28.3.12

O que dizem os azawadis

Cette semaine a été particulièrement riche en évènements qui confortent encore plus la marche de l’Azawad vers sa libération. Dans l’Azawad comme au Mali, les populations sont en train de lever le voile sur les réalités qui font de l’indépendance de l’Azawad une nécessité vitale pour la paix et la stabilité de la région. Les nouvelles adhésions consolident la popularité du mouvement révolutionnaire. Cet état de fait constitue également une perte énorme pour le Mali et sa politique qui fait croire aux sceptiques que les représentants du peuple azawadi ne sont pas impliqués dans la lutte pour l’indépendance.

Toutefois une commission de 15 ministres des affaires étrangères de la CEDEAO s’était rendue à Bamako, le Mardi 20 Mars, pour réaffirmer son soutien à l’Etat malien. La commission, sans prendre en compte les aspirations du peuple azawadi, a même projeté de livrer des équipements et des matériels militaires au Mali afin de réprimer sa révolution. Mais le problème, semble-t-il, n’est pas d’ordre matériel puisque les militaires ont, maintes fois, exprimé leur mécontentement à ces pratiques du gouvernement en place.



Le président déchu s’exprimant sur Rfi le 24 Février dernier avait écarté toute transition probable : «Vous me parlez d’officiers qui peuvent décider de prendre le pouvoir puisque – disent-ils – je ne veux pas mettre fin à cette rébellion dans le nord du Mali. Mais qui sont-ils ? Je ne les ai jamais rencontrés.». Mais l’histoire cède au présent la réponse aux précédentes questions d’Amadou Toumani Touré, puisque ces officiers sont la compagnie d’Amadou Haya Sanogo, et s’il ne les avait jamais rencontrés, il l’a fait le Mercredi 21 Mars 2012.



Après des combats, des séries de pillages et de vandalismes dans la capitale du Mali, les nouvelles autorités ne parviennent toujours pas à stabiliser la situation.

Alors, certaines questions se posent :

* Comment la junte au pouvoir parviendra à s’imposer comme autorité indiscutable ?

* Pourra-t-elle contrôler la vague de banditisme et de vandalisme qu’elle a occasionné dans les rues de la capitale malienne ?

* Enfin, va-t-elle reconnaître le droit à l’autodétermination, base de toute négociation avec l’Azawad ?



Il serait temps qu’une génération accepte de faire face à la réalité. L’autodétermination de l’Azawad est une nécessité à laquelle tous les maliens et tous les azawadis doivent trouver une issue raisonnable.
MNLA

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