20.3.14

RCA: UE pouca empenhada nos interesses da França

L'opération militaire européenne qui devait commencer cette semaine, en Centrafrique, est pour le moment suspendue : une centaine de soldats manquent toujours à l'appel. La situation est "préoccupante", selon le général français Philippe Pontiès. Le commandant de la force Eufor-RCA, l'opération militaire européenne en Centrafrique, a indiqué mercredi 19 mars sur RFI que sa mission n'avait pu démarrer comme prévu cette semaine car il manquait une centaine de soldats. "Le lancement reste subordonné à la mise en place d'une structure logistique d'une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d'aide au déploiement, a expliqué le général Pontiès. Des consultations sont en cours avec tous les États membres (de l'Union européenne, UE) et je ne désespère pas de trouver la solution qui me permettra le moment venu de recommander le lancement de l'opération". Selon lui, l'objectif reste toujours de "prononcer la pleine capacité opérationnelle de la force à la fin du mois d'avril". "Il y a encore un pas à faire pour que le lancement puisse être recommandé. Ce pas n'est pas grand mais il est essentiel et nous l'attendons évidemment avec impatience", a-t-il ajouté, alors que la France a "vigoureusement" appelé vendredi l'UE à honorer ses engagements en Centrafrique. Du plomb dans l'aile Approuvée par les 28 membres le 10 février dernier, Eufor RCA, une force de 800 à 1000 hommes destinée à appuyer les forces françaises et africaines qui tentent de restaurer l'ordre et la sécurité en Centrafrique, devait initialement commencer à se déployer cette semaine. Mais la mission a du plomb dans l'aile : les États, déjà peu enthousiastes à s'engager en Centrafrique, ont désormais le regard rivé sur l'Ukraine. Selon le général Pontiès, sept pays (France, Estonie, Lettonie, Espagne, Pologne, Portugal, Géorgie) contribuent pour le moment à Eufor RCA, qui compte deux compagnies d'infanterie (300 soldats), une "section" de forces spéciales et une compagnie de gendarmerie. L'un des plus gros contributeurs est la Géorgie, pays non membre de l'UE, avec 150 soldats. "Compte tenu de la situation en République centrafricaine aujourd'hui, à la fois humanitaire et sécuritaire, je pense qu'il y a une certaine urgence à ce que nous nous déployions", a souligné le général, répétant que l'opération était prévue pour durer six mois. Lire l'article sur Jeuneafrique.com

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