12.2.14
RCA: Começa a falar-se na partilha do país
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et la chef de l'État centrafricaine de la transition, Catherine Samba-Panza, se sont opposé mercredi à toute tentative de partition du pays.
En visite en Centrafrique mercredi 12 février, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu avec la chef de l'État centrafricaine de la transition, Catherine Samba-Panza, à Mbaiki, à 80 km au sud-ouest de Bangui. Une localité où il ne reste qu'une dizaine de musulmans, 2 à 3 000 ayant fui par la route la semaine dernière.
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"Personne n'acceptera quelque partition que ce soit. Il faut absolument l'empêcher", a déclaré le ministre français.
"Pour la France, il n'y a et il n'y aura qu'une seule Centrafrique, qu'une seule chef de l'État. Toute tentative de penser autrement rencontrera l'opposition de la France et celle de la communauté internationale", a-t-il poursuivi.
De son côté, Mme Samba Panza a fait état de sa ferme volonté de ne pas céder un seul pouce du territoire centrafricain qui a toujours été uni et laïc. "Je ne pense pas qu'il y ait d'épuration confessionnelle ou ethnique. Il s'agit d'un problème d'insécurité. Nous faisons en sorte que ce problème ne continue pas", a-t-elle déclaré.
"Les anti-balaka, on va aller en guerre contre eux. (Ils) pensent que parce que je suis une femme je suis faible. Mais maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués", a déclaré Catherine Samba Panza en sango, la langue nationale.
"Les anti-balaka ont perdu le sens de leur mission. Ce sont eux qui tuent, qui pillent, qui volent, est-ce que c'est normal ?", a martelé la présidente.
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