9.5.11

Em socorro do povo da Faixa de Gaza

Un bateau français quittera Marseille fin juin pour rejoindre la deuxième "flottille de la liberté" pour Gaza, un an après l'assaut meurtrier de commandos israéliens contre le premier convoi humanitaire maritime, ont annoncé lundi 9 mai ses organisateurs.
"La mobilisation en France a grandi car la situation de Gaza est insupportable", a déclaré Claude Léostic, une des porte-parole de la campagne Un bateau français pour Gaza, entourée de militants des campagnes lancées en Espagne, Suède, Norvège, Grèce et Turquie, lors d'une conférence de presse à Paris. "Plusieurs élus français, des personnalités du monde du spectacle et du sport embarqueront à bord du bateau français", a-t-elle ajouté, sans vouloir à ce stade dévoiler leurs identités.

ENTRE QUINZE ET VINGT BATEAUX

La deuxième flottille devrait rassembler entre quinze et vingt bateaux, chacun avec environ cinquante personnes à son bord et représentant soixante nationalités, selon les militants, qui ont rappelé que les 1,5 million d'habitants de Gaza dépendaient à 80 % de l'aide internationale et que plus de 60 % d'entre eux étaient en situation d'insécurité alimentaire.
Evoquant la possibilité d'une réouverture prochaine, annoncée par Le Caire, du poste-frontière entre Gaza et l'Egypte, Zaher Birawi, de la campagne internationale pour la fin du blocus, a déclaré : "Même si la frontière est rouverte à Rafah, nous nous battrons pour briser le mur de la mer" bâti par Israël à Gaza. "Le gouvernement israélien agit en dehors des règles. Nous lui laissons le choix : nous laisser accoster ou nous attaquer", a affirmé Dror Fieler, porte-parole de la campagne suédoise et représentant de Juifs européens pour la paix.
Le 31 mai 2010, des militants pro-palestiniens avaient tenté de forcer le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2006 à bord de plusieurs navires. Neuf passagers turcs avaient été tués lors du raid d'un commando israélien contre un bateau turc de la flottille, soulevant une vague de réprobation internationale. Des Français y avaient participé, mais sans affréter un bateau.
Le Monde

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