Au moins onze Palestiniens, dont un enfant, ont été tuées et plusieurs centaines d'autres blessées, dimanche 5 juin, alors qu'une foule tentait d'escalader les fils barbelés pour entrer dans le Golan occupé par Israël, selon l'agence de presse syrienne Sana. Des tirs de l'armée israélienne sur des manifestants palestiniens venus de Syrie ont été confirmés par un correspondant de l'agence Reuters. Selon la radio israélienne, un grand nombre de Palestiniens ont été victimes d'une mine antichar dont l'explosion a été déclenchée par un feu de broussaille à Kuneitra, ville du Golan et lieux de rassemblement des protestataires. Le général Yoav Mordechai, porte-parole de l'armée, n'a pas été en mesure de confirmer ce bilan. Mais il a ajouté que, s'il était exact, l'action de Tsahal était "mesurée, ciblée et appropriée".
Ali Kanaane, un médecin se trouvant à Kuneitra cité par l'AFP, affirme que les victimes avaient été "touchées par des balles dans la tête et la poitrine". "C'était comme un tir aux pigeons", a raconté Fouad all Chaar, un agriculteur du village cité par Reuters. Des centaines de manifestants, pour la plupart des jeunes, tentaient de franchir en force la ligne de cessez-le-feu israélienne sur le plateau du Golan, pour commémorer la "Naksa", la défaite arabe face à Israël lors de la Guerre des Six jours. L'un d'entre eux a affirmé qu'une fois arrivé aux fils barbelés, "les tirs (israéliens) ont commencé. "Notre objectif est da planter le drapeau syrien sur la terre (syrienne) occupée", a-t-il dit.
Le Monde
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