5.8.13
Zuma felicita Mugabe pela reeleição
Jacob Zuma a félicité, dimanche 4 août, son homologue zimbabwéen, Robert Mugabe, pour sa réélection. Le chef de l'État sud-africain a également appelé tous les partis à accepter le résultat que l'opposition rejette en dénonçant des fraudes.
Dans un communiqué diffusé le 4 août par le ministère des Affaires étrangères sud-africain, Jacob Zuma a adressé « ses profondes félicitations au président Robert Mugabe pour sa réélection comme président de la République du Zimbabwe après des élections générales réussies le 31 juillet ». Il a également pressé « tous les partis politiques au Zimbabwe d'accepter le résultat de ces élections que les observateurs électoraux ont décrit comme l'expression de la volonté populaire ».
Pour Zuma, l'Afrique du Sud « est prête à poursuivre son partenariat avec le Zimbabwe dans la poursuite d'une coopération mutuellement bénéfique ». Il a souligné « les relations historiques fortes, solides et cordiales » entre les deux pays qui ont une frontière commune, point de passage des nombreux travailleurs immigrés zimbabwéens installés en Afrique du Sud dont le nombre est estimé à deux millions environ.
Espace de liberté et refuge pour de nombreux opposants africains, l'Afrique du Sud est fréquemment accusée de fermer les yeux sur le manque de démocratie chez ses voisins. Pretoria avait ainsi salué fin 2011 la réélection de Joseph Kabila à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) alors que les observateurs européens avaient trouvé beaucoup à redire sur le scrutin.
L'Alliance démocratique (DA), principal parti d'opposition en Afrique du Sud, a réagi immédiatement ax déclarations présidentielles et accuse le chef de l'État « de miner la démocratie en félicitant M. Mugabe pour son élection volée ». Ces félicitations sont « non seulement extrêmement prématurées vu les très sérieuses irrégularités notées dans les élections mais honteuses, légitimant des pratiques non démocratiques durant une élection ».
Afrique du Sud - Zimbabwe : une relation de proximité
Cette année, au Zimbabwe, seuls des observateurs africains avaient été autorisés à surveiller les élections, notamment ceux de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), dont l'Afrique du Sud est leader.
Robert Mugabe a toujours pu compter sur l'amitié des dirigeants de l'ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud, très proche de la Zanu-PF pour ses liens contre la domination blanche dans les deux pays.
L'attitude de l'Afrique du Sud vis-à-vis de son voisin a été théorisée depuis les années 2000 sous le vocable de « diplomatie tranquille » (« quiet diplomacy »). Elle s'explique d'une part par les liens forgés dans le passé, par de fortes relations commerciales, mais aussi par la proximité. Jeune Afrique
Assinar:
Postar comentários (Atom)
Nenhum comentário:
Postar um comentário