23.10.11

Legislativas marroquinas a 25 de Novembro

On ne le dira jamais assez, les voies de la politique au Maroc sont impénétrables. Les alliances se font et se défont au gré de ce que la conjoncture dicte comme opportunité liée à un besoin immédiat. Cela a toujours été le cas depuis au moins une quinzaine d'années pour ne pas diaboliser les coalitions actuelles. Dressons le tableau : d'un bout à l'autre du spectre partisan, les rapprochements obéissent peu ou prou aux affinités idéologiques ou à des systèmes de valeurs politiques et socio-économiques fédérateurs. Certes, comme on le crie sur tous les toits, «c'est la fin des idéologies».
Mais il y a toujours un minimum de critères qui doivent être présents dans tout projet politique commun. Aujourd'hui, il y a deux forces politiques majeures qui peuvent encore être renforcées en s'ouvrant à d'autres formations. La dernière en date est la coalition pour la démocratie formée de huit partis politiques. Il s'agit du PAM, du RNI, du MP, de l'UC, du Parti travailliste, du Parti socialiste, du Parti de la gauche verte et du Parti de la renaissance et la vertu, issu d'une scission avec le PJD. La création de ce pôle, annoncée il y a deux semaines, a jeté une pierre dans la mare. Plusieurs responsables de grands partis n'ont pas hésité à fustiger une telle alliance qu'ils ont qualifiée de contre-nature. Mais face à une Koutla (Istiqlal, USFP, PPS) qui a longtemps hésité avant d'annoncer sa résurrection via deux communiqués laconiques, le groupe des huit parait plus déterminé. Tambour battant, la coalition démocratique a pris tout le monde au dépourvu en communicant devant la presse, jeudi dernier, sur son programme commun.
C'est du concret quand bien même peut-on être critique vis-à-vis de sa teneur. La coalition a damé le pion aussi à la Koutla qui examine toujours une plateforme programmatique commune aux trois partis. Parallèlement à ces deux pôles politiques, il y a la gauche qui essaie tant bien que mal de resserrer ses rangs ou du moins à se retrouver autour de certains principes fédérateurs. Trois formations, à savoir l'USFP, le PPS et le FFD, n'ont pas renoncé à la coordination qu'elles avaient espéré élargir au Parti socialiste et au Parti de la gauche verte, deux formations qui se retrouvent désormais au sein de la coalition des huit. Aujourd'hui que le calendrier électoral est fixé par décret au dernier conseil de gouvernement, les partis ont de la visibilité. Le vendredi 25 novembre prochain est ainsi maintenu comme jour du scrutin, tandis que la campagne électorale débutera le 12 et prendra fin au 24 du même mois.
Il reste donc une vingtaine de jours aux partis politiques pour boucler plusieurs dossiers à la fois : les candidatures, les programmes et les éventuelles coordinations dans les circonscriptions difficiles. Le groupe des huit peut particulièrement rafler la mise s'il arrive à éviter les tacles qui peuvent naître de la course aux sièges. En orbite de tout ce magma politique se trouve le PJD. Un électron libre qui peut faire basculer la balance d'un côté comme de l'autre. A plus forte raison que les portes ne lui sont plus fermées comme avant. Dans son communiqué, la Koutla a bien signifié qu'elle reste ouverte à toute formation dans le cadre de la coordination. Idem pour la coalition démocratique qui refuse d'être cantonnée aux huit partis qui en constituent l'ossature. S'ajoute à cela le fait que l'Istiqlal et le PJD se prévalent du même référentiel islamique, un argument de force en faveur de leur rapprochement.
Par Mostafa Bentak | LE MATIN
--- Se bem que para o Partido da Justiça e do Desenvolvimento se possa vaticinar o primeiro lugar, ele nunca se traduzirá em nada que se pareça sequer com 15 por cento dos votos expressos. E do meio do grande leque de partidos desta monarquia constitucional emergirá a figura dominante de Sua Majestade o Rei.

Nenhum comentário: