29.3.16
O Islão, cobertura da revolta
Immobile depuis près de dix siècles, l’islam donne les premiers signes d’un lent réveil. Mais, dans sa partie arabe, où les régimes, qu’ils soient monarchiques ou républicains, sont la plupart du temps dictatoriaux et oppressifs, où le pétrole et la rente qu’il procure ont aggravé les inégalités, la révolte gronde contre les gouvernements et contre l’Occident qui les protège.
Cet ensemble de facteurs a donné naissance à Al-Qaïda, conçue par le Saoudien Oussama Ben Laden, puis à ce Daesh qui a germé dans les cerveaux enfiévrés et revanchards des enfants de Saddam Hussein.
Ces derniers ont su enflammer une partie de la jeunesse euro-américaine en quête de nouvelles aventures.
Quant aux jeunes Africains, beaucoup d’entre eux se sentent exclus des systèmes de leurs pays respectifs. Parmi ces exclus, une minorité agissante rêve de s’insurger et trouve l’occasion de le faire sous la bannière des filiales africaines d’Al-Qaïda ou de Daesh.
Vous le voyez, l’islam n’est que la couverture politico-idéologique de la révolte d’une petite partie de la jeunesse de nos pays.
Béchir Ben Yahmed, Jeune Afrique
24.3.16
Sassou Nguesso foi reeleito
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu au premier tour dimanche avec 60,39 % des voix, selon les résultats officiels publiés dans la nuit de mercredi à jeudi et contestés par l'opposition.
L’annonce officielle de la victoire du président congolais sortant, Denis Sassou Nguesso, a été faite à la télévision nationale par le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, peu après 3 heures 30 du matin (2 heures TU). Selon le décompte officiel, Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième avec un peu plus de 15,05 % des voix, et le général Jean-Marie Michel Mokoko troisième avec environ 13,89 % des suffrages.
Parlant à la presse à son siège de campagne peu après l’annonce des résultats, Denis Sassou Nguesso a estimé que le peuple congolais avait « pris son destin en main » et jugé que la campagne électorale avait donné lieu à un « débat démocratique […] très ouvert ».
En l’absence de télécommunications, les candidats de l’opposition n’ont pu être joints pour réagir à l’annonce de la victoire du président sortant au premier tour. « Les communications vont être ouvertes tout à l’heure », a promis Denis Sassou Nguesso.
« Fraude massive », selon l’opposition
Plus tôt dans la journée de mercredi, le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), deux principales plateformes de l’opposition congolaise, avaient déjà contesté les résultats partiels publiés la veille par Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnait le président sortant en tête avec 67, 02 % des voix dans 72 des 111 circonscriptions et districts du Congo-Brazzaville.
« Je savais d’avance que les dés étaient pipés, mais nous avions accepté de jouer le jeu », a déclaré le général Jean-Marie Mokoko, l’un des candidats qui se reconnaissent dans le Frocad/IDC, déplorant que les résultats publiés par la CNEI n’aient fait qu’avérer, selon lui, ses « présuppositions ».
Vivien Manangou, porte-parole du candidat Guy Brice Parfait Kolélas, a estimé pour sa part que la réélection de M. Sassou Nguesso relevait d’une « fraude massive » et de la « magie ».
À Brazzaville, dans les quartiers sud de la ville, acquis à l’opposition, la majeure partie des boutiques sont restées fermées toute la journée de mercredi après un déploiement massif de soldats et policiers lourdement armés dans la nuit de mardi à mercredi. À en croire Vivien Manangou, les forces de l’ordre ont pénétré au siège de campagne de M. Kolélas mardi vers midi, tirant des grenades lacrymogènes et provoquant une bousculade qui aurait fait un mort.
« Faire respecter le résultat des urnes »
Dans un communiqué, auquel le général Mokoko a indiqué avoir donné son assentiment, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur de la plate-forme électorale soutenant les cinq candidats du pacte anti-Sassou, a qualifié le scrutin de dimanche de « coup d’État électoral » et affirmé que « les candidats signataires » de l’alliance étaient déterminés à « faire respecter le résultat des urnes ».
On ne savait pas jeudi matin si Guy-Brice Parfait Kolélas, absent à la conférence de presse de mercredi, approuvait cette position. « Ne comptez pas sur [M. Kolélas] pour entrer dans une épreuve de force, de violence », a néanmoins déclaré son porte-parole, répétant que son candidat était déterminé à contester les résultats officiels par les voies légales. Jeune Afrique
20.3.16
Líbia: Persiste a confusão
Les tractations semblent se diriger vers l’installation du gouvernement de Fayez El Sarraj à Tripoli, malgré l’absence de forces régulières dans la capitale libyenne et le refus d’une partie des milices armées de l’accord de Skhirat.
«Nous avons déjà convenu avec la direction de la sécurité de Tripoli sur la mobilisation d’une unité de l’armée et un régiment de police pour protéger le gouvernement à Tripoli», a indiqué El Sarraj à la sortie de sa rencontre avec le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, hier à Tunis. «La mission du comité des arrangements sécuritaires prend fin avec l’entrée du gouvernement à Tripoli», a-t-il ajouté.
El Sarraj veut entrer à Tripoli avec le soutien de la communauté internationale, malgré le refus d’une bonne partie des belligérants, aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest libyens.
A l’Est, le Parlement de Tobrouk refuse d’entériner le gouvernement El Sarraj, avant l’amendement de l’accord de Skhirat concernant la nomination de l’état-major de l’armée. C’est le Parlement qui a désigné le général Haftar à la tête de l’armée. Le Parlement veut garder ses prérogatives et préserver la hiérarchie militaire comme elle se présente aujourd’hui. A l’Ouest, le gouvernement de Khalifa Ghouayl, issu du Congrès national général (CNG), refuse l’accord de Skhirat et se considère comme étant la seule autorité légitime en Libye. Ghouayl est soutenu par le président du CNG, Nouri Bousahmine, et quelques leaders de milices comme Salah Badi, originaire de Misrata. Par contre, plusieurs autres forces, à Tripoli et Misrata, sont favorables à l’entrée du gouvernement El Sarraj à Tripoli, comme le président nommé au Conseil d’Etat, Abderrahmane Souihli.
Situation de fait accompli
«Ce sont surtout les Frères musulmans, leur Parti de la justice et de la construction (PJC) et la ville de Misrata qui sont favorables à cette démarche, dans la mesure où ils sont fortement représentés dans le gouvernement El Sarraj», explique le politologue libyen Ezzeddine Aguil, qui considère que la partie n’est pas encore gagnée pour El Sarraj et Kobler. Aguil s’interroge par ailleurs sur la réaction de Abdelhakim Belhaj : «Le patron du parti El Watan mais, surtout, le chef d’une forte milice qui domine l’aéroport et la base militaire de Myitiga à Tripoli ont cosigné, la semaine dernière, un mémorandum contre le gouvernement El Sarraj avec des personnalités comme Mahmoud Jibril, président de l’Alliance des forces nationales.»
Pour expliquer son soutien à l’entrée d’El Sarraj à Tripoli, malgré la non-application des clauses de l’accord de Skhirat — notamment l’obtention de la confiance du Parlement de Tobrouk —, Kobler dit qu’il ne s’agit pas de vérifier les papiers d’une ambulance qui va intervenir en situation d’urgence. «Il s’agit surtout d’organiser les forces qui vont s’opposer à l’avancée de Daech en Libye», ajoute Kobler. Laquelle affirmation a suscité l’interrogation du politologue Aguil : «La politique du fait accompli et l’utilisation de milices pour protéger le gouvernement El Sarraj sont-elles la bonne solution pour légitimer ce gouvernement en Libye ?»
Réserves de l’Est
La démarche entreprise par El Sarraj et Kobler est contestée par les forces politiques et militaires de l’Est libyen, notamment à Benghazi. Ce rejet s’est renforcé après les victoires enregistrées ces dernières semaines par les troupes du général Haftar contre Daech et de Fajr Libya à Benghazi, quasi libérée. «Les milices de Daech et de Majliss choura Benghazi sont encerclées dans trois petites enclaves à Sabri (marché aux poissons), Gaouarcha et l’usine de ciment», rapporte la journaliste de dune-voices, Hanin Baraassi, présente sur place à Benghazi.
D’autres informations en provenance de l’Est libyen et relayées par dune-voices font état que Haftar est en train de monter une force militaire pour libérer Syrte. Lequel régiment serait rallié par d’anciens soldats de toutes les régions libyennes. «Haftar est déjà incontournable en Libye. S’il parvient à attaquer Syrte, il deviendra l’homme de la nouvelle libération», estime le politologue Ezzeddine Aguil. Mais, s’interroge-t-il, en a-t-il les moyens ? La situation libyenne est encore confuse.
Mourad Sellamil El Watan
19.3.16
Angola elogia Portas
Na despedida como líder do partido no qual se forjou e projectou como um dos políticos portugueses de referência, o ex vice-primeiro-ministro e antigo ministro dos Negócios Estrangeiros de Portugal, Paulo Portas, fez questão de tecer algumas considerações sobre as relações entre o seu país e Angola.
Paulo Portas foi claro em realçar a importância de Angola na diplomacia portuguesa e defendeu que Portugal “não está em condições de (a) substituir” na política externa. “Com a autoridade de quem trabalhou muito, Portugal não está em condições de substituir Angola na política externa, pelo número de portugueses que lá vivem, pelas duas mil empresas que estão em Angola e merecem a nossa protecção, pela interpenetração das duas economias, apelo a todos os órgãos de soberania para terem isto presente”, disse o político português no seu último discurso no congresso do CDS-PP que elegeu uma nova liderança. O antigo líder do CDS-PP (Centro Democrático e Social - Partido Popular) fez ainda referência à “tendência para a judicialização” das relações entre Portugal e Angola, tendo considerado que “isso seria um caminho sem retorno”.
Palavras de um político que se estreou na governação em Portugal no XV Governo Constitucional, entre 2002 e 2004, como ministro de Estado e da Defesa Nacional, no Executivo liderado por José Manuel Durão Barroso, do PSD, com o qual o CDS-PP havia estabelecido uma coligação. O regresso de Paulo Portas à governação aconteceria em 2011, no Governo de Pedro Passos Coelho, na sequência de nova coligação entre o CDS-PP e o PSD. A visão de Paulo Portas é, pois, a de um político com ideias fundadas na experiência e maturidade relativamente ao modo mais justo e adequado de conduzir as relações entre Estados, salvaguardando não apenas os interesses bilaterais mas, acima de tudo, respeitando as mais elementares normas do direito internacional.
Enquanto governante Paulo Portas teve oportunidade para avaliar que as relações entre Portugal e Angola têm muito mais a ganhar se se fizer uma aposta séria e responsável no reforço do diálogo e na abertura de novas portas à cooperação bilateral. Esta análise realista dos factos permitiu que os laços entre os dois países fossem, em diferentes ocasiões, particularmente estreitados, tendo contribuído para esse facto o empenho pessoal do ex vice-primeiro-ministro e ministro dos Negócios Estrangeiros luso. Da parte de Angola e dos angolanos, sempre houve disponibilidade e abertura para manter com Portugal uma relação franca, aberta e na base do respeito mútuo e pela soberania dos dois povos.
Os povos angolano e português possuem laços culturais e partilham afectos que datam de longos anos de convivência. Todavia nem sempre há, da parte de Portugal, a compreensão necessária para aceitar e respeitar mudanças que a História ditou. Ou melhor, nem sempre há a lucidez e inteligência que Paulo Portas verteu na sua mensagem e que, entendemos, tem destinatários muito específicos. De facto, o facto mais recente de “judicialização das relações” entre Portugal e Angola e consequente aproveitamento pela comunicação social lusa para manchar a imagem de dignitários angolanos, tem a ver com notícias postas a circular, a partir de Lisboa, dando conta de um alegado envolvimento do Vice-Presidente da República, Manuel Vicente, num escândalo revelado no âmbito da denominada “Operação Fizz”. O pronto desmentido feito pelo Vice-Presidente da República e a sua total disponibilidade para esclarecer os factos contrastam grandemente com a conduta traiçoeira de entidades portuguesas envolvidas nessas campanhas, algumas das quais com grandes responsabilidades no plano jurídico e plenas conhecedoras das regras que devem ser observadas no sentido de evitar a ofensa à honra, ao bom nome e à imagem de quem quer que seja.
A verdade é que certos círculos entenderam transformar Portugal numa plataforma de ataques soezes contra Angola e os seus dirigentes. É claro que isso não aproveita à excelência das relações que se pretende entre os dois países. Sabemos não serem inocentes esses ataques, o envolvimento da comunicação social e tão pouco a conduta das fontes oficiais que têm estado na origem das informações criminosamente adulteradas.
Jornal de Angola
18.3.16
São Tomé vai dirigir a CPLP
O próximo secretário-executivo da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP) será são-tomense, disseram à agência Lusa os chefes da diplomacia guineense e cabo-verdiana.
No final de um Conselho de Ministros extraordinário da CPLP, Artur Silva (Guiné-Bissau) e Jorge Tolentino (Cabo Verde) disseram que os nove países chegaram a um consenso quanto ao sucessor de Murade Murargy, em julho.
Este próximo mandato será de quatro anos, com a primeira metade a caber a São Tomé e Príncipe e a segunda a ser assumida por Portugal, foi ainda decidido pelos chefes da diplomacia da organização.
A intenção portuguesa de liderar a Comunidade de Países de Língua Portuguesa fora assumida pelo Ministério de Negócios Estrangeiros, liderado por Augusto Santos Silva.
O ministro dos Negócios Estrangeiros português escusou-se a comentar a razão pela qual Portugal não irá assumir em julho a liderança da CPLP.
Questionado pelos jornalistas após a conferência de imprensa final da 14.ª reunião extraordinária do Conselho de Ministros da CPLP, que decorreu na sede da organização em Lisboa, Augusto Santos Silva respondeu com sucessivos "muito obrigado" às também sucessivas perguntas nesse sentido.
O próximo mandato do secretário-executivo da CPLP será de quatro anos e a primeira metade caberá a São Tomé e Príncipe e a segunda metade será assumida por Portugal, foi hoje decidido pelos chefes da diplomacia da organização.
Os estatutos da organização preveem que o secretário-executivo seja indicado pelos Estados-membros, de forma rotativa, por ordem alfabética crescente. Os mandatos são de dois anos, renováveis por igual período.
Portugal considerava que, à luz dos estatutos, lhe caberia agora indicar um nome para o secretariado-executivo, mas alguns países, como Angola, Cabo Verde e São Tomé e Príncipe invocaram a existência de um acordo verbal segundo o qual Lisboa não poderia candidatar-se ao cargo por acolher a sede da organização.
DN
Guterres visitou Angola
O Presidente da República, José Eduardo dos Santos, foi informado quinta-feira, em Luanda, do processo de candidatura de António Manuel de Oliveira Guterres ao cargo de secretário-geral da Organização das Nações Unidas.
A informação foi dada a conhecer pelo próprio candidato, António Guterres, durante a audiência que o Chefe de Estado angolano, José Eduardo dos Santos, concedeu hoje, no Palácio Presidencial, ao diplomata, que já foi primeiro-ministro português.
Abordado pela imprensa, no final, António Guterres afirmou que o encontro com José Eduardo dos Santos serviu para apresentar o programa da sua candidatura ao mais alto cargo daquela organização mundial.
"Para mim é muito importante ter Angola logo no princípio desta candidatura, pois sou um velho amigo admirador dos angolanos", sublinhou.
Manifestou, por outro lado, a sua satisfação pelos desenvolvimentos alcançados em Angola, tendo de igual modo enaltecido o papel de "grande relevo" na comunidade internacional.
"Angola é membro do Conselho de Segurança das Nações Unidas e tem tido intervenções de grande importância (...) nomeadamente nas questões dos Grandes Lagos, protecção da mulher e situações de conflitos", referiu António Guterres, acrescentando que é "um país de grande influência e importância para o futuro do continente africano".
António Manuel de Oliveira Guterres, nascido a 30 de Abril de 1949, é engenheiro e político, que já foi primeiro-ministro de Portugal no período 1995/2002 e secretário-geral do Partido Socialista em 1992.
Na sua carreira política exerceu também o cargo de Alto Comissário das Nações Unidas para os Refugiados entre 15 de Junho de 2005 e 31 de Dezembro de 2015.
Em 2016 Guterres anunciou a sua candidatura a secretário-geral da Organização das Nações Unidas.
ANGOP
17.3.16
Síria: Autonomia Curda
by Edward Yeranian, Carla Babb March 16, 2016
Representatives of Syria's largest Kurdish party say they plan to declare an autonomous federal region for the areas they control in the northern part of the country.
Kurdish leaders in Syria said other ethnic and sectarian groups, including Arabs and Turkmen, will be represented in the regional grouping.
However, the United States said Wednesday it will not recognize 'self rule' of a semi-autonomous zone in Syria.
'We remain committed to the unity and territorial integrity of Syria,' Deputy State Department spokesman Mark Toner said.
Toner said the U.S. remains 'focused on advancing a genuine, negotiated political transition towards an inclusive government' in all of Syria.
As Syrian Kurdish militiamen continue to battle other opposition factions in the north of Syria, their political leaders said they are preparing to declare an autonomous federal region.
'Declaration' soon
Idriss Nassan, a top Kurdish foreign affairs representative in the Kurdish-controlled town of Kobani, told Al Jazeera TV that "preparation for the declaration of federalism in north Syria will be soon," and that Kurdish representatives are now "meeting to discuss the declaration.'
Speaking Wednesday from Baghdad, Colonel Steve Warren, the spokesman for the coalition's operation against the Islamic State group, said the announcement was a 'political matter' that would not affect operations against IS terrorists.
Syria's ambassador to the U.N., Bashar al-Jaafari, however, told reporters in Geneva that attempts to sow division among the Syrian people would not work.
'The Syrian Kurds are an important component of the Syrian people,' he said. 'We are proud of them; they are proud of us. We have established our state together for centuries. So, betting on creating any kind of divisions among the Syrians will be a total failure.'
Three Kurdish-controlled autonomous regions would unite under the Kurdish plan being reviewed. The Kurdish PYD militia controls large swaths of northern Syria, after defeating Islamic State militants along the Turkish border.
Turkey, however, is not likely to view the autonomy announcement with much enthusiasm, given the low-level conflict between the Turkish government and its own Kurdish citizens, and the recent spate of bomb attacks which Turkey accuses Kurdish groups of perpetrating.
US State Department
A U.S. State Department spokesman Wednesday issued a statement saying, 'We have not and will not recognize any 'self-rule' semi-autonomous zone' and that, 'We remain committed to the unity and territorial integrity of Syria.'
Hilal Khashan, who teaches political science at the American University of Beirut, tells VOA that he believes the Kurds' autonomy declaration may aggravate the Turkish-Kurdish conflict.
'Needless to say, this move will mightily anger Ankara and the Turks are bound to respond to it. So, whether it flies or not, it causes an escalation in the situation in Syria. Now, we will have to await the Turkish response to it,' said Khashan.
Kurdish political leaders were not invited to the Syria peace talks now taking place in Geneva due to Turkish opposition. Ankara accuses the Syrian-Kurdish PYD party of having ties with the more militant Kurdish PKK, whose leader, Abdullah Ocalan, is imprisoned in Turkey.
VOA State Department correspondent Nike Ching contributed to this report
Singapura é a cidade mais cara
Singapore retains its title as the world’s most expensive city for a third year in a row, but its lead over
the next two cities in the ranking has nearly evaporated. Zurich and Hong Kong follow closely in joint
second place, with Hong Kong climbing seven places up the ranking in the last 12 months. London,
New York and Los Angeles also move up the ranking to 6th, 7th and 8th place, respectively, displacing
Sydney, Melbourne and Oslo from the ten most expensive cities. New York and Los Angeles move up the
ranking because of currency headwinds rather than significant local price rises. In fact, the opposite
may be true. With the falling cost of oil and a strong US dollar pushing down prices, local inflation has
been relatively low across the US. Despite this, New York is in its highest global position since 2002 and
has risen by some 42 places up the cost of living ranking since 2011, when it was barely among the 50
most expensive cities, let alone the top ten.
The stronger US dollar and weaker euro has pushed euro zone cities further down the ranking,
especially as weak consumer sentiment and depressed commodity prices have undermined inflation
in terms of both supply and demand. The Australian and New Zealand dollars have also weakened
significantly from highs of two years ago, making cities in Australasia more affordable to global
travellers. The unpegging of the Swiss franc from the euro, coupled with structurally high income and
price levels, means that Zurich and Geneva will continue to vie for the unenviable title of Europe’s most
expensive city. Neither city has suffered from Eurozone austerity or economic fallout from falling oil
prices to the degree of their EU or Norwegian peers.
Global prices have been depressed by commodity oversupply, especially oil. Meanwhile, bearish
sentiment in China, Latin America and Europe have weighed on demand-side inflation. This has
been compounded by a rise in retail competition from online or discount channels, which has had a
further impact on prices. As a result, inflation has slowed across many cities, with deflation becoming
increasingly prominent during the course of 2015. Given that the ranking uses New York as base city,
most cities have also become relatively cheaper. Five years ago the average cost of living index of all
the cities surveyed was 87.8% (with New York as 100). Last year this was 79.7%. In the last 12 months it
has fallen to just 71.5%.
Despite topping the ranking, Singapore still offers relative value in some categories, especially
compared with its regional peers. For general basic groceries, Singapore offers the same value as
New York. This compares with Seoul, which is 33% more expensive, Tokyo (26%) and Hong Kong
(28%), implying that value for money can be found by those who seek it. However, Singapore remains
consistently expensive in other categories. It is the most expensive place in the world to buy and run a
car, thanks to Singapore’s complex Certificate of Entitlement system. Transport costs in Singapore are
2.7 times higher than in New York. Alongside Seoul, Singapore is also a very expensive city in which to
buy clothes and pay for utility costs. Economist Intelligence Unity
Angola: Eleições em 2017 ou 2018?
1. O anúncio de José Eduardo dos Santos (JES) de que decidiu retirar-se da vida política em 2018, está a prestar-se a interpretações de sentido diverso, mas com predomínio das que depreciam o gesto, em geral por verem no mesmo um “artifício” com uma finalidade subliminar contrária ao espírito da retirada que proclama.
A iniciativa de JES, tal como predizem as interpretações cépticas, representa uma “manobra política”, inspirada noutras similares do passado, cujo “objectivo principal” se decompõe em dois:
- Prolongar o exercício do poder pelo próprio num ambiente político que sentiu necessidade de “melhorar” em relação ao existente até ao anúncio da retirada.
- Garantir nos órgãos de cúpula do MPLA e nas instituições do regime, em geral, condições políticas, legais e eleitorais para o processo da sua substituição corresponda aos seus interesses - alargados aos de sua família e do círculo de “próximos”.
2. O anúncio de JES foi feito numa reunião do CC expressamente convocada para preparar o congresso do MPLA marcado para Ago – antevisto como “etapa decisiva” na prossecução dos seus planos de poder. Apenas os seus próximos e, eventualmente, alguns membros da família, terão sido previamente postos ao corrente do anúncio.
Os destinatários-chave da comunicação de JES foram, directamente, os indefectíveis e/ou potenciais apoiantes internos no aparelho partidário; indirectamente, meios da sociedade consigo conotados. A mobilização de uns e de outros no apoio á sua linha política destina-se a ser projectada no congresso de Ago, incluindo preparativos.
3. O que comumente se conjectura serem as expectativas de JES em relação ao congresso, é que a composição dos órgãos de direcção do MPLA resultantes do mesmo seja favorável a dois desígnios considerados “vitais” para a “salvaguarda” do seu poder - exercido pelo próprio e, a seguir, por outrem que na sua mente terá de lhe ser “afecto”.
Os referidos desígnios:
- A sua própria indicação, de preferência num ambiente de exaltação, como cabeça de lista do MPLA nas próximas eleições.
- A indicação, em segundo lugar, como candidato a Vice-presidente, de uma figura na qual precisa de depositar confiança máxima – política e pessoal – na “certeza” que tem de que virá a ser esse o seu substituto desejado.
4. Os cuidados extremos que JES revela em relação à substituição são considerados típicos do quadro mental (temperamento/pensamento) de um líder que, pela sua longevidade e natureza autocrática do poder que tem exercido, se julga no direito especial de sair quando e como quiser.
A sua nova apresentação como candidato presidencial às próximas eleições é, porém, objectada internamente, embora sempre de forma recatada, e a ascensão de uma figura como um dos seus filhos ou qualquer outra capaz de ser identificada como seu factotum é ainda mais repudiada no aparelho partidário – BP em especial.
Entre os pronunciamentos de dirigentes do MPLA interrogados pelos media acerca do anúncio de JES, nenhum defendeu de forma ostensiva a sua continuidade no exercício do poder. A tónica geral consistiu em descrever como compreensiva e legítima a decisão de JES de se retirar, depois da sua “árdua” tarefa.
5. As presentes circunstâncias políticas não são equiparáveis a outras, do antecedente, em que se registaram similares manifestações de vontade de JES de se retirar do poder, mas se concluiu terem redundado em “artifícios” exercidos com fins tão subliminares como o de encorajar pretendentes ao cargo a assumirem-se – para os anular a seguir.
Principais elementos diferenciadores das circunstâncias actuais:
- A mais intensa e mais sistemática contestação político-social de que JES é nitidamente alvo – ampliada pelos efeitos nefastos da presente crise económico-financeira, mas propiciada por argumentos como o seu alegado apego ao poder, favorecimento da família e indefectíveis e recrudescimento do autoritarismo.
- As repercussões externas (internacionais e regionais), em larga escala particularmente adversas a JES, do ofuscamento da anterior reputação de Angola, baseada na alegada qualidade da sua democracia e pujança da sua economia.
- JES está agora mais velho e reavivou-se ao rumor de que está acometido de delicados problemas de saúde.
6. Com base no pressuposto de que JES está ciente das suas “novas fragilidades”, empoladas por uma conjuntura que tende a persistir, as interpretações mais benignas que identificam no anúncio da intenção de se retirar propósitos mais pertinentes, consideram que começou a preparar uma saída e a tentar garantir que seja honrosa.
- O anúncio destinou-se, assim, a tentar amortecer/esvaziar a pressão interna e externa que sobre ele se vem exercendo com base no argumento da sua longevidade no poder, de modo a conferir ao acto da retirada um carácter voluntário.
- A melhorar a aceitação interna da apresentação da sua candidatura às próximas eleições, neste caso por via de um compromisso de se retirar a seguir; adicionalmente, melhorar as suas condições para apontar/proteger um “sucessor”.
Há rumores de que JES também pretendeu, com a sua iniciativa, criar condições políticas e psicológicas que lhe permitam adiar as eleições marcadas para 2017, se tal medida garantir que o MPLA e ele próprio disporão de melhores meios para se lançar numa campanha eleitoral em que as condições de fraude serão menores.
África Monitor
16.3.16
José Eduardo: Por dentro da cabeça do Presidente
E se o Presidente angolano for reeleito em 2017 e no ano a seguir disser que fica exclusivamente como chefe de Estado, renunciando à liderança do MPLA? Poderia ser esse o significado da sua retirada da "política activa". Organizava-se um Congresso Extraordinário, para escolher novo líder do MPLA, e José Eduardo dos Santos ficaria na Presidência da República até ao fim do mandato para que eventualmente fosse eleito em 2017.
Ele seria, pura e simplesmente, o "Presidente de todos os angolanos"; e já não o chefe de determinado partido.
Esta é a minha conjectura, a hipótese que me ocorre. Outros dirão se é ou não totalmente disparatada. JH
14.3.16
"O Sara é nosso", diz Marrocos
As many as one million people have taken to the streets of the Moroccan capital, Rabat, to protest recent comments by the United Nations (UN)’s secretary-general regarding Morocco’s contested Western Sahara territory.
On Sunday, protesters gathered in Rabat to express their anger at UN Secretary-General Ban Ki-moon’s recent use of the word “occupation” regarding Morocco’s presence in the territory, which is considered by Moroccans to include their country’s “southern provinces.”
The demonstrators, who held banners and chanted slogans such as “the Sahara is ours,” were led by political parties, unions, and non-governmental groups.
This comes just days after Ban visited Morocco in a move aimed at restarting talks between the government in Rabat and the Algeria-backed Polisario Front over the disputed Western Sahara region.
The Moroccan government and the Polisario Front, which claims the disputed territory belongs to the ethnic Sahrawis, have failed to reach an agreement despite a UN-brokered ceasefire in 1991.
For decades, the UN has been seeking to hold a referendum on independence for the territory, which was annexed by Morocco when Spain withdrew from the country back in 1975.
The photo shows United Nations chief Ban Ki-moon (L) arriving for a meeting with the Polisario Front’s representative at the UN near a UN base in Bir-Lahlou, in the disputed territory of Western Sahara, on March 5, 2016. (Photo by AFP)
In response to the protests in Morocco, UN spokesman Stephane Dujarric said that during his trip to the country, Ban had called for “genuine negotiations in good faith and without preconditions at each stop on his recent trip.”
“While the secretary-general acknowledges that there are differences of opinion on the Western Sahara issue, he continues to believe that, 40 years after [the withdrawal of Spain], it is important to resolve this long-standing dispute and open the way to the return of the Sahrawi refugees to their homes,” Dujarric added.
This is while Rabat has proposed increased autonomy for the territory under its sovereignty.
Following the UN chief’s remarks earlier this month, in a statement released by the official MAP news agency, Rabat criticized the “unjustified gestures of deference” by Ban. The statement further warned that the UN’s “no longer neutral” stance could “jeopardize the process.”
Press TV
12.3.16
Sudão do Sul: os horrores
GENEVA (11 March 2016) – A new report on South Sudan published Friday by the UN Human Rights Office describes “in searing detail” a multitude of horrendous human rights violations, including a Government-operated “scorched earth policy,” and deliberate targeting of civilians for killing, rape and pillage.
Although all parties to the conflict have committed patterns of serious and systematic violence against civilians since fighting broke out in December 2013, the report says state actors bore the greatest responsibility during 2015, given the weakening of opposition forces.
The scale of sexual violence is particularly shocking: in five months last year, from April to September 2015, the UN recorded more than 1,300 reports of rape in just one of South Sudan’s ten states, oil-rich Unity. Credible sources indicate groups allied to the Government are being allowed to rape women in lieu of wages but opposition groups and criminal gangs have also been preying on women and girls.
“The scale and types of sexual violence - primarily by Government SPLA forces and affiliated militia – are described in searing, devastating detail, as is the almost casual, yet calculated, attitude of those slaughtering civilians and destroying property and livelihoods,” said UN High Commissioner for Human Rights Zeid Ra`ad Al Hussein. “However, the quantity of rapes and gang-rapes described in the report must only be a snapshot of the real total. This is one of the most horrendous human rights situations in the world, with massive use of rape as an instrument of terror and weapon of war -- yet it has been more or less off the international radar.”
The new report is the work of an assessment team sent by the High Commissioner to South Sudan from October 2015 to January 2016, in accordance with a resolution by the Human Rights Council in July 2015. It focuses primarily on the worst affected Unity and Upper Nile States, as well as Western and Central Equatoria, where the conflict has spread. While building on earlier reports of the African Union Commission of Inquiry and the UN Mission in South Sudan (UNMISS), the new reports places special emphasis on violations that took place during 2015.
The human rights situation in South Sudan has deteriorated dramatically since the outbreak of the crisis in December 2013. More than two million South Sudanese have been displaced and tens of thousands killed, while the parties to the conflict have yet to establish the Transitional Government of National Unity they promised in the peace agreement last August. The world’s newest country has known conflict for nearly half its five-year existence and the suffering of its people has been immense.
Since 2013, all parties to the conflict have conducted, “attacks against civilians, rape and other crimes of sexual violence, arbitrary arrest and detention, abduction and deprivation of liberty, disappearance, including enforced disappearance, and attacks on UN personnel and peacekeeping facilities,” the report says. Given the breadth and depth of the allegations, their gravity, consistency and recurrence and the similarities in their modus operandi, it concludes there are reasonable grounds to believe the violations may amount to war crimes and/or crimes against humanity.
The overwhelming majority of civilian casualties appear not to be the result of actual combat operations but of deliberate attacks on civilians, the report says. In towns and strategic counties, the pattern of the conflict has been one of attack, withdrawal and counter attack. Each time an area changed hands those in charge would try and kill or displace as many civilians as they could, based on their ethnic identity.
Some of the most serious abuses took place in the Spring of 2014 in Bentiu and Rubkona in Unity State when armed groups allied to opposition forces entered the towns and killed hundreds of civilians trying to shelter from the fighting. “Places of refuge … more often than not turned into veritable traps for civilians,” says the report, “churches, mosques and hospitals were not spared from attack.”
Killing, sexual violence, displacement, destruction and massive looting continued unabated throughout 2015. By then, opposition forces in Unity State offered little or no resistance, and fled in advance of the SPLA offensive, leaving civilians behind. The report contains harrowing accounts of civilians suspected of supporting the opposition, including children and the disabled, killed by being burned alive, suffocated in containers, shot, hanged from trees or cut to pieces. One woman told the team she had been stripped naked and raped by five soldiers in front of her children on the roadside and then raped by more men in the bushes, only to return and find her children missing; another was tied to a tree after her husband was killed and had to watch her 15-year-old daughter being raped by ten soldiers. Several women said they were raped when they left UN protected camps to search for food; others were abducted and held in sexual slavery as “wives” for soldiers in barracks.
The sexual assaults were characterised by their extreme brutality, with women who tried to resist, or even looked their rapist directly in the eye, being killed in some cases. “If you looked young or good looking, about ten men would rape the woman; the older women were raped by about seven to nine men,” explained one witness.
The prevalence of rape, “suggests its use in the conflict has become an acceptable practice by SPLA soldiers and affiliated armed militias,” says the report. Women and girls “were considered a commodity and were taken along with civilian property as the soldiers moved through the villages.” Some were forced to marry their aggressors; others faced stigmatization and domestic violence when they became pregnant as a result of rape, which has made women reluctant to report the crime. All of this, says the report, suggests rape has been part of an intentional strategy to terrorize and punish civilians.
Children have borne the brunt of the violence, being maimed, raped, recruited for hostilities and killed throughout this conflict, but there was a sharp increase in reported violations in 2015. The UN has received reports of 702 children affected by incidents of sexual violence since the start of the conflict, with some victims of gang rape as young as nine years old. Both Government and opposition forces have used armed youth groups that include teenagers. There are reports of 617 child soldiers being recruited during 2014 but the magnitude of the problem is likely far greater because there are reports that thousands of children were recruited by opposition forces from cattle camps since the start of the violence in Unity State.
Satellite imagery has corroborated accounts of the systematic destruction of towns and villages across southern and central Unity in 2014 and 2015 by government forces and militia. It “suggests a deliberate strategy to deprive the civilians living in the area of any form of livelihood or material support,” concludes the report. In Malakal, in Upper Nile State, in 2014 as many as 9,878 residential structures were destroyed – nearly a quarter of the state capital. Such extensive destruction cannot plausibly be justified by military necessity and appears to be a form of organised pillage. Crop burning, cattle raiding, looting and destruction of food stocks have also led to famine like conditions in Unity State.
Critical voices continue to be silenced; in 2015 at least seven journalists were killed and many activists arrested. “Civil society activists, human rights defenders, humanitarian actors, journalists and print media and even UN staff members have been the subject of threats, intimidation, harassment, detention and in some instances death by the Government.” From April to October 2015, at least 13 humanitarian workers were killed in Unity State alone. In July 2015, opposition forces deliberately shot into an UNMISS site for displaced civilians in Malakal, killing and injuring people who had fled the violence.
The report examines the considerable challenges to administering justice in South Sudan, not least of which is that a country the size of France and Belgium has no paved roads outside the capital. It says there has been, “a chronic failure to ensure a modicum of accountability…with grants of amnesty or immunity being the norm.” Prisons are easy to escape from, court rooms dilapidated, English is the official language of the legal system but few speak it, law books are sparse and judges and prosecutors have fled the fighting. As a result, the report says, there is no memory of the police ever arresting anyone for murder in the capital.
The report recommends that the Human Rights Council continues to monitor developments in the country and considers the establishment of a dedicated mechanism on South Sudan to report on progress towards accountability and on the human rights situation.
The report also calls on the Transitional Government of National Unity – once it is established – to take effective action to stop current violations and abuses of the rights of children, and prevent their recurrence, and to eliminate sexual- and gender- based violence, as well as to promote and respect the role of civil society, including ensuring that the freedoms of opinion and expression, and of peaceful assembly, are guaranteed.
Obama e o desastre na Líbia
What sealed Obama’s fatalistic view was the failure of his administration’s intervention in Libya, in 2011. That intervention was meant to prevent the country’s then-dictator, Muammar Qaddafi, from slaughtering the people of Benghazi, as he was threatening to do. Obama did not want to join the fight; he was counseled by Joe Biden and his first-term secretary of defense Robert Gates, among others, to steer clear. But a strong faction within the national-security team—Secretary of State Hillary Clinton and Susan Rice, who was then the ambassador to the United Nations, along with Samantha Power, Ben Rhodes, and Antony Blinken, who was then Biden’s national-security adviser—lobbied hard to protect Benghazi, and prevailed. (Biden, who is acerbic about Clinton’s foreign-policy judgment, has said privately, “Hillary just wants to be Golda Meir.”) American bombs fell, the people of Benghazi were spared from what may or may not have been a massacre, and Qaddafi was captured and executed.
But Obama says today of the intervention, “It didn’t work.” The U.S., he believes, planned the Libya operation carefully—and yet the country is still a disaster.
Why, given what seems to be the president’s natural reticence toward getting militarily ensnarled where American national security is not directly at stake, did he accept the recommendation of his more activist advisers to intervene?
“The social order in Libya has broken down,” Obama said, explaining his thinking at the time. “You have massive protests against Qaddafi. You’ve got tribal divisions inside of Libya. Benghazi is a focal point for the opposition regime. And Qaddafi is marching his army toward Benghazi, and he has said, ‘We will kill them like rats.’
“Now, option one would be to do nothing, and there were some in my administration who said, as tragic as the Libyan situation may be, it’s not our problem. The way I looked at it was that it would be our problem if, in fact, complete chaos and civil war broke out in Libya. But this is not so at the core of U.S. interests that it makes sense for us to unilaterally strike against the Qaddafi regime. At that point, you’ve got Europe and a number of Gulf countries who despise Qaddafi, or are concerned on a humanitarian basis, who are calling for action. But what has been a habit over the last several decades in these circumstances is people pushing us to act but then showing an unwillingness to put any skin in the game.”
“Free riders?,” I interjected.
“Free riders,” he said, and continued. “So what I said at that point was, we should act as part of an international coalition. But because this is not at the core of our interests, we need to get a UN mandate; we need Europeans and Gulf countries to be actively involved in the coalition; we will apply the military capabilities that are unique to us, but we expect others to carry their weight. And we worked with our defense teams to ensure that we could execute a strategy without putting boots on the ground and without a long-term military commitment in Libya.
“So we actually executed this plan as well as I could have expected: We got a UN mandate, we built a coalition, it cost us $1 billion—which, when it comes to military operations, is very cheap. We averted large-scale civilian casualties, we prevented what almost surely would have been a prolonged and bloody civil conflict. And despite all that, Libya is a mess.”
Mess is the president’s diplomatic term; privately, he calls Libya a “shit show,” in part because it’s subsequently become an isis haven—one that he has already targeted with air strikes. It became a shit show, Obama believes, for reasons that had less to do with American incompetence than with the passivity of America’s allies and with the obdurate power of tribalism.
“When I go back and I ask myself what went wrong,” Obama said, “there’s room for criticism, because I had more faith in the Europeans, given Libya’s proximity, being invested in the follow-up,” he said. He noted that Nicolas Sarkozy, the French president, lost his job the following year. And he said that British Prime Minister David Cameron soon stopped paying attention, becoming “distracted by a range of other things.” Of France, he said, “Sarkozy wanted to trumpet the flights he was taking in the air campaign, despite the fact that we had wiped out all the air defenses and essentially set up the entire infrastructure” for the intervention. This sort of bragging was fine, Obama said, because it allowed the U.S. to “purchase France’s involvement in a way that made it less expensive for us and less risky for us.” In other words, giving France extra credit in exchange for less risk and cost to the United States was a useful trade-off—except that “from the perspective of a lot of the folks in the foreign-policy establishment, well, that was terrible. If we’re going to do something, obviously we’ve got to be up front, and nobody else is sharing in the spotlight.”
Obama also blamed internal Libyan dynamics. “The degree of tribal division in Libya was greater than our analysts had expected. And our ability to have any kind of structure there that we could interact with and start training and start providing resources broke down very quickly.”
Libya proved to him that the Middle East was best avoided. “There is no way we should commit to governing the Middle East and North Africa,” he recently told a former colleague from the Senate. “That would be a basic, fundamental mistake.”
President Obama did not come into office preoccupied by the Middle East. He is the first child of the Pacific to become president—born in Hawaii, raised there and, for four years, in Indonesia—and he is fixated on turning America’s attention to Asia. For Obama, Asia represents the future. Africa and Latin America, in his view, deserve far more U.S. attention than they receive. Europe, about which he is unromantic, is a source of global stability that requires, to his occasional annoyance, American hand-holding. And the Middle East is a region to be avoided—one that, thanks to America’s energy revolution, will soon be of negligible relevance to the U.S. economy.
(Parte de um longo artigo na revista The Atlantic)
11.3.16
José Eduardo sai em 2018?
Le président angolais José dos Santos au pouvoir depuis 1979, a annoncé vendredi son intention de quitter la vie politique en 2018, après la fin de son actuel mandat.
« J’ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018 », a déclaré le chef de l’État de 73 ans devant le comité central de son parti, le MPLA. Son mandat actuel se termine en 2017, mais M. dos Santos n’a pas précisé pourquoi il comptait quitter la vie politique l’année suivante. Il est le second plus ancien chef d’État au pouvoir en Afrique, devancé seulement par le dirigeant de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir un mois avant lui en 1979.
Le comité central était réuni pour préparer le prochain congrès du parti, qui doit désigner un candidat pour la présidentielle de 2017.
Quelle succession ?
En juin dernier, le président avait indirectement abordé la question de sa succession, en déclarant notamment : « Il nous faut étudier très attentivement la façon de construire la transition, en appelant le MPLA à réfléchir à la nomination d’un candidat. » La Constitution angolaise ne prévoit pas d’élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l’État.
Jeune Afrique
Marcelo vai a Moçambique
O PRESIDENTE Filipe Nyusi reafirmou ontem, em Lisboa, que o diálogo com o líder da Renamo, Afonso Dhlakama, não pode ser condicionado.
"Diálogo deve acontecer naturalmente. Nós queremos diálogo e para isso escolhemos equipa encarregue de preparar o encontro com Afonso Dhlakama”, acrescentou Filipe Nyusi, reagindo às últimas notícias, segundo as quais o líder da Renamo condicionou o diálogo com o Presidente da República à aceitação de um grupo de mediadores constituído pelo Governo sul-africano, Igreja Católica e União Europeia.
O Chefe do Estado falava a jornalistas moçambicanos numa conferência de imprensa de balanço da sua curta permanência na capital portuguesa para participar na cerimónia de posse do novo Presidente português, Marcelo Rebelo de Sousa. Rebelo de Sousa tomou posse esta quarta-feira, na Assembleia da República, o Parlamento português, perante mais de 500 convidados nacionais e estrangeiros, entre os quais Filipe Nyusi, o Rei da Espanha, Felipe VI, e o Presidente da Comissão Europeia, Jean-Claude Juncker.
Na semana passada o Presidente moçambicano designou Jacinto Veloso, membro do Conselho Nacional de Defesa e Segurança, Maria Benvinda Levi, conselheira do Presidente da República, e Alves Muteque, quadro da Presidência, para a preparação do encontro com Dhlakama.
Na terça-feira o Governo anunciou estarem asseguradas todas as condições logísticas e de segurança para o diálogo entre o Presidente da República e o líder da Renamo, e reiterou que o mesmo deve acontecer sem quaisquer condicionalismos.
O anúncio foi feito pelo Vice-Ministro da Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos, Joaquim Veríssimo, no final da VII Sessão Ordinária do Conselho de Ministros, através de uma declaração à Imprensa.
Sem fazer menção à exigência da Renamo, que condiciona o diálogo à participação de mediadores internacionais, nomeadamente Igreja Católica, Chefe de Estado sul-africano, Jacob Zuma, e União Europeia (UE), o Executivo exortou a Renamo a desmilitarizar-se, de forma voluntária e incondicional, e o seu líder a aceitar o convite de Filipe Nyusi para contribuir para a paz e bem-estar no país.
Sobre a posse de Marcelo Rebelo de Sousa, Filipe Nyusi considerou de "cerimónia simples mas carregada de alegria".
Para além da cerimónia de posse, o Chefe do Estado moçambicano manteve encontro com o Primeiro-Ministro português, António Costa, durante o qual as duas partes actualizaram o quadro de cooperação em vários domínios.
Filipe Nyusi, que chegou a Lisboa esta terça-feira, deixou ainda ontem a capital portuguesa de regresso a Maputo.
DOMINGOS MOSELA, da AIM, em Lisboa
10.3.16
Sara Ocidental: A cólera de Marrocos
En visite au Sahara, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est attiré les foudres du gouvernement marocain, qui lui reproche de s'être départi de sa neutralité et d'avoir tenu des propos outrageux envers le Maroc.
Dans un communiqué publié dans la soirée du 8 mars, le gouvernement marocain est revenu avec « une grande stupéfaction [sur] les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon (…) durant sa récente visite dans la région ».
Lors de sa visite dans les camps de Tindouf puis en Algérie du 5 au 7 mars, le secrétaire général des Nations unies a déclaré vouloir faire avancer les pourparlers entre le Maroc et le Polisario sur la question du Sahara, en estimant que les membres du personnel de la Mission de l’ONU pour le Sahara (Minurso) se tenaient «prêts à organiser un référendum s’il y a accord entre les parties ».
Manque de neutralité
Il n’en fallait pas plus pour choquer Rabat. Sa déclaration, qui constitue un alignement manifeste sur l’option du référendum défendue par le Polisario et son allié algérien, a été considérée par les Marocains comme un dérapage qui risque de compromettre les négociations politiques sur ce dossier au lieu de les relancer. Ban Ki-moon prévoit d’effectuer une visite au Maroc « plus tard dans l’année », mais sa mission risque d’être compliquée étant donnée la tension provoquée par ses déclarations à Rabat.
Propos inédits pour un secrétaire général de l’ONU, contraires aux résolutions du Conseil de sécurité, outrageux… Le Royaume, très remonté, fait notamment référence à l’utilisation du terme « occupation », qui « constitue une insulte pour le gouvernement et le peuple marocains ».
Les questions qui fâchent
Pourquoi le secrétaire général de l’ONU s’est-il départi de sa neutralité ? Lors de sa visite dans les camps de Tindouf, il n’a pas abordé non plus la question des droits de l’homme, alors qu’il a été pris à partie, au plein déplacement, par une foule dénonçant la précarité de ses conditions de vie.
Le gouvernement marocain a également regretté « qu’au moment où le secrétaire général projette d’organiser une conférence des contributeurs à l’aide humanitaire aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, il n’a à aucun moment évoqué, lors de sa visite, deux questions préjudicielles », la première étant l’impératif du recensement de ces populations, et la deuxième étant le « détournement avéré (…) de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations de ces camps ».
Depuis 1975, plusieurs milliers de personnes ont quitté le Sahara pour échapper au conflit armé, formant aujourd’hui cinq camps de réfugiés au sud-est de l’Algérie, près de Tindouf.
En visite dans ces camps, Ban Ki-moon a déclaré vouloir attirer l’attention des différentes parties et de la communauté internationale sur la situation de ces réfugiés, qui « endurent une grande souffrance dans des conditions très difficiles ».
9.3.16
Bissau: Sob tutela da ONU
07.10.2015
Na Guiné-Bissau, o jornalista e activista dos direitos humanos António Pedro da Góia lançou nesta quarta-feira uma petição para pedir às Nações Unidas que passem a tutelar o país.
Tony Goía, como é conhecido, colocou nas ruas em todo o país o documento “A Voz dos Cidadãos do Mundo”, com o qual pretende reunir, pelo menos, 10 mil assinaturas antes de apresentar a petição ao representante especial do secretário-geral das Nações Unidas no país Miguel Trovoada.
O jornalista acredita dar voz ao cidadão guineense ao avançar com essa petição porque os políticos guineenses não conseguem dirigir o país.
A única alternativa é "as Nações Unidas assumirem a gestão da Guiné-Bissau durante 20 anos, à semelhança do que aconteceu com Timor-Leste.
Em 42 anos como país independente, disse Góia à VOA, "a Guiné-Bissau continua a ser o país mais pobre do mundo e ninguém nos respeita, somos conhecidos como um país de narcotráfico, por isso, temos de levantar a nossa voz como cidadãos”.
Tony Góia continua a apontar o dedo aos políticos e diz não querer que eles hipotequem o futuro dos seus filhos “porque eles só matam, estão em guerra sempre, se enriquecem ilicitamente”.
Aquele quadro da televisão pública acredita que "as soluções internas já estão esgotadas", fruto do que diz ser "contradições insanáveis" dos dirigentes políticos do país e, por isso, apela também à contribuição dos guineenses na diáspora.
A recolha de assinaturas começou hoje e muitos voluntários levaram cópias da petição “para ser subscrita em todo o país e também na diáspora”.
O jornalista Tony Góia revela ainda que no dia da entrega do documento ao representante do secretário-geral das Nações Unidas em Bissau Miguel Trovoada ele quer ver a população na rua para mostrar ao mundo a sua indignação.
VOA
A autodeterminação do Sara Ocidental
La haute représentante de l’Union européenne (UE) aux Affaires étrangères et à la Politique de sécurité, Federica Mogherini, a réaffirmé le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, soulignant que le Sahara occidental est un territoire non autonome éligible à l’autodétermination.
«Le Sahara occidental est un territoire non autonome. Les principes fondamentaux applicables aux territoires non autonomes sont fixés dans l'article 73 de la Charte des Nations unies» qui accorde à ces territoires un droit inaliénable à l’autodétermination, a écrit la chef de la diplomatie de l’UE dans sa réponse à l’eurodéputé Miguel Viegas qui s’inquiétait des conséquences de l’annulation de l’accord agricole UE-Maroc.
«L'UE soutient pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes de la Charte de l'ONU», a insisté Mogherini dans sa réponse.
De son côté, le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Phil Hogan, a affirmé que l’appel, introduit par le conseil des Affaires étrangères de l’UE suite à l’annulation de l’accord agricole le 10 décembre dernier par la cour de justice de l’Union européenne est «non suspensif».
El Watan
8.3.16
Sara Ocidental: A incapacidade da ONU
Une tournée d’adieu pour sauver la face. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, achève aujourd’hui sa tournée régionale qui l’a conduit à Nouakchott, aux camps des réfugiés sahraouis et enfin à Alger.
L’étape marocaine a été «annulée» en raison du refus de Rabat de recevoir le Coréen. En fin de mandat, Ban Ki-moon tente, à la faveur de cette visite, de relancer le processus de décolonisation du Sahara occidental. «J’ai demandé à mon envoyé spécial, Christopher Ross, de reprendre ses tournées afin de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers» entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, a-t-il assuré, hier, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
M. Ban, qui s’est rendu aux camps de réfugiés sahraouis, a découvert les souffrances d’un peuple privé de sa liberté et de son indépendance depuis plus de 40 ans : «Hier à Tindouf, j’ai rencontré des réfugiés qui souffrent depuis des générations. J’ai discuté avec des jeunes qui ont perdu foi en l’avenir.
Je leur ai promis de tout faire pour que les choses avancent.» Les Sahraouis venus l’attendre en masse ont surtout manifesté leur indignation face à l’incapacité des Nations unies à mettre fin à la dernière colonisation en Afrique. Leur désespoir n’est pas en l’avenir. Mais la communauté internationale et ses institutions ont lamentablement échoué à régler ce conflit qui n’a que trop duré. Ignorées par la monarchie marocaine, les résolutions du Conseil de sécurité sont restées lettre morte.
Les propos de Ban Ki-moon soutenant que «les deux parties en conflit n’ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable par tous, fondée sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» trahissent l’absence d’une volonté ferme de convaincre la monarchie marocaine à s’engager dans des négociations sérieuses devant aboutir à un référendum d’autodétermination.
C’est le mandat même de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). C’est un cas unique dans le règlement des conflits de cette nature où la mission onusienne est empêchée d’assumer le mandat pour lequel elle a été créée. Il faut rappeler que la partie marocaine refuse de discuter de l’option de l’autonomie, alors que le plan de paix en prévoit trois, à savoir l’autonomie, l’annexion et l’indépendance du Sahara occidental. Il donne le droit aux Sahraouis d’exercer librement leur droit à l’autodétermination. Trois options sur lesquelles le Front Polisario a toujours exprimé sa volonté d’en discuter.
Ban Ki-moon qui a enfin manifesté son intérêt pour le dossier sahraoui alors qu’il se prépare à quitter ses fonctions à la fin de l’année en cours, s’est engagé à créer les conditions à même de permettre une reprise sérieuse des pourparlers. «J’ai demandé à mon envoyé spécial Christopher Ross de reprendre ses tournées afin de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers», a-t-il indiqué.
Devant les étudiants de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), Ban Ki-moon a admis que «la communauté internationale a longtemps négligé ce conflit» et que «la résolution de la question du Sahara occidental a beaucoup tardé». Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a rappelé au secrétaire général de l’ONU «l’impératif du parachèvement du processus de décolonisation de ce territoire».
Il est évident que la tournée de Ban Ki-moon dans la région et son passage dans les camps de réfugiés sahraouis permettent à la question du Sahara occidental de revenir au devant de la scène internationale, au moment où la République sahraouie gagne des batailles diplomatiques. C’est aussi une occasion pour la partie sahraouie d’aborder — en position confortable — la prochaine réunion du Conseil de sécurité qui se tiendra en avril pour renouveler le mandat de la Minurso et espérer, par la même, l’élargir à la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Ban Ki-moon pourra-t-il traduire dans les faits les préoccupations qu’il a évoquées dans les camps de réfugiés ? Les Sahraouis attendent du concret.
Hacen Ouali
El Watan
7.3.16
Bissau: Visita do Conselho de Segurança
Bissau,07 Mar 16 (ANG) – Uma Missão do Conselho de Segurança das Nações Unidas chegou hoje ao país para uma visita de 24 horas, visando encontrar uma soluçao para actual crise política que afecta o pais.
“Viemos para falar com quem manda neste país para ver o que se pode fazer no sentido de encontrar uma suloção para a crise que ja dura há mais de um mês ”, disse a imprensa Ismael Martins, chefe da delegacao onusina, a chegada ao Aeroporta Internacional Osvaldo Veira .
Ismael Martins acredita que vai haver uma solucao, na base do dialogo, ainda antes da missäo , composta por 40 elementos, deixar o país.
A missão deverá manter contacto com o Primeiro-ministro, Carlos Correia, Presidente da Assembleia Nacional Popular, Cipriano Cassama, Presidente da Republica, José Mario Vaz e com Representante Especial do Secretàrio-geral das Nações Unidas no país, Miguel Trovada.
Uma crise parlamentar afecta instituiçöes da soberania desde há um mês, na sequência da expulsäo e consequente declaraçäo de perda de mandato de 15 deputados da bancada do PAIGC.
6.3.16
O desespero do Sara Ocidental
Le désespoir et le désarroi des populations sahraouies se sont donc exprimés, samedi, au grand jour.
Le secrétaire général des Nations unies, qui s’est dit «touché» par l’accueil populaire – et militaire – qui lui a été réservé par des centaines de citoyens sahraouis massés sur les deux côtés de la route qui mène d’un héliport improvisé sur une colline vers le centre administratif de Smara, a dû chambouler son programme à la dernière minute. Son staff, présent en force lors de cette visite, a annulé une rencontre avec des écoliers dans un groupement scolaire et une autre avec des jeunes Sahraouis, prévue au sein du bloc administratif qui gère le camp.
Des proches d’un jeune homme tué en février dernier par des militaires marocains, soutenus par des jeunes, ont bloqué l’accès au véhicule onusien. Pis, d’autres membres de la délégation, dont l’envoyé spécial des Nations unies, Christopher Ross, ont dû marcher quelques dizaines de mètres avant de pouvoir s’engouffrer dans la cours de l’école 17 Juin. Des jeunes Sahraouis se sont même attaqués à la voiture de Ban Ki-moon à coups de pierres.
Plus de peur que de mal, puisque ces actes n’ont provoqué aucun dégât. Ni humain ni matériel. Dehors, des dizaines de femmes crient «autodétermination» ou encore «Sahara libre». Une manière de faire pression sur les responsables onusiens afin de mener le projet de règlement de ce conflit à son terme.
Un incident qui a fait réagir Ban Ki-moon en personne. Lors d’une conférence de presse animée après sa rencontre avec les responsables du Polisario, il a dit «comprendre» la réaction des jeunes Sahraouis qui ont manifesté, selon lui, «une colère qui exprime le sentiment que cette population est oubliée par le monde». Selon lui, l’ONU «fera son possible pour organiser un référendum d’autodétermination». Pour les responsables sahraouis, cette colère est surtout le sentiment que «rien de concret n’est fait». «Les jeunes sahraouis ont exprimé leur désir d’aller vers des choses concrètes», indique Mohamed Khedad, responsable du Polisario.
Pas d’engagement concret
A Rabouni, où siège le gouvernement sahraoui, la rencontre entre le secrétaire général des Nations unies et les responsables du Polisario a été plus longue que prévu. Les deux parties ont abordé au moins quatre points liés au conflit du Sahara occidental. A commencer par le blocage des pourparlers entre le Maroc et les Sahraouis.
Un blocage que le secrétaire général veut lever, malgré la difficulté de la tâche. Il a promis de «faire les démarches nécessaires» auprès de la partie marocaine afin de rapprocher les avis et de retourner à la table des négociations sur la base d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. «Notre objectif est d’organiser un référendum pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir», a indiqué le secrétaire général des Nations unies lors d’un point de presse qui a suivi sa rencontre avec le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.
Mais selon Mohamed Khedad, coordinateur sahraoui avec la Minurso, le secrétaire général des Nations unies ne s’est engagé sur rien. Ban Ki-Moon «ne s’est engagé sur rien du tout. Il a juste pris acte et promis de travailler d’avantage» pour se rapprocher des Marocains afin de les faire revenir à la table des négociations.
Les autres points de discussion sont liés notamment aux droits de l’homme, à la situation sécuritaire dans la région. «Nous avons discuté du risque d’infiltration de groupes terroristes dans la région», a indiqué le secrétaire général de l’ONU.
Un point qui met certainement mal à l’aise les responsables sahraouis. Lors des discussions bilatérales, Ban Ki-moon a exprimé, selon Mohamed Khedad, la confiance de l’organisation onusienne en les responsables sahraouis qui protègent les fonctionnaires des Nations unies et «empêchent l’infiltration des terroristes» dans les camps sahraouis. Sur le plan humanitaire, Ban Ki-moon prévoit d’organiser, dans les prochains jours à Genève, une réunion des donateurs afin de venir en aide aux populations qui habitent dans les camps de réfugiés. Surtout que les denrées de première nécessité commencent à y manquer.
Le seul engagement concret qu’a pris Ban Ki-moon — apparemment vexé par le refus du Maroc de le recevoir — est celui de se rendre à El Ayoun «prochainement» pour rencontrer les membres de la mission des Nations unies. Une visite que l’homme maintient malgré le refus des Marocains de recevoir le responsable onusien. «Le maintien de cette visite est la preuve que le secrétaire général des Nations unies ne veut pas céder aux pressions marocaines et celles des membres du Conseil de sécurité.
C’est la preuve qu’il ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui», a commenté Mohamed Khedad. En définitive, la visite de Ban Ki-moon dans les camps des réfugiés et sa tournée dans la région de Bir Lahlou, dans les territoires contrôlés par les Sahraouis, sont beaucoup plus symboliques. La prochaine étape sera celle de la remise du rapport annuel de l’envoyé spécial, Christopher Ross, aux membres du Conseil de sécurité.
Un rendez-vous qui déterminera la mise en place d’un nouveau rapport de force dans la région. Des rapports de force qui détermineront également si Ban Ki-moon se rendra à nouveau dans la région en juin et juillet, à quelques mois seulement de la fin de sa mission à la tête de l’ONU.
El Watan
4.3.16
Bissau: A atitude dos militares
O Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas da Guiné-Bissau, General Biague Na N’Tan prometeu hoje, 3 de Março, morte a qualquer militar que disparar tiro dentro do quartel, reiterando o princípio de “tolerância é zero” às tentativas de práticas subversivas.
O Chefe do Estado-Maior aconselhou assim os militares para não se deixarem mobilizar por políticos em projectos de subversão à ordem constitucional. O líder da classe castrense guineense falava na cerimónia de apresentação de cumprimentos de novo ano por diferentes chefes de ramos das forças armadas guineenses e comandantes de diferentes unidades militares.
“Se alguém tomar dinheiro que o guarde para si, mas eu já adverti os oficiais que doravante a tolerância é zero no seio das forças armadas. Se um tiro for disparado em qualquer unidade militar, garanto-vos que não temos prisão para o militar que disparar, mas o único lugar para essa pessoa é no cimenteiro”, advertiu o Chefe de Estado-Maior General das Forças Armadas.
O Democrata apurou junto de fontes do Estado-Maior que o atraso na apresentação de tradicionais cumprimentos de novo ano deve se à prolongada ausência do Biaguê Na N’tan em “missão de serviço” ao exterior.
Para Biaguê, a não ingerência dos militares em assuntos políticos é a única saída para que haja a paz no país. “As forças armadas podem garantir a paz neste país, por isso não vamos nos envolver com os políticos. Quando alguém tem problema na sua casa recorre aos militares para provocar o golpe e uma vez no poder esquece os protagonistas e acima disso os militares acabam sancionados pela Comunidade Internacional”, acrescentou.
O responsável máximo dos militares guineenses lembrou ainda que o país já experimentou várias transições políticas sem que as mesmas se traduzissem em melhorias de condições de vida dos militares e muitos, devido sanções impostas, não conseguem viajar para o exterior.
Aos oficiais presentes, Biaguê exortou que preparassem as suas respectivas unidades e capacitem os soldados com formação como forma de poderem competir com os seus colegas da sub-região.
“O meu gabinete está aberto para qualquer pessoa que tem proposta válida para este país. O cargo do Chefe de Estado-Maior não é permanente; ontem foi dirigido pelo General Antônio Injai, estou na minha vez e amanhã pode ser outra pessoa”, referiu.
Em nome dos Oficiais Militares de diferentes Unidades, Brigadeiro General Júlio Nhaté reiterou o empenho e engajamento de todos os oficiais das forças armadas da Guiné-Bissau em trabalhar junto com Chefe de Estado-Maior para limpar o nome dos militares guineenses.
“Estamos prontos para acatar todas as orientações do seu gabinete para que, em conjunto. possamos levar estas forças armadas a mais alto nível a semelhança das da sub-região e estamos aqui para lhe saudar e testemunhar o nosso reconhecimento pelo trabalho que tem vindo a realizar desde a sua investidura como responsável dos militares guineenses” Espelhou.
O Democrata
A sucessão de Ban Ki-moon
by VOA News March 03, 2016
North Korean leader Kim Jong Un has ordered his military to be ready to use its nuclear weapons 'at any moment,' state media have said, in what is Pyongyang's latest angry response to expanded U.N. sanctions against it.
Kim also threatened to carry out a 'preemptive attack' on North Korea's enemies, saying the current situation on the Korean Peninsula is very precarious, according to the Friday report from the Korean Central News Agency.
The North's escalated rhetoric came after the U.N. Security Council unanimously imposed tough new sanctions against Pyongyang for its recent nuclear and long-range missile tests.
North Korea often threatens nuclear strikes during times of elevated tensions. But experts question whether the North has the ability to place its nuclear weapons onto long-range missiles.
On Thursday, North Korea fired six short-range missiles off its eastern coast, according to Seoul's defense ministry, which said the projectiles flew up to 150 kilometers before landing in the sea.
Financial Times
Armas atómicas norte-coreanas
by VOA News March 03, 2016
North Korean leader Kim Jong Un has ordered his military to be ready to use its nuclear weapons 'at any moment,' state media have said, in what is Pyongyang's latest angry response to expanded U.N. sanctions against it.
Kim also threatened to carry out a 'preemptive attack' on North Korea's enemies, saying the current situation on the Korean Peninsula is very precarious, according to the Friday report from the Korean Central News Agency.
The North's escalated rhetoric came after the U.N. Security Council unanimously imposed tough new sanctions against Pyongyang for its recent nuclear and long-range missile tests.
North Korea often threatens nuclear strikes during times of elevated tensions. But experts question whether the North has the ability to place its nuclear weapons onto long-range missiles.
On Thursday, North Korea fired six short-range missiles off its eastern coast, according to Seoul's defense ministry, which said the projectiles flew up to 150 kilometers before landing in the sea.
3.3.16
Alda Juliana, mulher de Angola
Aquela que chegou a ser considerada uma das figuras mais carismáticas da UNITA, cuja bancada parlamentar liderou, Alda Juliana Sachiambo, é agora casada com o ministro angolano das Relações Exteriores, Georges Rebelo Pinto Chikoti.
Esta aparente reviravolta diz bem do quanto o MPLA tem sabido absorver muitos daqueles que há 20 ou 30 anos militavam nas fileiras do Galo Negro, debilitando assim esse movimento ou partido político.
Alda Juliana, a que os mais próximos chegaram a chamar “Mana Aninhas”, foi até vista como aspirante à presidência da UNITA, mas ao fim e ao cabo acabaria por se unir a um homem que também chegou a ser fiel de Jonas Savimbi e que depois se foi aproximando progressivamente do poder.
Na fase intermédia, entre a sua pertença à UNITA e a adesão ao MPLA, Georges Chikoti fundou e liderou um grupo chamado Fórum Democrático Angolano.
Em 1978 Alda era a única mulher que fazia parte do Conselho da Revolução do Galo Negro, como tenente, casada na altura com o coronel Waldemares Pires Chindondo, primeiro Chefe do Estado-Maior das Forças Armadas de Libertação de Angola (FALA).
Acusado de rebelião contra o todo poderoso Jonas Malheiro Savimbi, o coronel Chindondo foi executado, enquanto a sua viúva subia a presidente da Liga da Mulher Angolana (Lima).
Em 1988, Savimbi formou um governo paralelo e Alda Sachiambo, agora graduada com a patente de capitã, foi indigitada para exercer as funções de ministro adjunto do Trabalho e Abastecimento.
No ano seguinte a UNITA realizou um congresso extraordinário e ela passou a Directora de Gabinete do Secretariado do Planeamento.
Meses depois dos acordos de Bicesse, negociados e assinados em Portugal, Alda Sachiambo, já na qualidade de uma das mulheres de Jonas Savimbi, integrou a caravana que acompanhou o líder rebelde na sua viagem histórica das matas até à cidade do Huambo. E esteve na tribuna dos primeiros comícios feitos pelo presidente da UNITA, ao lado de Ana Isabel Savimbi (esposa principal), de Catarina e de Sandra, outras das companheiras do chefe.
No processo de transformação da UNITA, de máquina militar em força política, Ana Sachiambo tornou-se a número dois da equipa económica, chefiada por Fátima Roque, então mulher do comendador Horácio Roque, criador do Banco Internacional do Funchal (Banif).
Mais tarde, por entre muitas outras peripécias, foi secretária provincial da UNITA no Huambo, tendo funcionado como uma espécie de contrapoder ao governador Paulo Kassoma, figura grada do MPLA.
Sequentemente, em Luanda, foi assessora política do actual presidente da UNITA, Isaías Samakuva, ao mesmo tempo que tirava o curso de Ciência Política na Universidade Agostinho Neto.
Iam-se assim esbatendo cada vez mais as velhas dicotomias entre certos quadros do Galo Negro e a Grande Família que o MPLA sempre desejou ser. Até que Alda Juliana Paulo Sachiambo deixou a liderança da principal bancada parlamentar da oposição e tratou de se unir pelo casamento ao chefe da diplomacia angolana.
À boda, em Novembro de 2011, assistiram o Presidente da República, a primeira dama, Ana Paula dos Santos, o já referido Paulo Kassoma, agora presidente da Assembleia Nacional, e uma série de notáveis da UNITA, como Ernesto Mulato, Lukamba Gato, Jaka Jamba, Marcial Dachala e José Pedro Cachiungo.
Nove meses depois, em Agosto de 2012, nas eleições gerais, o MPLA conseguiu 71,8% dos votos (e reconduziu José Eduardo dos Santos na chefia do Estado), a UNITA 18,7% e a Casa, de Abel Chivukuvuku, dissidente do Galo Negro, seis por cento.
Se acaso se mantiver a tendência para o MPLA saber aliciar por todos os meios muitos daqueles que em tempos se lhe opuseram, não será tão cedo que o MPLA deixará de ser poder em Luanda.
À UNITA continuará a caber o papel de um adversário devidamente domesticado, sempre mantido dentro de certos limites.
2.3.16
Bissau: O fundamentalismo islâmico
Três cidadãos da Guiné-Bissau estão detidos por suspeita de terem sido treinados pela Al-Qaeda no Magrebe Islâmico (AQMI), naquele que é o primeiro caso do género no país, disseram diferentes fontes judiciais à Lusa.
Os homens com idades entre os 25 e os 34 anos, sem profissão conhecida, foram detidos entre janeiro e fevereiro pela Polícia Judiciária (PJ) guineense por terem participado na fuga de um mauritano, condenado por terrorismo, que cumpria prisão perpétua. Durante os interrogatórios, terão relatado que foram treinados em 2009 numa base da AQMI em Kidal, norte do Mali, disse à Lusa fonte da PJ.
A Guiné-Bissau parecia estar imune à presença de grupos extremistas islâmicos que já se movimentam pela África Ocidental, mas a versão contada pelos detidos levanta, pelo menos, duas suspeitas, explica a mesma fonte da PJ.
Estes podem ter sido apenas treinados para ir combater noutro local pela causa jihadista, tal como o são pessoas de outras nacionalidades - um dos detidos terá contado que esperava que o chamassem para ser enviado para a Líbia - ou poderiam servir para angariar mais membros na Guiné-Bissau.
A investigação ainda decorre e os locais que eram frequentados pelos três homens estão sob a mira das autoridades que os consideram fundamentalistas islâmicos, sem interesse direto em luxos ou fontes de rendimento.
Ainda de acordo com os relatos dos próprios, todos terão sido convidados a juntar-se à causa jihadista pela mesma pessoa, que conheceram através de um grupo religioso islâmico de que os três faziam parte.
Cada um seguiu viagem com esse recrutador até Tambacounda, sudoeste do Senegal onde, um a um, em diferentes ocasiões, se juntaram a outros elementos para uma viagem em viaturas preparadas para atravessar o deserto.
O recrutador levava-os até meio do caminho, sendo depois intercetados por elementos da AQMI para receberem treino durante dois a seis meses em Kidal e depois regressarem ao país de origem, já com os nomes que os identificam perante a organização.
Dois destes alegados terroristas guineenses foram detidos em janeiro, quando davam guarida no leste da Guiné-Bissau a Saleck Ould Cheikh, um jihadista que tinha escapado da prisão na Mauritânia.
Treinado pela AQMI, fugiu às autoridades mauritanas a 31 de dezembro: conseguiu atravessar todo o Senegal e encontrou refúgio na Guiné-Bissau, depois de atravessar a fronteira na zona de Pirada, no leste, acredita a PJ com base nos relatos dos detidos.
Em 2011, Saleck fora condenado à morte na Mauritânia, por "atos terroristas", depois de liderar uma operação da Al Qaeda para tentar matar o presidente Mohamed Ould Abdel Aziz com um carro-bomba - e em que teve como cúmplice um nacional da Guiné-Conacri, Yusuf Galissa, que cumpre prisão perpétua em Nouakchott.
De fuga em fuga, a 19 de janeiro, o jihadista fintou uma operação da PJ guineense na zona de Bafatá, centro do país, quando alegadamente já fazia contactos para encontrar um esconderijo numa aldeia remota.
Foi perseguido pela polícia até ser detido por guardas da Guiné-Conacri, poucos metros depois de atravessar de mota, com a ajuda de cúmplices, a fronteira na zona sul, em Kandiafara.
Dos três guineenses que terão sido treinados no Mali, um ficou logo na altura detido em Bissau, outro em Conacri (onde permanece a aguardar transferência) e um terceiro elemento foi detido a 19 de fevereiro. Todos aguardam para audição por um juiz de instrução criminal que decretará as respetivas medidas de coação.
Lusa.
1.3.16
Timor: Um terço da população aniquilada
Secret documents found in the Australian National Archives provide a glimpse of how one of the greatest crimes of the 20th century was executed and covered up. They also help us understand how and for whom the world is run.
The documents refer to East Timor, now known as Timor-Leste, and were written by diplomats in the Australian embassy in Jakarta. The date was November 1976, less than a year after the Indonesian dictator General Suharto seized the then Portuguese colony on the island of Timor.
The terror that followed has few parallels; not even Pol Pot succeeded in killing, proportionally, as many Cambodians as Suharto and his fellow generals killed in East Timor. Out of a population of almost a million, up to a third were extinguished.
This was the second holocaust for which Suharto was responsible. A decade earlier, in 1965, Suharto wrested power in Indonesia in a bloodbath that took more than a million lives. The CIA reported: "In terms of numbers killed, the massacres rank as one of the worst mass murders of the 20th century."
This was greeted in the Western press as "a gleam of light in Asia" (Time). The BBC's correspondent in South East Asia, Roland Challis, later described the cover-up of the massacres as a triumph of media complicity and silence; the "official line" was that Suharto had "saved" Indonesia from a communist takeover.
"Of course my British sources knew what the American plan was," he told me. "There were bodies being washed up on the lawns of the British consulate in Surabaya, and British warships escorted a ship full of Indonesian troops, so that they could take part in this terrible holocaust. It was only much later that we learned that the American embassy was supplying [Suharto with] names and ticking them off as they were killed. There was a deal, you see. In establishing the Suharto regime, the involvement of the [US-dominated] International Monetary Fund and the World Bank were part of it. That was the deal."
I have interviewed many of the survivors of 1965, including the acclaimed Indonesian novelist Pramoedya Ananta Toer, who bore witness to an epic of suffering "forgotten" in the West because Suharto was "our man". A second holocaust in resource-rich East Timor, an undefended colony, was almost inevitable.
In 1994, I filmed clandestinely in occupied East Timor; I found a land of crosses and unforgettable grief. In my film, Death of a Nation, there is a sequence shot on board an Australian aircraft flying over the Timor Sea. A party is in progress. Two men in suits are toasting each other in champagne. "This is a uniquely historical moment," babbles one of them, "that is truly, uniquely historical."
This is Australia's foreign minister, Gareth Evans. The other man is Ali Alatas, the principal mouthpiece of Suharto. It is 1989 and they are making a symbolic flight to celebrate a piratical deal they called a "treaty". This allowed Australia, the Suharto dictatorship and the international oil companies to divide the spoils of East Timor's oil and gas resources.
Thanks to Evans, Australia's then prime minister, Paul Keating - who regarded Suharto as a father figure - and a gang that ran Australia's foreign policy establishment, Australia distinguished itself as the only western country formally to recognise Suharto's genocidal conquest. The prize, said Evans, was "zillions" of dollars.
Members of this gang reappeared the other day in documents found in the National Archives by two researchers from Monash University in Melbourne, Sara Niner and Kim McGrath. In their own handwriting, senior officials of the Department of Foreign Affairs mock reports of the rape, torture and execution of East Timorese by Indonesian troops. In scribbled annotations on a memorandum that refers to atrocities in a concentration camp, one diplomat wrote: "sounds like fun". Another wrote: "sounds like the population are in raptures."
Referring to a report by the Indonesian resistance, Fretilin, that describes Indonesia as an "impotent" invader, another diplomat sneered: "If 'the enemy was impotent', as stated, how come they are daily raping the captured population? Or is the former a result of the latter?"
The documents, says Sarah Niner, are "vivid evidence of the lack of empathy and concern for human rights abuses in East Timor" in the Department of Foreign Affairs.
"The archives reveal that this culture of cover-up is closely tied to the DFA's need to recognise Indonesian sovereignty over East Timor so as to commence negotiations over the petroleum in the East Timor Sea."
This was a conspiracy to steal East Timor's oil and gas. In leaked diplomatic cables in August 1975, the Australian Ambassador to Jakarta, Richard Woolcott, wrote to Canberra:
"It would seem to me that the Department [of Minerals and Energy] might well have an interest in closing the present gap in the agreed sea border and this could be much more readily negotiated with Indonesia ... than with Portugal or independent Portuguese Timor."
Woolcott revealed that he had been briefed on Indonesia's secret plans for an invasion. He cabled Canberra that the government should "assist public understanding in Australia" to counter "criticism of Indonesia".
In 1993, I interviewed C. Philip Liechty, a former senior CIA operations officer in the Jakarta embassy during the invasion of East Timor. He told me:
"Suharto was given the green light [by the US] to do what he did. We supplied them with everything they needed [from] M16 rifles [to] US military logistical support ... maybe 200,000 people, almost all of them non-combatants died. When the atrocities began to appear in the CIA reporting, the way they dealt with these was to cover them up as long as possible; and when they couldn't be covered up any longer, they were reported in a watered-down, very generalised way, so that even our own sourcing was sabotaged."
I asked Liechty what would have happened had someone spoken out. "Your career would end," he replied. He said his interview with me was one way of making amends for "how badly I feel".
The gang in the Australian embassy in Jakarta appear to suffer no such anguish. One of the scribblers on the documents, Cavan Hogue, told the Sydney Morning Herald:
"It does look like my handwriting. If I made a comment like that, being the cynical bugger that I am, it would certainly have been in the spirit of irony and sarcasm. It's about the [Fretilin] press release, not the Timorese." Hogue said there were "atrocities on all sides".
As one who reported and filmed the evidence of genocide, I find this last remark especially profane. The Fretilin "propaganda" he derides was accurate. The subsequent report of the United Nations on East Timor describes thousands of cases of summary execution and violence against women by Suharto's Kopassus special forces, many of whom were trained in Australia. "Rape, sexual slavery and sexual violence were tools used as part of the campaign designed to inflict a deep experience of terror, powerlessness and hopelessness upon pro-independence supporters," says the UN.
Cavan Hogue, the joker and "cynical bugger", was promoted to senior ambassador and eventually retired on a generous pension. Richard Woolcott was made head of the Department of Foreign Affairs in Canberra and, in retirement, has lectured widely as a "respected diplomatic intellectual".
Journalists watered at the Australian embassy in Jakarta, notably those employed by Rupert Murdoch, who controls almost 70 per cent of Australia's capital city press. Murdoch's correspondent in Indonesia was Patrick Walters, who reported that Jakarta's "economic achievements" in East Timor were "impressive", as was Jakarta's "generous" development of the blood-soaked territory. As for the East Timorese resistance, it was "leaderless" and beaten. In any case, "no one was now arrested without proper legal procedures".
In December 1993, one of Murdoch's veteran retainers, Paul Kelly, then editor-in-chief of The Australian, was appointed by Foreign Minister Evans to the Australia-Indonesia Institute, a body funded by the Australian government to promote the "common interests" of Canberra and the Suharto dictatorship. Kelly led a group of Australian newspaper editors to Jakarta for an audience with the mass murderer. There is a photograph of one of them bowing.
East Timor won its independence in 1999 with the blood and courage of its ordinary people. The tiny, fragile democracy was immediately subjected to a relentless campaign of bullying by the Australian government which sought to manoeuvre it out of its legal ownership of the sea bed's oil and gas revenue. To get its way, Australia refused to recognise the jurisdiction of the International Court of Justice and the Law of the Sea and unilaterally changed the maritime boundary in its own favour.
In 2006, a deal was finally signed, Mafia-style, largely on Australia's terms. Soon afterwards, Prime Minister Mari Alkitiri, a nationalist who had stood up to Canberra, was effectively deposed in what he called an "attempted coup" by "outsiders". The Australian military, which had "peace-keeping" troops in East Timor, had trained his opponents.
In the 17 years since East Timor won its independence, the Australian government has taken nearly $5 billion in oil and gas revenue - money that belongs to its impoverished neighbour.
Australia has been called America's "deputy sheriff" in the South Pacific. One man with the badge is Gareth Evans, the foreign minister filmed lifting his champagne glass to toast the theft of East Timor's natural resources. Today, Evans is a lectern-trotting zealot promoting a brand of war-mongering known as "RTP", or "Responsibility to Protect". As co-chair of a New York-based "Global Centre", he runs a US-backed lobby group that urges the "international community" to attack countries where "the Security Council rejects a proposal or fails to deal with it in a reasonable time". The man for the job, as the East Timorese might say.
John Pilger
Ban ki-moon e o Sara Ocidental
Le secrétariat général des Nations unies a indiqué lundi que Ban Ki-moon se rendra à Rabat et à Laâyoune (Sahara occidental) dans le courant de l'année et non à l'occasion de sa prochaine tournée au Maghreb comme annoncé à l'origine.
« Le voyage du secrétaire général [au Maghreb] se fera en deux temps », a expliqué, le 29 février, son porte-parole Stéphane Dujarric. À l’en croire, Ban Ki-moon ira à partir du 5 mars en Algérie, notamment pour visiter les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, avant d’intégrer les conclusions de sa visite dans le prochain rapport des Nations unies sur le Sahara occidental prévu pour avril.
« Il y aura une deuxième partie pendant laquelle le secrétaire général ira plus tard dans l’année à Rabat et Laâyoune », principale localité du Sahara occidental où se trouve le quartier-général de la mission de l’ONU (Minurso), a-t-il précisé.
Aucune date avancée
L’ONU avait déjà annoncé la semaine dernière que M. Ban ne visiterait pas le Maroc pendant sa prochaine tournée, contrairement à son intention initiale.
Lundi, Stéphane Dujarric n’a pas précisé par ailleurs quand aurait lieu finalement la visite de Ban Ki-moon à Rabat et Laâyoune. « Souvent il faut faire coïncider les calendriers », a-t-il simplement commenté.
Il s’agira de la première visite dans la région de Ban Ki-moon consacrée au conflit du Sahara occidental. Jeune Afrique
--- Na ONU, as coisas não são para se fazer, mas para se ir fazendo, aos poucos. Certos dossiers podem-se arrastar por 30 ou 40 anos.
O Irão em busa de moderação
Iran’s woes have been exacerbated by
Shia clerics’ frequent depiction of Shia
Islam as pure and authentic. Iranian commentaries
reject the extremism of Daesh
and use the term takfiri as a scornful reminder
of Daesh labeling of other Muslims
as kafir. At the same time, the predominant
view points to the ideological connection
between Daesh and Sunni Islam (especially
Wahhabism). Sunni Islam is delegitimized
and belittled as imperfect and
a sectarian deviation. This exclusivist approach
is a mirror image of other religiousexclusivist
claims to the truth. Iranian
leaders use Islam and Shia interchangeably
and reinforce the message that other sects
in Islam are false and illegitimate.
In this harsh regional environment,
Rouhani’s agenda of running a government
of moderation and wisdom has come
under severe strain from forces outside
his control. Iran’s deep involvement in the
sectarian conflict has served the hardliners’
Manichean position depicting Iran’s
regional rivals working in concert with the
United States and Israel against the Islamic
Republic of Iran. This dominant narrative
imposes serious limitations on Rouhani’s
efforts to find a diplomatic solution to
Iran’s international isolation. Complaints
of pervasive “Iranophobia” by Foreign
Minister Zarif is a symptom of how the
ideological narrative permeates Iran’s
engagement with the outside world. This
unfavorable international environment
makes the objective of normalizing Iran’s
standing in the international community
harder to achieve. Ahahram Akbarzadeh
Angola preside ao Conselho de Segurança
Angola assume, a partir de hoje, a presidência rotativa do Conselho de Segurança das Nações Unidas e vai centrar a sua acção na promoção de uma agenda internacional de prevenção e resolução de conflitos no mundo.
A assumpção da presidência do Conselho de Segurança é o ponto mais alto de qualquer Estado membro das Nações Unidas, responsável por zelar pela paz e a segurança internacional, e requer grande responsabilidade e esforços redobrados. Angola quer valer-se da sua experiência nacional e da liderança do Chefe de Estado, José Eduardo dos Santos, na presidência da Conferência Internacional sobre a Região dos Grandes Lagos e continuar a dar o seu contributo na busca de soluções, por via do diálogo, para a estabilidade dos países constantes na agenda do Conselho de Segurança, como o Burundi, Costa do Marfim, Guiné-Bissau, República Democrática do Congo, República Centro Africana, Mali, Sudão, Sudão do Sul, Sahara Ocidental, Líbia, Israel, Palestina, Síria, entre outros.
O Programa provisório de trabalho do Conselho de Segurança da ONU para este mês é adoptado hoje e prevê, além da análise da situação na RDC, Libéria, Líbia, Líbano, Somália, Afeganistão, Síria, Israel e Palestina, uma visita ao Mali, Senegal e Guiné-Bissau (de 3 a 9) e a realização, no dia 21, de um debate aberto de nível ministerial sob o tema “Manutenção da Paz e Segurança Internacional: Prevenção e Resolução de Conflitos na Região dos Grandes Lagos”. Trata-se de um debate proposto por Angola, a ser orientado pelo ministro das Relações Exteriores, Georges Chikoti, para o qual foram convidados a participar todos os chefes de diplomacia dos Estados membros do Conselho de Segurança das Nações Unidas e da Região dos Grandes Lagos.
Também sob proposta de Angola tem lugar no dia 28 um outro debate aberto, não ministerial, sobre “Mulheres, Paz e Segurança: O Papel das Mulheres na Prevenção e Resolução de Conflitos em África”, além de uma reunião na “Fórmula Arria” sobre “Segurança Alimentar”, no dia 29, com a participação da Organização das Nações Unidas para Alimentação e Agricultura (FAO). A “Fórmula Arria” permite a um membro do Conselho de Segurança convidar outros membros deste órgão das Nações Unidas para uma reunião informal, fora das salas tradicionais do Conselho, para permitir a participação de outros Estados membros da ONU e especialistas num determinado assunto de interesse, mas cujas abordagens não são vinculativas ao Conselho de Segurança.
Papel do presidente
O papel do presidente é manter o funcionamento regular do Conselho de Segurança, dirigir os seus trabalhos, assumir a sua representação e ser seu porta-voz, sob a estrita autoridade do Conselho. Todavia, ele continua a representar o seu país e pode fazer declarações na sua capacidade nacional, desde que deixe claro, em cada situação, a condição em que se pronuncia.
O embaixador que exerce a presidência tem poderes limitados, sendo-lhe conferida certa autoridade política e moral, que, se utilizada com habilidade, pode influenciar os resultados das deliberações.
No início de cada mês, o Conselho adopta o programa de trabalho, os temas a serem debatidos, o formato das reuniões e respectivos apresentadores. A agenda obedece, basicamente, ao ciclo de mandatos para apresentação de relatórios do Secretário-Geral da ONU ou de entidades mandatadas pelo Conselho, renovação de mandatos de missões de paz ou de políticas especiais, ou ainda de comités de sanções.
O país que exerce a presidência, promove também a inscrição no programa mensal de uma ou mais questões temáticas que correspondam aos seus interesses nacionais específicos. Caso se revele necessário, e a pedido dos membros, o presidente pode convocar reuniões de emergência do Conselho de Segurança. Após a adopção do programa de trabalho para o mês, o presidente apresenta-o ao conjunto dos Estados-membros das Nações Unidas e à imprensa internacional.
Angola, que cumpre o seu segundo mandato no Conselho de Segurança, substitui a Venezuela na presidência, sendo rendida pela China no mês de Abril. Angola foi eleita a 16 de Outubro de 2014, na 25.ª sessão plenária da Assembleia Geral da ONU, membro não permanente do Conselho de Segurança das Nações Unidas para um mandato não renovável de dois anos, a contar de 1 de Janeiro de 2015, com uma votação histórica: em 193 votantes obteve 190 votos.
No ano passado, paralelamente ao cumprimento do seu mandato no Conselho de Segurança, Angola teve participação activa nos trabalhos das seis Comissões da Assembleia Geral das Nações Unidas. Durante as 245 reuniões públicas e privadas, bem como as 151 sessões de consultas realizadas pelo Conselho de Segurança (CS), de Janeiro a Dezembro de 2016, Angola advogou a via do diálogo para a resolução dos conflitos que ciclicamente ocorrem em vários países do mundo.
O ponto mais alto foi a participação no Debate Geral da 70.ª Assembleia Geral da ONU, com uma delegação chefiada pelo Vice-Presidente da República, Manuel Vicente, em que estiveram presentes mais de 150 Chefes de Estado e de Governo.
Os participantes aprovaram a Agenda de Desenvolvimento Sustentável Pós-2015, um documento ambicioso que propõe 17 Objectivos do Desenvolvimento Sustentável (ODS) e 169 metas correspondentes. Jornal de Angola
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