30.6.12
A destruição dos mausoléus em Tombouctou
BAMAKO (© 2012 AFP) - Des islamistes d'Ansar Dine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, ont entrepris samedi de démolir des mausolées de saints musulmans à Tombouctou, ville mythique récemment classée patrimoine mondial en péril par l'Unesco qui a regretté une destruction "tragique". "Ansar Dine va détruire aujourd'hui tous les mausolées de la ville. Tous les mausolées sans exception", a déclaré à travers un interprète Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou joint par l'AFP depuis Bamako. Le premier sanctuaire visé a été celui de Sidi Mahmoud, dans le nord de la ville, qui avait déjà été profané début mai par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un allié d'Ansar Dine, ont raconté à l'AFP des habitants joints depuis la capitale, certains sous le choc. "Aujourd'hui, au moment où je vous parle, les islamistes d'Ansar Dine ont fini de détruire le mausolée du saint Sidi Mahmoud. Ils ont cassé (et) fait tomber le mur" de clôture du site, "c'est très grave", a déclaré en pleurant un des témoins. Puis les islamistes se sont rendus au mausolée d'un autre saint, Sidi Moctar, dans l'est de la ville, qu'ils ont commencé à détruire. Les hommes d'Ansar Dine, qui veulent appliquer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, "ont dit qu'ils vont tout détruire aujourd'hui. Vraiment, ils ont violé aujourd'hui Tombouctou. C'est un crime", a dit un des témoins proche d'un imam (qui dirige la pmrière musulmane en commun) de Tombouctou. Ce projet de destruction totale des mausolées est une réponse à la décision de l'Unesco, annoncée jeudi, de placer Tombouctou, depuis 1988 au patrimoine mondial de l'humanité, sur la liste du patrimoine en péril, d'après le porte-parole d'Ansar Dine interrogé par l'AFP. "Dieu, il est unique. Tout ça, c'est +haram+ (interdit en islam). Nous, nous sommes musulmans. L'Unesco, c'est quoi?", a-t-il dit, ajoutant que Ansar Dine réagissait "au nom de Dieu". Selon le site Internet de l'Unesco, Tombouctou compte "16 cimetières et mausolées qui étaient des composantes essentielles du système religieux dans la mesure où, selon la croyance populaire, ils étaient le rempart qui protégeait la ville de tous les dangers".
26.6.12
Turquia não esquece que Síria já foi sua
Nato has begun meeting in special session after Syria shot down a Turkish plane - an act condemned by Turkey as a "serious threat" to regional peace.
In a letter to the UN Security Council, Turkey described the incident as a "hostile act by the Syrian authorities against Turkey's national security".
Syria insists the F-4 Phantom jet was shot down inside Syrian airspace.
Meanwhile, Syrian opposition activists have reported fighting near Republican Guard positions in suburbs of Damascus.
There were clashes in Qadsaya and al-Hama, around 8km (5mi) from the centre of the city, the Syrian Observatory for Human Rights told AFP news agency. The British-based organisation also said that security forces had entered the Barzeh area of the city.
BBC
24.6.12
Islamista na Presidência do Egipto
The Muslim Brotherhood's Mohammed Mursi has been declared the winner of Egypt's presidential election run-off.
He won 51.73% of the vote, beating former PM Ahmed Shafiq, the Higher Presidential Election Commission said.
The head of the panel of judges, Farouq Sultan, said it had upheld some of the 466 complaints by the candidates, but that the election result still stood.
The announcement prompted scenes of jubilation in Cairo's Tahrir Square, where Mr Mursi's supporters gathered.
They have been maintaining a vigil there for days in protest at the series of decrees by the ruling Supreme Council of the Armed Forces (Scaf) which they say are designed to reduce or constrain the power of the president, and entrench the power of the military.
On 13 June, the justice ministry gave soldiers the right to arrest civilians for trial in military courts until the ratification of a new constitution.
Four days later, just as the polls were closing in the run-off, the generals issued an interim constitutional declaration that granted them all legislative powers and reinforced their role in the drafting of a permanent constitution. The military was also exempted from civilian oversight.
Then on Monday, the head of the Scaf, Field Marshal Mohammed Hussein Tantawi, announced the re-establishment of a National Defence Council, putting the generals in charge of Egypt's national security policy.
BBC
23.6.12
Sombras do Império Otomano
Turkey's President, Abdullah Gul, has said the Turkish fighter jet shot down by Syria's air defence forces on Friday may have violated Syrian airspace.
Mr Gul said it was routine for warplanes flying at high speed to cross borders for short distances.
Syria has said it engaged the aircraft in its airspace "according to the laws that govern such situations", and that it crashed into the Mediterranean Sea.
The Turkish and Syrian navies are searching for the two crew members.
"It is routine for jet fighters to sometimes fly in and out over (national) borders ... when you consider their speed over the sea," Mr Gul told official Anatolia news agency.
"These are not ill-intentioned things but happen beyond control due to the jets' speed," he said.
Mr Gul said that the incident could not be ignored, and echoing Prime Minister Recep Tayyip Erdogan's statement after an emergency government meeting on Friday, he stated that "whatever is necessary will be done."
Relations between Nato-member Turkey and Syria, once close allies, have deteriorated sharply since the uprising against Syrian President Bashar al-Assad began in March 2011.
Tens of thousands of Syrian refugees have fled the violence across the border into Turkey.
BBC
20.6.12
Uma morte na Arábia Saudita
Saudi Arabia's Crown Prince Nayef bin Abdul Aziz Al Saud has died "outside the kingdom", the royal court has said.
Prince Nayef, who was also deputy prime minister and interior minister, had left the country for a holiday and medical tests late last month.
On 3 June, the deputy interior minister said the prince, who was 77 or 78, was in good health and would return "soon".
He was named crown prince in October 2011 after the death of the previous crown prince, Sultan bin Abdul Aziz.
The succession in Saudi Arabia still passes among the sons of former King Abdul Aziz ibn Saud, who established the modern kingdom during his reign from 1932 to 1953. So far, five brothers have become kings and about 20 are still alive.
King Abdullah, who is 88 years old, had a back operation last year.
Next in line is expected to be Prince Nayef's 76-year-old brother, Prince Salman, who was appointed defence minister in November after spending five decades as governor of Riyadh.
BBC
Manifestação em Luanda
Esta manhã, mais concretamente no fim da manhã, ocorreu mais uma manifestação – para não variar, uma não autorizada pelo GPL (se ainda fosse do partido maioritário, nem havia necessidade de se colocar a questão de legalidade, mas como não é…) – levada a efeito pelos antigos militares desmobilizados que continuam a aguardar o pagamento dos seus vencimentos, alguns dos quais, remontam a 1992!!!
Como não estava autorizado houve intervenção policial e de acordo com as notícias recebidas da capital da Kianda havia não só movimentações e algum atrito com os manifestantes como terá havido disparos.
Segundo parece tudo terá começado na Maianga ...) Eugénio Costa Almeida
16.6.12
O que diz o Presidente de Azawad
L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview. Jeune Afrique : Pourquoi le protocole d’accord signé le 26 mai entre le MNLA et Ansar Eddine a-t-il fait long feu ? Bilal Ag Achérif : Les deux groupes ont signé cet accord dans le but d’officialiser leurs relations car nous avons chassé ensemble l’armée malienne de l’Azawad, nous nous sommes coordonné avant même le 17 janvier [début des attaques de la rébellion, NDLR]. L’accord du 26 mai a été signé pour notre intérêt commun et la sécurité de l’Azawad. Mais on s’est vite rendu compte que certains leaders ne l’ont pas bien compris. Le manque de communication a laissé certains cadres croire que nous étions tombés dans le terrorisme ou le salafisme. Mais le dialogue continue, et l’accord reste d’actualité. Si les discussions continuent, pourquoi n’y a-t-il pas de membres d’Ansar Eddine dans votre conseil transitoire ? Ansar Eddine n’a pas voulu participer car, après la signature de l’accord, il y a eu des divergences sur le calendrier des activités. Iyad Ag Ghali [chef d’Ansar Eddine, NDLR], avec qui nous avons défini les axes de notre future Constitution, voulait commencer tout de suite par élaborer son texte. Mais selon nous, cela aurait fait perdre du temps. Il faut d’abord former ce conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA), et c’est lui qui mènera les discussions avec les médiateurs, tout en élaborant la Constitution. Sur quels principes sera basé cette Constitution ? Elle sera basée sur le Coran tel qu’interprété par l’imam Malick ainsi que sur d’autres principes issus des traités internationaux qui ne vont pas à l’encontre de la religion. Le peuple de l’Azawad est musulman à 100%, et c’est un islam modéré. Les gens ont toujours réglé leurs problèmes chez les imams et les cadis de la ville avant d’aller à la police ou devant la justice du Mali. Nous avons juste officialisé sur le papier la réalité des Azawadiens. Donc nous ne sommes pas laïques ni extrémistes mais modérés. Le mot « laïque » n’a jamais été écrit dans aucun document officiel du MNLA. Ceux qui disent que l’Azawad est laïque ne connaissent pas la réalité du terrain. Des combattants vous ont abandonné pour rejoindre Ansar Eddine. Cela ne risque-t-il pas de vous affaiblir ? Certains combattants du MNLA ont rejoint Ansar Eddine et vice-versa. D’ailleurs, à Tombouctou, certains de nos hommes qui étaient partis sont revenus le lendemain de la signature de l’accord du 26 mai, grâce au rapprochement entre les deux groupes. Ces mouvements de personnes ne nous font pas peur car Ansar Eddine, le MNLA, le Mujao [Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, NDLR] et le FNLA [Front national de libération de l'Azawad, NDLR] sont tous de l’Azawad et aiment leur patrie. Combien de combattants appartiennent au MNLA ? Nous les estimons à 10 000. Ce chiffre comprend les volontaires, ceux qui sont actuellement en formation et les combattants aguerris. Est-ce que le MNLA est d’accord pour négocier une fédération au sein du Mali ? Pourquoi ? Le MNLA a chassé le Mali de l’Azawad, que nous considérons désormais comme indépendant. Depuis 50 ans, le Mali n’a pas fait un hôpital digne de son nom ni de routes bitumées, aucune université, donc pourquoi voulez-vous qu’on soit encore avec le Mali ? Est-ce que vous êtes en contact avec le gouvernement malien ? Nous n’avons aucun contact direct avec le gouvernement malien, car nous ne sommes pas de la même famille. C’est un conflit régional et international, nous passons par des pays médiateurs. Quels sont les pays qui vous soutiennent ? Les pays suivent leurs intérêts. Aujourd’hui, l’intérêt des pays voisins réside dans la sécurité et la stabilité de l’Azawad. Depuis 50 ans, le Mali a échoué sur ces deux plans. Les puissances mondiales comme la France et d’autres ne sont pas contre notre indépendance, et leurs déclarations hostiles ont été dictées par des considérations politiques. Est-ce que le MNLA est prêt à combattre Aqmi ? Nous sommes en guerre avec le Mali car ce pays n’a pas encore déclaré le cessez-le-feu demandé par l’ONU. Notre priorité aujourd’hui, c’est d’avoir une politique claire vis-à-vis du Mali et de la communauté internationale. Ensuite, il s’agira de régler le problème de la sécurité et de la stabilité de l’Azawad. Nous prendrons alors part aux combats régionaux et internationaux, et Aqmi est un problème international. Votre allié, Ansar Eddine, ne cache pas sa proximité avec Aqmi. Cela ne vous pose-t-il pas un problème ? Certains combattants d’Aqmi, notamment des jeunes chômeurs, ont été enrôlés par Aqmi. Je pense qu’Ansar Eddine peut obtenir d’Aqmi qu’il quitte l’Azawad, car sa présence nuit à nos intérêts. Ansar Eddine a compris cela. Mais Aqmi ne nous fait pas peur. Si l’ONU envoie une force militaire au Nord-Mali, est-ce que le MNLA fera appel à Ansar Eddine et Aqmi pour la repousser ? Le MNLA accepte Ansar Eddine à ses côtés, pas Aqmi. Et si Ansar Eddine fait appel à Aqmi, c’est son problème. Et c’est aussi celui des gens qui ont laissé ce groupe venir s’installer ici, qui lui ont donné de l’argent [sous forme de rançons pour la libération d'otages, NDLR]. C’est comme cela qu’Aqmi est devenu puissant. Propos recueillis par Baba Ahmed, envoyé spécial de Jeune Afrique à Gao
Quem é quem em Azawad
Le 7 juin 2012, le MNLA a mis en place un Conseil Transitoire de l’Etat de l’AZAWAD(CTEA)de 28 membres, dont la composition est la suivante : 1. Président : Monsieur Bilal AG ACHERIF 2. Vice-président : Mahamadou DJERI MAIGA 3. Secrétaire à la Présidence Mahmoud AG AGHALI 4. Chargé des relations Extérieures et de la Coopération Internationale Monsieur Hama AG MAHMOUD 5. Chargé de la Défense Nationale Colonel Mohamed NAJIM 6. Chargé de l’Administration du Territoire Alla AG ELMEHDI 7. Chargé de la Sécurité Intérieure Colonel Hassane AG FAGAGA 8. Chargé de l’Economie et des Finances, Altanata AG EBALAGH 9. Chargé de l’Information Monsieur Mossa AG ASSARID 10. Chargé de la justice Monsieur Saïd BEN BELLA 11. Chargé du Commerce et des Transports Bilal AG OUSMANE 12. Chargé de l’orientation et de la Prédication Islamique Monsieur Abdallah AG ALBACKAYE 13. Chargé des Mines, de l’Energie et de l’Eau Monsieur Ahmed Mohamed AG GUIDI 14. Chargé de la Communication et des Nouvelles Technologies Mohamed Lamine Ould AHMED 15. Chargé des Azawadi de l’Extérieur, des Droits de l’Homme et de l’Action Humanitaire Ibrahim AG MOHAMED ASSALECK 16. Chargé de la santé et des Affaires sociales Monsieur Habitika AG ASSAMADO 17. Chargé de l’Education Monsieur Abdoulkarim AG MATAFA 18. Chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Monsieur Ghabdi AG MOHAMED IBRAHIM 19. Chargé de la Cohésion Sociale, du Règlement des conflits et de la Réhabilitation de l’Autorité Coutumière Monsieur Mohamed Ousmane AG MOHAMEDOUNE 20. Chargé de la Jeunesse et des Sports Monsieur Mohamed Zeyni Aguissa MAIGA 21. Chargé de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme Monsieur Aroudeyni AG HAMATOU 22. Chargé de l’Environnement Monsieur Baye AG DICKNANE 23. Charge de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Madame Nina Wallet INTALLOU 24. Chargé des Domaines de l’Etat, du Foncier et de l’Urbanisme Monsieur Akli Iknane AG SOULEYMANE 25. Chargé Fonction Publique Emploi et formation professionnelle Monsieur Abdoulaye SEYDOU DICKO 26. Porte Parole du Conseil Hama AG SIDAHMED 27. Chargé des anciens combattants, des Martyrs et des Victimes de guerre Youssouf AG ACHEICK 28. Chargé du Plan et de la Statistique Assarid AG MOHAMED
TPI: o primeiro lugar é para a Gâmbia
Fatou Bensouda, a former Gambian justice minister, has been sworn in as the International Criminal Court's new chief prosecutor in The Hague. She becomes the first African to hold the post. She is taking over from Argentinian Luis Moreno Ocampo, who is stepping down after nearly a decade in office. The BBC's Anna Holligan says one of Ms Bensouda's earliest priorities will be bringing Saif al-Islam Gaddafi, the son of the late Libyan leader, to justice. Ms Bensouda will also be overseeing the ICC's first trial of a former head of state, when the Ivory Coast's ex-President Laurent Gbagbo appears in court. Liberia's former leader, Charles Taylor, was tried by a UN-backed court trying those responsible for the atrocities during Sierra Leone's civil war. 'Calm and sensitive' At the swearing-in ceremony in The Hague, Ms Bensouda praised the work conducted by her predecessor and promised to make the victims of crime her priority. "As I begin my tenure, moving forward in consolidating current practices, the office will continue to forge ahead with its investigations and prosecutions," she said. "It will, in particular, also continue to look for innovative methods for the collection of evidence to bring further gender crimes and crimes against children to the court, to ensure effective prosecutions of these crimes while respecting and protecting the victims." Ms Bensouda has spent the past eight years serving as Mr Moreno-Ocampo's deputy. Our correspondent says that although Ms Bensouda is not new to The Hague, her appointment comes at a time when international justice is increasingly in the spotlight. ----- BBC Fatou Bensouda at a glance Grew up in the Gambian capital, Banjul Father was a civil servant Studied law in Lagos, Nigeria Became The Gambia's first international maritime law expert Joined the justice ministry in 1987 as a deputy public prosecutor Became Gambian attorney general and justice minister in 1998 Worked for Tanzania-based International Criminal Tribunal for Rwanda Deputy chief prosecutor at the ICC from 2004-2012 Becomes ICC chief prosecutor June 2012
15.6.12
Bissau: o imbróglio
O presidente da Comissão Nacional de Eleições (CNE) da Guiné-Bissau, Desejado Lima da Costa, foi ontem convidado pelo chefe de Estado ilegitimo de transição, Serifo Nhamadjo, a retomar as suas funções.
Lima da Costa, que falava à imprensa à saída de uma audiência com Serifo Nhamadjo, disse ter sido convidado a retomar as funções, depois de ter sido impedido de o fazer por soldados na sequência do golpe de Estado de 12 de Abril. "A CNE está a trabalhar a meio gás porque não tem presidente, não tem interlocutor, eu disse isso ao Presidente, aliás foi essa a preocupação do Presidente da República, arranjar um interlocutor que possa iniciar o diálogo com a comunidade internacional com vista aos próximos actos eleitorais", disse Lima da Costa.
"É preciso preparar a CNE, criar as condições operacionais para este período transitório a que se seguirá as eleições para o retorno à normalidade constitucional", acrescentou o presidente da CNE.
Desejado Lima da Costa disse estar "em plena liberdade" pelo que vai retomar as suas funções na CNE, onde foi impedido de entrar recentemente por soldados e polícias, sem quaisquer justificações.
Lima da Costa era um dos dirigentes guineenses que se encontravam refugiados na sede da União Europeia em Bissau desde o dia do golpe, de onde saíram volvidos quase 40 dias.
Questionado sobre se é possível realizar a segunda volta das eleições presidenciais, interrompida com o golpe de Estado, o presidente da CNE disse que essa pergunta deve ser respondida pelos políticos.
NOVAS DA GUINÉ-BISSAU
Sonangol maioritária em São Tomé e Príncipe
São Tomé, 14 Jun (STP-Press) – A companhia aérea angolana ‘’Sonair’’, subsidiária da ‘’Sonangol’’, pode vir a integrar a companhia aérea de bandeira de S.Tomé e Príncipe, a ‘’STP/Airways’’, a partir do dia 20 de Junho, anunciou o ministro são-tomense titular da Aviação Civil. Carlos Vila Nova, ministro das Obras Públicas, que falava à imprensa a margem de inspecção de uma missão da ‘’Sonangol’’ às obras em curso de requalificação do aeroporto internacional do arquipélago, disse que ‘’a regimentação [administrativa] da parte social já foi feita ‘’ entre os restantes accionistas, viabilizando, assim, assinatura do acordo para accionista maioritário da ‘’Sonangol’’ na transportadora aérea de S.Tomé e Príncipe. ‘’ É um acordo, adiantou, tudo indica, poderá vir a ser assinado à 20 de Junho deste ano’’, anunciou o governante, que, tal facto vai permitir o ‘’relançamento’’ da citada companhia que, através de um avião disponibilizado pela Euro Atlantic, até a presente sócia maioritária, garante semanalmente um voo para Lisboa/S.Tomé e vice - versa e, ligações inter-ilhas. Há dois meses, o primeiro – ministro Patrice Trovoada confirmou a inclusão da parte angolana na empresa aérea santomense, o qual permitirá utilização de aviões da ‘’Sonair’’, resultante do acordo entre as partes societárias, na perspectiva de viabilizar novas rotas para a companhia aérea de S.Tomé e Príncipe. Além de linhas para Europa através de Lisboa/S.Tomé e vice-versa, ou Luanda/S.Tomé/Luanda, e potenciar maior circulação aérea interna inter-ilhas, Trovoada interessado no incremento de turismo e oportunidades de negócio do país como centro de prestação de serviço, visualiza a exploração de rotas, em reciprocidade, com países vizinhos de África central, destacando – se Gabão, Nigéria e, Camarões. A ‘’STP/Airways’’, foi criada há seis anos numa parceria público/privada com capitais do Estado santomense, Euro Atlantic ( do grupo Pestana, com capital maioritário), banco Equador (do grupo empresarial angolano Mombaka) e o Francês, Gys (com interesses no hotel Clube Santana). Além de aviação civil, a gigante petrolífera angolana, ‘’Sonangol’’, acordou, há um ano, com autoridades santomenses, administração por cerca de 30 anos do Porto e Aeroporto internacional de S.Tomé, tornou – se sócia maioritária da distribuidora de combustível local, a ‘’Enco’’, e tem, também, em andamento negociações para gestão da principal produtora de distribuidora de energia eléctrica do arquipélago, a ‘’EMAE’’.
O futebol dos cruzados
"... São as cruzadas em nome da fé, presumo. Está presente nas representações coevas do condestável Nuno Álvares Pereira, na iconografia do forte de São Jorge da Mina e no logotipo criado pelo Secretariado de Propaganda Nacional (vulgo SNI) para a Exposição do Mundo Português, de 1940. Fé, conquista e império. Ou seja, trata-se da iconografia de um Império obtido pela fé e pela espada. O que os tipos da Nike fizeram foi dar um novo lustre a um país que, secularmente, vive espreguiçado no mito do contacto de culturas".
Raúl F. Curvêlo, a propósito de alguns dos equipamentos da selecção portuguesa de futebol, com uma estilização da cruz de São Jorge
A morte de Roger Garaudy
C'est le site d'un mouvement d'extrême droite, Egalité et Réconciliation, animé par Alain Soral, qui a été le premier à diffuser en France et sur le mode du deuil, la nouvelle de la mort de Roger Garaudy, le mercredi 13 juin à 8 h 30, à l'âge de 98 ans à son domicile en banlieue parisienne. Il n'y pas de hasard dans l'apparition de cette annonce aux marges sulfureuses de la politique française, sur un site où, entre autres particularités, l'on vole au secours du régime syrien "agressé" : Roger Garaudy, avait, depuis son adhésion en 1996 aux thèses négationnistes, bel et bien disparu du paysage national. A l'inverse, ce choix lui valait une impressionnante et préoccupante popularité dans le monde arabo-musulman. Il fut pourtant une époque, longue, où Roger Garaudy, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de résistance, était tout à fait "fréquentable".
NÉGATION DU GÉNOCIDE HITLÉRIEN
Avant de sombrer dans la négation du génocide hitlérien, il avait effectué un brillant parcours : intellectuel, homme politique, ancien dirigeant du Parti communiste français dont il avait été exclu en 1970, il s'était converti par la suite au catholicisme puis, en 1980, à l'islam. Il fut un temps où, déjà auteur d'une quarantaine de livres, il jouissait de la pleine respectabilité accordée aux intellectuels en vue. Où, comme en novembre 1978, il était l'invité de Jacques Chancel dans l'émission Radioscopie. Où le chorégraphe et danseur Maurice Béjart, en 1973, préfaçait son ouvrage Danser sa vie... Né le 17 juillet 1913 à Marseille, dans une famille athée, d'ouvriers et de marins, Roger Garaudy se convertit au protestantisme à quatorze ans et, sans cesser d'être chrétien, adhère au parti communiste à vingt ans en 1933. Agrégé de philosophie, il enseigne à Albi, la ville de Jaurès. Arrêté en septembre 1940, il ne sera libéré que six mois après le débarquement américain. André Marty, haut dirigeant du parti, l'appelle alors à ses côtés. Il entre au comité central en 1945, sera député du Tarn en 1945 et 1946 lors des deux assemblées constituantes, puis élu à la première Assemblée nationale. Il est alors selon sa propre expression, "stalinien de la tête aux pieds", n'hésitant pas à dénoncer les prétendus mensonges supposés de ceux qui tentent de faire connaître la réalité du goulag. ISOLER UNE DÉVIATION THÉORIQUE STALINIENNE En 1951, il perd son mandat parlementaire, qu'il retrouve en 1956 comme député de la Seine. Dans l'intervalle, il passe un doctorat de philosophie à Moscou, où les circonstances le mettent en présence des débuts de la "déstalinisation". Vice-président de l'Assemblée nationale de 1956 à 1958, il siège ensuite au Sénat d'avril 1959 à novembre 1962, date à laquelle il abandonne son mandat pour se consacrer à l'enseignement de la philosophie. Entré au bureau politique du PCF en 1956, il est titularisé dans cette fonction en 1961. En 1960, il devient directeur du Centre d'études et de recherches marxistes. Comme Louis Althusser à la même époque, il tente d'isoler une déviation théorique stalinienne qui laisserait Marx et Lénine intacts. Mais, à l'inverse d'Althusser, sa démarche vise à concevoir un nouvel humanisme, ce qui lui vaudra d'être traité de "révisionniste" (au sens marxiste du terme) et accusé de faire une "critique de droite" du stalinisme. Au fil d'une série d'ouvrages commencée en 1965 avec De l'anathème au dialogue, il s'élève contre tout athéisme rigide et veut ouvrir entre chrétiens et communistes de nouvelles perspectives de dialogue. EXCLU DU PCF Mai 1968, puis l'invasion en août de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques accentuent son évolution critique. Il publie coup sur coup deux livres, Peut-on être communiste en 1968 ? et Pour un modèle français du socialisme, qui rendent inévitable la rupture avec le parti. Quelques mois après le congrès du PCF en 1970, il est exclu. Cette décision libérera en même sa recherche philosophique et son retour à la foi chrétienne, qu'il exprime alors dans une nouvelle série d'ouvrages. Sa pensée prendra un nouveau tournant avec sa conversion l'année suivante à l'Islam, qui donnera lieu à la publication en 1981 de Promesses de l'Islam (Seuil). Il crée une fondation à son nom, en Espagne, à Cordoue où, dans une sorte de musée, il célèbre l'âge d'or de l'Islam en Espagne à la fin du Moyen Age. Il amorce le parcours qui va, en quelques années, le mener vers un "antisionisme" de plus en plus radical. Enfin, en minorant le nombre des victimes juives du nazisme et en mettant en question l'existence des chambres à gaz, il deviendra une figure du négationnisme. La guerre du Golfe, qu'il dénonce comme "une guerre coloniale" marque une étape dans sa radicalisation. En 1992, pourtant, c'est encore un intellectuel reconnu qui publie Avons-nous besoin de Dieu ? aux éditions Desclée de Brouwer. Avec une introduction de l'Abbé Pierre, avec qui il s'était lié d'amitié dans les années 1950. LA POLÉMIQUE ÉCLATE En 1996, c'est le coup de tonnerre, avec la publication de son livre Les mythes fondateurs de la politique israélienne. Un ouvrage diffusé une première fois en décembre 1995 par la librairie La Vieille Taupe, éditeur des négationnistes, puis réédité, au printemps 1996, à compte d'auteur. La polémique éclate. "Le judaïsme n'est pas mis en cause, mais la politique israélienne", affirme-t-il. Mais il ajoute : "Je révise simplement les conclusions du procès de Nuremberg et les principes qui l'ont fondé." Le doute n'est pourtant pas permis. Tout au long des deux cent trente-sept pages du livre, l'auteur, citant notamment l'anglais David Irving, connu pour ses relations avec les néonazis allemands, il nie le projet d'extermination de Hitler à l'encontre des juifs, nie l'existence des chambres à gaz, nie le génocide... Affaire dans l'affaire, l'abbé Pierre vole au secours de son ami et dénonce le "lobby sioniste international" avant de se rétracter du bout des lèvres. Interdit en France, le livre vaut à Roger Garaudy, défendu par Jacques Vergès, une condamnation en 1998 à une peine d'amende et d'emprisonnement avec sursis pour "contestation de crimes contre l'humanité". A partir de ce point de bascule, Garaudy entame une troisième vie, retracée dans un livre de Michaël Prazan et Adrien Minard, Roger Garaudy, itinéraire d'une négation (Calmann-Lévy, 2007). Du Caire à Téhéran en passant par Beyrouth, Damas, Amman, le Qatar et les territoires palestiniens, il est accueilli avec égards. Il est reçu au Liban par le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en Syrie par le vice- président Abdel Halim Khaddam, soutenu par le cheikh Yassine, chef du Hamas, accueilli en Iran par le président Khatami. Diffusé dans différents pays par des groupes militants, invité à de multiples conférences il se montre un orateur brillant, jouant de sa considérable culture et de ses allures de doux savant. Son propos continue d'être répercuté sans fin sur Internet. Luc Cédelle LE MONDE
10.6.12
Bissau: partiram os últimos angolanos
Bissau (Do enviado especial da Angop) - O encarregado de negócios da Embaixada de Angola na Guiné Bissau, Luís dos Santos, lamentou, neste sábado, em Bissau, o facto das forças da Missão Militar Angolana nesse país (Missang) terem sido obrigadas a dar por fim a sua tarefa devido a divergências internas de carácter político-militar.
O responsável angolano falava na cerimónia de despedida do último grupo de militares integrados na Missang, comandadas pelo tenente general Gildo dos Santos, onde estiveram também presentes alguns diplomatas da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP)acreditados na Guiné Bissau.
"Esta saída é de facto triste porque acontece num momento de grandes problemas neste país", ressaltou.
Luís dos Santos considerou que o papel cumprido pela missão angolana "é honroso e todos os efectivos saíram da Guiné Bissau com sentimento do dever cumprido".
Os efectivos, num total de 249, entre militares e polícias, estavam deste Março de 2011 na Guiné Bissau, na base de um acordo de cooperação técnico militar.
O tratado tinha como objectivo proceder reformas no seio das forças armadas e da polícia locais, bem como a reabilitação de quartéis, esquadras e reorganização administrativa, entre outras tarefas.
Neste sábado, duas aeronaves da Força Aérea Nacional do tipo Il 74 e uma aeronave Boeing 737-700, da companhia aérea angolana Sonair, procederam à retirada dos últimos meios utilizados e parte dos oficiais superiores e subalternos das Forças Armadas Angolanas (FAA) e da Polícia Nacional.
A operação de retida dos militares angolanos teve início na terça-feira última.
Bissau: Manecas adere à Nova Ordem
O antigo ministro das Finanças da Guiné-Bissau Manuel(Manecas) dos Santos afirmou hoje que devido "às coisas que ocorriam no país era de se esperar um golpe de Estado". Actual embaixador da Guiné-Bissau em Angola e veterano de luta pela independência, Manuel dos Santos (mais conhecido no país por Manecas dos Santos) falava num encontro promovido pelo chefe do Estado-Maior das Forças Armadas, António Indjai, para esclarecer aos veteranos de guerra as razões do golpe de Estado por ele liderado. "A corrupção alastrava, 'Cadogo' [primeiro-ministro deposto no golpe de Estado de 12 de Abril] comprava toda gente com o dinheiro de Estado. A injustiça grassa no país. Muita gente foi morta nos últimos anos sem que se saiba porquê e como", disse Manuel dos Santos. "O povo guineense tem o direito de se rebelar contra tudo isso. As nossas forças armadas um dia tinham que dizer basta a tudo isso", disse o antigo governante, pedindo aos militares para que "mantenham a vigilância sobre o país". "Os militares fizeram o que fizeram, voltaram para as suas casernas. Muito bem. Mas tal não pode significar que vão deixar de ter uma palavra sobre o país", instou Manuel dos Santos, dirigindo-se ao chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, que estava ao seu lado na mesa da presidência do Parlamento. "É agora ou nunca que temos oportunidade para mudar o nosso país", disse o ex-governante. O ainda embaixador da Guiné-Bissau em Angola acusou também os deputados de facilitarem leis que apenas servia os interesses dos elementos do regime deposto. Para Manuel dos Santos, a Guiné-Bissau "não honra os seus filhos" se "os verdadeiros combatentes da liberdade da pátria não são respeitados" pelas autoridades. "É inadmissível que um combatente como Mbana Cabra esteja a receber 14 mil francos CFA" (21 euros), afirmou Manuel dos Santos, referindo-se a um dos mais célebres ex-guerrilheiros durante a luta armada pela independência da Guiné-Bissau. Mbana Cabra estava na sala mas só andava apoiado a um cajado e foi o centro das atenções dos presentes. Afastado das lides partidárias há vários anos, Manuel dos Santos disse que "é chegada a hora" dos veteranos de guerra regressarem ao PAIGC (Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo) para "resgatar a história do partido". "Eu faço este ano 50 anos de militância no PAIGC. Entrei no PAIGC em 1962, hoje tenho 69 anos de idade. É preciso assumirmos as nossas responsabilidades para com o nosso partido", defendeu. 7-6-2012, 01:45:32 Fonte: Agência Lusa/Expresso das Ilhas
8.6.12
Possível intervenção militar no Mali
Lagos, Nigeria (PANA) - ECOWAS may send troops to Mali with or without the member state's consent in order to arrest the deteriorating situation in the northern part of the country, where separatist armed groups have continued to commit acts of rape, looting, robbery, killing and destruction of cultural sites. Though the deployment of the ECOWAS Stand-by force to Mali has long been approved by the region's leaders, the estimated 3,000 troops have yet to be deployed because the 15-member bloc has been waiting for a formal invitation from the Malian authorities. However, that may change soon, as an ECOWAS Consultative Meeting on the situation in Mali has urged the current Chairpersons of ECOWAS and the African Union, Presidents Alassane Ouattara of Cote d'Ivoire and Yayi Boni of Benin respectively, to seek the approval of the UN Security Council for the deployment of troops under Chapter 7 of the United Nations Charter, ''with a view to taking all necessary measures for the restoration of the territorial integrity of Mali, if the need be, by the use of force''. PANA reports that Chapter 7 of the UN charter allows for sanctions, including economic measures and an arms embargo, as well as military force, to maintain peace. The decision on the possible use of Chaper 7 deployment followed the briefing made to the Consultative Meeting, which was held on the margins of this week's UEMOA Summit in Lome, Togo, by the ECOWAS Mediator on the Mali crisis, President Blaise Compaore of Burkina Faso. The presentation highlighted the ''flagrant violation of human rights, the serious humanitarian situation and its consequences on regional and international peace and security'', according to a communique issued after the meeting. The regional leaders who attended the meeting also urged the Mediator to pursue his negotiations with the stakeholders with the exception of terrorist groups. They reiterated ECOWAS’ non-recognition of the CNRDRE formed by the military junta that seized power in Mali in March, as well as any status of Head of State or former Head of State bestowed on the junta leader, Capt. Amadou Sanogo. Meanwhile, West African military chiefs are due to meet in Abidjan, Cote d'Ivoire, 16 June to deliberate on the structure of the Stand-by force being prepared for the Mali mission, PANA has learnt. The meeting is a follow-up to the mission planning conference held in Abuja, Nigeria, earlier.
7.6.12
O petróleo de Angola
Angola is Africa’s third largest oil producer behind Nigeria and Libya and, in January 2007, became the 12th member of the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC). According to the 2011 BP Statistical Energy Survey, Angola had proved oil reserves of 13.5 billion barrels at the end of 2010, equivalent to 19.9 years of current production and 0.97 % of the world's reserves. Angola produced an average of 1851 thousand barrels of crude oil per day in 2010, 2.31% of the world and a change of 3.7 % compared to 2009. Angola exports more than 90% of its crude oil primarily to China and the US. Angola's oil and oil derivatives industry accounts for 91.92% of total exports. Petroleum and petroleum products generated nearly $9.7 billion in State revenues in 2004. Angola is a key player in Africa's oil industry as both a major producer and exporter. Offshore Angola is recognised as a world-class area for oil exploration and production. Angola produces crude oils that have an API gravity ranging from 32 degrees to 39.5 degrees and a sulphur content of 1.12% to 0.14%. Angola currently flares the majority of its natural gas but plans are underway to convert natural gas into liquefied natural gas (LNG). Angola's economy is highly dependent on the oil sector, which accounts for 40% of GDP and 80% of government revenues. Sonangol was established in 1976 and manages all fuel production and distribution in Angola. The majority of the country's crude oil is produced offshore in Block Zero, located in the northern Cabinda province. Crude reserves also are located onshore around the city of Soyo, offshore in the Kwanza Basin north of Luanda, and offshore of the northern coast. Significant discoveries have been made in Blocks 14, 15, 17 and 18 since the mid 1990’s. Companies are focussing on ways to reduce the costs and improve the cost-efficiency of producing from the high risk deep-water areas. The top foreign oil companies operating in Angola are US-based ChevronTexaco and ExxonMobil, France’s Total, UK ’s BP, UK /Dutch Shell, and Italian Agip/Eni Oil Company. MBendi
Bissau: Lá se vai Angola
BISSAU (Reuters) - Angola began withdrawing its troops and military equipment from Guinea-Bissau on Wednesday, officials said, ending a year-long mission in the West African country aimed at reforming the army but which instead helped trigger a coup. An Angolan ship, the Rio Mbridge, began loading up men and equipment at the port of Bissau, and airplanes were deployed to pick up remaining troops who had been headquartered in a hotel in the seaside capital. "The withdrawal is ongoing and unfolding normally," said Fernando Vaz, a spokesman for Guinea-Bissau's transitional government, in place since mid-May after the ruling military junta ceded power back to civilians after an April coup. An Angolan military officer confirmed the withdrawal. The removal of the roughly 270-strong force could ease tensions in the country after Bissau soldiers seized power on April 12 and accused Angola of having had a secret pact with the ousted government to destroy its military. The Angolan mission had been in Guinea-Bissau since early 2011 and was charged with helping reform the country's military after a string of coups and army uprisings since independence from Portugal in 1974. Angola had announced it would withdraw its force days before the April coup that derailed an election process and forced the poll's front-runner, former Prime Minister Carlos Gomes Junior, and some of his allies to flee the country. The junta said Gomes Junior, a vocal supporter of efforts to reform the military and combat cartels using the tiny country as a cocaine transhipment point, had a deal with Luanda to "annihilate Guinea-Bissau's armed forces". West African regional bloc ECOWAS mediated a deal with Guinea-Bissau's junta that paved the way for a civilian transitional government to take back power in mid-May and for a 600-strong ECOWAS force to replace the Angolan mission. The CPLP grouping of Portuguese-speaking countries, the United Nations, and the European Union have expressed frustration over the ECOWAS deal, saying it does not adhere to a 'zero tolerance' policy for military coups. The EU said last week it does not recognize the Guinea-Bissau transitional government, headed by parliament speaker and interim president Manuel Sherifo Nhamadjo, in part because it appears to still be taking orders from the army. Western diplomatic sources said the ECOWAS deal rewarded the coup leaders with the removal of would-be president Gomes Junior, and added the row may also reflect a rivalry between Angola and Nigeria for influence in the tiny country, which has rich bauxite deposits and possible offshore oil. Guinea-Bissau is a hub for narcotics trafficking between South America and Europe, and the United States has named two of its top military officials 'drugs kingpins'. (Writing by Richard Valdmanis; Editing by Michael Roddy)
-- Tal como antes a União Europeia, também agora Angola não conseguiu reestruturar as empedernidas Forças Armadas da Guiné-Bissau, que têm mais efectivos do que deviam e que se sobrepôem às estruturas civis. São um autêntico cancro, a minar a vida do país.
Bissau: sanções, nada mais que sanções
Some Council members have shown interest in expanding the list of those sanctioned in Guinea-Bissau, as well as imposing additional measures, including an embargo on arms and asset freezes. It seems these Council members were waiting for the EU, which in April imposed targeted sanctions against five members of the Military Command, to expand its list of those it had sanctioned, with the idea that the Council would likely list the same individuals. On 1 June, the EU strengthened its sanctions, imposing an asset freeze and visa ban on a further 15 people associated with the Guinea-Bissau junta. However, the Sanctions Committee created by resolution 2048, which could recommend the additional listing, has not been constituted nor has a chairperson been chosen. (P5 discussions are ongoing and it seems likely that the chair is to come from one of the five elected members who came into the Council in January 2012.) Following the briefing, Council members seem set to hold an interactive dialogue session with key stakeholders including former Prime Minister Carlos Gomes Júnior and representatives from the AU, Community of Portuguese Speaking Countries (CPLP), ECOWAS and the Chair of the PBC Guinea-Bissau Configuration (Brazil). This session came about as a result of a request from the Guinea-Bissau mission in New York on 31 May to the President of the Council for June, China, for former Prime Minister Carlos Gomes Júnior to speak as the “legitimate Prime Minister of Guinea-Bissau” under Rule 37 of the Provisional Rules of Procedure. While Rule 37 provides for a member to participate in discussions where its interests are affected, this situation is somewhat complicated by Gomes being a former Prime Minister. (Kosovo, following its unilateral declaration of independence, speaks at Council meetings under Rule 39, which allows the Council to invite someone to provide it with information.) It seems Togo was particularly uncomfortable with Gomes addressing the Council as it believed that this would undermine ECOWAS which is backing the transitional government. (ECOWAS has brokered an agreement in which a transitional government would rule the country until elections are held in a year’s time.) As a compromise Council members agreed to have Gomes speak together with the other interested parties in an interactive dialogue format. A decision also appears to have been made to not have any name plate for Gomes during the interactive debate session. (This is not the first time Gomes has used the designation of Prime Minister, even after he had resigned the position on 10 February, to participate in the aborted presidential elections and name the Minister of the Presidency and Social Communications Maria Adjiatu Djalo Nandigna, to replace him as Prime Minister. He signed off as Prime Minister in a 9 April letter (S/2012/254) warning the Secretary-General that Guinea-Bissau “could come to face a new cycle of internal political instability, owing to the non-acceptance of the electoral results” by his rivals.) What's in Blue
6.6.12
Bissau: palavras do golpista Indjai
O Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas da Guiné-Bissau, António Indjai, afirmou hoje que pretende reformar-se dentro de três anos para se dedicar à política no PAIGC, partido que diz ser "dos veteranos de guerra" como ele. António Indjai falava hoje na sede do parlamento para cerca de uma centena e meia de veteranos de guerra por ele convocados para uma explicação sobre os "verdadeiros motivos" do golpe de Estado de 12 de abril passado que ele próprio liderou. "Toda gente sabia o que se passava no regime do `Cadogo` [primeiro-ministro deposto, Carlos Gomes Júnior], mas muita gente que está no PAIGC [Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde, no poder até ao golpe] não dizia nada. Ficava tudo calado porque recebiam dinheiro dele. Acham normal que um antigo combatente (veterano de guerra) ganhe uma pensão mensal de 14 mil francos CFA (21 euros) enquanto governantes ganhem um subsídio de milhões?", questionou Indjai. Em quase uma hora de intervenção, o general António Indjai criticou duramente a governação de Carlos Gomes Júnior, a quem acusou de nepotismo, corrupção, e clientelismo no seio do PAIGC de que "Cadogo" é líder, e fez uma retrospetiva da Missang (Missão técnica angolana para o apoio a reforma do setor militar guineense) ao país. "`Cadogo assinou um acordo secreto com os angolanos para que estes possam atacar as nossas Forças Armadas. Não podíamos ficar de braços cruzados", defendeu António Indjai. Sobre o histórico partido, António Indjai disse que "atualmente foi comprado por `Cadogo` e já não representa os verdadeiros combatentes da liberdade da pátria". "Os que atualmente estão no PAIGC têm que sair de lá. Deixem-nos o nosso partido em paz. Já não querem saber dos verdadeiros combatentes da liberdade da pátria. É por isso que digo que desta vez vamos arrumar o problema dos combatentes de uma vez por todas", vincou António Indjai, recebendo palmas dos veteranos. "Mesmo que venhamos a ter um governo saído das eleições, tem que assinar um documento em que diz claramente como vai resolver o problema dos combatentes da liberdade da pátria", avisou o chefe das forças armadas. "Em relação à minha pessoa, posso-vos garantir que não tenciono ficar nas Forças Armadas mais do que os próximos três anos. Vou para a reforma e aí volto para o PAIGC. O verdadeiro PAIGC de Amílcar Cabral", acrescentou. Amílcar Cabral foi o fundador do PAIGC e "pai" das independências da Guiné e Cabo-Verde. É tido como referência moral e política dos veteranos de guerra de libertação do poder colonial português.
Possível tensão social em Moçambique
The IMF last week highlighted Mozambique as a country where the poor benefit less from growth, and warned of possible social tension. It added that the government is "particularly concerned". Speaking at a meeting in London, Roger Nord, IMF Deputy Director for Africa, said that in Mozambique the poor "have benefitted less" than average from the rapid growth of the past decades. "It is an issue because it raises social tension. And it is an issue because if the poor don't benefit enough it is going to be very difficult for growth to be sustained. And it is certainly a topic we [IMF] are discussing in depth, for example in Mozambique, where the authorities are particularly concerned to make sure that the poor benefit as much as the rest of the country." Nord was speaking at an ODI (Overseas Development Institute) meeting on 31 May to launch the IMF's 2012 Regional Economic Outlook: Sub-Saharan Africa. The report has a a large section on current and future natural resource exporters, including Mozambique. And he says a key question is "what are countries going to do to avoid being the Nigerias and Angolas of the next generation?" He argues that the biggest difference is that countries including "Tanzania, Uganda, Mozambique over the last 10 to 20 years have built more robust democratic institutions [which are] more robust institutions than the early oil producers had." The report warns that the capital intensive nature of the industry means that "much of the income generated by resource extraction accrues to foreigners" and that "the design of an appropriate licensing and taxation framework is of central importance if countries are to maximize the benefits they receive from their endowment of natural resources". The report also suggests that some resources be left in the ground to be "transferred to future generations". Finally the IMF report warns that natural resource income often does not improve social indicators and that often "low productivity sectors (such as agriculture and many services) remain largely untransformed." Indeed, it notes that it is "striking" that several African natural resource exporters have not used the money to raise the "very low productivity" of agriculture. IMF report: http://www.imf.org/external/pubs/ft/reo/2012/afr/eng/sreo0412.htm JOSEPH HANLON
Bissau: os guerrilheiros de Casamansa
« Atika », la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) est courtisée dans une sous région en feu. On veut coûte que coûte enrôler ses membres, même ceux qui ne sont plus en activité « militaire » depuis longtemps pour renverser des tendances politico-militaires ou consolider celles qui sont nouvellement créées.
De sources proches du maquis casamançais, de passage au Sénégal, des Guinéens de Conakry de la diaspora ont pris contact avec certaines figures de proue de la rébellion casamançaise dans le souci de les « embaucher » avec leurs hommes. Pour renverser le régime d’Alpha Conde ? Des « recruteurs » qui se disent proches du capitaine malien ont fait de même. Ils veulent des mercenaires pour aller faire la guerre aux Touaregs « partionnistes ». Tout comme les narcotrafiquants bissau-guinéens et leurs hommes liges veulent d’Atika pour perpétrer leur règne menacé par l’arrivée des forces d’intervention ?
Crise ouverte au Mali et en Guinée Bissau. Sortie de crise laborieuse en Guinée Conakry, en latence en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. La sous-région ouest-africaine n’est assurément pas un havre de paix pour l’heure. Et si on y ajoute la crise casamançaise au Sénégal qui dure depuis 30 ans maintenant et sa « farquisation » qui se dessine de plus en plus, les menaces réelles sur la Mauritanie, éventuelles, voire probables contre le Sénégal que fait peser l’Aqmi qui s’est emparé du Nord du Mali, la boucle d’une sous région en feu est bouclée.
L’armée sénégalaise sollicitée comme d’autres de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour ramener l’ordre républicain en Guinée Bissau et au Mali, risque cependant d’avoir en face d’elle et/ou à ses côtés,-ce qui serait une belle curiosité-,le Mfdc aussi bien en Guinée Bissau qu’au Mali.
On apprend en effet de sources concordantes, proche du Mfdc que des sergents-recruteurs bissau-guinéens comme maliens ont approché récemment certaines factions du mouvement irrédentiste casamançais qui croissent à la mode paramécie pour les enrôler dans leur «guerre».
Les narcotrafiquants bissau-guinéens et leurs homme-liges veulent comme feu le général Amsoumana Mané s’appuyer sur Atika pour perpétrer leur main mise en Guinée-Bissau. La force d’intervention de la CEDEAO qui a commencé à se déployer dans ce pays risque de faire face aux rebelles casamançais, si ces derniers cèdent aux avances de leurs recruteurs bissau-guinéens.
Pour l’heure ; selon les mêmes sources, on hésiterait beaucoup du coté d’Atika. Chat échaudé craint l’eau froide. Salif Sadio et ses hommes n’avaient pas tiré que bénéfice de leur soutien à Amsouma Mané dans sa mutinerie de juin 1998 à mai 1999 contre Nino Viera. Non seulement, ils avaient perdu plusieurs éléments notamment, des jeunes recrues âgées entre 12 et 20 ans à qui on avait fait croire qu’elles étaient invincibles. La majeure partie de ces enfants-soldats était tombée dans le piège du rideau défensif des sapeurs-mineurs des hommes du Colonel Koné. Mais également, ils n’avaient reçu le tribut d’armements escomptés.
Pis, ce sont les hommes du feu le général Tag mé Naway qui ont délogé Salif Sadio de son état major situé à Baraka Mandiouka à la lisière de la frontière avec la Guinée-Bissau et l’ont poussé à se réfugier en Gambie.
Des hommes qui se disent proches du Capitaine putschiste malien se sont rapprochés aussi des mêmes factions casamançaise en vue de les recruter pour les amener faire la guerre au nord du Mali. Certaines de leurs cibles casamançaises ont eu même droit à une conversation téléphonique avec le nouvel homme fort malien. En plus d’argent et d’armement promis, il leur a été aussi promis un soutien dans leur lutte en Casamance.
Sud online, do Senegal
5.6.12
Bissau: as escolas estão paradas
Bissau - As escolas públicas da Guiné-Bissau estão paradas há mais de dois meses e mesmo com a retoma da actividade normal na administração pública depois do golpe de Estado de 12 de Abril, os alunos continuam sem aulas.
Laureano Pereira, presidente do Sindicato Democrático dos Professores (Sindeprof) disse hoje (segunda - feira) à Lusa que as escolas "estão paradas porque os professores têm dívidas a receber" da parte do governo.
"Os dois sindicatos fizeram uma frente única para exigir ao governo o pagamento de algumas dívidas aos professores, sem o pagamento dessas dívidas não podermos voltar à dar aulas", afirmou Laureano Pereira.
Em causa, adiantou, estão cinco meses de salário em atraso dos professores contratados, e quatro dos professores admitidos e reintegrados no sistema educativo público.
Os professores efectivos (os que recebem normalmente como quadros do sistema) têm a receber um mês de salário, disse ainda o presidente do Sindeprof.
Laureano Pereira adiantou que a semana passada os dois sindicatos (Sindeprof e Sinaprof) reuniram-se com o primeiro-ministro de transição, Rui de Barros, mas ficaram de ser novamente chamados, pelo ministro da Educação, Vicente Pungura, para analisar as modalidades de pagamento das dívidas aos docentes.
NOVAS DA GUINÉ-BISSAU
Bissau: como vai o Conselho de Segurança
In June, the Council is expected to hold consultations on the implementation of the measures set out in resolution 2048 of 18 May on Guinea-Bissau, including a travel ban on five members of the Military Command, and on an initial Secretary-General’s report on steps taken in the country to restore constitutional order. Under-Secretary-General for Political Affairs B. Lynn Pascoe will likely brief the Council. It is likely that the list of those targeted for sanctions will be expanded. It is also likely that additional measures, including an embargo on arms and asset freezes, will be added. The mandate of the UN Integrated Peacebuilding Office in Guinea-Bissau (UNIOGBIS) expires on 28 February 2013. Key Recent Developments On 18 May, the Council adopted resolution 2048, imposing a ban on foreign travel on army leaders who seized power in Guinea-Bissau on 12 April. The soldiers called themselves the Military Command, and their coup aborted preparations for run-off presidential elections slated for 22 April. The five soldiers named in the resolution are Gen. António Injai (a.k.a António Indjai), Maj. Gen. Mamadu Ture (a.k.a. N’Krumah), Gen. Estêvão Na Mena, Brig. Gen. Ibraima Camará (a.k.a. “Papa Camará”) and Lt. Col. Daba Naualna (a.k.a. Daba Na Walna). The resolution decided to establish a new sanctions committee to monitor the implementation of the sanctions which could review “on a case-by-case basis” requests for the travel ban to be suspended or lifted if “an exemption would further the objectives of peace and national reconciliation in Guinea-Bissau and stability in the region.” (At press time, the committee has not yet been constituted.) On 21 May, Council members visiting West Africa held a high-level meeting on Guinea-Bissau with the Economic Community of West African States (ECOWAS) in Abidjan, Côte d’Ivoire, under the framework of the AU Peace and Security Council-UN partnership. Key Issues The key issue for the Council remains the speedy restoration of the constitutional order and the completion of the electoral process begun in March. Other issues include combating the stranglehold of drug trafficking and organised crime networks on the military and political elite, as well as undertaking a comprehensive security sector reform process. Underlying Issues The case of Tchuto epitomises two key underlying problems facing the peacebuilding process in Guinea Bissau: the threat posed to civil authority by the armed forces and the widespread sense of impunity for senior military officers. A military court tried Tchulo briefly for the political assassinations of 2009, but in May 2010 the case was inexplicably closed. Shortly after, in October 2010, Tchuto was promoted. Options Options for the Council include: · • expanding the list of individuals banned from travelling to include several more figures, including civilians, who are helping the Military Command; and · • adding additional measures, including asset freezes, to those in resolution 2048. Council Dynamics Though there may be disagreement among Council members about approach, there seems to be unanimous agreement about ending the military regime in Guinea-Bissau and restoring some form of constitutional order. Council members have been divided as to the respective roles and leads to be assigned to ECOWAS and the Community of Portuguese Speaking Countries, and as to the terms offered by ECOWAS to the Military Command in a year-long transition plan that was discussed with the military in two rounds of negotiations in Banjul, The Gambia and Dakar, Senegal on 29 April and 3 May respectively. Togo is leading on this issue though Portugal sponsored resolution 2048. UN Documents Security Council Resolution S/RES/2048 (18 May 2012) imposed travel bans on coup leaders and set up a new sanctions committee. Secretary-General's Report S/2012/280 (30 April 2012) was a special report of the Secretary-General on the latest developments in Guinea-Bissau. Presidential Statement S/PRST/2012/15 (21 April 2012) was on the coup in Guinea-Bissau. Press Statement SC/10607 (13 April 2012) condemned the coup and called for immediate release of interim President Raimundo Pereira, Prime Minister Carlos Gomes Junior and all senior officials currently detained. Frederico Silva Permanent Mission of Portugal to the United Nations
2.6.12
Bissau: mais sanções da União Europeia
Mais alguns militares guineenses alvo de sanções da União Europeia: General Saya Braia Na
NHAPKA, Coronel Tomás DJASSI, Coronel Cranha DANFÁ, Coronel Celestino de CARVALHO, Capitão (Marinha)
Sanhá CLUSSÉ, Tenente-Coronel Júlio NHATE e Tenente-Coronel Tchipa NA BIDON, entre outros. Ao todo, são agora 21 os que não poderão circular pelo espaço comunitário europeu.
Só com 30 ou 40 militares alvo de profundas sanções da comunidade internacional é que as Forças Armadas da Guiné-Bissau poderão ser reestruturadas e começar a obedecer ao poder civil.
Bissau: os angolanos vão partir
BISSAU (Reuters) – Angola will begin withdrawing its troops from Guinea Bissau next week, an Angolan official said on Thursday, denying reports the mission’s departure from the coup-stricken state would be delayed indefinitely.
The withdrawal of the roughly 270-strong force could ease tensions in the country after Bissau soldiers seized power in April and accused Angola of having had a secret pact with the ousted government to destroy its military.
“It will be between June 2 and June 10,” the official said. “There is a ship on the way and there will also be four planes arriving from Luanda to help with the withdrawal,” he said, asking not to be named.
West African regional bloc ECOWAS had said the Angolan force was meant to leave on May 30, and a Guinea-Bissau military source said on Wednesday the Angolans had delayed their departure “indefinitely”.
“This is simply not true,” the Angolan source said.
The Angolan mission has been in Guinea-Bissau – staying in a hotel in the capital – since early 2011 and was charged with helping reform the country’s military after a string of coups since independence from Portugal in 1974.
Guinea-Bissau is a hub for narcotics trafficking between South America and Europe, and the United States has named two of its top military officials ‘drugs kingpins’.
Angola announced it would withdraw its force days before an April 12 coup that derailed an election process and forced the poll’s front-runner, former Prime Minister Carlos Gomes Junior, and some of his allies to flee the country.
The junta said Gomes Junior, a vocal supporter of efforts to reform the military and combat cartels using the tiny country as a cocaine transhipment point, had a deal with Luanda to “annihilate Guinea-Bissau’s armed forces”.
Gomes Junior, who was briefly detained in the coup, went into exile in Portugal, but has said he wishes to return to Guinea-Bissau to rule.
Some of his allies: former army chief of staff Jose Zamora Induta, former interior minister Fernando Gomes, and former election commission chief Desejado Lima Dacosta, fled to Gambia where they have been arrested.
ECOWAS mediated a deal with Guinea-Bissau’s Military Command, which the regional group and the U.N. says is still run by armed forces chief Antonio Indjai, that paved the way for a civilian transitional government to take back power in mid-May.
The Military Command said it had deposed Indjai.
ECOWAS has also deployed to Bissau a 600-strong force, made up mainly of Nigerians, that is charged with overseeing a transition to new elections within 12 months, and eventually with taking over the security sector reform role played by the Angolan troops.
The CPLP grouping of Portuguese-speaking countries and the United Nations have expressed frustration over the ECOWAS deal, saying it does not adhere to a ‘zero tolerance’ policy for military coups.
1.6.12
Angola presente no Sudão do Sul
Angola e o Sudão do Sul poderão brevemente rubricar acordos nos capítulos do petróleo, minas, finanças e defesa e segurança.
Para o efeito, responsáveis dos dois países estiveram dia 27 de Março em Luanda, sentados à mesma mesa para traçarem as linhas que poderão orientar as relações de cooperação entre ambos.
Da parte angolana esteve o ministro Georges Chicoti, enquanto o Sudão do Sul fez-se representar pelo ministro dos Assuntos do Gabinete da Presidência, Deng Alor Kuol.
Depois destas conversações, é assinado um processo verbal, onde serão determinadas as possíveis áreas de cooperação, tendo sido também apontadas as áreas da indústria e dos desportos. Em declarações à imprensa, no final da reunião, Georges Chicoti disse que as conversações foram "bastante proveitosas", porque foram exploradas as eventuais áreas de cooperação entre os dois países.
"Notámos que a parte sudanesa tem um interesse particular de cooperar com Angola no sector petrolífero, das minas e financeiro. Lá, onde Angola tiver essa experiência pertinente, vamos cooperar de mãos abertas e eles também apontaram para a área da defesa e segurança", reforçou.
Por sua vez, o ministro sul-sudanês Deng Alor Kuol disse que o seu país pretende beneficiar da vasta experiência de Angola, especialmente nas áreas dos petróleos e dos minérios. Rumo Business Intelligence
--- No seu anseio expansionista, a estratégia de Angola passa pela presença nos Congos, em São Tomé e Príncipe, no Sudão do Sul e na República da Guiné (Conakry)
Angola prefere Washington a Paris
O governo angolano, na atracção que o petróleo e outras riquezas minerais tutelados pela hegemonia do império lhe está a fazer, segue reactivamente duas vias que determinam o seu papel de "correia de transmissão" de acordo com a aristocracia financeira mundial de feição anglo-saxónica (que inclui entre outras as vocações do quadro Bilderberg): - Por vezes, primeiro lança iniciativas que se interligam aos expedientes da globalização, para depois fazer seguir os interesses agora tornados fulcrais do estado ao serviço da globalização e das novas elites nacionais (casos do Mali e das Guinés); - Outras vezes "espera o convite" desses interesses, como está a acontecer com o Sudão do Sul ("Rubricado Processo Verbal de Cooperação"). Em qualquer dos casos o estado angolano está a seguir uma trilha que em África acarreta muitos riscos para si, tal como acarretou já para o humilhado Presidente maliano Amadou Toumani Touré (veja-se ainda "Sarkozy ressuscita o pré carré com novas tendências"): - Hiper-valoriza os relacionamentos com as multinacionais anglo-saxónicas (Chevron, Exxon e Mobil), a coberto dos relacionamentos pródigos para com os Estados Unidos; - Sub-valoriza o papel da Total, por evidente tensão constante com a França. Essa conduta marca, no que diz respeito aos relacionamentos bilaterais, as relações estratégicas Angola-Estados Unidos ("Memorandum of Understanding Signing Ceremony Establishing the U.S.-Angola Strategic Partnership Dialogue") por um lado e por outro, a tensão contínua entre Angola e a França, apesar da tentativa de "desanuviamento" por parte de Sarkozy ("Sarkozy in Luanda to repair relations"), que teve um apogeu mais visível nos contenciosos recentes (recorde-se o caso Falcone) incluindo os que se implicaram nas disputas do poder na Costa do Marfim, mas que poderá vir a ter outros (futuros) apogeus! Sob o meu ponto de vista e em nome da cultura de paz que não se cansa de apregoar, Angola deve rever imediatamente as suas políticas em direcção à África do Oeste (Mali e Guinés), tal como em relação ao Sudão, pelo mais simples dos motivos: depois da saga histórica que tem vivido, aqueles que estiveram tão vinculados ao movimento de libertação em África esperam que nunca venha a acontecer que os "feitiços" desta globalização capitalista neo liberal com sinal de hegemonia anglo-saxónica, que passam pelo redesenhar neo colonial do mapa de África, não se venham a voltar contra este tão pouco previdente, quão imprudente "aprendiz de feiticeiro"! Autor: PRAVDA LIBERATION http://www.pravdanews.jex.com.br/internacional/petroleo+em+guine+bissau+aumenta+a+disputa+pelo+poder Publicada por Gil Gonçalves
Cronologia elaborada pelo embaixador Francisco H. da Silva
A luta de libertação nacional (1963-1974)
· A declaração unilateral da independência em Madina do Boé (24 de Setembro de 1973).
· Acordos de Argel entre o PAIGC e o Governo Português, visando a transmissão de poder na Guiné-Bissau (26 de Agosto de 1974)
· Reconhecimento formal (de jure) da independência por Portugal (10 de Setembro de 1974)
· Entrada em Bissau dos guerrilheiros do PAIGC (11 de Setembro de 1974)
· Fuzilamento público, numa tabanca próxima de Canchungo do régulo dos manjacos, Joaquim Baticã Ferreira, do régulo Upaié e de Didi Ferreira, ex-Comando africano, acusados de colaboração com as autoridades coloniais portuguesas (10 de Março de 1976).
· Julgamento de Rafael Barbosa, ex-Presidente do PAIGC, acusado de traição e de colaboração com a PIDE. Foi condenado à morte, mas a pena foi comutada para 15 anos de cadeia (1976).
· Morte do Comissário Principal (Primeiro-Ministro) de Francisco Mendes (Chico Té) num acidente de viação, admitindo-se a hipótese de ter sido assassinado. Luís Cabral manda-o substituir por Nino Vieira (7 de Julho de 1978).
· Fuzilamento de centenas de ex -comandos e outros militares guineenses da tropa colonial. A sua execução foi decidida por um grupo de dirigentes do PAIGC liderados por António Buscardini, chefe da polícia política. Os seus corpos foram enterrados, em valas comuns, nas matas de Cumeré, Portogole, Cuntima, Farirn, Bafatá,Cacheu, Canchungo, Pirada, Bambadinca, Biombo, Bissorã. As razões alegadas para justificar estas execuções sumárias, prendem-se com o facto das autoridades instituídas temerem um golpe de estado, liderado por Malam Sanhá, ex-comando da tropa colonial (Dezembro de 1978).
· Golpe de Estado de 14 Novembro de 1980, dito Movimento Reajustador, que depõe o Presidente Luís Cabral, suspende a Constituição e a Assembleia Nacional e cria o Conselho da Revolução. Ruptura com Cabo Verde.
· Exoneração de Vítor Saúde Maria, vice-presidente do Conselho da Revolução por alegado envolvimento na preparação de um golpe de Estado (1984)
· Alegada tentativa de golpe de Estado e conspiração contra a segurança do Estado que culminou na detenção, tortura, julgamento e condenação à morte de Paulo Correia, 1º Vice-Presidente do Conselho de Estado, Viriato Pã, Procurador-Geral da República e vários oficiais de etnia balanta (17 de Outubro de 1985)
· Fuzilamento nos implicados no chamado “caso 17 de Outubro” (21 de Julho de 1986)
· Adopção do multipartidarismo (8 de Maio de 1991)
· Tentativa de golpe de Estado com a sublevação de vários quartéis em Bissau. É o caso de Mama Cassamá ou “Rambo” (17 de Março de 1993)
· Assassinato do major Robalo de Pina, assessor de “Nino” Vieira, por militares (17 de Maio de 1993)
· Assassinato do jornalista português Jorge Quadros, assessor de imagem de “Nino” Vieira, alegadamente por ordem da segurança bissau-guineense (Novembro de 1993).
· Primeiras eleições multipartidárias (27 de Março de 1994)
· Adesão da Guiné-Bissau à UEMOA (União Económica e Monetária Oeste-Africana), até então composta por países francófonos e adopção do Franco CFA (2 de Maio de 1997).
· Levantamento militar comandado pelo Brigadeiro Ansumane Mané que dá origem à guerra civil (7 de Junho de 1998).
· Queda de Bissau e deposição de “Nino” Vieira que se rende incondicionalmente (7 de Maio de 1999).
· Homicídio por espancamento de Nicandro Barreto, Ministro da Administração Territorial e antigo Procurador-geral da República. Estava a par de muitos dossiers altamente comprometedores, designadamente um relativo ao levantamento militar de 7 de Junho de 1998, que nunca foi encontrado. (22 de Agosto de 1999)
· Vitória do PRS nas eleições legislativas, terminando a hegemonia do PAIGC (24 de Novembro de 1999).
· Eleição de Kumba Ialá como Presidente da República, na 2ª volta (16 de Janeiro de 2000)
· Morte violenta do general Ansumane Mané, na periferia de Bissau, aparentemente por forças governamentais (30 de Novembro de 2000)
· Golpe de Estado organizado pelo CEMGFA, general Veríssimo Seabra, contra o Presidente Kumba Ialá, (14 de Setembro de 2003)
· Vitória relativa do PAIGC nas legislativas que conduz Carlos Gomes Jr. À chefia do Governo (28 de Março de 2004)
· Assassinatos do CEMGFA, General Veríssimo Seabra e do seu adjunto Ten. Cor. Domingos Barros, por espancamento, alegadamente por um motim de militares que tinham estado na Libéria integrados numa força das Nações Unidas. A revolta teria sido desencadeada por falta de pagamento dos salários (6 de Outubro de 2004).
· Eleição de Nino Vieira à presidência da República, vencendo o candidato do PAIGC, Malan Bacai Sanhá (24 de Julho de 2005)
· Nomeação por “Nino” Vieira de um governo chefiado por Aristides Gomes (1 de Novembro de 2005)
· Assassinato de Mohammed Lamine Sanhá, apoiante de Mané, ex-membro da Junta Militar e ex-CEMA (6 de Janeiro de 2007)
· O governo de Aristides Gomes é deposto por uma moção de censura (19 de Março de 2007)
· Golpe de Estado falhado em Bissau. O CEMA Bubo na Tchuto é detido na Gâmbia onde estava exilado (6 e Agosto de 2008)
· Vitória absoluta do PAIGC nas legislativas que reconduz, mais uma vez, Carlos Gomes Jr. na chefia do Executivo (16 de Novembro de 2008)
· Militares atacam a residência do presidente “Nino” Vieira causando a morte de dois soldados (23 de Novembro de 2008)
· Assassinato do CEMGFA, Tagme na Waie, vítima de um atentado bombista (1 de Março de 2009).
· Assassinato do Chefe de Estado, “Nino” Vieira, a tiro e à catanada (2 de Março de 2009)
· Assassinatos de Baciro Dabó e de Hélder Proença, políticos, tidos por próximos do falecido Presidente Nino Vieira (5 de Junho de 2009)
· Malan Bacai Sanha, candidato do PAIGC, ganha a segunda volta das eleições presidenciais vencendo Kumba Ialá (26 de Julho de 2009)
· Golpe de Estado parcialmente frustrado em que o Primeiro-Ministro Carlos Gomes Jr. E o CEMGFA, Zamora Induta, são detidos, durante algum tempo, e posteriormente libertados. Entretanto, o general António Injai assume o cargo de CEMGFA à revelia do Poder politico (1 de Abril de 2010).
· Tentativa falhada de golpe de Estado planeada pelo general Watna na Lai (26 de Dezembro de 2011)
· Falecimento do Presidente da República, Malam Bacai Sanhá, em Paris, devido a doença prolongada. Raimundo Pereira, Presidente da Assembleia Nacional Popular, assume interinamente a Chefia de Estado (9 de Janeiro de 2012)
· Primeira volta das eleições presidenciais antecipadas na Guiné-Bissau, em que o candidato e Primeiro-Ministro Carlos Gomes Jr. obtém a maioria relativa – 49% - contra Kumba Ialá – 23%. (18 de Março de 2012).
· Assassinato por desconhecidos do ex-chefe dos serviços secretos militares, Coronel Samba Djaló, pouco depois do fecho das urnas (18 de Março de 2012)
· Ao tomar conhecimento dos resultados provisórios, Kumba Ialá considerou que o processo eleitoral foi fraudulento e recusou-se a participar na 2ª volta. Foi acompanhado por mais 4 candidatos da Oposição que reiteraram esta posição (23 de Março de 2012).
· Putsch triunfante de um sector das forças armadas com a detenção do Presidente da República interino, Raimundo Pereira e do Primeiro-ministro, Carlos Gomes, Jr. a suspensão da Constituição. A governação passou a estar entregue a um Comando Militar de 6 elementos (12 de Abril de 2012)
· Nomeação inconstitucional, por imposição do Comando Militar e da CEDEAO, de um presidente interino, Serifo Nhamadjo e de um Primeiro-Ministro de transição, Rui de Barros (11 e 17 de Maio de 2012, respectivamente)
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