31.8.13
Síria: Maioria de franceses rejeita ataque
PARIS, Aug 31 (Reuters) - Most French people do not want France to take part in military action on Syria and most do not trust French President Francois Hollande to do so, a poll showed on Saturday.
The United States said on Friday it would punish Syrian President Bashar al-Assad's government for a chemical attack that it says killed more than 1,400 people in Damascus last week, and Hollande said Britain's parliamentary vote against military strikes would not affect France's own actions.
The BVA poll released by Le Parisien-Aujourd'hui en France, showed 64 percent of respondents opposed military action, 58 percent did not trust Hollande to conduct it, and 35 percent feared it could "set the entire region (Middle East) ablaze".
Two other opinion polls published this week, and carried out after the gas attack, indicated lukewarm support among French voters for military intervention in Syria.
Hollande, whose popularity has been hurt by economic gloom, showed unexpected military mettle when he dispatched troops to help Mali's government fend off Islamist rebels earlier this year, an intervention backed by two-thirds of the public. (Reporting by Dominique Vidalon; Editing by Louise Ireland)
Quem é o sucessor do cardeal Bertone
(Vatican) Pope Francis has appointed Italian Archbishop Pietro Parolin, Vatican diplomat as the new Secretary of State. The decision has been made even if it has not yet officially been announced by the Vatican. Monsignor Parolin, currently Apostolic Nuncio to Venezuela, will be the successor of Cardinal Tarcisio Bertone, whom Pope Benedict XVI. had appointed to the Secretary of State. At age 58, the diplomat from Veneto will soon belong to the youngest cardinals of the Catholic Church.
From 2002 to 2009, Monsignor Parolin was Under-Secretary for Foreign Affairs at the State Secretariat of the Roman Curia. The career development shows that the Vatican diplomat comes from the school of former Secretary of State Cardinal Angelo Sodano and is close to him. His name was mentioned immediately after the election of Pope Francis among the possible candidates for the highest office in the Roman Curia behind the Pope.
The press agency of the U.S. Bishops Conference Catholic News Agency (CNA) had already reported in late June that Nuncio Parolin would succeed Cardinal Bertone in office and his appointment was predicted for those days ( see separate report ). It came to naught. For the time being. At the end of July the influential Archbishop of New York, Cardinal Timothy Dolan unexpectedly issued a harsh criticism of Pope Francis ( see separate report). The main point of criticism was that he had not yet gotten to the appointment of a new Secretary of State. Cardinal Dolan criticized the new Pope in an abrupt tone a lack of "management" and "leadership". The cardinal said in an interview with the National Catholic Reporter, is expected to have a change at the head of the Secretariat of State more concretely before the summer break. "I expect that after the summer break one or the other signal more in the direction of change in the administration." Shortly after the criticism of Cardinal found a wider audience, then the appointment of the Apostolic Nuncio to Venezuela is to be number two in the Vatican, as it had already announced CNA one and a half months ago.
As Under Secretary, Monsignor Parolin was responsible for diplomatic negotiations between Israel and the Holy See, inter alia, by 2009. In 2011 the diplomate seemed to be the fifth proposed replacement for the Archdiocese of Milan, but did not reach the three proposed candidates. Benedict XVI. appointed Archbishop, the then Patriarch of Venice, Cardinal Angelo Scola.
He was born on 17 January 1955 in Schiavon, Pietro Parolin was ordained a priest on 26 April 1980 of the Diocese of Vicenza. In 2009 he was appointed Apostolic Nuncio to Venezuela, and thus in the active service in the Vatican diplomatic corps in this activity. At the same time, Pope Benedict XVI. appointed him Titular Archbishop of Aquipendium. His episcopal consecration was on 12 September 2009 by Pope Benedict XVI. The diocese itself was established in 1649 in the Papal States Acquapendente (Lazio) and was thus abolished in 1986 by John Paul II, and was incorporated into the diocese of Viterbo. In 1991, was the first appointment of a titular bishop.
Text: Giuseppe Nardi
Parolin, novo secretário de Estado do Vaticano
Vaticano, finisce l’era Bertone. Papa Bergoglio ha scelto il sostituto. Si tratta dell’attuale Nunzio in Venezuela, l’arcivescovo Pietro Parolin. Veneto ha cinquantotto anni, essendo nato il 17 gennaio 1955. Sacerdote dall’1980, dal luglio 1986 è entrato nel servizio diplomatico della Santa Sede. È stato in Nigeria e in Messico. Il 30 novembre 2002 fu nominato sottosegretario della Sezione per i rapporti con gli Stati, della Segreteria di Stato (segretario di Stato Angelo Sodano). L’annuncio ufficiale, sarà fatto sabato. La nomina del suo successore da parte di Papa Francesco ha subito una forte accelerazione nelle ultime due settimane, dopo «il chiarimento» avvenuto a cavallo di Ferragosto tra Bergoglio e il segretario di Stato nominato da Benedetto XVI il 22 giugno 2006. L'avvicendamento di Bertone è stato comunicato martedì scorso, 27 agosto, al decano del Sacro collegio, Angelo Sodano che è stato ricevuto in udienza da Bergoglio diventerà operativo dopo quarantacinque giorni dall'annuncio, cioè a metà ottobre. Una prassi che viene seguita quando il successore non è presente in Vaticano e deve lasciare la sua sede. Il cardinale Bertone rimarrà presidente della Commissione cardinalizia sullo Ior (incarico in cui era stato prorogato da Benedetto XVI dopo le sue dimissioni) ma solo fino al completamento il prossimo dicembre del Report in progress del Comitato Moneyval del Consiglio d’Europa sulle procedure antiriciclaggio del Vaticano e della Santa Sede.
Corriere della Sera
De Tunes a Damasco, um manto de incertezas
Damas, Syrie - Uncredited/AP/SIPA
« Ces choses-là sont rudes, écrivait le père Hugo, il faut pour les comprendre avoir fait des études. » Et même si on a fait des études... Les enfants, quand on leur projette un film, demandent d'emblée : qui sont les bons, qui sont les méchants ? Les grandes personnes ne le demandent pas, parce qu'elles croient le savoir. Surtout si elles lisent le Monde. Or, face aux drames qui ensanglantent le Moyen-Orient, que répondre... ?
Entre le sabre massacreur et le goupillon assassin, que choisir ? Entre le militarisme potentiellement dictatorial et le fanatisme intrinsèquement totalitaire, où va votre préférence ? Ni l'un ni l'autre ? Mais quand ceux que vous seriez disposé à applaudir se rallient à l'un ou se déclarent solidaires de l'autre ?
My God ! On n'y comprend plus rien
En Egypte, on feint de croire que c'est simple : il y a de gentils « révolutionnaires » - concept - valise dans lequel on peut tout entasser, le marxiste comme le libéral - qui exigent qu'un pouvoir « cléricalo-réactionnaire », en passe de semer la désolation dans le pays, « dégage ». Lequel pouvoir refusait obstinément de passer la main sous prétexte qu'il était « issu des urnes », donc démocratique. L'armée décida de trancher. L'armée tranche toujours - au sabre -, c'est son truc. Les gentils révolutionnaires en furent un instant tourneboulés, mais se firent une raison.
Auprès des lecteurs du Monde, le coup de balai passa moins bien. Et quand les islamistes chassés du pouvoir, résistant avec l'exaltation millénariste et la férocité dont ils sont capables, furent froidement massacrés, il ne passa plus du tout, le coup de balai. Du coup, la « révolution », avec un grand R, qui s'était d'abord transformée en « coup d'Etat révolutionnaire », devint un coup d'Etat tout court.
My God ! On ne s'y reconnaissait plus ! Où étaient les bons, où étaient les méchants ? La police des militaires tirait dans le tas ; les résistants brûlaient les églises et pillaient les commerces coptes. Le monde démocratique, France en tête, condamnait les militaires ; une large fraction des démocrates égyptiens les applaudissait, une partie du peuple musulman soutenait les résistants islamistes, une partie du peuple égyptien du Caire les lynchait.
Le Hamas palestinien stigmatisait la répression, le Fatah palestinien l'approuvait. La Turquie, le Qatar et le Soudan se déclaraient solidaires des victimes des massacres ; l'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats et la Jordanie se félicitaient que l'ordre ait été rétabli. La moitié de la Tunisie penchait d'un côté, l'autre moitié de l'autre. Solidaires des islamistes écrabouillés, du moins en parole : l'Amérique et l'Europe, mais aussi Cuba, le Venezuela chaviste et l'Iran ; solidaires du pouvoir militaire qui les écrabouillait : la Syrie, l'Algérie, la Russie et Israël.
Les lunettes manichéennes vous permettent-elles encore d'y voir clair ? Même les lecteurs du Monde ont le vertige
Où sont les anges ? Où sont les démons ? Hier, les foules du monde arabe n'avaient d'yeux que pour la télé du Qatar, Al-Jazira, dont les Frères musulmans sont les chouchous. Aujourd'hui, cette chaîne est devenue, pour beaucoup, « l'organe des terroristes ». La Syrie était l'horreur, la Turquie le « top » ; au Caire, désormais, on amnistie volontiers Bachar al-Assad (les ennemis de mes ennemis sont mes amis), mais on voue aux gémonies Erdogan. Les médias égyptiens, issus de la révolution, diffusent de telles horreurs concernant Morsi et les Frères musulmans que les forfaits de Moubarak s'en trouvent relativisés.
L'islamisme constitue-t-il un tout ? Les salafistes égyptiens et les wahhabites prennent ostensiblement leurs distances. Dans tout le monde musulman, on a certes manifesté son horreur du massacre, mais les foules étaient finalement riquiqui : 5 000 à Istanbul, 10 000 à Rabat. Assiste-t-on à un Trafalgar de l'islam politique ?
Le camp du bien, le camp du mal ? Jusqu'à ce qu'on intervertisse les rôles
Au fond, il n'y a plus qu'en Europe qu'on s'accroche à l'idée que la compréhension d'un événement n'est possible que si on désigne clairement au préalable les bons et les méchants. Dût-on intervertir de temps à autre les rôles ; comme en Afghanistan où l'on combat ceux que, contre les Russes, on a soutenus ; comme en Syrie où l'on a failli livrer des missiles à ceux contre qui, au Mali, on fait la guerre ; comme en Irak que l'on a envahi pour chasser celui-là même qu'on avait financé et surarmé tant qu'il se déchaînait contre l'Iran ; comme en Libye où l'on est intervenu militairement contre un Kadhafi à qui, quelques mois plus tôt, on ne refusait rien (et pour cause), même pas l'accès à l'énergie nucléaire.
Aujourd'hui, il est devenu banal de faire référence au « dictateur Moubarak » : « On est revenu, écrit le Monde, aux anciennes méthodes du dictateur Moubarak. » Mais pourrait-on citer un seul article, datant d'il y a plus de quatre ans, où un grand journal, de gauche ou de droite, qualifiait Moubarak de « dictateur » ? La veille de sa chute, Michèle Alliot-Marie, alors ministre française des Affaires étrangères, rendait encore hommage à son « action en faveur de la démocratie, de la modernité et de l'extension du respect des droits de l'homme ».
Ni François Hollande ni Martine Aubry n'avaient exigé qu'il soit exclu de l'Internationale socialiste, pas plus d'ailleurs que le Tunisien Ben Ali, tyran caricatural cependant, auquel Bertrand Delanoë ne trouvait que des qualités.
Quand Henri Guaino concocta une Union pour la Méditerranée dont les deux piliers étaient Moubarak et Ben Ali, aucun journal, même de gauche, ne s'insurgea. On applaudit plutôt. Or c'était comme si, à la fin des années 30, on en avait confié la coprésidence à Mussolini et à Franco. Seul le Monde, pour le coup, osa dénoncer l'ampleur des turpitudes du régime Ben Ali, et faillit le payer cher.
N'a-t-on pas tendance à ne juger légitimes et respectables que les scrutins qui promeuvent ceux qu'on a à la bonne ?
L'armée égyptienne a renversé un gouvernement issu d'élections libres. C'est incontestable. Même si Morsi, avec 24 % des suffrages, ne dut son élection qu'à la division des oppositions démocratiques et libérales (et en particulier des progressistes nassériens).
Mais, on l'a vite oublié, le Hamas avait très nettement remporté les élections palestiniennes. Or, on trouva normal de «le dégager» pour confier le pouvoir à ceux qui avaient perdu, mais convenaient à l'Occident.
A priori, tout démocrate doit s'incliner devant le verdict du suffrage universel. Mais les médias, eux-mêmes, n'ont-ils pas tendance à ne juger légitimes et respectables que les scrutins qui promeuvent ceux qu'ils ont à la bonne, et à confondre volonté populaire et exigences de la rue. La presse américaine n'hésita pas à traiter de « dictateur » un Hugo Chavez démocratiquement élu et réélu à l'issue d'élections libres malgré des médias locaux qui lui étaient majoritairement hostiles...
Poutine a été élu et réélu, ce dont personne ne doute, même si les résultats ont été quelque peu gonflés : or, la lecture de grands journaux français laisserait volontiers penser qu'il s'agit d'un semi-dictateur et que seuls les opposants qui défilent contre lui représentent l'authentique volonté populaire. De même, la « normalité » est-elle refusée à tout pouvoir ukrainien (ou serbe) qui n'est pas pro-occidental, même s'il a gagné les élections. Au fond, on admet difficilement la légitimité, fût-elle cautionnée par les urnes, d'un pouvoir qui nous est foncièrement antipathique. (Et Dieu sait que Poutine nous est antipathique.)
Ne serait-il pas temps, au lieu de sauter d'une exaltation et d'une répulsion à l'autre, de rompre avec ce binarisme simplificateur ?
Quant à promouvoir les rassemblements de foules en expression majoritaire de la volonté du peuple, la gauche, en particulier, s'y laisse régulièrement aller. Mais croit-on vraiment que les contestataires d'Istanbul représentaient le sentiment profond du peuple turc ? On aimerait bien, mais hélas... pas plus, d'ailleurs que les foules parisiennes de Mai 68 n'étaient le reflet d'une aspiration hexagonale majoritaire.
Ne serait-il pas temps, au lieu de sauter d'une exaltation à l'autre, d'une répulsion à l'autre, de rompre avec ce binarisme simplificateur pour passer une réalité de plus en plus complexe au filtre d'une lucidité froide ?
Révolutionnaires égyptiens, démocrates tunisiens, rebelles syriens, insurgés libyens, sait-on l'infinité des courants contradictoires, souvent antagonistes, que recouvrent ces dénominations globalisantes qui permettent un temps, un temps seulement, de se réciter à soi-même une saga épique, en noir et blanc, mais en partie illusoire ?
Comme si tout devait, coûte que coûte, et de force, entrer dans la boîte à chaussures de ce schéma : les diables et les anges.
Les militaires font d'excellents méchants, mais les islamistes aussi. C'est selon. Chacun son tour.
Mais quand les islamistes affrontent les militaires ? Les méchants, les méchants ? Alors on devient fou. Au temps de la terrible guerre civile en Algérie, un journal comme Libération en vint (ce qu'on peut comprendre) à exécrer beaucoup plus les militaires que les islamistes radicaux. Au point que, lorsque des démocrates progressistes, dans une réaction de survie, constituèrent des milices d'autodéfense pour combattre les tueurs du GIA aux côtés de l'armée, sous le nom de «patriotes», ce journal les dénonça presque comme des «collabos». Mais en Irak, pays de nouveau plongé dans un bain de sang, renverra-t-on dos à dos les forces de répression (pas plus tendres sans doute qu'en Algérie) et les criminels d'Al-Qaida qui tuent par fournées ?
Sur la tragédie syrienne aussi, on a plaqué une vision en noir et blanc attentatoire à la réalité
Jamais on n'a pris autant conscience qu'aujourd'hui à quel point l'intervention blairo-bushiste en Irak fut catastrophique. Pour autant, les quelques-uns qui l'acclamèrent (les députés Hervé Mariton, Pierre Lellouche, Alain Madelin, le philosophe André Glucksmann et le chroniqueur du Figaro Ivan Rioufol, par exemple) n'ont jamais reconnu leur erreur. Pas plus que BHL à propos de la Libye.
Le cas de la Syrie, au moment où des soupçons de recours à l'arme chimique peuvent conduire à l'internationalisation du conflit, est à cet égard exemplaire. A l'origine, une authentique et héroïque révolte populaire, comme en Egypte ou en Tunisie, contre une dictature plus implacable que celle de Moubarak. Un pouvoir, à la fois plus moderne et plus crapuleux, qui fit, comme en Tunisie et en Egypte, le choix de la répression.
Mais sa base sociale était plus large : parce que le parti Baas, quasi stalinien, est beaucoup mieux implanté et structuré que les partis bidons de Ben Ali et Moubarak, parce que, surtout, les minorités chiite et alaouite, chrétienne, kurde et druze et certains laïcs préfèrent encore ce pouvoir-là à une domination islamiste sunnite. Or, sur cette complexité fut plaquée, une fois encore, une vision manichéenne simplificatrice - les démons et les archanges.
Comment, à force de bonne conscience, on a rendu la tragédie syrienne paroxystique
Il existe, ou existait, en Syrie plus qu'ailleurs, une large opposition libérale, démocratique, progressiste qui se démarquait de l'opposition islamiste et refusait une militarisation de la révolte. Loin de la conforter, puisque l'opposition binaire entre le mal et le bien ne s'accommode pas de la nuance, on lui préféra la rébellion armée que soutenaient financièrement le Qatar et la Turquie. Ce qui attira évidemment les jihadistes de partout.
On ne vit pas, ou plutôt on ne voulut pas voir, que, dès lors qu'on s'abandonnait à la logique des armes, cela avait deux conséquences : le régime en place, foncièrement militaire, qui se posait en adversaire du « terrorisme », en était conforté et, comme en Irak, les groupes islamistes les plus radicaux, proches d'Al-Qaida, eux-mêmes les plus militarisés et les plus professionnels, s'imposaient sur le terrain. Pendant un an, on refusa de regarder en face cette réalité, à nier que le mal, et même le très mal, s'infiltrait dans le camp du bien ; que l'ignominie répondait à l'ignominie. On se dissimulait derrière la fiction de «l'islamisme modéré» représenté par les Frères musulmans.
L'islamisme modéré existe, en effet. Comme la démocratie-chrétienne en Occident. Mais en quoi un islamisme qui, même s'il ruse parfois, proclame qu'il n'y a pas d'autre loi à laquelle il convient de se soumettre, que celle de Dieu, que cette loi, qui l'emporte sur toutes les autres, a été définie une fois pour toutes il y a mille quatre cents ans et qu'elle doit être appliquée intégralement aujourd'hui, en quoi cet islamisme-là, qui accessoirement ne recule devant aucune violence, est-il modéré ?
Article paru dans le numéro 853 du magazine Marianne (e recebido do embaixador Francisco Henriques da Silva)
30.8.13
Fundação Obiang e Amílcar Cabral: aberração!
A convite da Fundação «Obiang Nguema Mbasogo e Amílcar Cabral», uma delegação da Guiné-Equatorial efectuou uma visita de cinco dias à Guiné-Bissau, onde procedeu à apresentação pública da referida fundação. A missão manteve também encontros de trabalho com as autoridades de transição, incluindo o Presidente Manuel Serifo Nhamadjo.
Criada por um grupo de jovens da Guiné-Bissau, em Novembro de 2011, a fundação «Obiang Nguema Mbasogo e Amílcar Cabral» tem como objectivo contribuir para a melhoria da qualidade do ensino formal e informal através de pesquisas, bem como promover a investigação da história e da cultura entre os dois países.
A promoção da agricultura, da pecuária e da produção de alimentos visando o desenvolvimento sustentável, bem como a promoção da língua portuguesa entre a Guiné-Bissau e a Guiné Equatorial são, de entre outras, metas definidas pela fundação.
(c) PNN Portuguese News Network
Síria: Hollande ao lado dos EUA
El presidente francés, François Hollande, ha concedido una entrevista a Le Monde en la que afirma que “es un hecho” que el régimen de Bachar El Asad usó armas químicas el pasado 21 de agosto, reitera que se trata de un crimen contra la humanidad, y propugna una intervención militar de alcance limitado en Siria. “La matanza química de Damasco no puede ni debe quedar impune. (…) Yo no soy favorable a una acción internacional que intente ‘liberar’ a Siria o derrocar al dictador. Pero sí creo que hay que frenar a un régimen que comete actos irreparables contra su pueblo”, afirma el jefe del Estado francés.
Hollande explica que “todas las opciones de intervención están sobre la mesa”, y afirma que Francia desea una “acción proporcionada y firme contra el régimen de Damasco”. Tras reconocer que es muy difícil que el Consejo de Seguridad de la ONU, “bloqueado desde hace dos años”, dé luz verde a cualquier tipo de intervención, el presidente galo vaticina que se formará una coalición internacional. “Debería ser lo más amplia posible”, enfatiza, y “apoyarse sobre la Liga Árabe, que ha condenado el crimen y alertado a la comunidad internacional”.
Preguntado por la directora de Le Monde, Natalie Nougayrède, y otros periodistas del diario sobre los objetivos de una posible guerra en Siria, Hollande responde: “Yo no hablaría de una guerra, sino de sancionar una violación monstruosa de los derechos humanos. Tendría un valor disuasorio. No actuar sería igual a dejar hacer. (…) [El Asad] ha franqueado una línea horrible. Y es la respuesta, y no la inercia, lo que impondrá una solución política”.
El presidente admite, en todo caso, que “hay pocos países que tengan la capacidad de infligir sanciones con los medios apropiados. Francia es uno de ellos. Y está preparada. Decidirá su posición en estrecho contacto con sus aliados”.
Sobre el veto del Parlamento británico a la intervención deseada por David Cameron, Hollande no entra a juzgar su valor político: “Cada país es soberano para participar o no en una operación”, dice. “Eso vale tanto para el Reino Unido como para Francia”. Y enseguida agrega que mantendrá, hoy viernes, una “amplia conversación” con el presidente estadounidense, Barack Obama.
Hollande garantiza que no tomará una decisión “antes de disponer de todos los elementos que la justifiquen”, recuerda que ha convocado una sesión extraordinaria del Parlamento para el próximo miércoles, y descarta que la acción militar vaya a producirse antes de que los inspectores de la ONU abandonen Siria.
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GRÁFICO Despliegue militar en Oriente Próximo
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EE UU aún está abierto a una coalición
El secretario de Defensa de EE UU, Chuck Hagel, ha subrayado este viernes que la Casa Blanca seguirá buscando una "coalición internacional" para actuar contra el régimen de Bachar el Asad por el supuesto uso de armas químicas en Siria. "El objetivo del presidente Obama y de nuestro Gobierno, sea cual sea la decisión final, es que haya colaboración internacional. Y nuestra idea sigue siendo encontrar una coalición internacional para actuar juntos", ha dicho desde Manila, donde está de visita oficial.
Mientras, el ministro alemán de Exteriores, Guido Westerwelle, ha descartado una participación germana en la intervención militar contra Siria. "Ni se nos ha pedido intervenir", ha afirmado en una entrevista al diario Neue Osnabrucker Zeitung para su edición del sábado, "ni lo consideramos".
El jefe del Pentágono ha destacado que "ya ha habido varios países que se han posicionado públicamente sobre el uso de armas químicas" en la guerra civil del país árabe. Hagel ha hecho estas declaraciones después de que Reino Unido dijese "no" a intervenir ahora en Siria, debido a que varios conservadores se han unido a los laboristas por sorpresa. Sobre este rechazo Hagel ha dicho que "cada nación tiene la responsabilidad de adoptar sus propias decisiones, y nosotros lo respetamos". Hagel no ha querido especular sobre qué podría hacer el Gobierno sirio para escapar a la intervención, pero ha apuntado que hasta la fecha el régimen de Bachar el Asad no ha cambiado de actitud.
El primer ministro británico, David Cameron, uno de los líderes internacionales que más ha presionado en este sentido, ha asegurado que respetará la voluntad del Parlamento, aunque insistiendo en que "es necesario dar una fuerte respuesta al uso de armas químicas". A pesar de ello, la Casa Blanca ha informado en un comunicado de que "Estados Unidos seguirá consultando con Reino Unido, uno de sus más estrechos aliados y amigos", la respuesta internacional al uso de armas químicas en Siria.
Debido al bloqueo en el Consejo de Seguridad, máximo órgano ejecutivo de Naciones Unidas, Estados Unidos y sus aliados han comenzado a plantearse la posibilidad de intervenir militarmente en Siria sin el visto bueno de la organización internacional. Fuentes del Gobierno estadounidense han aseverado a la cadena NBC que la acción militar contra Siria sería inminente. Al parecer, iría dirigida contra objetivos concretos, por lo que apenas duraría tres días. Su finalidad sería enviar un mensaje al régimen de El Asad. En respuesta a estos rumores, el presidente estadounidense ha aclarado que "todavía" no ha tomado una decisión sobre la intervención militar en Siria, al tiempo que ha subrayado que no está interesado en "un conflicto abierto" en la región.
Reino Unido, principal aliado de la Casa Blanca en este asunto, ya ha descartado su participación en una eventual intervención militar en Siria porque la Cámara de los Comunes rechazó el jueves la propuesta del Gobierno en este sentido.
Las alarmas saltaron el pasado 21 de agosto, cuando las tropas gubernamentales lanzaron un ataque químico sobre Damasco dejando cientos de muertos y miles de afectado, según han denunciado activistas y opositores. Este supuesto ataque químico ha activado el engranaje de la política internacional permitiendo que, tras meses de espera, finalmente un grupo de expertos de Naciones Unidas llegara a Siria para investigar estas denuncias sobre el terreno.
El Gobierno sirio ha dado su visto bueno, permitiendo el acceso irrestricto de los expertos de la ONU a todo el territorio, a pesar de que hasta ahora se había negado a que investigaran también las denuncias de la oposición. El secretario general de la ONU, Ban Ki Moon, ha pedido calma a la comunidad internacional para permitir que los inspectores completen su trabajo. Se espera que el grupo de expertos abandone territorio sirio este sábado por la mañana.
Síria: A Alemanha não intervém
Le ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a exclu officiellement une participation allemande à une intervention militaire en Syrie."On ne nous a pas demandé" une telle participation et "nous ne l'envisageons pas", a-t-il déclaré au quotidien régional allemand Neue Osnabrücker Zeitung, dans un entretien à paraître samedi 31 août.
Le Parlement britannique a voté contre une éventuelle intervention militaire en Syrie, dans la soirée de jeudi, désavouant le premier ministre David Cameron.
Auparavant, Angela Merkel et François Hollande sont tombés d'accord, lors d'un entretien téléphonique, sur la nécessité d'une réaction, sans en donner les détails. Dans un entretien au Monde, M. Hollande a affirmé :
"Je ne suis pas favorable à une intervention internationale qui viserait à 'libérer' la Syrie ou à renverser le dictateur, mais j'estime qu'un coup d'arrêt doit être porté à un régime qui commet l'irréparable sur sa population."
L'un comme l'autre s'étaient accordés pour attendre le rapport de la mission de l'ONU actuellement à Damas, afin d'enquêter sur l'attaque chimique présumée du 21 août. Celle-ci doit quitter la Syrie samedi 31 août.
Le Monde
Síria: EUA prometem ser "discretos"
The White House has said that the U.S. is contemplating “discrete and limited” action in Syria and rejected comparisons to the 2003 U.S. led invasion of Iraq.
The United States reportedly “appreciates” words from senior leaders in British government in Syria but the White House said it can make its own foreign policy decisions.
The United States has repeatedly condemned the use of chemical weapons in Syria.
The initial wave of outrage over chemical weapons attacks in Syria has started to subside and as plans for a military response proceeds, seeds of doubt are emerging as support for a punitive strike is not universal.
The Obama administration has rejected any claims that there are links to be drawn between U.S. plans for Syria and George W. Bush's long-running war in Iraq that was justified on claims that Iraq possessed weapons of mass destruction, which were never found.
However, at the same time, the White House has suggested that it may work to enforce an international ban on chemical weapons to protect U.S. national security interests.
White House spokesman Josh Earnest said President Barack Obama's potential response to Syria's chemical weapons attack contrasts with the Iraq experience.
“What we're talking about here is something very discrete and limited,” he said, and not an open-ended conflict aimed at regime change.
Earnest noted that a variety of world leaders and organizations such as the Arab League have voiced outrage at the chemical weapons attack and want a response.
“The opinion of other world leaders in this situation matters,” he said.
Concerning the need to provide a legal justification for any form of intervention in Syria, Earnest was clear about White House intentions.
“When the president reaches a determination about the appropriate response ... and a legal justification is required to substantiate or to back up that decision, we'll produce one on our own,” he said.
Senior U.S. officials are to brief congressional leaders later on Thursday in an unclassified session.
(With Reuters and AFP)
29.8.13
Síria: Londres não vai atacar
British MPs have voted to reject possible military action against the Assad regime in Syria to deter the use of chemical weapons.
A government motion was defeated by 285 to 272, a majority of 13 votes.
Prime Minster David Cameron said it was clear Parliament does not want action and "the government will act accordingly".
It effectively rules out British involvement in any US-led strikes against the Assad regime.
And it comes as a potential blow to the authority of David Cameron, who had already watered down a government motion proposing military action, in response to the opposition Labour Party's demands for more evidence of Assad's guilt.
Labour had seen its own amendment - calling for "compelling" evidence - rejected by MPs by 114 votes.
PM 'disappointed'
But - in an unexpected turn of events - MPs also rejected the government's motion in support of military action in Syria if it was supported by evidence from United Nations weapons inspectors, who are investigating claims President Bashar al-Assad's regime had used chemical weapons against civilians.
Defence Secretary Philip Hammond confirmed that Britain would not be involved in any military action against the Assad regime - but said it would probably go ahead in any case.
"I expect that the US and other countries will continue to look at responses to the chemical attack.
"They will be disappointed that Britain will not be involved. I don't expect that the lack of British participation will stop any action."
He said he and the prime minister were "disappointed" with the result of the Commons vote which he said would harm Britain's relationship with Washington.
"It's certainly going to place some strain on the special relationship.
"The Americans understand the Parliamentary process. Perhaps they have been surprised by the scale of opposition."
BBC
28.8.13
Síria: Tudo em suspenso
Les membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus mercredi 28 août à s'accorder sur une résolution britannique justifiant une action armée en Syrie, Londres assurant qu'elle n'aurait pas lieu avant que les résultats de l'enquête de l'ONU soient connus.
La ligne de fracture entre ces cinq pays – Chine et Russie d'un côté, France, Royaume-Uni et Etats-Unis de l'autre – reflète fidèlement les positions de chacun sur le conflit qui a fait plus de 100 000 morts et poussé des millions de Syriens à la fuite depuis mars 2011.
RUSSES ET CHINOIS QUITTENT LA SALLE
Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart. Les représentants des trois autres pays sont restés un peu plus longtemps mais sont sortis sans faire de déclaration.
Selon le gouvernement britannique, le texte devait autoriser "toutes les mesures nécessaires en vertu du chapitre VII de la charte de l'ONU pour protéger les civils contre les armes chimiques" en Syrie. Ce chapitre prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu'à une opération militaire.
Selon l'article 42 de cette charte, seul le Conseil de sécurité peut théoriquement autoriser le recours à la force, sous certaines conditions. Cette décision nécessite l'accord d'au moins neuf de ses 15 membres et l'absence de veto de ses membres permanents, qui sont la Chine, les Etats-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni.
AUCUNE ACTION AVANT LE RÉSULTAT DE L'ENQUÊTE
Mais pour le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, une frappe provoquerait une "déstabilisation supplémentaire de la situation", tandis que l'Iran, autre allié de Damas, a jugé qu'une action militaire "serait un désastre pour la région". Peu de temps après la fin de la réunion, le département d'Etat américain a fait savoir qu'il ne voyait "aucune issue possible" au projet britannique en raison de l'opposition de la Russie.
LE MONDE
27.8.13
Síria: Ocidente prepara o ataque
AMMAN/BEIRUT, Aug 27 (Reuters) - Western forces could attack Syria within days, the United States and its allies have told rebels fighting President Bashar al-Assad, opening up new risks in a war that is spreading hatreds across the Middle East.
Participants at a meeting in Istanbul told Reuters that U.S. and other diplomats warned Syrian opposition leaders on Monday to expect action that would punish Assad for poison gas attacks - and to be ready to negotiate if his government sues for peace.
The United States said its forces in the region were "ready to go", but the White House insisted President Barack Obama was still considering various options, not just military force, and was not intent on bringing about "regime change" in Damascus.
British Prime Minister David Cameron, anxious like Obama not to emulate the Afghan and Iraqi entanglements that beset their predecessors, said any strikes would be "specific", a penalty for the use of chemical weapons, and would not drag the allies deeper into a Syrian civil war now well into its third year.
He recalled parliament for a debate on Syria on Thursday.
United Nations chemical weapons investigators, who finally crossed the frontline to take samples on Monday, put off until Wednesday a second trip to the rebel-held suburbs of Damascus where activists say hundreds of civilians died a week ago.
But while U.N. evidence of chemical warfare could bolster a Western argument for intervention in the face of likely Russian and Chinese opposition at the United Nations, Western leaders - and the Arab League - have already declared Assad guilty.
Ahmad Jarba, president of the rebel Syrian National Coalition, met envoys from 11 countries, including Robert Ford, the U.S. ambassador to Syria, at an Istanbul hotel. The rebel leaders proposed targets for cruise missiles and bombing.
One participant said: "The opposition was told in clear terms that action to deter further use of chemical weapons by the Assad regime could come as early as in the next few days."
Planning appears to focus on air strikes. There is little public support in Western countries for troops to invade Syria.
U.S. Defense Secretary Chuck Hagel said: "We have moved assets in place to be able to fulfil and comply with whatever option the president wishes to take ... We are ready to go."
The Syrian government, backed by regional power Iran, denies gassing its own people and said it would defend itself.
"NO REGIME CHANGE"
Russia, Assad's main arms supplier, opposes military action and has suggested that rebel forces may have released the poison gas. China's state news agency recalled how flawed intelligence was used to justify the U.S.-led invasion of Iraq in 2003.
Firm opposition from permanent members of the U.N. Security Council all but rules out a U.N. mandate for war of the kind that gave legal backing to NATO air strikes that helped Libyan rebels unseat Muammar Gaddafi two years ago. But Western officials say they do want to act within international law.
Moscow and Beijing accuse Western powers of using human rights complaints, such as in Libya, to meddle in sovereign states' affairs. White House spokesman Jay Carney insisted: "The options that we are considering are not about regime change.
"They are about responding to a clear violation of an international standard that prohibits the use of chemical weapons." Although Obama has long said Assad should step down, he is unwilling to commit to making that happen by force.
"I have a dream", há 50 anos
"I am happy to join with you today in what will go down in history as the greatest demonstration for freedom in the history of our nation.
Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of captivity.
But one hundred years later, we must face the tragic fact that the Negro is still not free. One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination. One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity. One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land. So we have come here today to dramatize an appalling condition.
In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men would be guaranteed the inalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness.
It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation. So we have come to cash this check -- a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to open the doors of opportunity to all of God's children. Now is the time to lift our nation from the quicksands of racial injustice to the solid rock of brotherhood.
It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment and to underestimate the determination of the Negro. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights. The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges.
But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.
We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. We must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force. The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny and their freedom is inextricably bound to our freedom. We cannot walk alone.
And as we walk, we must make the pledge that we shall march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied?" We can never be satisfied as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.
I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.
Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.
I say to you today, my friends, that in spite of the difficulties and frustrations of the moment, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.
I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."
I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.
I have a dream today.
I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers.
I have a dream today.
I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.
This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.
This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."
And if America is to be a great nation this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania!
Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado!
Let freedom ring from the curvaceous slopes of California!
But not only that; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia!
Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee!
Let freedom ring from every hill and molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.
And when this happens, when we allow freedom to ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual, "Free at last! free at last! thank God Almighty, we are free at last!"
Martin Luther King 28 de Agosto de 1963
Síria: Contra uma intervenção militar
Contrairement aux dernières interventions de l'armée américaine, en Irak notamment, l'opinion publique aux Etats-Unis ne soutient pas une éventuelle action militaire en Syrie.
Quelque 60 % des Américains interrogés pour un sondage Reuters-Ipsos se disent hostiles à une intervention de leur armée en Syrie, même si les allégations d'attaque chimique par le régime de Damas étaient avérées. 9 % seulement des personnes interrogées dans cette étude, réalisée entre le 19 et le 23 août, soit après le raid du faubourg de la Goutha, pensent que Barack Obama se doit d'agir.
Ce soutien à une action militaire marque une baisse par rapport au sondage Reuters-Ipsos du 13 août, qui donnait une proportion de 30,2 % d'Américains favorables à une intervention et de 41,6 % de personnes hostiles.
Le Monde
26.8.13
Artefactos de pedra descobertos no Pico
Foram descobertos na ilha do Pico, nos Açores, artefactos de pedra semelhantes aos das culturas aborígenes do norte de África, revelou hoje a Associação Portuguesa de Investigação Arqueológica (APIA).
Num comunicado enviado às redações, a APIA adianta que os referidos artefactos foram descobertos na sequência de um trabalho de investigação histórico e arqueológico desenvolvido em parceria com a Câmara Municipal da Madalena.
"Foram descobertos na ilha do Pico vários artefactos líticos com paralelos em culturas aborígenes do Norte de África e por exemplo: "Guanches" nas Canárias", refere o comunicado.
A mesma fonte adianta que alguns destes materiais encontram-se associados a estruturas em pedra "piramidais escalonadas", que a população local designa habitualmente por "maroiços", que afirmam terem resultado da limpeza de terrenos para a agricultura.
"Muitos serviram esse propósito, mas existem porém outras estruturas piramidais com características arquitetónicas únicas", adianta a APIA, sublinhando que "algumas das estruturas inventariadas têm mais de 10 metros de altura", e possuem corredores e câmaras do tipo "tholos".
Para explicar com mais pormenor a importância dos artefactos agora descobertos, está marcada para o próximo dia 27 de agosto, pelas 21 horas, nos Paços do Concelho da Madalena, uma conferência de imprensa, uma exposição e o lançamento de um livro intitulado: "Estudo Histórico Arqueológico sobre as construções piramidais existentes no concelho da Madalena do Pico". (NM/Lusa)
25.8.13
A extraordinária resistência de Nelson Mandela
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus de deux mois à 95 ans, se trouve parfois dans un état de santé "précaire" mais fait preuve d'une "grande résistance", a annoncé samedi la présidence sud-africaine.
"Alors que parfois, son état de santé devient précaire, les médecins indiquent que l'ancien président fait preuve d'une grande résistance et son état tend à se stabiliser à la suite des interventions médicales", a commenté la présidence dans un communiqué. "Les médecins continuent de travailler pour renverser la situation et favoriser une amélioration de son état de santé", a écrit le cabinet du président Jacob Zuma, ajoutant qu'ils faisaient en sorte que l'ancien président ne souffre pas.
Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid, avait été hospitalisé en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire et il avait frôlé la mort fin juin. Dans son précédent communiqué, le 11 août, la présidence avait indiqué que Mandela faisait "des progrès lents mais réguliers" tout en étant "toujours dans un état critique".
La plus jeune des filles de Nelson Mandela, Zindzi, avait de son côté assuré le 9 août qu'il était "chaque jour plus alerte, plus réceptif" et était même capable de quitter son lit pour s'asseoir quelques minutes par jour. Le président Zuma, théoriquement la seule personne habilitée à donner des nouvelles de son illustre prédécesseur, a de nouveau appelé samedi les Sud-Africains à continuer à prier pour Mandela et à le garder en permanence dans leurs pensées.
"Il y a des bas"
Le porte-parole de la présidence, Mac Maharaj, n'a pas livré davantage de détails. "Il y a des moments où il a des bas, il réagit aux traitements, mais il y a des moments où son état n'est pas stable", a-t-il dit à l'AFP. "Mais il est dans un état stationnaire", a-t-il ajouté.
En juin, le président Zuma avait annulé un déplacement à l'étranger du fait d'une détérioration de l'état de santé de Mandela. Samedi, il devait se rendre comme prévu en Malaisie pour une visite officielle et y recevoir un prix pour la paix, au nom de Nelson Mandela. De son côté, la chaîne de télévision américaine CBS a affirmé que l'ancien président sud-africain avait subi une intervention chirurgicale pour remédier à un problème de dialyse. Le même média avait fait état dans le passé d'épisodes pendant lesquels il ne réagissait plus aux traitements.
Le Prix Nobel de la paix, qui a eu 95 ans le 18 juillet, est un héros dans son pays et un symbole de la réconciliation nationale. Après vingt-sept ans passés en prison pour avoir combattu le régime ségrégationniste de l'apartheid, Mandela avait réussi à rassembler une Afrique du Sud profondément divisée, devenant le premier président noir du pays en 1994. Ses problèmes pulmonaires sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé 18 de ses 27 années de détention dans les geôles du régime d'apartheid.
Jeuneafrique.com
Síria: Rebeldes cada vez mais armados
Four hundred tons of arms have been sent into Syria from Turkey to boost insurgent capabilities against Syrian government forces, opposition sources said, after a suspected chemical weapons strike on rebellious suburbs of Damascus.
The source said the Gulf-financed shipment, which crossed from the Turkish province of Hatay in the past 24 hours, was one of the single biggest to reach rebel brigades since the uprising against President Bashar al-Assad turned violent two years ago.
"Twenty trailers crossed from Turkey and are being distributed to arms depots for several brigades across the north," Mohammad Salam, a rebel operative who witnessed the crossing from an undisclosed location in Hatay, told Reuters.
A senior officer in the Gulf and Western backed Supreme Military Council, an umbrella group for rebel units, confirmed the shipment, and said that weapons airlifts into Turkey have increased since rebel held Sunni Muslim neighborhood and suburbs of Damascus were gassed last week.
Syrian opposition accounts that between 500 and well over 1,000 civilians were killed this week by gas in munitions fired by pro-government forces, and video footage of victims' bodies, have increased calls abroad for military intervention after 21/2 years of international inaction on Syria's conflict.
Syrian authorities sought to avert blame on Saturday by saying its soldiers had found chemical weapons in suburban Damascus tunnels used by rebels.
But Western powers have cited preliminary evidence indicating that Syrian government forces were behind the chemical attack, and the United States is repositioning naval forces in the Mediterranean to give President Barack Obama the option of a military strike.
Iran's foreign minister said the Syrian government had told Tehran it would allow U.N. inspectors to visit areas reportedly affected by chemical weapons, Iran's Press TV said on Sunday.
Al Arabiya
Síria: EUA mobilizados contra Assad
Le secrétaire à la défense américain, Chuck Hagel, a déclaré dimanche que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien. "Le président (Barack) Obama a demandé au ministère de la défense de préparer des options pour tous les cas de figure. Nous l'avons fait", a dit M. Hagel à des journalistes dans la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, première étape d'une tournée dans le sud-est asiatique."Encore une fois, nous avons préparé toutes les options, s'il décidait de choisir l'une d'elles", a-t-il ajouté.
Le patron du Pentagone a rappelé que les Etats-Unis et leurs alliés étaient en train d'évaluer les informations selon lesquelles les forces du président syrien Bachar Al-Assad avaient lancé mercredi une attaque aux armes chimiques contre un bastion rebelle dans la banlieue de Damas. "Je n'en dirai pas plus, jusqu'à ce que nous ayions obtenu plus d'informations vérifiées", a souligné Chuck Hagel.
MENACES IRANIENNES
Les dernières annonces américaines sur le déploiement de leur stratégie militaire ont conduit l'Iran à lancer un avertissement à l'égard de Washington. "Si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche", a déclaré le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l'état-major des forces armées iraniennes, réagissant à une éventuelle opération militaire américaine en Syrie.
Les Etats-Unis ont décidé, samedi, de renforcer leur présence navale en Méditerranée avec l'envoi dans la région d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière. Le président Obama s'est fait présenter toute la journée les possibles opérations militaires qui pourraient être déclenchées contre la Syrie.
"Le président a assisté à l'exposé détaillé qu'il avait demandé sur la palette d'options potentielles devant préparer les Etats-Unis et la communauté internationale à répondre à l'utilisation d'armes chimiques", a indiqué la présidence à l'issue d'une réunion autour de M. Obama, en présence du vice-président Joe Biden et des plus hauts responsables gouvernementaux, militaires et du renseignement du pays.
WASHINGTON ET LONDRES SE CONSULTERONT SUR LA "RIPOSTE"
Samedi, le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron se sont également exprimé de concert sur la question syrienne, estimant que "l'utilisation conséquente d'armes chimiques (en Syrie) mériterait une réponse sérieuse de la communauté internationale", selon le porte parole du 10 Downing Street. "Ils sont tous les deux très préoccupés par l'assaut qui a eu lieu mercredi à Damas", a-t-il ajouté.
Pendant un conversation téléphonique d'une quarantaine de minutes, les deux responsables occidentaux ont souligné que de plus en plus d'éléments attestaient de l'usage d'armes chimiques lors de l'attaque du milieu de semaine dans le faubourgs de la capitale syrienne, écrit The Guardian. L'assaut aurait fait entre 500 et 1 000 morts, selon l'opposition.
Washington a précisé que Barack Obama et David Cameron sont convenus de se consulter concernant les "possibilités de riposte". Divers scénarios ont été présentés samedi au président américain, lors d'une réunion à la Maison Blanche avec ses conseillers à la sécurité nationale. Le détail de ces options n'a pas filtré, de même que la date d'une décision éventuelle de Barack Obama.
KERRY À L'OFFENSIVE
Un responsable du département d'Etat a par ailleurs fait savoir que John Kerry s'était entretenu jeudi de manière exceptionnelle avec son homologue syrien Walid Al-Moualem à propos de l'attaque. Le "régime syrien, s'il n'avait rien à cacher, aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site" concerné près de Damas, a déclaré le secrétaire d'Etat à son interlocuteur. Au lieu de cela, il a "continué d'attaquer la région affectée" pour en "bloquer l'accès et détruire les preuves", a accusé le chef de la diplomatie américaine.
Les Etats-Unis et la Syrie n'ont pas formellement rompu leurs relations diplomatiques, mais Washington a fermé son ambassade à Damas et rapatrié, il y a 18 mois, son ambassadeur Robert Ford, lequel travaille avec l'opposition syrienne. John Kerry a "souligné auprès de M. Moualem avoir reçu les assurances complètes des commandants de l'Armée syrienne libre (la rébellion) qu'ils assureraient la sécurité d'enquêteurs de l'ONU dans la zone concernée".
Plusieurs sources ont par ailleurs annoncé samedi que les chefs d'état-major de différents grands pays occidentaux, dont les Etats-Unis, et du Proche-Orient devaient se réunir dans les tout prochains jours en Jordanie pour évoquer la situation en Syrie.
Le Monde
24.8.13
Tunísia: Semana de combate ao islamismo
Thousands of protesters marched in Tunis Saturday, on the first day of a planned week-long campaign aimed at bringing down the Islamist-led government, amid political deadlock in the country.
They headed in the direction of the national assembly, where activists and opposition MPs have gathered regularly since the July 25 assassination of secular politician Mohamed Brahmi, demanding the departure of the government led by the Islamist party Ennahda.
“The people want the fall of the regime,” “Get out!” and “(Ennahda leader Rached) Ghannouchi assassin,” were some of the slogans chanted by the protesters.
More than an hour after the start of the protest the numbers continued to grow.
The opposition National Salvation Front (NSF) is hoping the demonstration will trigger a week of protests across the country that will force Ennahda’s resignation and lead to the formation of a non-partisan administration.
Saturday’s protest comes amid political turmoil in nearby Egypt, where the army overthrew Islamist president Mohamed Mursi last month after millions of protesters took to the streets demanding that he step down.
It also follows efforts by Tunisia’s powerful UGTT trade union to mediate between the opposition and the ruling Islamists and find a way out of the crisis.
The talks have made little progress since they began at the start of the month, with the NSF insisting on Friday that any negotiations prior to the government’s resignation were a “waste of time.”
The opposition accuses Ennahda of failing to rein in Tunisia’s hardline Islamist movement, which is blamed for murdering Brahmi and Chokri Belaid, another prominent secular politician whose assassination in February brought down the first Ennahda-led coalition.
Indjai: "Eu odeio brancos"
Bissau ? Som recolhido pela RSM,15-08-13 - Eu não vou falar muito, mas tenho uma coisa para dizer, para nós todos reflectirmos. Porque dissemos conferência nacional sobre o mal que se passou na Guiné Bissau. Agora perguntamos ? o que é que isso nos valeu? Não vou falar muito, mas peço-vos que me ofereçam alguns minutos.
Com permissão do Sr Presidente da Assembleia Nacional Popular e do Primeiro-Ministro da Guiné Bissau, a Presidência do Conselho de Ministros, dos oficiais superiores, oficiais generais e representantes da sociedade civil presentes aqui na sdala, vou falar desta conferência que nos vai fazer reflectir sobre o que se passou até aqui. O primeiro orador roubou-me as ideias. Se os que estao aqui presentes não pararem, a Guiné não irá a parte alguma. Para que a Guiné tome outro rumo sao precisos todos os que estao aqui presentes. Não há mais ninguem. Registem bem isto.
Que cada um tome notas. Vou ler para todos aquilo que aconteceu desde a independência. Talvez haja quem disso se esqueceu. Mas o que é isso nos valeu? Nós instigamos e somos nós próprios os instigadores. A nossa população também instiga, devemos parar com isso.
Há uma frase em uso hoje que não existia na mata, mas as pessoas sabem disso e se calaram até ao dia em que soar a detonação, então diremos ? se soubéssemos. Se não pararmos com isto, mais tarde haverá um problema grande na Guiné.
Já foi dito à comunidade internacional que eles não podem estar limpos. Sabem quem são? São os Balantas que não podem estar limpos e são eles o factor de instabilidade na Guiné Bissau. Mas nós devemos parar com isso porque não é bom. As pessoas não viram o problema que aconteceu no Ruanda. Assim também, na altura da independência, as pessoas não sabiam o que foi a luta e questionavam ?o que é a luta?? Mas quando se passou o 7 de Junho, elas viram o que foi a luta. Nós temos que parar com isso. Isso é que provoca problemas na Guiné, nós temos que pôr o dedo na ferida. Isso é que trouxe problema na Guiné. Essa etnia não pode ter um bom carro, boa casa ou algo de bom sob pena de ser acusado de ter vendido a droga e porque ela não merece e é analfabeta. Eles falam isso. E há as eleições que vêem, onde nem se pode embarcar numa viatura e eles dizem ? ?vamos encostá-los a parede. Alguém falou-me disso de forma clara e vou citar o seu nome aqui manifestamente.
Quem é que se lembra do primeiro ano em que bombardearam a casa de Nino Vieira, onde nós chegariamos momentos depois? No nosso regresso, formamos um batalhão que colocamos lá. Depois, fui despedir-me. Sabem o que eles me disseram? Eles disseram ?então, quem é que você formou?? Eu respondi-lhes ? formei guineenses. Logo me disseram ? ?queremos contar o caminho dessa etnia, que vamos encostar a parede . Ela, nós vamos encostá-la a parede?. Eles ainda dizem a mesma frase agora. Vocês sabem quem era? Eu lhe disse ? A que pessoas te referes tu? ?Ele me disse aos Balantas?. Então eu lhe disse, hm, hm, eles são numerosos no grupo, porque, se formos seleccionar as outras etnias não serão suficientes. Se fores lá, eles fazem 50 ou 60%, não posso encontrar outras pessoas para o grupo. Sabem quem foi que me disse isso? É o Cipriano Cassamá. Eu soube que ele está para se candidatar ao partido. Ora se assim fôr, como é que ele vai mandar na Guiné? Pegando noutra etnia e afastá-la? Sempre que o oiço a falar não me sinto bem. Eu lhe disse o Balanta não é culpado, eles são numerosos na Guiné, é a natureza. Eu lhe perguntei, então são os Balantas que bombardearam o Nino Vieira? Eu ainda lhe perguntei, eu que aqui estou sentado, a que etnia pertenço? (como pessoas presentes ele chamou Caramó e o João Monteiro). Camaradas, paremos de dizer isso. Porque, se não pararmos a coisa vai rebentar. Paremos, isso não existia na mata, onde só conheciamos a camaradagem. Hoje é que vamos conhecer etnias? Conhecer etnias só no recrutamento? Se houver dez Balantas, os outros terão de ser dez Mandingas, dez Bijagós, eu penso que as outras etnias não terão o número suficiente. Aquelas pessoas que tingem o pano, os Saraculés, são muito poucos na Guiné, inclusive os Padjadincas. Porque vamos incluir todos. É isso que disseram.
Vou contar-vos um segredo. É a comunidade internacional que veio com essa proposta. Patinando o processo de reforma, ela propôs que 65 Balantas terão de sair da tropa. Ela ainda não ousou levar a proposta à luz do dia, mas ela há-de patenteá-la sem tardar.
Fui confrontado com esta ideia no Burkina Faso, na Costa do Marfim e na Nigéria. Eles perguntaram-me ? ?quantos elementos da etnia Balanta estão na tropa?? Eu lhes respondi, ?ah, eles são numerosos?. Então eles disseram-me ? ?então isso é que está a criar problemas na Guiné?. Eu perguntei-lhes ? ?como é que puderam saber disso?? Eles disseram-me ? ?através do actual Governo?. Eu disse-lhes ?eles são numerosos e nunca estão nos bons lugares. São os varredores da Câmara Municipal de Bissau?. Disso ninguém fala. É isso que eu vos queria falar, dos acontecimentos da Guiné.
O primeiro caso de tentativa de golpe de estado no país aconteceu em 1978, com o Malam Sanhá, que foi preso na Bissalanca. O segundo caso foi o 14 de Niovembro de 1980, com o Nino Vieira que derrubou o Presidente Luis Cabral. O terceiro caso surgiu em 1982, com um grupo encabeçado pelo capitão Cobnaté Na Bringue Bandé, que foram presos, espancados e mortos. A quarta tentativa foi em 1984 registou-se uma acusação falsa contra altos oficiais das forças armadas, que culminou com a detenção de vários oficiais e sua execução pela segurança do estado, embora alguns que conseguiram escapar. É o caso conhecido sob a apelação 17 de Outubro. O outro caso, o quinto, aconteceu com o camarada ex-Primeiro-ministro Francisco Mendes, morto em Bambadinca, depois foi acusado acidente de viação. O que é que tudo isso nos valeu? A sexta tentativa é o famoso caso 17 de Outubro de 1985, que rebentou com as forças armadas, onde até mulheres foram presas, torturadas com vários camaradas até serem mortos ? caso de Viriato Pan, Paulo Correia entre outros. Com esses nomes Na, Na, Na, lá é que começaram as coisas. Outro caso é o 17 de Março de 1993, com camarada major Robalo Pina que foi morto na Presidência da República antes de o seu corpo ser transportado para outro lugar. Outro ainda, é o 7 de Junho de 1998, que culminou com a morte do Brigadeiro Ansumane Mané. Há também 22-23 de Novembro durante o qual foi morto Ansumane Mané. Basta.
Temos o caso relacionado com o Almame Alan Camará, que acabou por morrer afogado numa travessia. Temos o caso 14 de Setembro de 2003, que derrubou o presidente eleito Kumba Ialá. O que é que isso nos valeu. Não levou a nada. Temos o 6 de Outubro de 2003, houve levantanmento militar que levou a morte do CEMGFA Veríssimo Correia Seabra. Em 24 de Junho de 2005, a juventude do PRS numa manifestação política foram mortos pela polícia. Ainda em 2005, registou-se um assalto ao Ministério do Interior e no mesmo ano houve tentativa de golpe de estado protagonizado por Bubo Na Tchuto. No dia 22 de Novembro de 2008 regista-se um ataque à residência do Presidente João Bernardo Vieira. Por isso é que não gosto do Cipriano Cassamá. Não sei se ele é guineense e não me sinto bem com ele. Ele fala em outras tribos. Ele não é pessoa humana. Em 2009, registou-se a morte do Batista Tagme Na Waié e no dia 4 a 5 de Junho, foram mortos Hélder Proença e o major Baciro Dabó acusados de tentativa de golpe de estado.
A 1 de Abril de 2010, houve uma complicação entre o CEMGFA e o seu vice-chefe de EMGFA, entre Zamora Induta e eu mesmo Antonio Indjai. E qual é o resultado de tudo isso? Voltamos ao zero. No dia 26 de Dezembro de 2011 houve um golpe de estado contra o Primeiro-Ministro e o CEMGFA que é António Indjai, vendedor da droga, por isso o seu golpe não foi aceite.
Recentemente, o Bubo Na Tchuto foi detido por americanos no nosso território e finalmente, a 12 de Abril de 2012, houve este golpe de estado e o caso do capitão Pansau Ntchama, que provocou várias mortes. O Braima Sow disse que fui eu quem entregou a droga a rapaziada Felupe, que vendeu a droga e os matei na minha quinta por me terem apresentado dinheiro insuficiente. Eu soube que ele criou um partido, eu não lhe perdoarei neste e noutro mundo. Eu tenho que levá-lo à justiça, ele terá de me dizer de onde é que saiu com a tal informação. Se não, ele não participará na campanha, enquanto eu sou o CEMGFA. Far-lhe-ei uma emboscada com uma catana e acutilá-lo-ei se não puder levâ-lo à justiça.
Camaradas, o que é que nos valeram todos esses casos? Porque é que continuamos a criar confusões e não dissemos basta. A sociedade civil tem que falar, camaradas jornalistas falem e informem as pessoas do que se passou na Guiné.
Digam aos governantes que, se eles governam, que deixem de instigar. Porque é isso que traz essas coisas. Este último golpe foram eles e a sociedade civil que o trouxeram. Ao regressar do Burkina Faso em companhia de Raimundo Pereira, eu convoquei uma reunião que decorreu na ANP, onde defendi que era chegada a hora para buscarmos uma saida e convocasse todas as religiões, a sociedade civil, a Liga Guineense de Direitos Humanos para todos em conjunto buscarmos soluções para que o país ficásse em paz, para que as pessoas se falássem, mas calaram-se.
Eu disse a CEDEAO que, se não havia maneira de continuar, então que apagásse o fumo antes do fogo, e para que dissesse aos governantes que as armas de Angola fossem retornadas. Se as armas não eram retornadas então que fossem entregues a nós porque eram nossas. Mas, eles se calaram e logo que o golpe se deu, tudo começou ? condenações. Então, vocês não fizeram o que nós haviamos prevenido? Antes de se pôr a condenar, fale para que a coisa seja. Mas, se calaram e os governantes e a ANP também.
Eis que, mais uma vez, estão nos puxando mais para uma coisa e se diz que o CADOGO filho está para voltar e vocês se calaram de novo. Então, que se aguarde até que ele venha, para depois se porem a condenar. Que ele venha, ele também é guineense, mas que assegure ele mesmo a sua segurança. Fala-se, enquanto a sociedade civil e a Liga se calaram. Claro que ela não tem armas, mas ela tem o papel fundamental que é a falar. Eu sei que há a metade de entre nós que está a favor dele e a outra contra. Nós sabemos disso. Eu conheço as caras de cada um, umas são amarelas, algumas vermelhas e as outras pretas. Todas estão aqui, eu não me envergonho de ninguém e o dia em que eu me envergonhar de alguém que eu morra. Por isso é que as pessoas dizem que eu sou radical e que eu seja afastado. Eu ouvi na rádio e na internet que o António vai se demitir e entregar a função a Tomas Djassi ? Eu jamais me demitirei, os americanos terão de vir prender-me aqui porque eles constumam prender-nos aqui na nossa terra por sermos Balantas e nós é que prejudicamos a Guiné. Há-de chegar a hora em que serei demitido legalmente por um presidente eleito, porque a função não é casa do meu pai, nem Encheia nem Mpotche. Nem fui nomeado aqui para ser eterno. Eu não sou mudo, eu oiço dizer que não sou esperto ? como posso não ser esperto enquanto fiz a academia? Sabeis quantos anos eu fiz em Cuba? Eu regressei de lá com um diploma vermelho. Conheço muito a tropa e em Cuba falou-se comigo em língua espanhola. Noutro dia, eu ouvi dizer ?aquela etnia analfabeta que se apoderou do poder?. Alguém ligou para a Rádio Sol Mansi, a amaldiçoada que já não é política, mas de traição. Alguém ligou para lá a dizer ?enquanto aquela gente não sair? essa é apelação que nos dão agora. Mas, desta vez, nós vamos mostrar-lhes o seu lugar, o CADOGO (filho) vai estar de volta. Foi num dabate de traição. Mas, Deus é grande, que Ele derrame gelo aqui e que a Guiné tome finalmente o seu rumo e que as eleições corram da melhor forma, que Deus nos junte para que possamos votar naquele que pode mandar neste país. Mas que não seja um presidente tribal nem um primeiro-ministro tribal, mas que seja guineense e um primeiro-ministro que saiba nomear com certeza.
Hoje, na educação, se você tiver os nomes de Mbana e Ndafa, nunca poderá conseguir uma bolsa de estudos mesmo neste governo, sobretudo no tempo de Vicente Pungura. Eles começaram a matar-nos politicamente.
Esta conferência nos vai tirar de várias situações. Eu solicito a sociedade da Guiné Bissau, e aos governantes para todos possamos dizer basta e que sigamos para as eleições de bom coraçao.
Estas eleições que vêm, se não houver teimosia, não haverá guerra, mas serão eleições conturbadas. Não me desmintam, eu tenho a capacidade de ver as coisas vindouras. Se a sua etnia fôr minoritária, então não se candidate. Você não passará.
As pessoas foram governar sem defenderem o nosso país e estão lá só por causa do dinheiro. Alguém busca chegar ao poder só para comer o dinheiro do estado. Sobe-se ao poder hoje e amanhã é já um problema.
Não há segurança. O Pansau Ntchama veio até aqui, passeou a vontade até ao dia em que disparou tiros. As pessoas que detiveram o Bubo Na Tchuto passearam aqui até jantaram connosco. Se eu não fosse esperto, é a mim mesmo que eles teriam prendido primeiro. Querem saber como andei com eles? Ele vieram até ao meu gabinete e perguntaram se eu queria algo, eu lhes disse que queria seis carros para os oficiais. Ele prometeu dar-me 12 carros. Disseram fardamento militar, eu quis 6 mil, ao que ele duplicou para 12 mil. Ele duplicava cada coisa pedida. E me disse ainda que me ia dar dinheiro para a obra de construções habitacionais para os oficiais que iam à reforma. Fui com ele até a localidade de Antula perto da Universidade. Onde eu comecei a desconfiar dele foi logo que ele se pôs a protelar sempre suas promessas, até eu ter seguido para o Burkina Faso. Depois, ele me ligou e lhe pedi para que se avistasse com o Ministro da Defesa. Informei do caso ao Presidente e ao Primeiro-Ministro. Em consequência, eu disse-lhe, com tudo isso que nos vai dar, qual vai ser a nossa contrapartida? Ele disse ? ?não, eu estou apenas a ajudar?. Então, eu lhe disse tu és muito rico! Então eu fui, e ele me disse que o navio havia acostado. Com isso, eu lhe solicitei para que mandasse o manifesto da carga que o navio transportava, para que fosse orientado a partir do ilheu do Pontão. Depois, ele aparece a dizer que o navio havia sofrido uma avaria. Eu disse-lhe, então façam a sua reparação para depois virem até Bissau.
Há muita falta de respeito na Guiné Bissau. Quando eu ouço isso pela rádio eu fico a rir a inocência da Guiné Bissau e fico a dizer também, se a Guiné Bissau soubesse o que é a inter-arma, é lá onde eu vou apanhar os americanos. Todos se calaram e ficaram a aguardar o dia em que eu serei detido. Mas eu vos digo publicamente que ninguém me vai prender com as suas mãos. Eu matar-me-ei. Eu odeio brancos e pessoas de pele clara, porque eu sei como é que mataram o meu pai no início da luta sob os meus olhares, e depois impediram que o seu corpo tivesse sepultura e foi totalmente consumido por aves de rapina.
(via JQ e ECD)
Birmânia: Proliferam os ultra-ricos
WASHINGTON (Thomson Reuters Foundation) – The ranks of Myanmar’s super rich will increase at least six-fold in the coming decade as one of East Asia’s poorest countries emerges from military dictatorship and embraces a market-oriented economy, according to a new report.
Wealth-X, a firm which gathers intelligence on wealth, estimates in its World Ultra Wealth Report that there are 40 individuals in Myanmar currently who have assets worth $30 million or more. It sees that number growing by 687 percent to 307 by 2022, the fastest pace of growth anywhere in the world.
Myanmar’s hotel industry, commodities especially lumber and finance and banking sectors are growing very rapidly and this will expand the ranks of the country’s ultra wealthy over the coming decade, said Mykolas Rambus, CEO of Wealth-X.
“When a market opens up to this degree as we are seeing in Myanmar, when there is a change in leadership, where there is a large population and it is located in Asia, there is immense new opportunity,” Rambus told Thomson Reuters Foundation.
Myanmar also has significant problems of inequality. Twenty six percent of its population live in poverty, 75 percent lack access to electricity and the average per capita national income is $800 to $1,000 a year, according to the World Bank. The United Nations lists Myanmar in the bottom ranks for quality of life at 149 out of 186 countries in its 2013 Human Development Report, which measures factors such as inequality, education, healthcare, income and social opportunities.
However, the country is one of the most dynamic in Asia. Foreign investors are flocking there to take advantage of its immense natural resource wealth in oil and gas reserves, precious gems, timber, water and farmland as the former military dictatorship begins to privatise assets. The economy is expected to grow by 7 to 8 percent a year over the decade, and the Asia Development Bank estimates Myanmar could triple per capita income by 2030.
The question is whether this growth will benefit the majority of the population, Rambus said. “There is a question: Will this wealth stay in the hands of a few, or will Myanmar provide opportunities for the wealth to trickle down?”
Indonesia, for example, saw rapid economic growth as it democratised but wealth has remained relatively concentrated in a few hands. Russia since the collapse of communism has seen a large wealthy class emerge, but its middle class has not developed as rapidly.
Most of Myanmar’s richest people hold their assets in the form of private residences and ownership of private companies, Rambus said.
Wealth-X compiles its survey of the world’s ultra wealthy, those with at least $30 million in net worth, through in-country intelligence and by reviewing a mixture of public and private records. It assesses the worth of privately held assets by comparing their value against that of publicly traded ones in the same sector and region.
In its most recent survey, North America continued to lead the world in the number of ultra wealthy, with 65,295 super rich holding a combined net worth of $8.88 trillion. The number of super rich grew by 3.3 percent between 2012 and 2013, the Ultra Wealth Report found.
Africa saw the greatest percentage increase in the ranks of ultra wealthy in the developing world over the past year, up 5.1 percent to 2,535 people with net holdings of $325 billion, it said.
19.8.13
Zimbabwe: Mugabe soma e segue
Les dirigeants d'Afrique australe, réunis le 18 août au Malawi, ont appelé les occidentaux à lever les sanctions contre le Zimbabwe. Une demande qui intervient après la validation par l'organisation sous-régionale de la réélection du président Robert Mugabe.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a demandé, le 18 août, "la levée de toutes les formes de sanctions jusqu'ici imposées au Zimbabwe" contre des entreprises ou des individus, à la clôture de son sommet annuel organisé à Lilongwe (Malawi).
"Je crois que le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert," a déclaré la toute nouvelle présidente de la SADC, la dirigeante du Malawi Joyce Banda. La SADC a loué le gouvernement du Zimbabwe "pour la manière pacifique dont ont été conduites les élections" et félicité Mugabe et son parti, la ZANU-PF, pour leur écrasante victoire.
Manifestant encore davantage leur soutien à Robert Mugabe, les dirigeants d'Afrique australe l'ont nommé président suppléant du groupe et ont décidé que le Zimbabwe accueillerait le prochain sommet de la SADC en juillet 2014.
Le président du Botswana, Ian Khama, dont le pays avait pourtant demandé un audit sur la régularité de la réélection de Mugabe, l'a rencontré en marge du sommet, selon des sources proches du sommet.
Le chemin semble donc balisé pour que l'homme fort d'Harare, 89 ans, prête serment, le jeudi 22 août, pour entamer son septième mandat. Robert Mugabe, le plus âgé des dirigeants africains, est arrivé au pouvoir à l'indépendance de son pays en 1980.
Déception
Même son principal rival, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, a renoncé, le 16 août, à contester en justice la validité de l'élection, entachée selon lui de fraudes massives. Son parti a assuré que le procès aurait été de toute façon "une parodie de justice".
Des militants pour la démocratie au Zimbabwe, présents au sommet de Lilongwe, ont critiqué le fait que la SADC entérine ainsi la victoire de Mugabe. La SADC "a déçu les Zimbabwéens". "[Sa décision] tue les espoirs des gens de changer les choses à travers un processus électoral", a déclaré Thabani Nyoni, porte-parole de la Coalition crise au Zimbabwe qui regroupe 70 entités.
Joyce Banda, la présidente du Malawi, a tenté de rassurer sur le fait que la SADC attendait les rapports de ses observateurs et de l'Union africaine avant de pouvoir déclarer l'élection honnête et crédible.
Aucun observateur occidental n'avait été autorisé sur le terrain pour ces élections générales. À l'issue du scrutin, l'Union européenne a relevé toutefois "des irrégularités présumées", "la participation incomplète, ainsi que des faiblesses identifiées dans le processus électoral et le manque de transparence".
Jeune Afrique (Avec AFP)
17.8.13
Egipto: Dias de carnificina
CAIRO, Aug 17 (Reuters) - Egyptian authorities rounded up more than 1,000 Islamists as the Muslim Brotherhood leadership defiantly called a week of nationwide protests starting on Saturday after a day of carnage.
After Friday's bloodshed in which more than 100 people died in clashes that pushed Egypt ever closer to anarchy, tensions were high with supporters of ousted Islamist President Mohamed Mursi in a Cairo mosque where bodies had been taken during the violence, while security forces were stationed outside.
The interior ministry said that 1,004 Muslim Brotherhood "elements" had been arrested, accusing members of Mursi's movement of committing acts of terrorism during the clashes, which took the deathtoll to 700 since Wednesday.
The Brotherhood, which ruled Egypt for a year until the army removed Mursi on July 3, urged its supporters back onto the streets to denounce the military takeover and the subsequent crackdown on followers of the nation's first freely-elected president.
"Our rejection of the coup regime has become an Islamic, national and ethical obligation that we can never abandon," said the Brotherhood, which has accused the military of plotting the downfall of Mursi last month to regain the levers of power.
Many Western allies have denounced the killings, including the United States, but Saudi Arabia threw its weight behind the army-backed government on Friday, accusing its old foe the Muslim Brotherhood of trying to destabilise Egypt.
Violence erupted across Egypt after the Brotherhood, which has deep roots in the provinces, called for a "Day of Rage". Roughly 50 people died in Cairo and more that 20 in the country's second city, Alexandria, security sources said.
Automatic gunfire echoed around the capital throughout Friday afternoon, army helicopters swooped over the roof tops and at least one office block was set ablaze, lighting up the night sky long after the violence had subsided.
The Brotherhood announced a series of daily rallies over the next six days, starting on Saturday.
"We will not leave the squares. And we will not be silent over our rights, ever," said Cairo resident Abdullah Abdul Fattah, adding that he was not a Brotherhood voter.
"We are here because of our brothers who died," he said.
An interim cabinet, installed by the army after it removed Mursi during rallies against his often chaotic rule, has refused to back down. It has authorised police to use live ammunition to defend themselves and state installations.
ANGER
After weeks of futile, political mediation, police moved on Wednesday to clear two Brotherhood protest sit-ins in Cairo. Almost 600 people, most of them Islamists, were killed in the mayhem. With no compromise in sight, the most populous Arab nation - which is often seen as leading events in the entire region - looks increasingly polarised and angry.
"Egypt fighting terrorism," said a new logo plastered on state television, reflecting tougher language in the local media that was once reserved for militant groups such as al Qaeda.
The government said in a statement it was confronting the "Muslim Brotherhood's terrorist plan".
Undermining Brotherhood pledges of peaceful resistance, armed men were seen firing from the ranks of pro-Mursi supporters in Cairo on Friday. A security official said at least 24 policemen had died over the past 24 hours, and 15 police stations attacked.
The Brotherhood suggested the gunmen had been planted by the security forces, saying it remained committed to non-violence.
Witnesses also said Mursi backers had ransacked a Catholic church and set fire to an Anglican church in the city of Malawi. The Brotherhood, which has been accused of inciting anti-Christian sentiment, denies targeting churches.
Christians make up roughly 10 percent of Egypt's 84-million population and the Coptic Church authority issued a statement on Friday saying it "strongly supports the Egyptian police and armed forces".
16.8.13
Bissau: Indjai ataca tudo e todos
Não foi proriamente uma surpresa, ouvir as ameaças veladas pelo general e CEMGFA António Indjai. Talvez tenha surpreendido os menos atentos, ou aqueles que subestimam a sua capacidade de instalar o caos, o ódio e a guerra civil na Guiné-Bissau. Num tom ameaçador, Indjai desferiu ataques em todas as direcções sobretudo contra as organizações como a Liga Guineense dos Direitos Humanos, os órgãos de comunicacao social, os magistrados etc.
Num tom desafiador, Indjai disse que haverá problemas nas próximas eleições gerais marcadas para o próximo dia 24 de Novembro, tendo adiantado que as escolhas nestas mesmas eleições, serão feitas com base em critérios étnicos e tribais pois cada um tem que defender o seu grupo étnico. No auge da sua cegueira e total ignorância, António Indjai alertou em tom ameaçador os partidos sem base tribal ou étnico, para desistirem da corrida eleitoral...
António Indjai teve ainda oportunidade para desferir acusações contra Cabo Verde por ter, segundo ele, assassinado a cidada guineense que foi expulsa para a Guiné-Bissau - um caso que levou à detenção illegal de dois agentes da Polícia daquele país nosso irmão - de sangue e na luta contra o colonialismo português.
Estas declarações irresponsáveis e incendiárias do acossado barão da cocaína, António Indjai, constituem um aviso sério aos guineenses, e uma ameaça velada à comunidade internacional os quais nada fazem para travar este monstro, capaz de conduzir a Guiné-Bissau para uma Guerra civil com consequências que ninguém pode prever. Não é a primeira vez que o António Indjai invoca a possibilidade de um conflito armado no país antes das eleições, fundamentando-se em 'argumentos tribais'.
Com estas declarações bem pensadas, António Indjai quis transmitir aos guineenses duas mensagens principais: Para a defesa dos interesses da sua etnia e do seu partido - o PRS, serão utilizados todos os meios - incluindo o derramamento de sangue, a exemplo do que aconteceu depois do golpe de Estado de 12 de abril de 2012, em que dezenas de cidadãos guineenses foram assassinados friamente e com requintes de tortura. O Segundo aspecto envia uma mensagem clara à comunidade internacional: quem manda de facto na Guiné-Bissau é ele. Ou seja, a CI pode bem continuar a dormir, sonhando com soluções inócuas, mas a sua vontade é que prevalecerá nas eleições em detirmento da vontade do povo, esse sim soberano.
Guineenses, acordem antes que sejam devorados por este ditador cobarde que se esconde atrás do uniforme militar para atormentar o povo da Guiné-Bissau. Para a comunidade internacional, creio que as dúvidas - se é que alguma vez houve - estão dissipadas. Se não agirem rapidamente para salvar o povo guineense deste penoso cativeiro, amanhã a história vos julgará. E, não, não vale a pena desperdiçar milhões de dólares na organização de umas eleições que à partida já tem os seus vencedores. O Povo guineense precisa de um Salvador - salvem-no antes que seja tarde. AAS
Publicada por António Aly Silva, no Blog Ditadura do Consenso. --- É este o General Indjai com quem o dr. José Ramos Horta tem procurado contemporizar, fazendo-o passar por um cidadão decente.
Bissau: Admite-se a detenção de Cadogo Júnior
Bissau (Jornal Última Hora, 14 de Agosto de 2013) – Não se trata de perseguição política, mas sim a realização da justiça que todos clamam. É assim que vai ser justificada uma eventual detenção de Carlos Gomes Jr.
O Ministério Público (MP) garante ter “condições legalmente fundamentadas” para deter Carlos Gomes Jr. ex-Primeiro-Ministro, caso esse volte ao país. Como fundamento da detenção, o MP vai invocar o facto de Carlos Gomes Jr. ter sido suspeito nas mortes de Baciro Dabó e de Hélder Proença em 2009 e do desaparecimento de Roberto Cacheu, em Dezembro de 2012.
Com o seu exílo em Portugal, tentaram trazê-lo de volta, ouví-lo e não foi possível por dos argumentos apresentados contra. Em torno de todos esses processos, incluindo as mortes de Nino Vieira e de Tagmé Na Waié – durante a vigência do governo de Carlos Gomes Jr. – o MP da Guiné Bissau mandou em Novembro de 2012 uma carta rogatória às autoridades portuguesas para que Carlos Gomes Jr fosse repatriado a fim de ser ouvido no processo Nº 267, em que é suspeito, no dia 10 de Dezembro de 2012, na Vara Crime do Tribunal regional de Bissau.
As autoridades portuguesas fizeram as diligências necessárias e o ex-Primeiro-Ministro foi notificado, assinou o mandado e remeteu o processo a sua defesa. A sua advodada, reagindo à notificação do Departamento de Investigação e Acção Penal de Lisboa, escreveu que Carlos Gomes Jr não era obrigado a comparecer junto à autoridade requerente em Bissau – e que, as autoridades judiciais portuguesas deviam fazer essa advertência ao MP guineense e, consequentemente, recusar o pedido. A advogada do ex-PM lembrou que Carlos Gomes Jr foi deposto por um golpe militar e essas mesmas pessoas é que estão a exigir o seu regresso. A advogada referiu ainda que foram essas mesmas pessoas que admitiram publicamente que não tinham segurança para Carlos Gomes Jr.
Na última argumentação, a advogada, referindo à lei portuguesa, defendeu que o pedido de ‘extradição’ é recusado quando existem razões de cooperação para prosseguir e punir por raça, sexo, língua e suas convicções políticas.
Nessa guerra jurídica entre a advogada e Carlos Gomes Jr e o MP de Portugal, este último respondeu que, no pedido de extradição, não existem quaisquer razões que o levásse a recusa. “No pedido de cooperação não existem quaisquer dados concretos que nos permitissem concluir pela verificação de uma causa de recusa da sua execução, nomeadamente as mencionadas no artº 34, do Acordo de Cooperação. Depois de confrontar com a advogada do ex-PM, que claramente conseguiu mostrar que ele não podia ser extraditado, o Departamento de Investigação e Acção Penal de Lisboa mandou informações ao MP guineense.
Foi a partir desse momento que seguiu para Portugal a segunda carta rogatória em fevereiro do corrente ano. Essa segunda carta já foi acompanhada de dez quesitos jurídicos sobre crimes de que Carlos Gomes Jr é suspeito. Um magistrado do MP com noção dos trâmites que o processo tem seguido, garantiu ao jornal Última Hora que, não obstante ser estranho o silêncio das autoridades judiciais portuguesas sobre essa segunda carta, ainda acredita que é possível acordarem a extradição, uma vez que existem processos que levam anos para serem executados.
(In Jornal Última Hora editado quarta-feira, dia 14 de Agosto de 2013)
15.8.13
De Luís Aguilé, Señor Presidente
Yo soy un ciudadano común y
corriente solo tengo un voto
que usted me ha pedido como
a tanta gente a la que ha
convensido
y yo se lo he otorgado
esperando confiado a que llegue
ese día, en que vea cumplido
al pie de la letra lo que
ha prometido
Se muy bien que no es fácil
gobernar todo un pueblo sin
tener problemas, repartir las
riquezas, llevando a todos el
pan a sus mesas
Y vamos a esperar que usted
pueda lograr sin hacer
exepciones, que a la carcel
irán todos los que deben
pagar todas sus corrupciónes
Que se imponga la Ley
no queremos perder nuestra
forma de ser..
Somos gente de paz, que no
tenga ocasión de ganar el
ladron
Porque usted nos juró
proteger la nación
Me han venido a encuestar
porque quieren saber que
esperamos de usted, que la
inseguridad con la que hay
que acabar sea una prioridad
.. no sigamos igual
ésto va para mal, hay que
entrar en razón
ésto va para mal, venga usted
a gobernar con firmeza y acción
Usted irá protegido entre luces
y motos por la policia
y nosotros estamos expuestos al
crimen de noche y de día
No se puede salir, no se puede
vivir de una forma descente
ya no somos nacion ahora somos
el reino de los delincuentes
Que se imponga la Ley,
no queremos perder nuestra
forma de ser..
Somos gente de paz, que no
tenga ocasión de ganar el
ladron
Porque usted nos juró
proteger la nación
Cuando llegue a mandar, no solo
de ayudar a los de su partido
no se quiera quedar para toda
la vida como un elegido
No se deje llevar por esa
tentacion de cambiar la nacion
y arreglar a su echura
y a su conveniencia
la constitucion
... y ahora solo le pido que mi
humilde voto no caiga en su
olvido, cuando asuma el poder
tiene a mano la gloria y entrar
en la historia
No nos mienta jamás no use la
demagogia engañando a la gente
cumpla usted con honor
va con todo respeto...
Señor Presidente
Egipto: uma verdadeira hecatombe
L'Égypte se préparait, jeudi 15 août, à une nouvelle journée sous haute tension au lendemain de la dispersion sanglante des manifestations pro-Morsi au Caire, qui a fait 464 morts selon un nouveau bilan officiel. Les Frères musulmans déplorent 2 200 victimes.
Aucun incident majeur n'était à signaler ce jeudi 15 août, au matin. Le calme est revenu dans le pays en fin de soirée, hier, moins d'une heure après l'entrée en vigueur du couvre-feu décrété par les autorités.
Ce calme pourrait toutefois n'être que temporaire. Les islamistes ont appelé à de nouvelles manifestations tandis que les forces de l'ordre prévenaient qu'elles n'accepteraient aucun nouveau sit-in, après avoir vidé les deux places du Caire où des pro-Morsi campaient depuis la chute de l'ancien président, le 3 juillet.
Les autorités égyptiennes ont indiqué jeudi matin qu'au moins 464 personnes, en grande majorité des civils, avaient péri le 14 août à travers le pays.
Le chef des services d'urgence, Khaled al-Khatib, a indiqué à l'AFP que plus de 300 civils avaient péri, tandis que le ministère de l'Intérieur a fait état de la mort de 43 policiers. Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis la révolte qui a renversé le président Hosni Moubarak en 2011.
Les Frères musulmans ont de leur côté annoncé que la fille de 17 ans d'un de leurs principaux dirigeants, Mohammed al-Beltagui, avait également été tuée par balle. Au total, les Frères, eux, avancent le chiffre de 2 200 morts et plus de 10 000 blessés.
Condamnations (presque) unanimes
Alors que le prix Nobel de la paix Mohamed el-Baradei a démissionné de son poste de vice-président, refusant "d'assumer les conséquences de décisions avec lesquelles il n'était pas d'accord", le Premier ministre nommé par l'armée, Hazem Beblawi, a, lui, salué la police pour "sa très grande retenue". "Aucun État qui se respecte n'aurait toléré" ces sit-in qui duraient depuis un mois et demi, a-t-il déclaré à la télévision, s'engageant à poursuivre la mise en œuvre du processus qui doit conduire à des élections début 2014.
Dans la matinée, une autre figure morale s'était désolidarisée de l'opération meurtrière des forces de l'ordre: l'imam d'Al-Azhar, plus haute autorité de l'islam sunnite, qui avait expliqué n'avoir pas eu connaissance des méthodes que les forces de l'ordre comptaient employer.
La communauté internationale, qui avait tenté une médiation pour éviter une issue dramatique au bras de fer entre pro-Morsi et nouveau pouvoir, a condamné l'usage de la violence.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé jeudi un "très grave massacre" des forces de l'ordre égyptiennes, critiquant l'"hypocrisie" de la communauté internationale.
À Washington, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a exhorté à organiser ces scrutins, condamnant un bain de sang "lamentable". La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton qui, la première, avait tenté une médiation au Caire, a réclamé la levée de l'état d'urgence "dès que possible".
Paris a appelé à "l'arrêt immédiat de la répression" et saisi l'ONU "pour qu'en urgence une position internationale soit prise en ce sens". Son secrétaire général Ban Ki-moon a, lui, "condamné dans les termes les plus fermes les violences".
Le Qatar, principal soutien des Frères musulmans, a dénoncé "la méthode utilisée contre des manifestants pacifiques".
Seules voies discordantes, les Émirats arabes unis et le royaume de Bahreïn ont approuvé les mesures prises pour déloger les partisans islamistes.
Dans un communiqué publié dans la nuit, le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a dit "comprendre les mesures souveraines prises par le gouvernement égyptien après avoir observé un maximum de retenue ces derniers temps". Il a regretté "l'insistance des groupes politiques extrémistes à tenir un discours appelant à la violence (...) ce qui a conduit aux évènements déplorables" de mercredi.
De son côté, le royaume de Bahreïn a estimé que "les mesures prises en Egypte pour rétablir l'ordre répondent à une demande des citoyens que l’État a le devoir de protéger".
Ces deux pays du Golfe, avec l'Arabie saoudite et le Koweït, avaient bien accueilli la mise à l'écart début juillet par l'armée égyptienne de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi.
L’Arabie saoudite, le Koweït et les Émirats ont apporté des aides respectives de cinq, quatre et trois milliards de dollars à l’Égypte après le renversement de M. Morsi.
(Jeune Afrique; Avec AFP)
Somália: Saem os Médicos Sem Fronteiras
NAIROBI, Aug 14 (Reuters) - A medical charity that was a lifeline for hundreds of thousands of Somalis announced on Wednesday it was pulling out of the country, saying the threat of deadly violence had become intolerable.
The withdrawal of Medecins Sans Frontieres (MSF), or Doctors Without Borders, is a blow to the government's effort to persuade Somalis and foreign donors that security is improving and a stubborn Islamist insurgency is on the wane.
"The closure of our activities is a direct result of extreme attacks on our staff, in an environment where armed groups and civilian leaders increasingly support, tolerate or condone the killing, assaulting and abducting of humanitarian aid workers," Unni Karunakara, MSF's international president, told reporters in the Kenyan capital, Nairobi.
Sixteen MSF staff members have been killed in Somalia since 1991 when civil war erupted, but the charity stayed on, negotiating with militant groups and resorting to hiring armed guards, something it does not do in any other country.
"But we have reached our limit," Karunakara said, fighting back tears.
Within hours of the announcement, al Qaeda-linked al Shabaab militants raided one MSF hospital in southern Somalia, forcing patients out before ransacking it.
"They have ordered the patients in the hospital out and ... taken computers, hospital beds, and other valuable equipment," Ibrahim Mohamed Adan, district commissioner of the town of Diinsor in southern Somalia's Bay region, told Reuters.
MSF's departure will deprive hundreds of thousands of Somalis of medical help, Karunakara acknowledged. MSF treated about 300,000 Somalis in the first half of 2013.
Dozens of foreign MSF staff had pulled out of Somalia in past weeks, the charity said, while some 1,500 local doctors, nurses and assistants will now be jobless.
There was no immediate comment from the Somali government, which is struggling to pull the nation out of two decades of conflict and is unable to provide basic public services including health and education.
The pullout came a month after two female Spanish MSF workers were freed by their Somali kidnappers after almost two years in captivity.
In early 2012, MSF closed two major medical centres in the capital Mogadishu after two international staff were shot dead by a former colleague.
14.8.13
Mali: Golpista promovido a general
Le capitaine Amadou Sanogo, auteur du coup d'Etat du 22 mars 2012 qui avait déstabilisé le Mali, a été promu général mercredi en Conseil des ministres.
"Le conseil des ministres a validé la nomination du capitaine Amadou Sanogo au grade de général de corps d'armée, l'information est officielle", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère malien de la défense, Diarran Koné. Deux ministres ayant assisté au conseil ont confirmé cette promotion.
Le capitaine Sanogo avait justifié le coup d'Etat de mars 2012 ayant renversé le président élu Amadou Toumani Touré par l'incapacité d'un Etat corrompu à lutter contre la montée des périls en tout genre dans le nord du Mali – groupes djihadistes et criminels, rébellion touareg.
CAPACITÉ DE NUISANCE
Mais ce putsch avait précipité la chute de cette vaste région dans les mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaida, qui l'ont occupée pendant neuf mois en y commettant d'innombrables exactions, avant d'en être chassés par une intervention militaire internationale mise en place par la France.
Le capitaine Sanogo, qui gardait une capacité de nuisance à Bamako, où ses hommes ont arrêté et brutalisé de nombreuses personnalités politiques, des journalistes et des militaires opposés à eux, avait été installé en février dernier à la tête d'une structure chargée de réformer l'armée malienne, qui avait été laminée dans le Nord. Le décret de sa nomination à la tête de cette structure est daté du 8 août 2012.
Sa promotion du grade de capitaine à celui de général intervient trois jours après le second tour de l'élection présidentielle, remportée par l'ex-premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, qui était resté très discret au moment du coup d'Etat, à l'inverse de son adversaire au scrutin, Soumaïla Cissé. M. Cissé, ex-ministre des finances, était un farouche opposant au putsch.
Le Monde
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