de seres humanos.
Um dos problemas da República Federal da Nigéria é que tem duas centenas e meia de grupos étnicos, a começar pelos Igbos, pelos Iorubas, pelos Hausas e pelos Fulas, congregando estes dois últimos grupos 29 por cento da população total e sendo muçulmanos, como o é metade da população em geral (os cristãos são cerca de 40 por cento e os animistas constituem os restantes 10 por cento).
Ter 250 etnias e falar mais de 550 línguas é um grande quebra-cabeças para um dos oito países mais populosos do mundo, e no qual ainda nem sequer 63 por cento da população se encontra alfabetizada, em inglês, que é o idioma oficial.
Além do petróleo e do gás natural, a Nigéria tem chumbo, minério de ferro, carvão, zinco e outras riquezas, mas também a maior população de pobres de toda a África, o que poderá contribuir para a actividade dos grupos mais radicais ou fundamentalistas.
A corrupção, a má gestão, a instabilidade política e a má governação são cancros a gangrenar a sociedade nigeriana, que sofre de um elevadíssimo nível de desemprego. Até mesmo muitas pessoas com cursos acabam na rua, sem nada para fazer, pelo que por vezes se dedicam a conhecidos esquemas de burlas pela Internet, pedindo a ajuda monetária de estrangeiros para desbloquear hipotéticas fortunas herdadas de supostos parentes.
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