6.7.11

Rebeldes líbios avançam quando a NATO autoriza...

Les insurgés libyens ont pris mercredi le hammeau de Goualich, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli, obligeant ainsi les troupes de Kaddafi à battre en retraite. Des mercenaires venant de plusieurs pays du continent ont été capturés.
Les rebelles libyens ont lancé mercredi matin une offensive vers Tripoli. Après quelques heures de combats intenses, ils prennaient le hammeau de Goualich, situé à seulement 50 kilomètres au sud de la capitale libyenne. Les troupes du régime de Mouammar Kaddafi ont été forcées de battre en retraite sous les tirs d'artillerie, de canons et de mortiers. Plusieurs mercenaires ont été capturés, dont certains, installés à l'arrière de pick-ups, ont déclaré venir du Ghana et du Mali.
En début d'après-midi, la rébellion fouillait les maisons du hameau de Goualich, situé dans le désert, tandis que quelques coups de feu claquaient au loin, sans qu'il soit possible de préciser s'il s'agissait de tirs de joie ou de combats isolés.

"Feu vert de l’Otan"

« Nous attendions avant de lancer cette attaque, nous avons finalement eu le feu vert de l'Otan ce matin [mercredi] et l'offensive a commencé », a déclaré un membre du comité révolutionnaire de Zenten, au sud de Tripoli.
Dès mercredi matin, des avions de l'Otan survolaient la zone, sans pour autant bombarder.
Quarante-huit heures plus tôt, la rébellion avait annoncé son intention de lancer une grande offensive sur le front ouest pour récupérer les territoires situés au Sud de Tripoli. Elle espérait ainsi se positionner à portée de canon de la capitale. Ce sera le cas s’ils parviennent à prendre le carrefour stratégique de Bir Al-Ghanam.
C’est justement en soutien des groupes rebelles en mesure de progresser sur ce front, que la France avait procédé à des largages d’armes et de munitions, selon les informations du quotidien français Le Figaro. Paris affirme avoir maintenant cessé ses livraisons d’armes.
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, s’était pourtant dit défavorable à une telle offensive mardi lors d’une conférence de presse à Paris, doutant des capacités militaires des rebelles. « Nous ne sommes pas aujourd'hui dans un système stabilisé, centralisé, obéissant dans toutes ses implications sur le terrain à une autorité unique ». (avec AFP)

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