29.6.16
Marcelo em Marrocos
SM le Roi Mohammed VI a présidé, lundi en fin d’après-midi à la Place du Mechouar au Palais Royal de Casablanca, la cérémonie d’accueil officiel du Président de la République portugaise, SEM. Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa.
A son arrivée à la Place du Mechouar, le Président portugais a été accueilli par SM le Roi Mohammed VI qui était accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid.
Le Souverain et SEM. Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa ont par la suite gagné la tribune d’honneur pour saluer les couleurs nationales au son des hymnes nationaux des deux pays, alors qu’une salve de 21 coups de canon retentissait en signe de bienvenue au Chef de l’Etat portugais.
SM le Roi Mohammed VI et Son illustre hôte ont ensuite passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant que le Président de la République portugaise ne soit salué par le Chef du gouvernement, le président de la Chambre des Représentants, le président de la Chambre des Conseillers, les Conseillers de SM le Roi et les membres du gouvernement.
SEM. Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa a également été salué par le premier président de la Cour de Cassation, le procureur général du Roi près cette Cour, le président du Conseil constitutionnel, le président de la Cour des comptes, les présidents des instances constitutionnelles, le directeur du secrétariat particulier de SM le Roi, le Chambellan de SM le Roi, le porte-parole du Palais Royal, historiographe du Royaume, le directeur de la Cour Royale et des chargés de missions au Cabinet Royal.
Le Chef de l’Etat portugais a aussi été salué par le doyen du corps diplomatique accrédité à Rabat, les chefs des missions diplomatiques européennes accrédités au Maroc, les officiers supérieurs de l’Etat-Major général des Forces Armées Royales, le directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire national, le directeur général des Etudes et de la Documentation, le wali de la région de Casablanca-Settat, les élus locaux et les représentants des autorités civiles et militaires.
Par la suite, SM le Roi a été salué par les membres de la délégation officielle accompagnant le Président de la République portugaise, composée notamment de Mme Teresa Ribeiro, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération, Mme Maria Rita Ferro, Ambassadeur de la République portugaise à Rabat, M. Antonio Almeida Lima, Ambassadeur, Chef du Protocole d’Etat, M. Francisco Duarte Lopes, Ambassadeur, Directeur Général de la Politique Extérieure, et M. José Augusto Duarte, Ambassadeur, Conseiller Diplomatique.
SEM. Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa a ensuite été salué par les membres du comité d’honneur, notamment M. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, et Mme Karima Benyaich, ambassadeur de SM le Roi à Lisbonne.
La visite officielle du président portugais au Maroc reflète l’excellence des relations d’amitié profonde, de coopération fructueuse et de solidarité agissante entre le Maroc et le Portugal. Des relations qui tirent leur force de l’histoire commune des deux pays et des nobles valeurs que les deux peuples amis ont en partage.
Par ailleurs, le Président portugais, M. Marcelo Duarte Rebelo de Sousa, a affirmé, lundi soir à Casablanca, que sa visite officielle au Maroc à l’invitation de SM le Roi Mohammed VI contribue à la consolidation des « liens historiques » entre le Portugal et le Royaume.
« Nous avons depuis des siècles des relations historiques avec le Maroc (…). Cette visite nous a permis de consolider davantage ces liens historiques et de donner un saut qualitatif important aux relations bilatérales », a déclaré à la presse le président portugais qui effectue une visite officielle au Royaume.
Dans ce cadre, le Chef d’Etat portugais a fait remarquer que sa visite au Royaume revêt une importance particulière pour son pays qui compte développer ses relations avec le Maroc dans tous les domaines, notamment économique et politique et ce à travers la promotion des échanges commerciaux et l’échange de visites au niveau gouvernemental, rappelant que les deux pays ont conclu récemment un accord dans le domaine énergétique.
Les investisseurs portugais s’installent de plus en plus au Maroc et s’intéressent aux opportunités d’affaires dans le Royaume, plus particulièrement dans les domaines du tourisme et de l’industrie, a dit M. Rebelo de Sousa, assurant que son pays suit de près le développement que connaît le Maroc dans tous les domaines.
Il a, à cet égard, salué les efforts du Royaume pour aller de l’avant dans le développement politique, économique et social sous la conduite éclairée de SM le Roi.
Le président portugais a, par ailleurs, noté que sa visite au Maroc a été l’occasion de débattre avec les responsables marocains divers questions bilatérales et d’autres sujets d’intérêt commun, notamment les relations entre l’Europe et l’Afrique, la présence des deux pays sur le continent africain et la situation au Moyen-Orient.
Le président portugais était arrivé, lundi après-midi à Casablanca, pour une visite officielle au Maroc à l’invitation du Souverain.
Lors de cette visite, SM le Roi a eu, au Palais Royal de Casablanca, des entretiens en tête-à-tête avec le Président de la République portugaise.
27.6.16
Bissau: A narco-state
O mais actualizado e abrangente relato da dramática transformação da Guiné-Bissau, da promessa socialista de Amílcar Cabral ao “narco-estado” dos nossos dias, saiu agora no Reino Unido, por iniciativa dos editores C. Hurst & Co.
Dedicado à memória de Patrick Chabal, académico falecido em Janeiro de 2014, o livro Guinea-Bissau micro-state to ‘narco-state’ é assinado conjuntamente por ele e por Toby Green, professor no King’s College, de Londres.
“Não faz sentido continuar a esconder a verdade”, disse Chabal em 2011, querendo significar que a Guiné-Bissau não evoluiu de forma alguma de acordo com o que tinham preconizado Amílcar e Luís Cabral.
O sociólogo Miguel de Barros, o historiador gambiano Hassoum Ceesay, o norte-americano Joshua B. Forrest, Philip J. Habik, Cristoph Kohl e Aliou Ly foram algumas das muitas pessoas que contribuíram para as 290 páginas deste estudo, dividido em sete capítulos.
Trata-se de um trabalho antropológico e político, que evita explicações simplistas para a permanente crise guineense, conforme já notou Michel Cahen, investigador de Bordéus.
Na capa do livro, uma estátua em bronze de Amílcar Cabral jaz, dentro de um camião, num quartel de Bissau, como que a significar o abandono a que na prática foram votados muitos dos sonhos do fundador do PAIGC, assassinado em Janeiro de 1973.
“O país é visto como uma verdadeira ameaça à comunidade internacional, acolhendo redes de traficantes e outros canais de comércio ilícito”, conclui Toby Green, continuador da obra de Patrick Chabal.
“O prognóstico para o futuro não pode deixar de ser negativo”, escreve Hassoum Caesay, ao falar da “primeira Colômbia da África”, que é como ele classifica a Guiné-Bissau, um estão falhado e imensamente complicado.
A cronologia incluída neste volume vai desde a Conferência de Berlim, 1884-1885, até à eleição de José Mário Vaz como Presidente da República, em 13 de Abril de 2014, nove dias depois da morte inesperada de Kumba Yalá, que em 2003 fora derrubado por um golpe militar.
A obra, editada em Londres, está também a ser distribuída nos Estados Unidos, no Canadá e na América Latina pela Oxford University Press, de Nova Iorque. E inclui um mapa da autoria de Agostinho Palminha.
24.6.16
Bissau: Ajudas congeladas
"Os parceiros que antigamente deram apoio orçamental comunicaram-nos que não vão dar apoios este ano, o que complica a situação fiscal do Governo", afirmou Felix Fisher, chefe da missão do FMI para a Guiné-Bissau.
Questionado sobre as razões do recuo, aquele responsável disse desconhece-las, remetendo a pergunta para os parceiros internacionais.
A informação foi hoje revelada à imprensa no dia em que a equipa de Fisher iniciou uma visita de sete dias a Bissau para um primeiro contato com o novo Governo guineense.
Um contacto para estabelecer uma agenda de trabalhos, bem como para acompanhar e analisar as medidas propostas pelo Ministério da Economia e Financias para fazer face às dificuldades orçamentais.
"O importante agora é fechar o buraco orçamental através de cortes nas despesas e captação de mais receitas", adiantou o responsável do FMI que prevê "uma situação fiscal complicada" para o novo Governo guineense.
Felix Fisher não quis comentar se existe uma "má gestão" nas finanças públicas do país, mas alertou para a necessidade de haver avanços ao nível do comité de tesouraria o que, disse, implicará "um monitoramento mais apertado" por parte do FMI àquele departamento.
Entre outros assuntos, a missão do FMI irá abordar com o novo Governo guineense o contrato de resgate aos bancos comerciais do país, celebrado pelo executivo demitido e posteriormente anulado.
O FMI quer saber quais as medidas que o novo Governo pretende tomar para minimizar os custos da rescisão do contrato com os bancos comerciais.
Os representantes das principais organizações internacionais na Guiné-Bissau, incluindo Nações Unidas, União Europeia, União Africana, CEDEAO e CPLP, têm alertado para o facto de o desembolso dos fundos anunciados na mesa de doadores de 2015 - mil milhões de euros - depender da criação de condições de estabilidade no país.
A falta de entendimento político fez com que nos últimos 11 meses o país já tenha tido quatro governos.
Lusa
Bissau: O trânsito da droga
Dans un rapport publié jeudi, un organe spécialisé des Nations unies a indiqué que l'Afrique reste une importante zone de transit de cocaïne à destination d'autres parties du monde. Sa région Ouest a connu une hausse des saisies de cette drogue ces dernières années.
« Le trafic de cocaïne passant par l’Afrique semble se développer de nouveau et on note des indices d’augmentation du trafic à destination de l’Asie et du Moyen-Orient » notamment, a indiqué, le 23 juin, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport mondial 2016 sur les drogues, présenté lors d’une conférence de presse à Dakar.
Ce rapport confirme une « importance croissante de l’Afrique de l’Ouest comme zone de transit », indiquant par ailleurs que sur la période 2009-2014, « la proportion totale de saisies de cocaïne » dans cette région « a augmenté de 78 % ».
Guinée-Bissau, point d’attraction de la cocaïne
« Le Cap-Vert arrive en tête, suivi de la Gambie, du Nigeria et du Ghana » tandis que « la Guinée-Bissau est encore un point d’attraction de la cocaïne dans la sous-région », a détaillé Pierre Lapaque, représentant régional de l’ONUDC.
« Les marchés habituels [Europe et Amérique du Nord] des drogues sont saturés. Les groupes criminels cherchent des marchés émergents. » L’Afrique, et en particulier l’Afrique de l’Ouest, « pourrait devenir un point d’attraction de ces groupes criminels qui veulent développer leurs niches criminelles et leur agrobusiness », a ajouté Pierre Lapaque.
« Les narco-trafiquants ont compris que pour développer leur commerce, ils sont obligés de se positionner dans ces pays émergents ». Avec une importante frange de population constituée « de moins de 25 ans », l’Afrique de l’Ouest « a une classe moyenne et répond à ces critères », a-t-il affirmé, soulignant que « les criminels cassent les prix pour attirer de nouveaux clients : on est dans une démarche commerciale. »
Le représentant régional de l’ONUDC a également jugé inquiétant le lien entre narco-trafiquants et terroristes. « On s’aperçoit qu’il y a des connexions même s’il est difficile de donner des chiffres ».
23.6.16
Bissau: Ainda na infância
Há mais de 20 anos que se constata que o país criado por Amílcar e Luís Cabral tem ainda uma larga estrada a percorrer. Os seus principais problemas de desenvolvimento ainda estão por resolver, como escreviam em 1993 Carlos Cardoso e Johannes Augel, num colóquio realizado em Bissau. Podia-se dizer então e diz-se igualmente hoje que a Guiné-Bissau nem sequer ainda arrancou. É como que um pinto que está há 43 anos a sair do ovo e que ainda mal consegue dar alguns passos. O maior obstáculo ao desenvolvimento guineense sempre tem sido a ausência de uma boa governação. Mas também há que ter em conta que os guineenses não conseguiram obter, com o auxílio do português, sua língua oficial, o conhecimento científico e tecnológico necessário ao desenvolvimento. Conforme notou o linguista japonês Tsushi Ichinose, teria havido efeitos negativos da escolha do português como língua oficial. Trata-se de um idioma que só 15 ou 18 por cento da população compreenderá bem, enquanto a grande maioria dos habitantes fala crioulo. Ou seja, a Guiné-Bissau apresenta uma situação sócio-linguística muito complexa: o português oficial, o crioulo veicular, duas dezenas de línguas étnicas, herdadas dos avós (como o fula, o mandinga, o balanta, o papel e o manjaco), e ainda o francês. É a partir de todo este caldeirão que o pintainho terá de caminhar, até se transformar num frango garboso e num galo verdadeiramente maduro. E todos nós sabemos que os frangos de aviário não são os melhores. Há que deixá-los crescer em liberdade, sem artifícios.
22.6.16
Bissau: O escândalo gambiano
Gambia’s dictator Yahya Jammeh is dating a Bissau Guinean magistrate Ms. Rosa Antonia, the Freedom Newspaper can reveal. Ms. Antonia, was hooked up to the deranged Kanilai despot, by Abdou Jarju, the Gambian Ambassador to Guinea Bissau. Ms. Antonia used to be Jarju’s old firewood. He passed her over to Jammeh so that she can also benefit from Jammeh’s free cars, and cash to waste.
According to a close confidant of dictator Yahya Jammeh posted in Kanilai, the Guinean magistrate, has been shuttling between Bissau and The Gambia in recent times. The Jammeh confidant said Rosa, is usually accompanied by Ambassador Abdou Jarju, each time she visits Kanilai.
On April 5th, 2016, magistrate Rosa Antonia, was in Kanilai to entertain Yahya Jammeh sexually. Her visit coincides with the visit of some Slovenian investors. Among the Slovenian investors was a pretty lady, who Jammeh became in love with as soon as he sets his eyes on her.
It should be noted that the Slovenian investors came to The Gambia, following an invitation extended to them by Ambassador Abdou Jarju and Yahya Jammeh. Jarju and Jammeh had reached a cashew nut export deal with the Slovenian investors. The cashew, was supposed to be purchased from Guinea Bissau, and then exported to Slovenia.
During the Kanilai talks to finalize the Cashew nut deal with the investors, Yahya Jammeh was able to lure one of the female delegation members into romantic relationship. His Bissau Guinean magistrate girlfriend was in Kanilai, at this time as well. Jammeh had sex with both ladies.
According to Jammeh’s guards, the Guinean magistrate Rosa Antonia, created a drama scene in Kanilai, while Jammeh was privately seeing the Slovenian investor. She went on rampage; cursing and calling Jammeh names. She even made a remark that “Jammeh is a male prostitute.”
Ms. Antonia wasn’t happy with Jammeh at all. She said Jammeh lied to her. Jammeh had promised to give her two million dalasi (D2 million) after spending the weekend with him in Kanilai. It turns out that Jammeh gave her less than the amount he earlier promised to give her. Ms. Antonia left with half a million dalasi. She also received a brand new car from Jammeh. That’s the car published below.
Rosa 's car edited
She was still not satisfied. She told Ambassador Abdou Jarju that Jammeh is a whore, and she was not fairly compensated for her time with the dictator. She was speaking in the Portuguese and Carrayol language during the time of her fussing.
Despite Jammeh’s indiscriminate infidelity, Ms. Rosa Antonia, is still dating the dictator. She still visits Kanilai at month end.
The Guinean government should take note of magistrate Rosa’s activities. She is on dictator Yahya Jammeh’s payroll.
Jammeh’s Delegation From Guinea Bissau Returns
Yahya Jammeh is a paranoid dictator. During the course of the weekend, Jammeh sent a delegation to Bissau to meet his grand marabout (spiritual Godfather). The marabout’s name is one Alieu Beyai. This is the guy, who directs the affairs of Jammeh’s rule in The Gambia. He offers prayers for the dictator and in some occasions, he would advise Jammeh to takeout charity (rituals).
Among the Bissau delegation is one Foday Badjie. Foday Badjie, works at the State House. He is a close Jammeh confidant. He handles Jammeh’s marabout errands among other things.
According to delegation sources, the dictator had instructed them to ask his marabout Alieu Beyai, to help offer him prayers so that he can stay long in office. Jammeh also wants the marabout to help liquidate his enemies before the 2016, elections by casting spiritual spell on them.
The dictator is increasingly worried about the future of his regime. He is faced with both local and international isolation. The delegation returns to Banjul on Sunday.
Who Is Jammeh’s Biological mum?
Contrary to Jammeh’s claims that Asombi Bojang, is his biological mum, sources said Aminata Bojang, is the real mum of Jammeh, and not Asombi. Aminata Bojang, is a younger sister of Asombi Bojang. She was married to Aziz Sulayman James Junkung Jammeh, the man Jammeh referred to as his biological father.
It is true that Aminata Bojang was Aziz Sulayman James Junkung Jammeh’s wife. But she got impregnated by a Fulla man, one Amadou Barry, while Mr. Jammeh was away from the country. He visited his native village Mundai, in the southern province of Casamance, leaving his wife Aminata Bojang at the Bojang home in Bakau. That’s where the Guinean man, who was a watchman at the time met Aminata. The two developed love relationship, leading to the impregnation of Aziz Sulayman James Junkung Jammeh’s wife.
Aminata Bojang, gave birth to a baby boy, who was named after Cherno Yahya Jallow of Kanilai. Jammeh never pickup his Dad’s last name Barry.
After three months of giving birth to Jammeh, poor Aminata Bojang joined her husband in Mundai, Casamance. Aziz Sulayman James Junkung Jammeh accepted the baby as his son.
Six months later Aminata Bojang died. Now, Mr. Jammeh was faced with raising Yahya Jallow Jammeh as a single parent. He later married Aminata Bojang’s elder sister Asombi Bojang. Asombi raised Yahya Jammeh. But she is not Jammeh’s biological mum.
19.6.16
A Guiné-Bissau é uma droga
Bissau, 18 jun (Lusa) - Um grupo de jovens prepara, fuma e vende 'cannabis' sem medo da polícia num recanto do Bairro de Reno, em Bissau, em pleno dia e apenas com uma fina chapa de zinco a fazer de portão.
"Às vezes, a polícia vem aí, mas nós pagamos qualquer coisa e eles vão se embora", refere o traficante que lidera a operação, enquanto um outro se oferece para vender pedras de 'crack' (cocaína cristalizada).
Este derivado, também chamado de 'quisa', é "mais caro" e está guardado "em casa, ali ao lado", não faz parte do 'buffet' de "erva" daquele recanto.
Sentado num banquinho, com toda a calma do mundo, um rapaz vai enrolando cigarros e pacotes de folha de 'cannabis' picada, apoiado num tabuleiro de plástico, colocado sobre os joelhos e onde dispõe papel de cigarro, canivete e demais materiais e utensílios.
Mostra o produto e garante que é nacional, de excelente qualidade: plantado em São Domingos, norte da Guiné-Bissau, transportado de carro em fardos até Safim, às portas da capital, onde passa para carrinhos de mão, de forma a contornar olhares indiscretos na alfândega.
Chega ao Bairro Militar, em Bissau, depois de empurrado pela força de mãos, por entre campos de arroz, ao longo de sete quilómetros.
No final, aquele rapaz saca de um isqueiro e experimenta a 'liamba' (outra designação dada à 'cannabis'), que partilha com amigos, tudo "sem stress".
Por entre um labirinto de casas de adobe e barracas, lixo e esgotos, a droga circula livremente -- e a zona nobre da capital está a cinco minutos de caminhada a pé.
"A Guiné-Bissau não é apenas um país de trânsito. Também há consumo de droga e é preciso dar atenção a este problema", refere um sociólogo guineense do Instituto Nacional de Saúde Pública (INASA) que durante um estudo ficou com a perceção de que o número de toxicodependentes está a crescer.
Abílio Aleluia, 35 anos, passou a tomar contacto regular com esta realidade para realizar um dos raros trabalhos sobre a prevalência do consumo de drogas no país -- onde não há registos, dados históricos ou outras informações arquivadas sobre o fenómeno.
O estudo surgiu como tese de mestrado em Lisboa e agora levou-o a criar o Observatório Guineense da Droga e da Toxicodependência, que por enquanto só existe no papel (registado no notariado em abril) e aguarda por patrocinadores para começar a funcionar.
Abílio conduziu inquéritos a 90 consumidores entre os 15 e os 25 anos durante dias a fio em 11 bancadas (pontos de convívio, nalguns dos quais também se vende droga) da capital, onde cresceu, e nos arredores.
Descobriu que a 'cannabis' e 'crack' são as drogas mais baratas e mais consumidas. Uma pedra de 'quisa' custa 2.500 francos CFA (3,8 euros) e a 'liamba' pode ser comprada a partir de 300 francos CFA (alguns cêntimos de euro).
"Ouvi relatos de alguns toxicodependentes que começaram a consumir de forma precoce, como uma brincadeira entre amigos, aos 10 anos de idade, num ambiente familiar permissivo", relatou.
As relações "não ficaram muito afetadas quando os pais e encarregados de educação descobriram o consumo de drogas" porque "as contribuições financeiras do tráfico" ajudam a sustentar os agregados familiares. Se entrar dinheiro, o consumo é menosprezado.
O novo observatório pretende trabalhar na prevenção junto das escolas e na recolha de dados.
"É importante que a Guiné-Bissau passe a ter uma estratégia para acompanhar este assunto", destaca Abílio Aleluia.
Por outro lado, a comunidade internacional "está muito centrada no tráfico de cocaína" e ninguém presta atenção "à liamba que circula em todo o país", lamenta Domingos Tê, 67 anos, pastor evangélico, diretor do único centro de tratamento de toxicodependentes do país.
"O negócio começa a ganhar maiores proporções, o consumo cresce e provoca alterações de comportamento graves", refere, de acordo com os casos que acompanha.
O centro nunca tem mãos a medir e acolhe sempre entre 60 a 70 pessoas -- muito mais do que as parcas condições permitem.
Lusa
17.6.16
Bissau: Corrupção generalizada
Bissau,16 Jun 16(ANG) - A situação do sector da justiça na Guiné-Bissau é assustadora e o país está à mercê do crime organizado, refere Mónica Pinto, a relatora independente para as Nações Unidas que elaborou um documento a ser apresentado nesta quarta-feira, 15, em Genebra, numa reunião do Conselho de Direitos Humanos das Nações Unidas.
Segundo a Voz de América, o documento entregue na quarta-feira às autoridades da Guiné-Bissau, diz que a corrupção "é generalizada, nomeadamente entre os agentes do sistema de justiça, a impunidade é galopante, a instabilidade política é elevada e os crimes do passado ainda estão por tratar”, escreve Pinto, que visitou a Guiné-Bissau em Outubro de 2015.
No documento, aquela especialista argentina considera que apesar das descobertas assustadoras, parece que o sistema de justiça tem tido dificuldades em obter a atenção das autoridades" com vista à reforma necessária, num país que, segundo Mónica Pinto “é deixado à margem da luta contra o crime organizado transnacional".
A relatora diz ainda que a justiça "é cara e a grande maioria da população não pode pagar os seus serviços", além de falta de qualificação dos actuais "juízes, procuradores, advogados e funcionários judiciais, que não estão adequadamente treinados para desempenhar as suas funções profissionais".
Por outro lado, quando exercem aquelas funções não têm segurança e "são deixados expostos a ameaças e pressões".
O relatório inclui 37 recomendações que abrangem várias áreas, desde a investigação criminal à instrução de processos.
Abertura de postos de polícia judiciária em vários pontos do país e uma maior presença de advogados fora da capital, Bissau, são algumas das propostas de Pinto que aponta ainda a falta de tribunais, informação, confiança e educação, que “empurra a maioria das pessoas a recorrer a líderes tradicionais para resolver os seus litígios".ANG/VOA
16.6.16
Bissau: 38 partidos
Bissau,15 Jun 16(ANG) - O Supremo Tribunal de Justiça da Guiné-Bissau aprovou o processo de legalização do Partido para a Justiça, Reconciliação e Trabalho - Plataforma das Forcas Democráticas (PJRT-FD), a 38.ª formação política no país, disse hoje à Lusa fonte judicial.
O PJRT-FD é liderado por Malam Nanco, empresário guineense, atualmente presidente da associação comercial do país.
Como justificação para a criação de mais um partido político na Guiné-Bissau, Nanco disse à Lusa existir "uma grande injustiça" no país, nomeadamente no acesso ao emprego e na distribuição de rendimentos.
"Há muita gente a receber [do Estado] 14 mil francos CFA (21 euros) por mês e outros a auferirem três milhões de CFA (4500 euros). É uma injustiça", referiu.
Malam Nanco queixou-se ainda de haver "muita gente com formação superior no estrangeiro sem trabalho, enquanto outros sem qualquer especialização são chamados de fora do país para trabalhar na Função Pública".
O líder do PJRT-FD promete "lutar contra os males que afetam a sociedade" guineense, posicionando-se para concorrer às próximas eleições no país.
Com a legalização do PJRT-FD a Guiné-Bissau passa a contar com 38 partidos políticos legalizados, para um universo eleitoral de cerca de 700 mil eleitores, num país com 1,5 milhões de habitantes.
ANG/Lusa
8.6.16
Bissau: Um país, dois governos
Bissau,07 Jun 16 (ANG) - A morte da veterana de luta pela independência da Guiné-Bissau Carmen Pereira está a dividir os dois governos do país - um empossado, outro demitido, mas que se diz legítimo e que recusa abandonar os cargos.
Cada qual assume, à sua maneira, as exéquias fúnebres da dirigente e figura icónica do Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC), falecida no sábado.
A Guiné-Bissau tem desde o dia 02 um novo Governo, mas o anterior, demitido pelo chefe de Estado, José Mário Vaz, a 12 de maio, recusa-se a acatar a decisão presidencial e tem-se mantido na sede do executivo.
O executivo recém-nomeado, reunido em conselho de ministros, no domingo, propõe um "funeral de Estado" para Carmen Pereira, considerada "pessoa de bom senso" e que se encontra acima de disputas politicas, de acordo com o comunica
do final do encontro.
No mesmo encontro foi criada uma comissão ministerial para tratar do funeral de Carmen Pereira, mas sem que se anuncie a data do mesmo.
O executivo cessante, também reunido em "conselho de ministros" anunciou em comunicado que decretou três dias de luto nacional a contar, a partir de segunda-feira e até quarta-feira, dia do funeral da dirigente que também terá as exéquias do Estado.
A equipa demitida, que continua a ocupar o Palácio do Governo, promete prestar homenagem a Carmen Pereira na Assembleia Nacional Popular (foi a primeira mulher a presidir ao órgão) e na sede do PAIGC.
A veterana que lutou pela independência da Guiné portuguesa morreu no sábado aos 79 anos, em sua casa, em Bissau, vítima de uma indisposição súbita.
ANG/Lusa
2.6.16
Bissau: O II Governo Djá
Bissau, 2 Jun 16(ANG)- O novo governo da Guiné-Bissau acaba de ser tornado público e compõe-se de 19 ministros e 12 secretários de estado, que são empossados ainda hoje pelo chefe de estado, José Mário Vaz.
O novo elenco formado na sequência da demissão do governo do PAIGC dirigido por Carlos Correia integra cinco mulheres.
A grande novidade do elenco dirigido por Baciro Dja, chama-se Botche Candé, nomeado nas funções de ministro de Estado e do Interior, funções para as quais havia sido recusado pelo presidente da Republica, sob proposta do governo demitido.
O ministério da Economia e Finanças foi confiado a um quadro do BECEAO, Henrique Horta dos Santos e o ministério da Comunicação Social ao Porta-voz do PRS, Victor Pereira.
Aristides Ocante da Silva, dirigente do PAIGC é o novo ministro de estado da Presidência do Conselho de Ministros e Assuntos Parlamentares, a segunda figura no elenco governamental.
Florentino Mendes Pereira, Secretário-geral do PRS, ministro de Estado da Energia e Industria.
A pasta dos Recursos Naturais foi confiado a um quadro do Banco Africano de Desenvolvimento(BAD), Epifânio Carvalho de Melo.
Eduardo Costa Sanha, oficial superior das forcas armadas é o novo ministro da Defesa Nacional e dos Antigos Combatentes.
Sandji Fati ,ministro da Educação, Ensino Superior e Investigação Científica.
Domingos Malu, ex-secretario da Estado da Gestão Hospitalar é agora o novo ministro da Saúde Pública.
Malam Banjai, ministro das Obras Públicas ,Construções e Urbanismo.
A pasta dos Negócios Estrangeiros, da Cooperação Internacional e das Comunidades ainda não tem titular.
ANG/LPG/SG
1.6.16
Bissau: Nas mãos de Deus
Apelo dos bispos católicos guineenses: A Guiné-Bissau tem vivido, nos últimos meses, uma escalada da crise política que persiste em fragilizar, ainda mais, as Instituições do Estado, em agravar a precária situação económica do País e em aprofundar as vulnerabilidades das populações.
A crise atual coloca em risco as conquistas que o País tem alcançado nos últimos tempos nos domínios da governação em democracia, consolidação da estabilidade política e restauração dos quadros de cooperação internacional com os parceiros de desenvolvimento.
Perante os sinais do aprofundamento progressivo da crise política e as suas consequências cada vez mais gravosas para os tecidos sociais e económicos do País;
Tendo em conta a urgente necessidade de serem restauradas as condições para a Defesa do Bem Comum;
Convencidos que os interesses individuais e de grupos não devem nunca sobrepor-se aos desígnios nacionais;
Atendendo que o contrato social e de governação que compromete os políticos perante os cidadãos, está focado na prestação de serviço político de qualidade;
Cientes que o amor ao próximo, a perseverança, a solidariedade, a reconciliação, a tolerância, a justiça e a convivência pacífica de pessoas com diferenças identitárias e de credos religiosos são valores nos quais se alicerça a casa comum dos guineenses;
Nós, Bispos da Igreja Católica na Guiné-Bissau, lançamos o seguinte apelo:
- Aos crentes para que confiem a Deus a situação do nosso Pais, certos de que “se o Senhor não edificar a casa, em vão trabalham os construtores” (Salmo 126, 1);
- Aos atores políticos nacionais, particularmente os titulares de órgãos de soberania e os partidos representados na Assembleia Nacional Popular, para serem perseverantes, pautando as suas atitudes e ações políticas pela procura incessante da paz, do diálogo construtivo e inclusivo, tendo em vista a convivência democrática e a estabilidade político-governativa;
- À classe política para assumir com firmeza o compromisso político de servir com dignidade e sentido de missão de cidadania o povo guineense: - criando condições políticas para o diálogo e a parceria estratégica entre as Instituições da República, e para a edificação de um Pacto de Estabilidade para a governação; - restaurando as condições de governação do País num momento em que a fadiga da crise mina o ordenamento público e a autoridade do Estado;
- Aos guineenses, no seu todo, para que sejam perseverantes na luta comum por um País melhor, por um País de homens e mulheres comprometidos com a verdade, a liberdade, a paz, o progresso e a justiça;
- Às forças de Segurança e Defesa para que continuem a manter a ordem e a segurança das pessoas e das Instituições da República;
- Aos Magistrados para que continuem a promover a justiça em conformidade com a missão que lhes foi confiada num Estado de direito democrático;
- À Comunidade Internacional para que continue a ser solidária e a ajudar o povo guineense a realizar as suas aspirações mais profundas.
Confiantes que a Sabedoria de Deus assiste e guia o povo guineense e seus dirigentes, saudamos a todos.
Bissau, 01 de junho de 2016
Bissau: PRS está com Baciro Djá
Bissau,01 Jun 16(ANG) - O Partido da Renovação Social(PRS), foi quem propôs ao Chefe de Estado, José Mário Vaz o nome de Baciro Djá, para liderar o executivo, afirmou o porta-voz dos renovadores.
Victor Pereira em declarações aos jornalistas a saída de uma reunião da comissão política do partido, assegura que a segunda maior força política do país vai mesmo suportar o governo de Baciro Djá no parlamento.
Perante este cenário, o porta-voz do Partido da Renovação Social, sublinhou que o partido está a negociar com o grupo dos 15 deputados dissidentes do PAIGC com vista a formar uma nova maioria no parlamento.
Questionado pelos jornalistas sobre a previdência cautelar interposto pelo PAIGC no Tribunal Supremo Tribunal com vista a cancelar a nomeação de Baciro Djá, Victor Pereira, escusou-se a comentar o assunto.
O Chefe de Estado nomeou Baciro Djá para assumir o governo, a semelhança do que aconteceu em Setembro do ano passado mas 48 horas depois Djá viu-se forçado a abandonar o governo após uma decisão do Supremo Tribunal de Justiça que declarou q ilegalidade de sua nomeação.
Na segunda-feira, o líder do PAIGC, disse que o Chefe de Estado, prepara-se para dar posse a um governo ilegítimo e inconstitucional e por isso vai desafia-lo a mostrar publicamente a proposta apresentado pelo PRS, a partir da qual se vai formar o novo governo.
A histórica condenação de Habré
Bissau, 31 Mai 16 (ANG) - O acórdão divulgado, segunda-feira em Dakar (Senegal), condenando o ex-Presidente tchadiano, Hissene Habré, à prisão perpétua, “marca uma viragem decisiva para a justiça internacional e um imenso alívio para dezenas de milhares de vítimas que esperavam por este dia há mais de 25 anos”, aplaudiu a Amnistia Internacional (AI) num comunicado publicado no mesmo dia.
No termo do julgamento aberto em Julho último, as Câmaras Africanas Extraordinárias em Dakar condenaram Hissene Habré à reclusão perpétua, devido a acusação de crimes contra a humanidade, crimes de guerra e actos de tortura cometidos durante o seu mandato à frente do Tchad entre 1982 e 1990.
As Câmaras Africanas Extraordinárias rejeitaram por outro lado a apreensão dos ativos do réu durante o julgamento.
"Este veredicto prova que, quando há vontade política, os Estados podem colaborar eficazmente para porem termo à impunidade em situações mais complicadas", regozijou-se Gaetan Mootoo, pesquisador sobre a África Ocidental na AI.
A seu ver, são momentos como estes que podem inspirar outras vítimas, ou mesmo incitar a União Africana (UA) e cada Estado africano a seguir este exemplo.
Lembra-se que processo judicial contra Hissene Habré arrancou no Senegal a 20 de Julho de 2015, graças a depoimentos de 69 vítimas, 23 testemunhas e dez peritos, e que a acusação se baseou em relatórios de pesquisa divulgados pela AI em 1980.
Este combate à impunidade foi longo e duro, registando, no seu desenrolamento, duas das vítimas mortas, registadas no intervalo, e cujos filhos e famílias poderão finalmente alegrar-se com o acórdão do tribunal.
Esta primeira jurisdição de "competência universal", sediada num Estado africano, e que desembocou no julgamento e condenação dum ex-chefe de Estado africano, perseguido por crimes de direito internacional lança primícias para iniciativas que visem pôr termo à impunidade em África, considera a AI.
Hissene Habré tem o direito de interpor recurso da sua condenação pelas Câmaras Africanas Extraordinárias que devem igualmente proceder a audiências dedicadas a compensações e instaurar um fundo para todas as vítimas que tenham ou não participado no julgamento.
Para a AI, iniciativas que visem remediar a impunidade por crimes cometidos no Tchad não devem parar aqui.
“Importa manter a pressão no Tchad e mesmo noutros Estados, para inquirir outras pessoas acusadas de graves atentados contra os direitos humanos entre 1982 e 1990, nomeadamente massacres cometidos em Setembro de 1984 no sul do país", indicou Gaetan Moottoo.
ANG/Angop
Bissau: A crise eterniza-se
La crise politique s'éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.
Les ministres et de nombreux députés du PAIGC, parti vainqueur des élections législatives de 2014 et majoritaire à l’Assemblée, sont réunis depuis vendredi 27 mai au palais du gouvernement. Situé à quelques kilomètres du palais présidentiel et du centre-ville de Bissau, le bâtiment abritant la primature et de nombreux ministères était toujours occupé mardi 31 mai par les ministres du gouvernement destitué.
Bientôt deux gouvernements ?
« Nous resterons jusqu’à ce que le président revienne sur sa décision inconstitutionnelle de nommer Baciro Dja au poste de Premier ministre. Nous n’avons pas l’intention de plier », explique Agnelo Regala, président de l’Union pour le changement (UM) et ministre de la Communication de Carlos Correa.
« S’il le faut, il y aura deux gouvernements, celui de Carlos Correa, légitime puisque le PAIGC a gagné l’élection, et celui de Baciro Dja, inconstitutionnel », explique dans la même verve Carlos Vaz, conseiller de Carlos Correa.
L’armée a accordé aux anciens ministres des garanties quant à leur sécurité, selon plusieurs cadres du PAIGC contactés. Des membres de la garde nationale ainsi qu’une trentaine de membres de l’Ecomib (la mission de maintien de la paix déployée par la Cedeao en Guinée-Bissau) sont toujours déployés devant l’édifice pour assurer leur protection, explique Agnelo Regala.
Une délégation de l’UEMOA envoyée à Bissau
La situation inquiète les pays de la sous-région. Preuve en est, Lancina Dosso, émissaire de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), a été envoyé à Bissau pour tenter une médiation. Après une rencontre mardi avec des membres de la société civile et avec les chefs des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, Lancina Dosso devrait s’entretenir avec les anciens ministres mardi après-midi au palais du gouvernement.
Mais pour l’heure, les avertissements de la communauté internationale, qu’il s’agisse de l’UEMOA, des Nations unies, de l’Union africaine, de la CPLP et de l’Union européenne ne changent rien à la crise. Pas plus que les inquiétudes émises par les bailleurs internationaux, qui avaient accordé en mars 2015 un milliard d’euros de financement à la Guinée-Bissau.
Jeune Afrique
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