2.5.13
Chade: acção desestabilizadora
Le gouvernement tchadien a annoncé le 1er mai dans un communiqué avoir arrêté des individus ayant tenté de mener une "action de déstabilisation" du pouvoir, parmi lesquels un député d'opposition, a-t-on appris de sources concordantes. Pour l’heure, peu d’informations sont disponibles sur l’origine et les auteurs de cette tentative de coup d’État.
Qu’est-ce qui s’est passé à N’Djamena ? « Ce jour 1er mai, un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république », indique un communiqué du gouvernement tchadien publié dans la soirée, affirmant que les membres du « groupuscule (...) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise ».
« Les forces de défense (...) ont fini par les neutraliser et les mettre totalement hors d'état de nuire », poursuit le communiqué, soulignant que « les principaux auteurs arrêtés ont été confiés au Procureur de la république pour les besoins de l'enquête ».
Arrestations
Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur l'origine, les appartenances et le nombre des personnes arrêtées. Toutefois de source policière, « plusieurs arrestations de civils et de militaires parmi lesquelles Saleh Makki [député d'opposition, NDLR] » ont eu lieu le 29 avril déjà, deux jours avant cette tentative de coup d’État.
De son côté, Saleh Kebzabo, député et chef de file de l’opposition, dénonce une « situation trouble faite de nombreuses arrestations à N'Djamena », dans les heures qui ont suivi l’annonce de cette « action de déstabilisation » du pouvoir tchadien.
(Avec AFP)
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