28.8.13
Síria: Tudo em suspenso
Les membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus mercredi 28 août à s'accorder sur une résolution britannique justifiant une action armée en Syrie, Londres assurant qu'elle n'aurait pas lieu avant que les résultats de l'enquête de l'ONU soient connus.
La ligne de fracture entre ces cinq pays – Chine et Russie d'un côté, France, Royaume-Uni et Etats-Unis de l'autre – reflète fidèlement les positions de chacun sur le conflit qui a fait plus de 100 000 morts et poussé des millions de Syriens à la fuite depuis mars 2011.
RUSSES ET CHINOIS QUITTENT LA SALLE
Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart. Les représentants des trois autres pays sont restés un peu plus longtemps mais sont sortis sans faire de déclaration.
Selon le gouvernement britannique, le texte devait autoriser "toutes les mesures nécessaires en vertu du chapitre VII de la charte de l'ONU pour protéger les civils contre les armes chimiques" en Syrie. Ce chapitre prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu'à une opération militaire.
Selon l'article 42 de cette charte, seul le Conseil de sécurité peut théoriquement autoriser le recours à la force, sous certaines conditions. Cette décision nécessite l'accord d'au moins neuf de ses 15 membres et l'absence de veto de ses membres permanents, qui sont la Chine, les Etats-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni.
AUCUNE ACTION AVANT LE RÉSULTAT DE L'ENQUÊTE
Mais pour le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, une frappe provoquerait une "déstabilisation supplémentaire de la situation", tandis que l'Iran, autre allié de Damas, a jugé qu'une action militaire "serait un désastre pour la région". Peu de temps après la fin de la réunion, le département d'Etat américain a fait savoir qu'il ne voyait "aucune issue possible" au projet britannique en raison de l'opposition de la Russie.
LE MONDE
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